« Les joueurs veulent être coachés et mis en position de réussir »

Si Chris Finch, ancien coach de Bree et Mons-Hainaut semble bien installés chez les Wolves, Nick Nurse, éphémère coach d’Ostende a lui su remporter un titre avec les Raptors.

Dans un questions/réponses, Nick Nurse a partagé quelques uns de ses petits secrets. « Gagner un titre NBA est évidemment le meilleur moment de ma carrière. C’était vraiment un sentiment à part de le faire pour la première fois au Canada avec Toronto. Mais c’était notre objectif depuis le premier jour et c’était bien de pouvoir l’accomplir. On était concentré sur notre jeu et notre préparation afin de produire le meilleur basket possible. On savait qu’il y aurait bien assez de temps pour célébrer une fois le travail terminé. Quand tout le monde a explosé, j’ai fait se rasseoir Nate [Bjorkgren], comme on le faisait avec l’Iowa Energy. On s’est assis et on a profité du moment ! Et j’imagine même ce que ça ferait d’en gagner un autre maintenant… » a déclaré l’éphémère entraineur d’Ostende.

En NBA, tous les coachs ne sont pas toujours très souples durant les matchs, limitants leurs ajustements. Ce n’est pas le cas de l’entraineur des Raptors. « Il y a toujours des ajustements à faire et c’est ma priorité. Il n’y en a pas cent, mais deux ou trois. Quelles couvertures défensives pourrait-on changer ? Est-ce qu’il y a un duel sur lequel on veut ajuster un détail ? On montre des clips en attaque et en défense. Ça va vite. Mais c’est une question que j’entends souvent : est-ce difficile de gérer ces gars-là, avec leur ego ? Mais ils veulent juste être coachés. Ils veulent un bon plan, et ils veulent qu’on les mette en position de réussir » a-t-il expliqué. « En fin de compte, il faut essayer de perturber leur rythme. Les gars intelligents sont bons pour jouer en rythme et quand tu les prives d’un truc, ils trouvent en général un autre rythme rapidement. Il faut les forcer à faire ces changements rapidement. Perturber le rythme de l’adversaire est une des clés de notre stratégie défensive. » 

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« Cette faculté de rendre les autres meilleurs »

A Pepinster, LeBron James a un fan dont le prénom rappelle plutôt celui que « The Choosen One » a rebaptisé « le fantôme de Chicago ».

A Pepinster, LeBron James serait ravi d’apprendre qu’il a un fan en la personne de Jordan Maucourant. « C’est tout simplement le meilleur. Il a fait de chaque équipe dans laquelle il a joué un prétendant au titre en atteignant les Finals ou en remportant une bague » nous assure le déroutant meneur de jeu. « Bien sûr, il n’a pas gagné seul mais il a cette faculté de rendre les autres meilleurs. Et puis, il sait absolument tout faire à tous les postes. C’est incroyable. Sa longévité est également remarquable. Il va avoir trente-sept ans et aligne encore des stats extraordinaires. Sa seule tâche noire, c’est son bilan en Finals. Mais qui d’autre va réaliser l’exploit d’emmener son équipe au dernier stade des Playoffs autant de fois d’affilée ? »

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« Julien Mathy ‘Rookie de l’Année’ et une course au maintien disputée »

Pour Liège & Basketball, Sacha De Liamchine fait le bilan du premier tour des Haricots en R2A.

Sacha, quel bilan fais-tu à l’issue du premier tour ?

Notre bilan à mi-saison n’est pas top du tout. Avec seulement trois victoires en neuf rencontres, nous nous retrouvons dans le bas du classement.

Quel est ton meilleur souvenir de ces quelques derniers mois ?

Notre victoire contre Mons. Nous avions réussi un match plein et toute l’équipe était concernée.

Et le pire ?

La défaite à Castors Braine. Nous nous étions complètement faits marcher dessus et n’avons jamais su relever la tête.

Qu’est-ce qui t’a marqué durant cette première moitié de saison ?

L’homogénéité du championnat. Tout le monde peut battre tout le monde, si ce n’est Loyers qui est en-dessous de tout.

