« Ca va être une grande année pour lui »

Comme Rudy Gobert, Kyle Kuzma a prolongé dans le club qui l’a drafté. Mais contrairement au pivot tricolore, le Laker n’a pas braqué la banque.

40 millions sur trois ans, c’est le tarif très raisonnable de la prolongation de Kyle Kuzma aux Lakers. Bien loin du nouveau contrat pharaonique du Rudy Gobert au Jazz. Une bonne affaire pour les Purple and Gold et pour Kuzma qui doit endosser le costume de troisième option offensive de Los Angeles dans la quête du back-to-back. « Il joue bien en présaison. Ça va être une grande année pour lui, il va jouer un plus grand rôle, on a besoin qu’il fasse ce qu’il sait faire » prédit Anthony Davis au sujet de son acolyte.

Bon sang ne saurait mentir

Légende vivante du basketball et meilleur passeur de l’histoire de la NBA, John Stockton a transmis son talent à sa progéniture qui assure dans les Mauges.

A Utah, John Stockton a écrit sa légende, devenant logiquement un membre du Hall of Fame. Malgré un physique passe-partout, Stockton fut All-Star à de multiples reprises, disputa deux Finals et remporta la médaille d’or aux JO de Barcelone avec la Dream Team. A ce jour, il demeure encore le meilleur passeur de l’histoire.

Le légendaire meneur du Jazz a vu, comme d’autres illustres NBAers (Rick Barry, Dell Curry, Glen Rice, Glenn Robinson, Bill Walton, etc), son fils suivre ses traces. Avec un physique aussi anecdotique que son paternel, Michael Stockton ne fut pas drafté mais disputa tout de même quelques summer league tout en faisant carrière en Europe, en Allemagne et en Grèce principalement.

Depuis 2019, Michael Stockton joue à Cholet, l’ancien club d’Olivier Troisfontaines. Dans les Mauges, le fils de John séduit. Lors de la belle victoire des Choletais, Michael Stockton a réussi une excellente prestation (20 points, 6 passes, 4 rebonds et autant d’interceptions) et a parfaitement géré le money time. « Il est le général de l’équipe » a assuré Lasan Kromah dans Le Courrier de l’Ouest. « Dans le final, il a été très précieux dans la gestion du tempo de l’équipe. “Mike c’est le patron sur le terrain. Jouer avec lui c’est un bonheur, il sait quand accélérer ou ralentir, quand passer ou tirer » a ajouté Fofana.

Le principal intéressé la jouait modeste.« Je préfère retenir la victoire et mettre l’accent sur notre travail collectif. Personne n’est rien sans l’équipe » a calmé Michael Stockton. Bon sang ne saurait mentir…

Mons en contrôle contre Alost

Mons-Hainaut a contrôlé contre des Okapis qui disputaient leur premier match de championnat.

Les dix premières minutes étaient équilibrées et les deux équipes étaient au coude-à-coude. Les dix minutes suivantes permettaient à Durham (19 points et 8 passes) et aux Renards de se forger un viatique intéressant. A la pause, le marquoir affichait 43-36.

En seconde période, Badji (14 points et 12 rebonds) et les Okapis faisaient presque jeu égal avec leurs hôtes mais ne parvenaient pas à recoller au score. Mons l’emportait 79-70 et demeure invaincu.

Rudy Gobert décroche le 3e plus gros contrat de l’histoire

Le pivot du Jazz a prolongé dans sa franchise de toujours pour 205 millions sur cinq ans ! Un choix logique pour l’équipe de Salt Lake City ou une décision qui risque d’hypothéquer l’avenir ?

Avec ce contrat en or massif, Rudy Gobert va devenir l’un des joueurs NBA les mieux payés de l’histoire et le sportif français le mieux rémunéré de tous les temps.

