« Continuer sur cette lancée même s’il n’y aura aucun descendant »

Atmosphère particulière pour le derby entre Spa et Liège remporté par les Sang et Marine, 70-72.

Il s’en était passé des choses en TDM2 cette semaine ! Mardi soir, les dirigeants spadois annonçaient avec des trémolos dans la voix renoncer à inscrire une équipe en nationale la saison prochaine afin de ne pas mettre en péril toute la pyramide du club. Fin de semaine, les instances de la ligue confirmaient qu’il n’y aurait aucun descendant à l’issue du championnat. De quoi enlever un peu de saveur à une rencontre qui s’annonçait capitale pour le maintien ? Que nenni ! Car même si l’atmosphère était particulière chez des Bobelins coachés par Valery Borgers, cela restait un derby et tous les joueurs présents avaient à coeur d’assurer la victoire.

Dès le début de ce match (vidéo disponible ici) entre deux formations talentueuses mais mal classées, les échanges étaient équilibrés. Profitant de leur impact dans la raquette, les locaux viraient en tête après dix minutes, 17-16. Dans le second quart, l’avantage inside des Spadois se confirmaient et leur avance augmentait. A la pause, le marquoir affichait 34-26. A la reprise, les Sang et Marine connaissaient un excellent passage pour revenir à 39-36 et ensuite passer devant sur une bombe de Snakers, 41-42. A la demi-heure, les Liégeois avaient inversé la tendance pour mener 52-55. Le money time était aussi passionnant que disputé et, comme souvent, cela se jouait sur des détails. Les Bobelins parvenaient à repasser devant et à prendre quatre longueurs d’avance, 65-61, mais les Principautaires jetaient leurs dernières forces dans la bataille et finissaient par émerger, 70-72.

« Ce qu’il faut surtout retenir de ce match, c’est la victoire », nous dit Tom Malempré. « Désormais, nous devons nous concentrer sur le match contre Ninane jeudi et celui contre Esneux dimanche, deux matchs qui sont prenables ! Nous devons continuer sur cette lancée pour aller cherche le plus de victoire possible même s’il n’y aura aucun descendant de TDM2 cette année. »

Crédit photo : Charnikon Prod

Une défaite aux allures de victoire !

Considérablement déforcées, les Fromagères ne sont pas passées bien loin d’un exploit contre Ganshoren en demi-finale de la Coupe AWBB.

Sans leurs coachs et privées de plusieurs pions importants de l’effectif, les Fromagères ont magnifiquement résisté à Ganshoren, meilleure équipe – invaincue ! – de R1, en demi-finale de la Coupe AWBB, s’inclinant 59-65 avec tous les honneurs.

Certaines défaites ont des allures de victoires, c’est exactement ce que pouvaient penser les Fromagères après leur héroïque résistance contre Ganshoren en demi-finale de la Coupe AWBB. Privées de leurs entraineurs – Keutiens et Delcominette étaient venus en dépannage – et de plusieurs pions importants de l’effectif, les représentantes de l’Ardenne Bleue ont brillamment tenu tête à la puissante équipe de Ganshoren emmenée par la Spadoise Lara Gaspar (ex-D1). Avec seulement cinq joueuses de R1 et deux jeunes venues en renfort, Herve-Battice a crânement joué sa chance dans une rencontre disputée et passionnante. A la pause, les Fromagères n’étaient menées que de huit unités et ne s’inclinèrent que 59-65. « Nous avons tous cru au hold-up », nous confie Christophe Hauglustaine depuis La Bresse.

Tout le club de Herve-Battice peut se montrer fier du parcours et de la demi-finale de l’équipe fanion qui a mangiquement vendu sa peau contre le ténor du championnat. Bravo !

« Peu d’équipes ont su traverser la méga-trêve Covid en gardant le rythme, la motivation et tous leurs joueurs »

Ce dimanche en fin du journée, les Sucriers retrouveront le terrain et leurs supporters lors de la réception de la lanterne rouge comblinoise.

« Je suis impatient de rejouer, surtout avec du public car c’est très bizarre de finir son match « sans la moindre animation ». Je n’ai pas l’impression d’avoir joué un match à enjeu. Et puis, ma femme s’ennuie quand je pars seul à mes matchs », rigole Nicolas Paulus.