Qui est la révélation de ce premier tour ?

Très naturellement, Julien Mathy. Il est clairement le Rookie de l’Année ! Il a un vraie facilité à trouver l’anneau et il prend en maturité à chaque match.

Quelles sont tes aspirations pour la deuxième partie de championnat ?

Nous devrons redoubler d’efforts aux entrainements pour enfin arriver le week-end en rythme et imposer notre jeu. Nous avons malheureusement perdu trop de matchs par manque d’intensité. Il faudra parvenir à décrocher régulièrement des victoires car la course au maintien s’annonce disputée.

« La domination au scoring de Malpas et la Coupe comme objectif prioritaire »

Pour Liège & Basketball, Antoine Froidmont dresse l’état des lieux des Blue Rabbits en P1.

Le bilan de Bellaire en P1:

« Un bilan mitigé car, sur papier, nous devrions être plus haut dans le classement. Mais vu nos mauvaises prestations, nous ne pouvons qu’assumer notre place même si, au final, nous sommes en positif. »

L’absence d’une prestation phare:

« Malheureusement, nous n’avons pas encore vraiment eu un match référence comme nous pourrions en sortir. Notre remontée contre Hannut ou notre envie de bien jouer contre Henri-Chapelle en Coupe et Dison-Andrimont en championnat doivent cependant nous inspirer pour la suite. »

La cagade contre Spa:

« La branlée que nous nous sommes prises contre Spa fut vraiment une claque pour tout le monde. Elle aurait pu poser des problèmes dans l’éqiupe mais, finalement, cela nous a permis de nous recadrer et de reprendre un meilleur chemin. »

Le phénomène Robin Malpas:

« Cela me fait mal de le dire mais la domination au scoring du gros Malpas est assez marquante. Ceci dit, contre, moi, il n’était nulle part (rires). »

Ses espoirs pour 2022:

« J’espère qu’en deuxième partie de saison, nous continuerons de retrouver le goût du basket, du jeu en équipe et de vouloir nous défoncer sur le terrain. A partir de ce moment-là, nous retrouverons tous le plaisir de jouer et nous pourrons nous créer de beaux souvenirs. Je souhaite également que nos nouveaux coéquipiers explosent la baraque et allument cet anneau. »

Les objectifs des Blue Rabbits:

« Plus que jamais, notre objectif est la Coupe provinciale. Cela ne sera pas facile avec une équipe comme Grâce-Hollogne qui disposera, en plus, de dix points d’avance. Nous devrons jouer dur en défense dès le début face à Thiry et compagnie. »

« Nicolas Franck est notre moteur et notre ouvre-boîte »

Pour bien débuter 2022, Liège & Basketball s’est entretenu avec Pierrick Van Den Brule, l’excellentissime pivot de Spa en TDM2B.

Pierrick, quel bilan fais-tu à mi-parcours ?

Il n’est pas bon, malheureusement. En tout cas, je ne m’en satisfait pas. Nous aurions pu et surtout dû prendre d’autres victoires mais, malheureusement, la pièce n’est pas tombée de notre côté à plusieurs reprises. Notre bilan peut s’expliquer par le fait que nous avions choisi de travailler en effectif réduit et que dans celui-ci, nous avons du composer avec quatre longues blessures: celles de Nicolas Rossinfosse, Olivier Léonard, Romain Nicause et François Lodomez. Cela a obligé certains à parfois jouer quarante minutes lors de certains matchs. Mais nous ne devons pas nous chercher des excuses et nous devrons réagir pour le second tour en empochant davantage de victoires pour pouvoir ainsi regarder plutôt de l’autre côté du tableau.

Quel fut le meilleur moment de ce premier tour ?

La victoire après prolongation à Pepinster. Nous étions pourtant menés de sept unités dans l’overtime ! J’ai joué dix ans à Pepinster, je connaissais vraiment beaucoup de personnes là-bas et ma copine avait invité son équipe U10 à assister au derby. Il y avait une belle petite ambiance et nous avons remporté la victoire au bout du suspens.

Et le pire ?

