Le derby texan pour les Spurs, SGA sur son 31

Les Spurs se sont imposés de quelques unités à Houston tandis que le Thunder a émergé de peu contre les Wolves.

Malgré l’apport de Wall et Gordon (27 et 26 points), les Rockets se sont inclinés contre les Spurs de DeRozan (30 unités), 106-111.

Succès étriqué du Thunder de SGA (31 pions) sur les Wolves, 120-118.

Lavine en feu, Young et Capela complémentaires

Avec un Zach Lavine en feu, les Bulls se sont imposés à Orlando. Clint Capela et Trae Young ont parfaitement combiné pour assurer la victoire des Hawks sur les Raptors tandis que Portland s’est incliné à Gotham malgré le retour de Lillard et que les Cavs n’ont pas réussi à inquiéter les Bucks.

Grâce aux 39 points de Zach Lavine, Chicago a pris sa revanche sur Orlando, 92-118.

Avec un tandem Young (28 points et 13 passes) / Capela (23 points et 16 rebonds) complémentaire et productif, Atlanta a dominé les Raptors d’un épatant Chris Boucher (29 points et 10 rebonds) en sortie de banc.

Les Knicks (en attendant Derrick Rose ?) ont pris la mesure des Blazers de Lillard (29 pions), 110-99.

https://www.youtube.com/watch?v=rVCeY10rWTc

Les Bucks n’ont pas dû puiser dans leurs ressources pour taper les Cavs, 99-124, d’Andre Drummond (28 points et 11 rebonds).

50 pions Jokic, le MVP de ce début de saison

Quelques jours après avoir planté 46 points au nez et à la barbe de Rudy Gobert, Nikola Jokic en a collé 50 à la défense des Kings. Mais malgré le match de mammouth de son pivot, les Nuggets se sont inclinés.

Les Nuggets se sont inclinés à Sacramento 119-114. Pourtant, comme Curry avec les Warriors, Jokic a tout tenté pour guider sa franchise vers la victoire. Le génial pivot serbe a battu son record de points en claquant 50 pions à la défense des Kings, sans oublier de prendre des rebonds (8) ou de créer pour ses équipiers (12 assists). Nul doute que le « Joker », incontestable prétendant au MVP, aurait bien échangé son carton contre un succès.

« Iaro et Gorgemans sont inarrêtables au poste »

Pour Liège & Basketball, Kevin Stilmant revient sur ses grands débuts en D1, la différence entre l’EuroMillions Basketball League et la TDM1, son apport à Liège et le début de saison des Principautaires mais évoque aussi cette première victoire après laquelle court son équipe, la dernière réception de Limburg, le match à venir contre le Brussels, ses illustres coéquipiers, les Okapis d’Alost et l’impact de la crise sanitaire sur son quotidien. Interview.

Kevin, comment se passent tes grands débuts en première division ?

Pour le moment, mes débuts en D1 se passent plutôt bien même si tout pourrait se passer beaucoup mieux. Je trouve que je manque de réussite dans mes shoots.

Quelles différences notables notes-tu entre la TDM1 et la D1 ?

Pour moi, les plus grandes différences entre ces deux divisions, ce sont la taille et le physique de la plupart des joueurs mais aussi que la moindre erreur défensive se paie cash juste après.

Quels joueurs t’ont déjà favorablement impressionné ?

Nos deux intérieurs, Iaro et Amaury (ndlr: Gorgemans) qui sont des attaquants inarrêtables au poste quand ils sont dans un bon jour.

Quelle est l’équipe qui t’a fait la plus forte impression jusqu’à présent ?

Alost. C’est une équipe très complète et les Okapis parviennent à bien jouer collectivement.

Comment te sens-tu au sein de ta nouvelle équipe et de ton nouveau club ?