Dimanche, les Sucriers reprendront du collier en recevant la lanterne rouge comblinoise. « Nous allons aborder ce match de la seule manière qui a vraiment marché pour nous, à savoir ne pas snober l’adversaire, ne pas nous mettre la pression et aller à la guerre », nous explique l’ancien scoreur de Neuville. « La clé de cette rencontre sera la préparation et la concentration car peu d’équipes ont su traverser la méga-trêve Covid en gardant le rythme, la motivation et tous leurs joueurs. »

« Les renforts venus de D1 ne perturbent pas l’équilibre du groupe »

Ce dimanche, Lola Paulus et son « armada » des Panthers défieront la toujours excellente équipe du MOSA pour une place en finale de la Coupe AWBB. Interview.

Lola, dans quel état d’esprit disputerez-vous votre demi-finale de Coupe AWBB contre Angleur dimanche ?

Une demi-finale de Coupe est toujours un match particulier. Ce sera ma première en tant que coach et je suis super excitée. Evidemment, tout le monde veut gagner ce match et nous ferons tout ce qu’il faut pour.

Vous bénéficierez de renforts venus de D1. Cela ne risque-t-il pas de perturber l’équilibre du groupe ?

Non, les renforts qui viennent de D1 ne perturbent pas l’équilibre du groupe. Les filles qui jouent aux Panthers savent que c’est ainsi en Coupe. Nous faisons en sorte d’avoir la meilleure équipe possible avec les joueuses dont le club dispose. Avant même le début de saison, tout le monde sait que ce sera ainsi. De plus, certaines filles comme Marie Peeters, Alice Bremer, Lin Schwarz ou encore Suzy Tremblez jouent souvent en championnat avec nous. Seules deux filles ne jouent jamais en R1 mais tout le monde se connait et tout le monde connait son rôle.

Comment analyses-tu cette équipe du MOSA et que pouvez-vous exploiter pour vous imposer et vous qualifier pour la finale ?

Le MOSA est une équipe difficile à jouer, avec beaucoup d’expérience et de fond de jeu. Cependant, si nous parvenons à imprimer notre rythme dans le match et à sanctionner directement la zone de notre adversaire, je pense que nous aurons les clés du match en main. Par contre, si les Angleuroises parviennent à ralentir le jeu, nous pourrions être en difficulté.

Eté ’42 : du gazon aux ballons

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Il m’est bien entendu impossible de ne pas revenir sur le Royal Casino Spa qui a pris, cette semaine, une décision aussi étonnante qu’interpellante. De manière plus légère, je voudrais vous conter, ce week-end, les débuts d’un club qui commémorera ses 80 ans d’existence en novembre prochain…

C’est donc en pleine seconde guerre mondiale – en 1942 plus précisément – que les pionniers du cru créent un cercle de basket obtenant le matricule 91 de la fédération. D’emblée, la Ville se montre très réceptive et aménage un terrain se trouvant – comme maintenant encore – au fond du Parc de Sept Heures. Soit, dans un véritable écrin de verdure. Au départ, il est en terre, mais sera assez rapidement asphalté. Aire de jeu qui décline d’ailleurs une (petite) histoire. En effet, cet emplacement était occupé au préalable par trois courts de tennis… en gazon. Une pure rareté sous nos latitudes. Savez-vous ainsi que la France, au début des années 2000, ne comptait qu’un seul terrain herbager ? Et encore car il se nichait dans l’enceinte très réservée de l’ambassade de Grande Bretagne, à Paris.

Retour dans la cité thermale où les premiers entraînements étaient distillés par un Bruxellois venu passer sa retraite au pied de la colline d’Annette et Lubin. Parmi les membres fondateurs, on trouvait André Debatty, arbitre bien connu à travers la province, qui est décédé voici peu. Autre personnage d’exception, Freddy Pirnay ne tarda pas à rejoindre la phalange masculine avant de devenir, entre autres, un des médecins personnels d’Eddy Merckx. Pour l’anecdote, l’ami Freddy joue encore deux à trois fois au tennis par semaine à près de… 90 printemps. Dans la foulée, une section féminine vit assez vite le jour. Parmi les toutes premières joueuses, Josiane Debatty que l’on peut encore régulièrement croiser dans le centre-ville. Bon pied, bon œil. Comme quoi, le basket à Spa, ça conserve.

Quant à la génération suivante, elle allait être prise en main par cet immense passionné totalement autodidacte qu’était le père Bloemers, le patron du Chalet voisin (photo) dont les caves voûtées servaient de vestiaires. Cet automne, « son » terrain du fond du parc sera baptisé « Espace José Bloemers ». Pas mécontent d’avoir suggéré l’endroit aux autorités communales…

Michel Christiane

Crédit photo : DR

« Le basket fait partie de nos discusssions à la maison »

Alors que se profile une passionnante demi-finale de Coupe AWBB entre les Panthers et le MOSA, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Christina Kazmierczak, explosive poste deux d’Angleur. Entretien.

