« Un pas en avant pour Justin Kohajda et sa carrière »

Rétabli de ses soucis de santé et gardant le rythme avec Corodo, Ludo Lambermont a hâte de pouvoir refouler les parquets en compétition. Liège & basketball a taillé le bout de gras avec le combo-guard des Principautaires.

Ludo, qu’en est-il de tes soucis de santé ?

Au niveau de mon pneumothorax, tout est réglé maintenant, ce n’est plus qu’un mauvais souvenir.

Comment vis-tu ce second confinement ?

C’est différent du premier au mois de mars car, à l’époque, nous pouvions quand même nous entrainer avec le groupe avant de tomber sur le chômage. Moi, depuis ma reprise, je m’entraine avec Corodo pour garder le rythme. Mon planning est adapté mais je continue de garder la forme.

Forcément, tu dois être impatient de pouvoir reprendre avec ton club. Comment cela se passe avec Liège ?

Pour le moment, nous sommes en chômage temporaire et nous devons nous entrainer de notre côté. Une date sera fixée avec le club peu avant janvier pour préparer le championnat. Nous avons une très belle ambiance dans le groupe. Les jeunes bossent beaucoup et c’est vachement agréable d’être dans un tel groupe. Et, évidemment, nous nous réjouissons tous de reprendre la saison en janvier car cela devient long sans pouvoir jouer.

Un championnat que vous disputerez sans Justin Kohajda, parti pour Valladolid.

C’est génial pour lui ! L’Espagne est un des meilleurs pays en Europe niveau basket, c’est vraiment un pas en avant pour Justin et sa carrière. J’espère sincèrement que tout va bien se passer pour lui là-bas.

As-tu un peu suivi les débuts de l’EuroMillions Basketball League ? Qui pointes-tu comme favori(s) ?

Ostende a encore une grosse armada avec les deux prospects du Real, des joueurs confirmés depuis des années en Belgique. Avec les matchs de Champions League ainsi que ceux de championnat et même les amicaux, nous avons pu constater que les Ostendais allaient encore être les favoris à leur propre succession et qu’ils vont tout faire pour réussir le « perfect 10 ».

Crédit photo: Philippe Collin

Le Spirou s’incline de peu à Anvers

Malgré une excellente seconde période, le Spirou s’incline de peu à Anvers.

Peu d’équipes ont déjà un tel vécu collectif qu’Anvers, engagé depuis plusieurs semaines en Coupe d’Europe. Une assise collective qui se vérifiait dans le premier quart remporté 23-14 par les locaux. Ensuite, Lambrecht (23 points et 11 rebonds) et ses coéquipiers faisaient jeu égal – et même mieux en seconde période ! – avec les locaux mais s’inclinaient tout de même 82-79.

https://www.youtube.com/watch?v=RUCooxqq2Ug&fbclid=IwAR2evFyUEoPpa21lPjZuBNkdKYnQ7EMKBHCYwLOro5W8fJZDqGy55nIKEro

B.Ease, la basket participative

La B.Ease 2.0 arrive. Confort, performance et élégance garantis.

En 2018, une nouvelle marque de sneakers faisait son apparition sur le marché: B.Ease. « B pour basketball, Ease pour simplicité. « Be at ease » peut se traduire par « être à l’aise ». C’est la signification même du projet » nous précisait alors Eric Remond, à la base de ce projet audacieux. « La basket m’a toujours passionné. J’étais d’ailleurs chef de produits pour un site spécialisé dans la vente d’articles de basket. J’avais l’occasion d’essayer beaucoup de chaussures. J’avais du mal à trouver des modèles qui me correspondaient et avec un confort identique à celui que l’on pouvait obtenir dans les années 2000. De plus, je trouvais que nous étions dans un « diktat » marketing et que ce que pensait ou éprouvait le consommateur n’avait pas d’intérêt. J’ai eu envie de créer quelque chose qui me corresponde. Après avoir interrogé plus de 300 pratiquants, je me suis rendu compte que mon ressenti n’était pas si isolé. »

Pour se distinguer des géants du secteur, B.Ease proposait un ADN différent. « Celui-ci est constitué de deux volets primordiaux. Le premier aspect est la volonté pour notre marque d’être participative, tant avec les utilisateurs pour élaborer les modèles en fonction de leurs attentes et besoin qu’avec les professionnels de la santé pour réduire les traumatismes liés à ce sport. Le second aspect est lié au style et au confort. Nous voulons être sobres mais stylés sans négliger le confort et en positionnant le prix au plus juste » nous expliquait son créateur.

Après une première version qui a rencontré son public, B.Ease sort désormais une seconde collection. « Développé avec un groupe de 160 participants (joueuses et joueurs amateurs et professionnels et passionnés de chaussures), SUSPENDED a été conçu pour apporter le confort dynamique nécessaire pour être performant sur les terrains » nous informe Eric Remond qui a lancé une campagne participative sur KickStarter pour permettre la production de cette nouvelle gamme de sneakers.

