Petit et Cie en Bretagne

Après avoir récupéré ses internationales, la formation méditerranéenne sera en grand danger sur le parquet de Landerneau. Pendant ce temps, cet abonné du Paire qu’est Ivica Skelin rafle le choc croate avec le KK Split aux dépens du Cibona. Et, ce week-end, quatre rencontres retiendront l’attention télévisuelle. Ce sont les infos d’EMCE.

Lattes/Montpellier a repris l’entraînement avant un déplacement-piège

C’est en milieu de semaine que les « Gazelles » ont repris le chemin de l’entraînement collectif au palais des sports de Lattes (Montpellier). Le temps pour Thibaut Petit (photo) et son staff de récupérer, entre autres, leurs quatre internationales. Dont « nosse » Julie Allemand de retour du Portugal. Dans ce contexte, on épinglera la remarque d’Ana Dabovic : « Si je joue pour cette équipe, c’est en partie grâce au coach et à sa façon de driver les troupes. Elle correspond parfaitement à ma vision du basket. » Il restait donc quelques jours aux Héraultaises pour peaufiner leur déplacement-piège de samedi (20 h 30) dans l’antre des Bretonnes de Landerneau. Pas gagné d’avance !

Ivica Skelin et le KK Split domine le match au sommet croate

Il avait un peu disparu des radars, mais Ivica Skelin (47 ans) effectue pourtant un sacré boulot à Split, sa ville d’origine. Hier, celui qui est passé par Pepin de 01 à 04, de 06 à 08 et en 10/11 avec des crochets par Louvain et Charleroi était opposé au Cibona Zagreb. Soit, le 3e contre le 1er. Il n’y a pas eu photo puisque le KK local (Vrankovic 15 pts, 7 rbs) survolait les débats du début à une fin s’achevant à 96-85. A noter que la phalange d’Ivica ne comporte aucun renfort étranger et sera confrontée dès ce soir, en ABA League, aux Monténégrins de Mornar Bar et leurs… cinq Américains.

La télé crève l’écran

Pour cette fin de semaine, nous avons quatre matches en magasin à vous proposer. Ce vendredi, VOOsport World 2 clôturera sa semaine d’Euroligue avec Valence – Maccabi Tel-Aviv (21 h). Le lendemain, Sport en France sera présent à Monaco – Limoges (20 h 30). Et, dimanche, La Chaîne l’Equipe se multipliera à Quimper – Fos/Provence (finale de la Leaders Cup Pro B, 14 h) et à Boulogne/Levallois – Nanterre (18 h 50).

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BLMA

Fall-Faye régale mais Anvers s’incline à Andorre

A nouveau, Anvers a loupé son début de rencontre contre Andorre. Malgré une belle combativité, les Anversois s’inclinent 82-69. Les troupes de Christophe Beghin sont désormais officiellement éliminées de l’EuroCup.

Comme trop souvent, les Anversois loupaient leur entame de match face à des locaux on fire derrière l’arc. Mais grâce principalement à Jenkins (18 points et 4 rebonds) et Fall-Faye (22 pions et 7 rebonds), Anvers restait dans le coup. C’était 24-17 après dix minutes. Dans le second quart, plus combatifs au rebond offensif et toujours avec Fall-Faye, les Giants recollaient totalement au score et passaient même devant d’une unité. Le longiligne intérieur anversois se signalait pas trois alley-oops dans le second quart mais galvaudait trop souvent sur la ligne de réparation.

Le retour de Vincent Kesteloot – vraiment pas dans son assiette – sur le terrain marquait le début d’un run d’Andorre qui profitait à nouveau de son adresse de loin (9 sur 15 à trois points en première période) et d’un Perez inarrêtable pour faire le trou. A la pause, le marquoir affichait 50-38.

A la reprise, Anvers encaissait d’emblée un 5-0. Christophe Beghin prenait immédiatement en temps-mort mais les locaux allumaient de loin au sortir de celui-ci. L’écart se stabilisait ensuite avant que Branch (10 pions) et ses coéquipiers ne grignotent quelque peu leur retard sans toutefois jamais plus inquiéter réellement les Espagnols. Score final: 82-69.