Christina, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai effectué toutes mes années en jeunes en régionale à Sprimont où j’ai eu l’occasion d’avoir la « formation Cornia ». Ensuite, je suis partie deux ans à Pepin, en P1. J’ai ensuite reçu l’opportunité de rejoindre la R2 de Bellaire. La dernière saison, qui ne s’est pas vraiment terminée sur une bonne note, m’a amenée au MOSA.

Qu’est-ce qui te plaît dans ce sport ?

Ce qui me plaît le plus, c’est de pouvoir allier compétition et ambiance. Depuis toute petite, cela a toujours été une évidence d’y jouer, un peu comme si j’étais aimantée par cette balle et la volonté de la mettre dans l’anneau (rires).

Quel genre de joueuse es-tu ?

J’évolue sur le poste deux. Mon point fort est essentiellement la vitesse : j’adore attaquer l’anneau. Du coup, je ne suis pas une bonne shooteuse (rires). Mais je suis hyper combative et je ne lâche jamais rien.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport ?

Je n’ai que ça : de bons souvenirs. Entre les stages pendant les vacances, un Coupe déjà soulevée et tous ces matchs et entrainements depuis tant d’année, il y a le choix. Et je n’oublie pas non plus la troisième mi-temps (rires).

Ton compagnon est également basketteur, passé lui aussi par Sprimont avant d’évoluer depuis cette saison à La Spéciale Aywaille. En quoi est-ce enrichissant de pratiquer tous les deux le même sport ? Débriefez-vous vos matchs à la maison ?

Je pense que c’est difficile pour quelqu’un qui n’est pas dans le monde du basket de comprendre cette « bulle » et l’implication que cela nécessite. Comme mon copain joue aussi, il comprend que le basket – matchs et entrainements – passe quasiment toujours en priorité sur d’autres activités. Et oui, clairement, nous faisons à chaque fois des « débriefs » des matchs. Le basket est bien présent dans nos deux vies et fait partie de nos discussions à la maison aussi.

Tu t’épanouis à Angleur. Qu’apprécies-tu dans ce club et dans ton équipe de R1 ?

J’ai vraiment trouvé ma place dans ce club et dans cette équipe. Le coach d’abord et les joueuses ensuite m’ont vite fait confiance sans aucun a priori. Il y a vraiment une très belle dynamique dans ce groupe. Même dans les moments creux et de doutes ou lors des défaites, tout le monde s’encourage et se motive. Cette équipe est vraiment incroyable !

Comment analyses-tu votre saison ?

C’est une saison un peu en dents-de-scie. Nous avons obtenu des victoires que nous n’attendions pas mais également perdu des matchs que nous n’aurions pas dû. Mais, dans l’ensemble, pour huit joueuses au total quand nous sommes au complet, je trouve que nous réalisons une belle saison.

Ce dimanche, vous avez rendez-vous avec les Panthers au Hall du Paire pour la demi-finale de la Coupe AWBB. Comment pouvez-vous créer l’exploit face à l’armada qu’alignera votre adversaire ?

Cela sera un match très difficile, nous le savons déjà. Mais si nous sommes arrivées à ce stade de la compétition, ce n’est pas par hasard (rires). Notre force réside dans notre expérience et notre collectif et non dans des individualités. C’est donc toutes ensemble que nous allons essayer de créer cet exploit. Quoi qu’il arrive, nous allons tout donner.

« Pas mal pour reprendre le rythme »

Après une « victoire facile » dans le derby contre Huy, Mike Archambeau et les Wawas voudront enchainer ce dimanche à Quaregnon.

Le week-end passé, les Wawas ont nettement dominé des Hutois en proie à des soucis d’effectif pour rafler le derby 90-43. « Une victoire facile contre une équipe de Huy déforcée. Ce fut pas mal pour reprendre le rythme car ce n’était que notre premier match depuis la trêve hivernale », nous résume Mike Archambeau.

Ce dimanche, ce sera Quaregnon, un adversaire d’un tout autre calibre qu’iront défier les troupes de Jeroen Eskens.

« Le public déstabilise parfois nos adversaires »

Après sept semaines privés de compétition, les Herbagers reprennent du collier ce dimanche contre Courcelles.