Je me sens très bien intégré dans notre équipe, je suis à l’aise avec tout le monde. Il règne vraiment une bonne ambiance.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Je pense que nous avons réussi un début de saison correct. La seule chose qui nous manque, c’est une victoire. Je crois qu’à partir du moment où nous décrocherons cette première victoire, d’autres suivront.

Il y a de la taille à Liège cette année !

Ressens-tu une certaine forme de pression à décrocher ce premier succès ?

Non, pas spécialement mais nous sommes tous très impatients.

Que devez-vous améliorer pour décrocher ce premier succès ?

Nous devons améliorer notre régularité défensive. C’est ce qui tue nos matchs. A chaque fois, nous encaissons trop de paniers d’un coup lors de certaines séquences. Ensuite, nous devons nous battre pour rattraper notre retard.

Que vous a-t-il manqué pour l’emporter vendredi contre Limbourg ?

Justement, cette régularité défensive et le contrôle du rebond défensif.

Quelles seront les clés du match de ce lundi contre le Brussels au Country Hall ?

Nous devrons être concentrés tout le match et tout donner en défense. Ce sont là les clés pour gagner contre le Brussels. Si nous jouons bien en défense, l’attaque suivra.

La crise sanitaire impacte-t-elle ton quotidien de basketteur professionnel ?

A vrai dire, pas tellement. Nous avons la chance de pouvoir nous entrainer normalement. La seule chose qui devient vraiment longue, ce sont les tests Covid avant chaque match. Ca commence à faire beaucoup (rires).

Crédit photo: Philippe Collin

« Un mec qui plante à 9 mètres sur ta tête »

Waouh ! Quel match et surtout quel duel entre un Stephen Curry en feu avec 57 points et un Luka Doncic en mode record avec 42 points, 7 rebonds et 11 passes !

Les Warriors et les Mavs présentent deux similitudes: une indéniable stabilité du coaching staff et un candidat crédible au MVP dans leurs rangs. Cette nuit, justement, ce sont les deux superstars qui ont brillé en se livrant un duel furieusement excitant. Dans le Texas, Stephen Curry a pris feu pour planter 57 points (à 19 sur 31 dont 11 sur 19 derrière l’arc). Face à lui, Luka Doncic a battu son record de points avec 42 et, grâce à l’apport de ses coéquipiers, a finalement eu le dernier mot, 134-132.

« C’est sublime. C’était incroyable les shoots qu’il mettait. Le degré de difficulté. Cette facilité avec laquelle il les met. Il n’a jamais mieux joué. Nous parlons d’un double MVP et d’un triple champion. Je ne l’ai jamais vu comme ça » s’enthousiasme Steve Kerr pour le site internet de sa franchise. « A chaque fois qu’il shootait, je me disais que ça allait rentrer » concède Doncic.

Depuis le début de saison, Steph Curry tient les Warriors à bout de bras. « Il me parait tellement costaud. Il a évidemment toujours été un incroyable shooteur, mais il a l’air plus costaud pour déborder ses adversaires, pour les bousculer afin d’aller au cercle et conclure. Puis bien sûr il y a cette capacité à mettre des shoots. C’est presque inimaginable ce qu’il fait sur le parquet » ajoute Steve Kerr. « Je ne sais pas si à l’heure actuelle il y a un joueur plus difficile à affronter que Steph Curry. En raison de toutes les différentes manières dont il affecte le jeu et sa capacité fantastique à mettre des shoots de n’importe où sur le parquet. C’est facile de se décourager face à un mec qui plante un tir à 9 mètres sur ta tête, et ce genre de choses, mais nos gars se sont accrochés et ont trouvé un moyen de l’emporter » assure Rick Carlisle, séduit par la performance matamoresque du double MVP.

« La R2 est sous La Villersoise »

C’est désormais officiel, la R2 de Huy passe sous pavillon de La Villersoise. L’effectif est déjà pratiquement bouclé pour ce qui sera un beau défi pour les jeunes de Villers.