A nouveau, les Giants n’ont pas démérité mais paient leur mauvais début de rencontre et leur maladresse derrière la ligne des 6,75 mètres (3 sur 17) et aux lancers-francs (72%). Les troupes de Christophe Beghin sont désormais officiellement éliminées de l’EuroCup. L’objectif pour la suite sera vraisemblablement de ne pas quitter la compétition sans avoir engrangé au moins une victoire.

Les Belges s’illustrent sur la scène continentale

Les « p’tits Belges » s’illustrent dans les compétitions européennes.

Mercredi, deux Belges ont crevé l’écran en Champions League. Avec son club de Nymburk, Retin Obasohan a explosé les Chypriotes de Keravnos, 96-69. L’explosif arrière belge a brillé avec 21 points, 7 rebonds, 5 assists et 3 steals en seulement 24 minutes ! Nymburk s’empare ainsi de la deuxième place de son groupe derrière Dijon.

Et un Belge évolue aussi dans la cité de la moutarde. Hans Van Wijn, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’acclimate assez bien à sa formation française avec qui il est allé s’imposé 81-87 à Tofas (Turquie). Dans son style all-around, l’ancien Anversois a compilé 13 points, 3 rebonds et 1 passe en 23 minutes.

« Ce n’est pas un hasard »

Cocorico ! La JL Bourg, club aux accents belges, est seule en tête de la Jeep Elite française.

Pour la deuxième fois de son histoire après 2005, la JL Bourg est seule en tête du championnat de France. Un bel exploit pour ce club qui ne dispose pas des ressources financières d’autres cercles plus puissants de la Jeep Elite.

« Bien sûr que c’est une fierté d’être toujours invaincu en championnat. Je suis vraiment très content que la JL puisse connaître une saison comme celle-ci. Le club le mérite. Je suis aussi très content pour mon équipe car ce sont des gars extraordinaires, qui travaillent dur. On n’a aucun problème, ils sont comme une famille. […] Cette progression du club, c’est quelque chose qui se construit progressivement chaque année. Ce n’est pas un hasard. Il y a un esprit et une atmostphère spéciale à tous les niveaux ici. D’un point de vue du recrutement, on a toujours su amener quelque chose de plus lors de chaque saison. Ce n’est pas facile pour un club comme Bourg… Par exemple, Alen Omic nous a racontés que les gens lui disaient : « Mais où vas-tu ?! On ne sait pas où c’est. C’est un petit club, ils ne vont pas gagner un seul match en Europe. » Et là, il nous répète qu’il est très content d’être venu et de pouvoir découvrir cela. C’est quelque chose qui nous rend fiers » déclare Savo Vucevic, au club depuis l’été 2016, à BeBasket.

L’ancien coach du Spirou Charleroi n’est pas le seul membre de la JL Bourg a avoir une pointe d’accent belge. Le club français compte aussi en son sein Zlatan Hadzismajlovic, ancien joueur de Pepinster et Ninane notamment, qui y officie comme kiné.

Crédit photo: Zlatan Hadzismajlovic

Fin de la saga « Slaughter »

L’ancien Renard a enfin trouvé le chemin de sa tanière ibérique alors que le tandem Angola-Kalinoski s’apprêterait à dénicher de nouveaux employeurs. Coronavirus oblige, l’Union Neuchâtel et Goethals en stand-by le prochain week-end. Enfin, faut-il vraiment vous préciser que l’ASVEL a de nouveau mordu la poussière en Euroligue ? Ce sont les infos d’EMCE.

Etranger (1) : l’ex-Montois arrive, Angola et Kalinoski sur le départ

Si c’est le calme plat en Belgique, on note une recrudescence de mouvements à l’étranger. En Espagne, l’ancien Montois, AJ Slaughter (33 a, 1,91 m) a finalement débarqué à Gran Canaria où il a passé hier les tests médicaux (photo). S’il est jugé bon pour le service, il devrait être opposé à Andorre dès ce week-end. En Italie, l’horizon s’obscurcit pour Tyler Kalinoski (27 a, 1,93 m) qui est sur le point d’être viré de Brescia (Série A). Il avait séjourné à Anvers de 17 à 19. Reste Braian Angola (26 a, 1,98 m, Ostende 19/20) qui quitte le Partizan Belgrade et serait déjà en contact avec plusieurs autres clubs européens.