Le pivot tricolore savoure la confiance que le Jazz place en lui. « Personnellement, le but est toujours de gagner le titre. Lorsque nous en avons parlé avec mon agent avant le début des négociations, j’ai décidé que je ne voulais pas demander le supermax. Nous ne voulions pas commencer les négociations en demandant le supermax. Pour moi, il était important de montrer à la franchise et à l’équipe que je n’en faisais pas une question d’argent. Il s’agissait de continuer à construire ce que nous avons construit et aussi de donner à cette équipe et à moi-même la stabilité et la tranquillité d’esprit pour ne pas avoir à m’occuper des négociations plus tard. Je veux gagner, et j’ai envie de laisser cet argent sur la table pour que l’équipe puisse recruter de meilleurs talents autour de moi et Donovan. C’était vraiment important. Je veux gagner, et je crois en ce groupe et je crois en cette franchise, et j’étais prêt à laisser cet argent pour eux » explique Rudy Gobert sur ESPN. « Utah, c’est chez moiJe me considère comme quelqu’un de loyal. Beaucoup de gens m’ont demandé pourquoi je n’allais pas dans un plus grand marché. Je leur ai toujours répondu que c’était plus important pour moi de gagner le titre à Utah et d’y créer notre héritage. Je pense que Donovan pense pareil, que le coach aussi, et le nouveau propriétaire également. »

Avec les sommes faramineuses allouées à Gobert et Mitchell, le Jazz s’assure de conserver intacte sa base et d’être compétitif pour les six prochaines années mais risque à coup sûr de manquer de flexibilité financière à l’avenir. Un pari risqué pour une équipe que beaucoup considèrent déjà comme à la limite de ses possibilités sportives. Utah sera certainement en Playoffs chaque année mais l’opportunité de gagner un titre – ce que ne cesse de claironner Gobert – semble toutefois assez illusoire.

« Il est génial et c’est inestimable »

Russell Westbrook a réussi ses grands débuts avec la franchise de D.C. et séduit tous les Wizards.

Pour son premier match avec les Wizards, Russell Westbrook a compilé 8 points, 7 rebonds et 3 passes en 17 minutes. Agressif et intense comme à son habitude, l’ancien MVP a conduit sa formation vers la victoire 96-99 contre Detroit et séduit ses partenaires et son staff. « C’était top. Nous avons gagné, c’est la chose la plus importante. J’aime ce que nous avons montré ce soir. Mon boulot c’est d’essayer de donner le ton, de faire en sorte que l’équipe soit prête à jouer » a commenté Westbrook.

« Vous avez pu voir en première mi-temps combien de shoots ouverts nous avons eus. Et combien de bonnes positions nous avons eues et je dirais que c’était grâce à Russ. Il donne le ton en drivant et en ressortant les ballons. Et je suis certain que cela va aller en s’améliorant » souligne Bertans. « C’était vraiment bien. Il est concentré comme ça depuis le début du training camp. Il ne pense qu’à gagner, pas aux stats. Il joue de la bonne façon, puis il enseigne les bonnes choses à nos jeunes. Il est génial. Il est spectaculaire, tout simplement. Ce qu’il dit aux gars, la façon dont il dirige ses coéquipiers et qu’ils l’écoutent. Ce qu’il a fait, la façon dont il se prépare et s’entraîne, et son approche du match, c’est inestimable » ajoute Scott Brooks, visiblement heureux de retrouver son meneur.

https://www.youtube.com/watch?v=a_LvVQv2QTg&feature=emb_title

« Quand tu es mené, tu ne veux pas attendre le dernier shoot »

Cole Anthony remporte le duel des rookies contre LaMelo Ball, Gallinari conduit Atlanta à une victoire sur le fill et Russell Westbrook réussit ses grands débuts avec Washington: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Pour son premier match avec les Wizards, Russell Westbrook a compilé 8 points, 7 rebonds et 3 passes en 17 minutes. Agressif et intense comme à son habitude, l’ancien MVP a conduit sa formation vers la victoire 96-99 contre Detroit et séduit ses partenaires et son staff.