Je me dois d’évoquer la perte de notre délégué Daniel Coheur, une personne que nous côtoyions chaque week-end depuis plusieurs années. Sa bonne humeur et son humour manqueront à beaucoup… Parler du point de vue strictement sportif à côté de cette tragédie est compliqué mais s’il faut en isoler un, j’opte pour le match contre Sprimont. Ce dernier match de l’année devait être une fête du basket avec nos amis sprimontois mais, malheureusement, ils étaient bien seuls pour offrir un spectacle de qualité. Nous sommes complètement passés à côté de notre sujet. Nous fûmes ridicules dans tous les secteurs de jeu et ce que nous avions proposé était indigne de la TDM2 et j’en suis le premier concerné et attristé.

Quel fut le fait marquant de ce premier tour ?

La domination de Comblain et Neufchâteau. Qui va pouvoir faire tomber une de ces deux équipes ? Cette confrontation entre les leaders sera un super match et j’espère pouvoir y assister. Cela vaut ce que ça vaut mais, au vu de nos confrontations et des vidéos des deux équipes, je mise une pièce sur les Chestrolais. Mais un match n’est pas l’autre comme dirait Ludo Humblet et je suis persuadé qu’il essaiera de me faire mentir (rires).

Quel est le MVP des Bobelins ?

Sans aucune contestation possible, c’est Nicolas Franck. C’est le moteur chez nous et l’un des meilleurs marqueurs. Il sait tout faire sur le terrain, défendre du poste 1 au poste 4 et aucune équipe n’a su le limiter dans son rendement. Tantôt il est efficace à longue distance, tantôt il attaque l’anneau et va finir inside quand la défense s’adapte. C’est notre ouvre-boîte lorsque les défenses se resserrent et il est ultra important des deux côtés du terrain, ce qui est une qualité rare !

Quels voeux formules-tu pour cette nouvelle année ?

De pouvoir jouer avec du public et d’activer le mode ‘sans blessure’ (rires). Nous avons donné pour cette saison ! Nous ne sommes parfois même pas assez que pour travailler du cinq contre zéro (rires).

Quels sont vos objectifs pour ce second tour ?

De faire mieux qu’au premier. Nous en sommes capables. Il va falloir travailler plus que les autres pour compenser nos soucis d’effectif et ainsi pouvoir retrouver la place qui nous est dûe dans le milieu de tableau. Cette série est vraiment agréable et je me demande qui va descendre car pour l’instant, je ne vois pas une équipe réellement trop courte. La bataille en queue de peloton risque d’être passionnante.

« Pas le sentiment que nous avons forcé »

Comme dans un match corpo de dimanche matin contre une vieille zone, les Celtics ont enchainé les briques.

Il arrive lors de certains matchs dans les séries provinciales que, face à une zone à l’ancienne, l’équipe adverse s’évertue à shooter encore et encore malgré une réussite totalement absente. C’est typiquement le genre de rencontre hors rythme du dimanche matin et ça pique aux yeux. Néanmoins, difficile de faire pire que les Celtics à Los Angeles. Dans la défaite enregistrée 82-91 chez les Clippers, les gars de Beantown ont arrosé sans succès: 4 sur 42 derrière l’arc ! Dont un « magnifique » 1 sur 18 dans le dernier quart et leurs quinze dernières tentatives ratées. « Nous avons eu plein de tirs ouverts… Je n’ai pas le sentiment que nous avons forcé » assure Jaylen Brown qui pointe à 1 sur 13 from downtown.

« Cela ne court pas les rues les grassouillets en NBA »

A Liège & Basketball, nous sommes de grands fans de Boris Diaw. Le Français a tout gagné avec Pau, l’équipe de France et les Spurs et a toujours affiché une certaine singularité tant sur le terrain qu’en dehors.