Etranger (2) : Big Dan et Neuchâtel au chômage forcé pendant que l’ASVEL…

Vendredi, les Unionistes de Daniel Goethals devaient croiser le fer avec Starwings Basket. Ce sera pour plus tard car un cas de Covid concerne un élément de Neufchâtel. Du coup, l’équipe entière est mise en quarantaine. Ce qui ne tombe pas trop mal car Selim Fofana (21 a, 1,93 m) s’est cassé la main à l’entraînement et est indisponible pour deux, trois mois. En Euroligue, on avait droit au « choc » entre les deux derniers de classe. A 8 minutes du terme, l’ASVEL menait encore 50-63 et semblait s’acheminer vers un succès enfin significatif. Que nenni car l’Alba Berlin réagissait au contraire de Rhodaniens encaissant sans brocher un 26-12 et s’inclinant 76-75. Je me garderai bien d’autres commentaires… même si je n’en pense pas moins.

Frontières fermées, les Raptors joueront-ils aux Etats-Unis ?

La crise sanitaire actuelle engendre des conséquences assez insoupçonnées. Il semble ainsi de plus en plus probable que le championnat de NBA reprenne aux environs de la mi-décembre. Voilà qui pose problème aux Raptors. En effet, ceux-ci évoluent depuis longtemps à Toronto. Or, les frontières américaines et canadiennes sont toujours fermées. Bref, les champions 2019 aimeraient ne pas devoir quitter leurs pénates, mais sont à la recherche d’un point de chute aux Etats-Unis. Dans ce contexte, la ville de Tampa Bay semble tenir la corde. Si tel était le cas, les Raptors se retrouveraient versés au sein de la Conference Ouest.

La télé crève l’écran

A 18 heures, le duel opposant Khimki Moscou à Efes Istanbul sera retransmis sur VOOsport World 2 avec Stéphane Druart au « crachoir ».

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : CB Gran Canaria

« Je respecte cette équipe, elle mérite de gagner des matchs »

Mardi, Anvers s’était incliné contre Monaco. Alors que les Anversois sont à Andorre pour y disputer un nouveau match d’EuroCup ce jeudi, le coach monégasque leur a rendu hommage.

Constamment dans la réaction, Anvers n’a pas su prendre par le bon bout la réception de la « Roca Team » mardi dernier. Pourtant, sur certaines séquences, les Anversois ont fait douter les monégasques. « Tout d’abord, bravo à mes joueurs. C’était une chose très importante de gagner le match. Anvers nous a répondu de manière très agressive. Je respecte cette équipe, elle mérite de gagner quelques matchs. J’espère que cette équipe aura un peu de chance pour les matchs suivants » assure le coach de Monaco en conférence de presse. « En tout cas pour nous, c’était important de gagner ce match dans une situation particulière. Sans notre coach et sans certains joueurs, nous avons eu une longue pause avant de rejouer en EuroCup, plus de 20 jours ! Donc je suis content d’avoir gagné ce soir, même si c’est sûr qu’on aurait pu mieux jouer. »

« On réfléchit à une solution de bulle »

Bulle, étalement de la compétition, mini-championnat concentré: la Jeep Elite est en pleine réflexion.

Interviewé par La Chaîne L’Equipe, Alain Béral a évoqué la situation du championnat français.

Comme les clubs et la ligue sont des entreprises normales, on réfléchit à tout ce que l’on pourrait faire quelque soit la situation. On réfléchit à des hypothèses qui pourraient nous faire attendre des jours meilleurs. Elles seront de toutes façons analysées économiquement pour savoir lesquelles peuvent tenir ou pas. Cette saison sera de toutes façons la pire que l’on aura connu alors que l’on pensait que ce serait la précédente, et on ne sait pas si tous les clubs vont la finir. Oui, on réfléchit à une solution de bulle et aussi d’autres choses qui peuvent être imaginées pour rester présent, debout, pour proposer à la télévision et aussi dans les salles après du spectacle de basket professionnel. On se demande si on pourrait avoir un championnat concentré sur la période février-fin juin en sachant qu’il y a des Jeux Olympiques qui sont prévus hypothétiquement à cette époque-là et qu’il faut une période de préparation en amont. On peut jouer au basket plusieurs matches par semaine et les clubs seraient d’accord pour ça. Tout ça on va le mettre sur des fichiers Excel, de façon à voir si ça peut passer. Mais aujourd’hui, on sait très bien que la saison ne pourra être conclue comme elle était prévue avec des playoffs qui aujourd’hui ne sont pas envisageables comme ils étaient prévus au départ.