Enfin ! Enfin, les Aubelois vont pouvoir retrouver la compétition ce dimanche contre Courcelles. « Après sept semaines, nous sommes impatients de pouvoir jouer à nouveau le week-end et voir notre saison avancer », lâche Alexandre Bousmanne. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, cette reprise se fera devant les joyeux supporters de ce club aussi sympathique que compétitif. « Le retour du public fera grand bien, surtout chez nous où il déstabilise parfois nos adversaires. »

Pour reprendre du collier, ce sera Courcelles au menu des Herbagers. « Comme tous les matchs qui arrivent, nous aborderons celui-ci avec une grande envie et une grande envie de motivation de bien faire », ajoute le pivot local. « Nous allons prendre du plaisir et faire le maximum pour gagner. Pour cela, il faudra réussir à bien appliquer les consignes du coach et reprendre rapidement le rythme de la compétition. »

« Pepinster mérite sa victoire mais j’ai la chance d’avoir un groupe extraordinaire »

A domicile, les Sprimontois ont laissé la victoire aux Pepins, 61-75, et tenteront de réagir ce dimanche à Tongres. Reportage.

Avant d’entamer ce derby contre Pepinster et malgré le retour du public, les Carriers savaient que les conditions étaient loin d’être optimales. La faute à ce fichu virus qui a contamniné une grosse partie de l’effectif et fatigué les organismes. « Nous avons essayé de rivaliser avec les Pepins mais plusieurs joueurs sur les sept dont nous disposions sont passés à côté », reconnait Jérôme Jacquemin. « En discutant après le match, certains gars m’ont avoué « ne pas avoir de jambes. Est-ce le Covid ou simplement un jour sans ? Impossible de le savoir. »

Reste que sur le terrain, les Sprimontois se sont battus mais les visiteurs étaient supérieurs, notamment dans l’exécution offensive et dans l’intransigeance défensive. « Pepinster mérite largement sa victoire, il n’y a pas à discuter », assure le coach local, comme toujours très fair-play.

« Je pense que notre défense a été le facteur décisif dans ce match », souligne pour sa part Jordan Maucourant. « Nous fûmes solides derrière et avons réussi à mettre pas mal de contre-attaques. En fin de match, nous avons bien contrôlé le rebond et sommes allés chercher les bonnes options devant avec des paniers faciles. »

Ce dimanche, les Sprimontois iront à Tongres pour ce qui sera tout sauf une partie de plaisir face à l’ancien pivot du club, Gaëtan Hertay. « Nous devrons réagir. D’abord dans l’intensité mais aussi dans l’exécution collective qui a clairement laissé à désirer vendredi », assume le mentor des Carriers. « Cela ne sera pas simple mais nous avons la chance d’avoir un groupe extraordinaire et j’ai confiance en mes joueurs pour aller chercher les ressources nécessaires. »

« Il est temps de montrer ce que vaut réellement notre équipe »

C’est malheureusement depuis le banc que Fred Perin aka « L’homme aux 62 points » participera à la reprise de la compétition pour les Herbagers ce dimanche contre Angleur.

Fred, tu dois bouillir d’impatience avant cette rencontre dominicale contre Angleur synonyme de reprise de la compétition pour toi et tes partenaires.

Oui, je suis impatient de pouvoir retrouver cette adrénaline de match ! Blessé, je ne serai malheureusement pas sur le terrain mais mes coéquipiers vont s’en donner à coeur joie pour commencer 2022 en force.

D’autant plus que vous pourrez bénéficier de l’appui de vos emblématiques supporters.

Oui, c’est toujours mieux avec du public. Même si en P2 cela ne représente pas un chiffre énorme, c’est toujours plus agréable que de jouer dans une salle vide.

Comment allez-vous entamer cette deuxième moitié de saison ?

Nous allons aborder 2022 le couteau entre les dents. Le manque de constance aux entrainements de 2021 ainsi que le facteur chance n’ayant pas été de notre côté pour cette première moitié de saison, il est temps de montrer réellement ce que vaut notre équipe.

Quelles seront les clés de cette rencontre face à une équipe d’Angleur taillée pour jouer les premiers rôles mais qui souffle le chaud et le froid.

Nous devrons, contrairement à notre mauvaise habitude, être concentrés pendant quarante minutes et jouer collectif. Nous avons appris de nos erreurs lors du premier tour, nous allons maintenant nous concentrer sur ce qui fonctionne.