Cette nouvelle basket se veut à fois confortable, stylée et éco-responsable. « La performance au basket-ball passe avant tout par le confort dynamique des chaussures. B.EASE répond à ces attentes avec le modèle « Suspended » grâce à sa semelle inédite en bi-mousses et des matériaux révolutionnaires » mentionne le site internet de B.Ease. « Soucieux de notre avenir, nous avons pris le parti de concevoir ce modèle avec une partie de la tige (haut de la chaussure), en matière issu de bouteilles en plastique recyclées. Avec ce pieds mis dans le développement durable, nous avons également conçu un sac et un maillot 100% issu de matière recyclée. »

Une bonne idée de cadeau à glisser sous le sapin…

« Ne pas nous mettre dans le rouge pour les années à venir »

Cadre de la P1 d’Hannut et membre du comité hesbignon, Simon Lambert explique la décision du matricule 2309 de ne pas s’inscrire pour une éventuelle reprise du championnat en seconde partie de saison. Interview d’un jeune papa.

Simon, qu’est-ce qui te manque le plus depuis que le basket est devenu interdit ?

Honnêtement, cette pause basket me fait quand même du bien. Je viens d’être papa et l’annulation des compétitions m’a permis de profiter beaucoup plus de ma fille que si le championnat avait continué. Néanmoins, ce qui me manque le plus, ce sont tous les moments passés avec les coéquipiers, l’ambiance d’équipe après les rencontres ainsi que l’adrénaline de la compétition car je reste un compétiteur.

Hannut a déjà annoncé stopper définitivement sa saison pour l’équipe de première provinciale. Comment as-tu vécu cette décision ?

Je l’ai vécue de l’intérieur puisque je fais partie du comité d’Hannut (ndlr: dont le président est son papa). Malheureusement, même si c’est dur de se priver de championnat, le club ne pouvait pas se permettre de prendre un tel risque financier pour seulement trois mois de championnat, sans avoir en plus la garantie que celui-ci pourrait reprendre. Nos évènements sont annulés, et les buvettes resteront probablement fermées encore plusieurs mois. Du coup, nous arrêter nous a paru être la décision la plus logique pour ne pas nous mettre dans le rouge pour les années à venir.

Du coup, comment va s’articuler votre deuxième partie de saison ? Aurez-vous tout de même des entrainements et, parfois, des matchs amicaux ?

Cette décision-là n’a pas encore été prise. Malgré tout, si la situation le permet, j’espère bien pouvoir refaire quelques entrainements et éventuellement des matchs amicaux afin de regoûter aux joies de notre sport et retrouver cette excellente ambiance d’équipe. Et j’espère que nous pourrons reprendre de plus belle en 2021.

Inscriptions reportées

Le CP Liège a décidé de reporter à une date ultérieures les inscriptions à d’éventuels championnats au niveau provincial.

« Les mesures pour lutter contre la propagation du CORONA étant prolongées au moins jusqu’au 15 janvier, l’inscription pour le championnat provincial est reportée à une date ultérieure qui vous sera communiquée au moment voulu » informe le CP dans un mail adressé à tous les clubs.

Une sage décision du Comité Provincial qui se veut solidaire des clubs et des difficultés qu’ils traversent.

« Eskemrik Asko Axel ! »

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Une chronique cette fois consacrée à la retraite bien méritée d’Axel Hervelle.

Depuis l’annonce de son retrait des parquets, on n’ignore plus rien de la carrière hors norme d’Axel Hervelle. Pour clôturer le chapitre – et non le livre -, voici un panel exemplatif et significatif des différentes réactions (parfois méconnues) engendrées par l’arrêt d’activité du Condruzien. A noter encore que Niksa Bavcevic s’est refusé à tout commentaire. Mais, on est certain que ces deux-là se retrouveront un jour…

Basket Bilbao : « Axel Hervelle vient d’annoncer qu’il ne jouerait plus. C’est une légende vivante du basket de Bilbao qui s’en va. Un de ceux qui ont le mieux défendu notre club. Nous ne pouvons que lui dire « Eskemrik Asko » (merci en basque) pour tout ce que tu as donné et « Zorio Nak » (félicitation) pour ton incroyable carrière. »

Alex Mumbro (coach de Bilbao et ami d’Axel) : « On n’imagine pas quelle influence et quelle importante il a eu pour moi. Pas uniquement comme coéquipier mais, surtout, comme ami. Il constitue un joueur essentiel pour la Liga ACB (D1 espagnole), pour l’Europe, pour la Belgique, pour le Real Madrid et pour Bilbao. Des garçons pareils vous les rêvez toujours pour votre équipe. C’était le dernier guerrier. »