Le premier titre du Spirou !

Nostalgie: le premier titre du Spirou Charleroi en 1996 avec plusieurs Liégeois dans l’équipe.

Mercredi, nous évoquions la décision du Spirou Charleroi de passer en Procédure de réorganisation judiciaire. Une décision prise par les dirigeants carolos pour assurer la pérennité du club alors que la crise sanitaire et ses conséquences le privent de ses principales sources de revenus.

Aujourd’hui, c’est une plongée dans l’année 1996 que nous vous proposons, via, notamment, un superbe document d’archive de TéléSambre. Après une saison 1994-1995 qui avait vu le Spirou s’incliner en finale (3-2) contre Ostende après avoir conquis la seconde place de la saison régulière, la saison 1995-1996 fait figure d’apothéose et préfigure la domination carolo sur le championnat belge.

En enrôlant Eric Struelens et Matt Beeuwsaert ainsi que Carrick De Hart pour épauler Ron Ellis, Barbier, David Purnelle, Erik Cleymans et John Weatherspoon, le Spirou avait mis toutes les chances de son côté. Drivé de main de maître par Giovanni Bozzi, Charleroi remporte son premier trophée: une Coupe de Belgique qui se disputait à la Garenne ! Quelques mois plus tard, les Carolos balaient Ostende en finale des Playoffs pour s’offrir le sacre ultime. Un titre de champion que la Wallonie attendait depuis dix-neuf ans ! Les trois saisons suivantes verront le Spirou garnir considérablement son armoire à trophées et régner sur le basket belge.

La séquence nostalgie de TéléSambre avec le premier titre du Spirou: https://www.telesambre.be/sequence-nostalgie-retour-sur-le-tout-premier-titre-du-spirou-en-1996?fbclid=IwAR0PrlBS89M46h3PeULjsPgBQ27alKjDRKKXzKn3u0BeY6vMYAzzJuKDN8c

L’incitant financier de l’AWBB sera-t-il suffisant ?

Pour inciter les clubs à envisager de participer à un demi-championnat, l’AWBB fait un geste financier.

Les temps sont durs pour tous les amateurs de basket-ball et plus particulièrement pour les bénévoles qui tentent tant bien que mal de maintenir leur club à flot. Ce mardi, les Secrétaires ont pu, enfin, esquisser un petit sourire. Ainsi, l’AWBB informait les clubs de gestes financiers en leur faveur.

Concrètement, l’AWBB a décidé d’annuler le paiement des licences collectives pour la saison 2020-2021 et de ristourner la réduction de 25% de la prime d’assurance octroyée par Ethias (selon des modalités qui restent à définir) ainsi que d’intervenir auprès de Mme Glatigny pour solliciter la mise en oeuvre du Fonds d’urgence à l’attention des clubs.

Une belle main tendue de l’AWBB dont le conseil d’administration se dit « conscient de la situation exceptionnelle que vivent les clubs de l’AWBB, souhaitant les encourager à reprendre la compétition dans les moins mauvaises conditions possibles, compte tenu que toutes les équipes ne pourront pas participer à la compétition suite aux choix légitimes des clubs ».

Cette décision entraine d’autres conséquences, à savoir l’annulation d’octroi d’indemnités pour les équipes de jeunes AWBB, l’annulation de subsides pour les équipes régionales alignées par les clubs évoluant en nationale, la suppression de la gratuité des frais fédéraux pour les équipes U6, U8 et U10 ainsi que celle des subsides fédéraux pour les équipes régionales et nationales.

Toutefois, si ce geste fort peut sans doute encourager certains clubs à inscrire quelques une de leurs équipes en vue d’une reprise de la compétition, beaucoup d’incertitudes demeurent. L’évolution de la situation sanitaire taraude plusieurs dirigeants et bénévoles tout comme la possibilité ou non de ré-ouvrir à terme les buvettes. Deux problématiques différentes – médicale et sociale pour l’une, économique pour l’autre – mais qui entre indubitablement dans le processus de réflexion qui anime les responsables des clubs de la région.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Un concept qui peut vraiment marcher »

Des anneaux de basket aux circulaires doughnuts, il n’y a qu’un pas qu’Armand Kabeya a franchi allègrement. Entretien.