Huy et La Villersoise ont trouvé un terrain d’entente concernant la R2 hutoise. « La R2 est sous La Villersoise » nous confirme Mike De Keyser. « Il restera à déterminer si nous jouerons à Huy ou à Villers. »

Les jeunes talents de Villers ont désormais une belle opportunité de découvrir le niveau régional en seniors et d’acquérir de l’expérience tout en accélérant leur progression. Rapidement, les choses se mettent en place. « Nous sommes quasiment au complet concernant les joueurs grâce à la venue de l’un ou l’autre joueur de Huy qui évoluait à Villers auparavant. Et si l’opportunité de signer un joueur d’expérience qui colle à la philosophie du club et de l’équipe se présente, nous aviserons » nous précise Mike. Quant à l’identité du coach choisi pour driver la jeune escouade villersoise, elle pourrait être assez vite dévoilée.

D-Rose de retour aux Knicks ?

Le retour de Derrick Rose à New-York serait imminent.

Selon la presse US, Derrick Rose pourrait très prochainement retrouver Thibodeau et les Knicks. Tournant à 14 points et 4 assists par match, le meneur vétéran aurait reçu son bon de sortie de la part des moribonds Pistons et pourrait être transféré à Big Apple pour aider les Knicks à accrocher les Playoffs.

« Une reprise très smart et crescendo »

C’est reparti pour un tour à Tongres, la plus liégeoise des équipes flamandes.

En TDM2, Tongres aurait pu cette saison nourrir de vraies ambitions avec un noyau plus qu’intéressant et la présence de Liégeois sacrément doués tels Senna Hounanou, Julien Walravens et les « Hertay brothers ». Pour diriger les Limbourgeois, le coach aux multiples casquettes Olivier Macfly assisté de l’ancien scoreur d’exception, Olivier Battochio. Malheureusement, le Covid-19, après avoir considérablement perturbé la préparation des Tongrois les empêchait carrément de disputer la saison.

Toutefois, la bonne nouvelle du jour est que l’ensemble des joueurs et du staff a décidé de prolonger à Tongres et de repartir pour un tour de piste. « Je suis très, très content » sourit Olivier Macfly. « Nous sommes dans la continuité avec un groupe composé de jeunes et de deux ou trois cadres expérimentés et où l’ambiance et l’éthique de travail règnent. »

Après une saison totalement blanche, pouvoir repartir avec un groupe identique sera forcément un avantage pour la cohésion collective mais gare à d’autres facteurs de risque à prendre en compte. « Nous voudrons simplement être compétitifs à chaque match et ne pas compter de blessés. Cette longue trêve aura un impact sur tout le monde, je pense qu’il faudra une reprise des entrainements très smart et crescendo pour éviter des blessures » prévient Oli. « Cette année blanche est dramatique pour tous les jeunes, ceux entre treize et vingt-trois ou vingt-quatre ans, qui sont bloqués dans leur progression. Et cela pas uniquement dans le basket, dans tous les autres sports aussi. »

Une dernière victoire au forceps

Dans le sillage d’une prolifique Emma Meesseman, la Belgique s’est défait de Portugaises accrocheuses et boucle sa campagne qualificative pour l’Euro sans la moindre défaite.

Hanne Mestdagh l’avait annoncé, les Belges voulaient terminer invaincues. Voilà qui est fait même si les Lusitaniennes ont chèrement vendu leur peau. Le premier quart, à l’image du match dans son ensemble, fut très disputé. Les Cats viraient en tête 17-16 après dix minutes et l’écart était identique à la pause, 36-35. Au retour des vestiaires, Emma Meesseman (23 points) et ses coéquipières parvenaient à creuser un peu l’avance pour faire 57-51 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, les locales poussaient pour revenir mais la Belgique parvenait à conserver un léger viatique et à s’imposer 69-66.

Les Cats terminent cette campagne qualificative avec un bilan immaculé et seront tête de série pour l’Euro dont le tirage au sort aura lieu le 8 mars prochain.

Crédit photo: Basket Belgium