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Après une belle performance offensive contre le Magic il y a deux jours, LaMelo Ball a éprouvé davantage de difficultés cette nuit. Charlotte s’est incliné120-117 et le cadet de la fratrie Ball a vendangé: 4 points, 4 rebonds et 4 passes mais 1 sur 10 aux tirs et 4 balles perdues. En face, Cole Anthony a assuré avec 19 points et le panier de la victoire. « Quand tu es mené, tu ne veux pas attendre le dernier shoot, c’est une erreur que j’ai déjà faite par le passé et j’en ai tiré les leçons. Je n’ai pas fait le match parfait, mais je savais qu’à ce moment-là c’était le bon moment pour faire quelque chose. J’ai eu un écran, j’ai vu un big en défense sur moi et je me suis dit : ‘ok, il faut juste que je fasse un changement de direction rapide et que je shoote.’ J’ai pu le faire et je savais que le shoot était bon lorsqu’il a quitté ma main » explique le rookie. « Il y a beaucoup de positif. C’est seulement mon 4ème match NBA, et il y a beaucoup de boulot à faire et je le sais. Je suis le premier à le dire. L’équipe a beaucoup de boulot et moi je sais que je dois progresser. Je suis prêt à continuer de bosser. La saison commence mercredi, ce n’est pas le moment de se reposer sur ses lauriers et il est temps de bosser. »

Une éthique de travail qui semble chevillée au corps de celui qui fut un temps pressenti comme le futur numéro 1 de la draft. « Le truc où je veux surtout progresser c’est dans le contrôle de l’équipe, l’organiser. Puis simplement être meilleur dans tous les domaines. Défensivement j’essaye encore d’apprendre notre système, mais je peux sans aucun doute être meilleur. Là ce n’est pas la même chose qu’à la fac où tu peux juste lever les mains et les mettre dans le visage du shooteur pour le pousser à dribbler, là cela ne suffit pas. Je sais que je vais progresser. Et croyez-moi, je vais être honnête, ce soir je vais regarder la vidéo du match pour essayer de progresser » assure Cole Anthony.

https://www.youtube.com/watch?v=Gkb88Tre2V8&feature=emb_title

Danilo Gallinari trouve ses marques en Géorgie. L’Italien (19 points et 5 rebonds) a conduit Atlanta vers la victoire contre Memphis, 116-117.

https://www.youtube.com/watch?v=3esIXjaWfqA&feature=emb_title

Marlon Makwa, la révélation du Spirou

Contre Ostende, le (très) jeune Marlon Makwa a réussi une superbe prestation.

Vendredi, si le Spirou n’a pu contrecarrer les plans d’Ostende, Marlon Makwa a, lui, tiré son épingle du jeu. Le jeune ailier a profité de ses quinze minutes de temps de jeu pour inscrire 11 points (à 5 sur 8 aux tirs dont 1 sur 2 derrière l’arc), gober trois rebonds et voler autant de ballons pour finir avec la quatrième meilleure évaluation de sa formation. Une performance splendide, d’autant plus contre le champion en titre, pour celui qui a début le basket à Quaregnon avant de passer par Courcelles et Mons-Hainaut pour finalement se fixer à Charleroi où il évolue en TDM1 et en EuroMillions Basketball League.

Joueur très complet qui a déjà flirté plusieurs fois avec le triple-double et avec la tête sur les épaules, Marlon Makwa continue sa progression avec brio. « J’ai envie de passer pro, peut-être de disputer l’Euroligue ou, rêve ultime, de rejoindre la NBA » nous confiait en mai 2019 celui qui prend Luka Doncic et Pete Maravich pour modèles.

Le jeune espoir du Spirou fait également partie du giron Talento. « Talento et Sébastien Cosentino m’apportent leurs conseils pour faire les bons choix pour le présent et le futur. Cela m’aide à avoir une vision globale concernant le basket mais aussi mes études et mon projet de vie » nous précisait alors Marlon.

« Ce n’était pas un objectif, mais c’est une petite récompense pour la gestion de ses enjeux depuis ce début de saison. En devenant le plus jeune joueur de l’histoire de la Ligue (EuroMillions Basketball), non pas à simplement monter sur un terrain, mais à avoir un impact complet sur celui-ci (dans son cas, en compilant plus de 10 points), Marlon tente de franchir les paliers. Sa perte de balle assassine en première mi-temps démontre encore cependant que de prochains et rapprochés paliers sont encore en vue » soulignait d’ailleurs le fondateur de Talento sur les réseaux sociaux après l’excellente prestation de son poulain.