Armand, le basket te manque-t-il en cette période de confinement ?

Ca me manque énormément ! Le basket fait partie de ma vie et y prend une place énorme. Encore cette saison, j’avais commencé à coacher nos juniors (ndlr: à Angleur, le club de son beau-père Vincent Esposito) en P4 et devais assister ma belle-soeur Coline avec les U14. Cela fait clairement un manque mais pas un vide car d’autres choses prennent la place occupée habituellement par le basket.

Bosses-tu de ton côté pour garder la forme ?

Ce serait mentir d’affirmer que je fais de l’exercice régulièrement. Je dois bien confesser n’avoir absolument rien fait lors de ce dernier mois. Lors du dernier confinement, j’étais resté actif mais, cette fois, j’ai décidé de me reposer un instant. L’avantage, c’est qu’avec le temps et mes diverses expériences, je sais de quoi j’ai besoin et à quel rythme pour me remettre bien en forme. Et puis, paradoxalement, j’ai été fort pris par mes projets professionnels. Finalement, ce petit confinement est bien tombé pour moi (rires).

Ton actualité professionnelle, c’est le lancement d’un magasin de donuts à Liège.

Oui, mais nous, nous employons l’orthographe « doughnut » et non « donut » (ndlr: les deux peuvent effectivement s’employer). Le « dough », c’est la pâte pétrie et préparée. « Nut » vient du fait qu’au tout début, les doughnuts n’avaient pas de trou au milieu – comme c’est désormais le cas maintenant – et ressemblaient à une « nut », une noix. Nous, c’est exactement ce que nous voulons apporter: un produit artisanal, bon et frais du jour. Donut, c’est industriel et cela ne nous correspond pas du tout.

Tu as ouvert depuis quelques jours « Hashtag Bakeries » à Liège.

Oui, je suis propriétaire du magasin rue de la casquette mais nous travaillons toujours en étroite collaboration avec Bruxelles. Nous représentons le même groupe et les objectifs de réussite sont communs, au final. Après notre première expérience (ndlr: dans la capitale) au printemps dernier, j’ai senti que c’était un concept qui pouvait vraiment marcher dans la région liégeoise. Après avoir discuté avec les propriétaires de Bruxelles qui sont des amis – Vincent Van Den Broeck et son épouse Zeineb Drissi, Jean-Marc Mwema (Filou Oostende) et Nosa Obasohan (le grand frère de Retin) -, je leur ai dit que je voulait tenter l’expérience à Liège et que nous travaillions ensemble là-dessus.

Pourquoi les doughnuts ? Es-tu particulièrement fan de ce produit ?

En toute honnêteté, encore une fois, je ne suis pas spécialement fan des doughnuts à la base. Mais je suis un bon mangeur, j’aime tout de façon équilibré. Quand j’ai goûté nos doughnuts pour la première fois, j’ai surkiffé. Ils sont moelleux, gourmands et légers à la fois. Nous avions trop l’habitude des « donuts » insdustriels avec des toppings chimiques et secs mais ce n’est pas le cas de ceux-ci ! J’ai aimé et, pour moi, c’était la base avant de m’engager: le produit devait me plaire. Dès ce moment-là, je me suis mis en tête, malgré la pandémie et les risques d’un possible re-confinement, d’ouvrir un shop à Liège. Six mois plus tard, me voilà dans mon propre magasin – en plein confinement ! – et dans ce qui est probablement la meilleure rue de la ville pour l’Horeca. Et après deux semaines, nous ne nous en sortons déjà pas si mal.

Comment cela se passe si nos lectrices et lecteurs veulent commander tes succulents doughnuts ?

Actuellement, nous prenons les commandes des clients via notre page Facebook « Hashtag Bakeries Liège » et par email durant la journée jusque dix-sept heures pour livrer ou permettre aux clients de venir retirer leurs paquets en magasin – celui-ci nous sert actuellement uniquement de point de retrait, il ne sera opérationnel qu’en décembre si nous avons le droit d’accueillir les clients – le lendemain entre dix et treize heures.