Ivica Skelin : « Quand on me demande quel joueur m’a le plus impressionné ? Je réponds toujours Axel Hervelle. Qui aurait pu lui prévoir un tel avenir ? Pas grand-monde. Il n’était pas nombreux ceux qui le croyait capable d’évoluer dans un club comme le Real Madrid tout en y signant des prestations de haut niveau. »

Fotis Katsikaris (son coach à Bilbao) : « Il n’y en a pas deux comme lui. Dans tous les clubs que j’ai coaché par la suite, je l’ai toujours cité en exemple pour sa disponibilité, son caractère et sa mentalité. Autant de qualités que je ne retrouve pas chez les joueurs de la nouvelle génération. En outre, il est d’une modestie à toute épreuve. Pour n’importe quel coach, c’est un bonheur de l’avoir eu sous ses ordres. Il arrivait souvent une heure avant l’entraînement et n’arrêtait pas de shooter après celui-ci. »

Olivier « Bilou » Lejeune : « Axel est la référence de Pepinster. C’est un modèle de professionnalisme. Il s’est investi au sein de l’équipe d’une façon incroyable. Un véritable bourreau de travail se doublant d’un perfectionniste. Il a laissé chez nous une empreinte indélébile. Et pas seulement comme joueur. »

Eddy Casteels : « C’est l’exemple parfait. Il était toujours avant tout le monde à la salle et travaillait déjà d’arrache-pied quand ses équipiers arrivaient. Ce n’était pas notre plus grand talent mais le meilleur basketteur belge de tous les temps. »

Qu’ajouter de plus ?

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

Le retour de la magie chez les Wizards ?

Un nouveau chapitre s’ouvre pour les Wizards.

Drafté par les Wizards, John Wall était le visage de la franchise depuis son arrivée en NBA et un des chouchous des fans. « John Wall est un des plus grands joueurs de l’histoire de cette franchise et quelqu’un qui m’est très cher. Nous avons une incroyable relation qui remonte au moment où il est arrivé ici… Nous avons tellement de souvenirs fantastiques, de grands moments passés ensemble. Je l’ai déjà dit, les trades sont difficiles parce que lorsque vous transférez quelqu’un, vous transférez tout ce qui va avec. Et la famille de John c’est ma famille. C’est difficile de dire au revoir. Au niveau émotionnel ça a été très difficile pour moi » explique ainsi Tommy Sherpard, le GM de Washington. « Mon boulot est de faire des Washington Wizards la meilleure franchise possible. Le CV de Russell parle de lui-même. C’est une opportunité de faire des Washington Wizards une meilleure franchise. C’est la bonne chose à faire. Nous avons fait ce trade et nous allons de l’avant. »

Ce sera désormais Russell Westbrook qui sera aux commandes des Wizards et épaulera Bradley Beal dans la quête des Playoffs. « J’ai une relation de longue date avec Russ, j’ai beaucoup de respect pour lui. Son professionnalisme, sa dureté, son intensité, son leadership, sa détermination, il y a beaucoup de similarités avec Brad (Beal) et par-dessus tout, c’est un très bon joueur de basket. Il va apporter beaucoup de choses dont nous avons besoin » rappelle Scott Brooks qui a dirigé l’ancien MVP plusieurs années dans l’Oklahoma. « Je sais ce que j’ai avec ces deux gars. Ce que Russell apporte et ce que Brad apporte ça va vraiment aider le groupe et le rendre meilleur sur le long terme. Ces deux gars ont cette super qualité de rendre les autres joueurs qui sont sur le terrain avec eux bien meilleurs. »

Si la collaboration entre Beal et Wall n’a pas forcément toujours été couronnée de succès, les deux gaillards s’appréciaient, contrairement à ce qu’affirmaient certains médias. « Tu réalises combien cette relation était forte, beaucoup de gens ont essayé de nous séparer, de nous monter l’un contre l’autre… et c’était fou parce qu’à chaque fois qu’on avait ces discussions, c’était complètement à l’opposé de ce que les gens et les rumeurs disaient » affirme Beal avant d’évoquer l’arrivée de « Russ ». « Oui c’était un peu choquant et fou d’apprendre la nouvelle l’autre jour. On sait que c’est un business… Ça a été difficile à avaler pour moi aussi, mais de l’autre côté tu vois qu’arrive un joueur du calibre de Russ, un MVP, un triple-double sur pattes. Il va apporter une étincelle à notre équipe et une énergie à notre ville. »

Encore faut-il que la mayonnaise prenne et que les deux stars ne se marchent pas sur les pieds. « Il y a beaucoup de choses fausses qui circulent à son sujet je pense. Donc je n’y attacherai aucune importance avant d’avoir passé du temps avec lui sur le terrain. Je ne pense pas qu’il va arriver en essayant de faire tout, tout seul, il sait que c’est un effort collectif. Je ne pense pas qu’il y aura le moindre problème. Le seul ajustement ce sera peut-être que j’aime jouer sur le ballon un peu plus que les années précédentes, mais il a joué avec Kevin Durant, James Harden, Paul George… ce sera la même chose » assure Beal.