En vue depuis le début de la préparation, le jeune Carolo semble bien parti pour s’imposer durablement dans la rotation du Spirou et devenir un joueur de l’élite à part entière.

Crédit photo: Talento

Loubry et Deroover dominent Louvain

Le derby de la « périphérie » bruxelloise est tombé dans l’escarcelle des Kangourous emmenés par un super duo Loubry/Deroover.

13 points, 5 passes décisives et 4 interceptions pour Domian Loubry; 12 points, 4 rebonds, 2 assists et 3 steals pour Terry Deroover: les meneurs de Malines n’ont pas chômé contre les Louvanistes.

Avec sa paire de distributeurs aussi efficace, les Malinois ont rapidement pris le contrôle de la partie pour ne plus jamais le lâcher. 16-12 après dix minutes, 44-28 à la pause, le plus dur était fait et les Kangourous pouvaient filer vers la victoire, 79-60, face à des Bears particulièrement maladroits.

Crédit photo: Philippe Collin

Troisième quart fatal à Hazard et Robeyns

A cause d’un troisième quart-temps complètement loupé, le Brussels s’incline lourdement à Anvers.

Privés de leur head coach, les Bruxellois étaient également plus maladroits, aussi bien à deux qu’à trois points, que les Anversois et furent très nettement (44 à 28) dominés au rebond. Pourtant, après un premier quart en faveur des locaux (24-16), Hazard (8 points et 5 rebonds), Robeyns (3 points et 3 rebonds) et leurs coéquipiers parvenaient à recoller au score. Les deux équipes se quittaient sur une égalité parfaite, 38 partout, pour rejoindre les vestiaires.

Que s’est-il passé durant ces quinze minutes d’interruption ? Impossible de le savoir mais toujours est-il que le jeune van den Eyde (17 points et 4 rebonds), Jenkins (11 points, 7 rebonds et 3 contres) et les Anversois remontaient sur le parquet le couteau entre les dents, à l’inverse des Bruxellois qui explosaient, incapables d’alimenter correctement le marquoir. Les locaux prenaient le large (58-44 à la demi-heure) et profitaient des dix dernières minutes pour alourdir les chiffres.

« C’est créatif et visionnaire »

Peu porté sur la défense pendant sa carrière de joueur, Steve Nash a décidé d’innover de ce côté-là du parquet pour sa première expérience comme coach chez les Nets.

Durant sa magnifique carrière, Steve Nash n’était pas – et c’est un euphémisme – considéré comme un super défenseur. Pour sa première expérience en tant qu’entraineur, le nouveau boss de Brooklyn veut rétablir le « seven seconds or less » en attaque mais surtout développer une vraie philosophie défensive. « Si tu n’es pas une bonne équipe défensive, ça veut dire que ton équipe n’est pas bien connectée et que tu n’as pas un incroyable esprit de compétition collectif, et tu n’auras donc aucune chance de gagner le titre, c’est clair et net » assure Nash.

Le Canadien et son staff mettent en place de nouveaux principes défensifs qui pourraient bien surprendre leurs adversaires. « Il s’agit simplement de quelque changements et de nouveaux principes, du travail de fond pour notre défense. Mais match après match, notre plan de match va évoluer. Là, on a travaillé sur nos principes de base, la colonne vertébrale de notre défense. On sait que la NBA est une ligue de copieurs et chaque équipe fait plus ou moins la même chose. C’est le premier staff dont je fais partie qui semble vraiment différent. Ils nous l’ont dit aussi, on veut opérer différemment. Je ne vais pas entrer dans les détails ou vous donner des scoops mais on a quelques nuances par ci par là qui sont différentes et assez innovatrices » explique Landry Shamet. « Steve a insisté lourdement sur la défense, avec quelques nuances et changements que je n’avais jamais vus auparavant. C’est enthousiasmant car c’est créatif et visionnaire.«