« Faire les choses à moitié ne colle pas avec ma mentalité »

Steve Lenglois a décidé de raccrocher (pour un temps ?) ses sneakers et de quitter la TDM2 pour se consacrer à d’autres défis. Entretien.

Steve, tu as décidé de quitter la TDM2 de Sprimont et même de carrément arrêter le basket, un sport pour lequel tu es pourtant indéniablement doué. Pourquoi ?

Oui, j’ai décidé d’arrêter le basket. Je me suis rendu compte que le basket ne me manquait pas spécialement. De plus, je viens d’ouvrir mon cabinet de kiné – au Centre « Objectif Santé » à Pepinster et Battice – et j’y fais d’assez gros horaires. Si on ajoute à cela mon boulot de préparateur physique, c’est compliqué d’arriver à 100% au basket. Et faire les choses à moitié ne correspond pas à ma mentalité, surtout dans un sport d’équipe comme le basket.

Tu es devenu le préparateur physique d’Oussama Lonneux, un athlète. Comment est-ce arrivé ?

En effet, j’ai la chance d’être le préparateur physique d’Oussama Lonneux, un coureur de 1500 mètres qui s’est qualifié pour le championnat d’Europe. C’est une grosse opportunité pour moi et j’ai envie de pouvoir m’investir à 100% dans ce challenge. J’ai reçu cette occasion via mon collègue Benjamin Vieillevoye qui était son kiné. Oussama cherchait un préparateur physique et, de fil en aiguille, Benjamin lui a parlé de moi.

Il s’agit là d’une toute autre type de préparation que pour un sport de ballon comme le basket. Sur quoi axes-tu ton travail avec lui ?

En effet, c’est complètement différent au niveau du type d’efforts fournis. Je m’occupe de sa préparation physique et de son renforcement musculaire notamment. A côté de cela, Oussama a un entraineur pour ses sessions de courses et d’athlétisme.

Vas-tu poursuivre une activité sportive en parallèle ?

Oui, j’ai encore envie de faire du sport sans être soumis à des horaires, pouvoir le faire quand j’en ai envie et, surtout, quand j’en ai l’énergie (rires). Pour l’instant, je pratique la course à pied et j’envisage de me remettre au tennis. On verra avec le temps si le basket me manque. Mais je continuerai à aller encourager mes amis et boire l’un ou l’autre verre… si le situation le permet sanitaire le permet, bien sûr !