Si le duo fonctionne, que Bertans confirme sa montée en puissance, que Rui Hachimura continue sa progression et que le banc se montre productif, les Wizards pourraient bien créer quelques surprises à l’Est. Mais cela fait tout de même beaucoup de « si »…

« Sécuriser un maximum d’années »

En prolongeant leBron James et Anthony Davis ainsi que Morris et KCP tout en attirant Schröder, Harrell, Matthews et Gasol, les Lakers ont réalisé la parfaite intersaison.

Quelques heures après que LeBron James ait prolongé de deux ans son bail avec les Lakers, Anthony Davis paraphait une prolongation de contrat de cinq ans et 190 millions de dollars. « J’aurais pu signer un contrat pour deux ou trois ans. Mais je devais aussi penser aux éléments concrets. J’ai tout de même un passif avec les blessures, et un contrat de deux ans, tu mises un peu sur toi… Même si je touche du bois, ça peut toujours arriver » expliquait AD à la presse. « Je voulais donc sécuriser un maximum d’années et je me voyais dans cette équipe sur le long terme. Donc je me suis dit qu’un contrat de 5 ans, il s’agissait de la meilleure option dans ma situation. »

« Prendre ma retraite en tant que Clipper »

Paul George et Kawhi Leonard sont motivés pour prendre leur revanche cette saison.

« Normalement, je me trouve dans une position où je devais simplement penser à tous les scénarios. Mais je suis heureux avec ma situation, je suis à la maison. Il s’agit de l’une des équipes que j’ai aimé durant mon enfance » a assuré Paul George face à la presse. « Et j’avais l’envie de jouer pour les Clippers depuis longtemps. Je suis totalement engagé, je suis ici. J’ai envie d’être ici. Je veux prendre ma retraite en tant que Clipper. Je vais le dire tous les ans. Mon cœur se trouve ici et je suis heureux. Peu importe ce qu’il va arriver, je suis heureux de me retrouver ici. »

On ne sait pas si tous ses coéquipiers sont heureux de retrouver PG13, certaines tensions ayant été révélées ces dernières semaines mais Kawhi Leonard compte, lui, son son acolyte pour briller lors de cette nouvelle saison et faire oublier l’échec des derniers Playoffs. « Physiquement, je me sens bien. Je suis motivé et j’ai envie que ça démarre. Revenir au combat. Avoir gâcher cette avance de 3-1, ça laisse un goût amer dans la bouche. Mais j’adore ça. Ce sont ces choses qui façonnent un joueur. Ce sont des choses que j’aime, le challenge. La route pour aller au titre est compliqué. Mais j’adore ça. Nous allons voir à quel point nous sommes costauds si nous pouvons apprendre de ça » a déclaré « The Klaw » devant les médias.

Exploit pour De Zeeuw et l’Hapoël Holon !

Maxime De Zeeuw – excellent ! – et l’Hapoël Holon s’offrent le scalp du Maccabi Tel-Aviv.

Après un succès aisé en Ligue des Balkans, en cours de semaine, l’Hapoel Holon remettait le couvert, samedi soir, face à un certain Maccabi Tel-Aviv. Et ce, pour le compte de la Super League. Transcendés depuis l’arrivée de notre compatriote, les locataires de la Toto Arena filaient d’emblée à 28-18, au terme du quart temps initial. Le Maccabi grignotait peu à peu son retard (60-58, 30e) et égalisait ainsi à 72 partout à 1’16 de fin. C’est à ce moment que Max plantait un panier primé déterminant à 75-72. L’Hapoel gérait alors son mince avantage pour rafler la mise à 79-76. Quant à l’ancien Pepin, il terminait 2e marqueur de son équipe (15 pts), via un 3 sur 6 au-delà des 6,75 m et un 4 sur 4 aux lancers francs. Autres chiffres : 1er succès d’Holon en 4 sorties et 1er revers de Tel-Aviv en 5 rencontres de championnat. Stefanos Dedas, son coach, est aux anges : « Grâce à son énorme expérience, Maxime rend ses équipiers meilleurs. Il est présent tant devant que derrière », déclare-t-il aux médias israéliens, « C’est déjà notre capitaine sur le terrain. Au final, il enfile 15 points et personne ne s’en est rendu compte. C’est le genre de joueur que j’apprécie et je l’avais dans mes radars depuis un bon bout de temps. En outre, c’est un très chouette gars toujours de bonne humeur. » Mais ça, on le savait déjà…

M.C.

Crédit photo: Hapoël Holon