Capable d’évoluer à tous les postes, adepte du beau jeu et apôtre du collectif, l’ancien meilleur sixième homme de la ligue a notamment fait les beaux jours des Suns. David Griffin avait rappelé à à Marc Stein d’ESPN à l’époque une anecdote. « Ce jour-là, Boris est arrivé à la salle en claquettes. Il tenait dans les mains son café habituel, comme tous les matins. C’était la période des workouts pré-Draft. Il regarde la machine Vertec et demande ce que c’est. On lui répond alors qu’elle mesure la détente verticale d’un joueur en se basant sur le nombre de barres qu’il peut toucher. Boris demande alors quel est le plus haut qu’un joueur ait fait. On lui explique qu’Amar’e Stoudemire a touché la barre la plus haute possibleBoris pose alors son café, enlève ses claquettes et touche la barre la plus haute du premier essai. Puis il remet calmement ses claquettes, récupère son café et s’en va en disant : ‘Ce n’était pas difficile’ «  a raconté le GM de New Orleans.

Chez les Spurs, ce grand amateur de photo et de voile avait carrément une machine à espresso dans son casier. Ce qui ne l’empêchait pas de partager à l’occasion une bouteille de vin rouge et un plateau de fromages avec son coach, grand amateur de produits français. De quoi, évidemment, rendre le point forward encore plus sympathique. « J’ai un gros faible pour Boris Diaw (ndlr: à L&B, on valide complètement). La capacité qu’il avait à jouer en NBA en ayant la même hygiène que nous était impressionnante. Cela ne court pas les rues les grassouillets en NBA » nous avait d’ailleurs confié Alexandre Bousmanne.

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« Melon MVP, Vermote MIP et nos séquences ‘Shaq’tin a fool' »

Avec seulement deux défaites en à peine sept matchs disputés, le bilan du RBC Awans de Maxime Werll est plutôt bon.

Le bilan du RBC Awans:

« Il est top avec cinq victoires et deux défaites, contre Verlaine et Alleur. Mais nous n’avons disputé que sept matchs, quatre sont à rejouer. »

Les moments marquant du premier tour:

« Les meilleurs sont nos troisièmes mi-temps et les différents apéros après les entrainements mais aussi la bonne cohésion du groupe malgré les circonstances que nous connaissons depuis deux ans. Les pires, ce sont nos séquences « Shaq’tin a fool » avec des « airballs » aux lancers-francs mais aussi la blessure de Quentin Peleeheid en préparation.« 

L’évènement marquant de ces derniers mois:

« Le Covid qui frappe à nouveau. »

Le MVP d’Awans:

« Notre papy Christophe Melon qui a enchainé les grosses performances. Pour le MIP, je vote pour Lucas Vermote qui a changé du tout au tout en ayant la chance de pouvoir reprendre la distribution. »

Les souhaits et objectifs des Awansois:

« De pouvoir continuer à jouer, de préférence avec du public et le bar ouvert, et de gagner chaque match en donnant tout pour continuer à avancer. »

« Le ‘alley-oop’ de Roosen et un Delsaute qui tient la baraque »

Pour Liège & Basketball, Maxime Halkin se penche sur le premier tour des Pepins en TDM2B. Interview.

Max, comment juges-tu cette première moitié de saison en TDM2B ?

C’est assez clair: notre bilan, à mi-parcours, est négatif. C’est d’ailleurs très frustrant d’en arriver à cette conclusion à la mi-saison parce que chaque week-end, nous avons prouvé que nous savions tenir tête à n’importe quelle équipe. Mais nous n’avons jamais su nous imposer pendant quarante minutes lors d’un match. Nous avons tout de même réussi à décrocher deux petites victoires mais il est certain que nous allons devoir faire mieux après la trêve.

Quel fut le meilleur moment vécu ces derniers mois ?

D’un point de vue basket, ce fut le alley-oop de Fred Roosen contre Esneux. Ce fut le meilleur moment « sportif » de cette première partie de saison. Sinon, le week-end de préparation d’avant-saison reste le meilleur moment que j’ai passé avec l’équipe.

Et le pire ?

Il est évident et je pense que tous mes coéquipiers répondraient la même chose: la blessure de Thomas Nyssen. Tout le monde sait ce que notre capitaine peut apporter à l’équipe sur le terrain et en dehors et sa blessure a vraiment mis un coup au moral du groupe.

Selon toi, quel est votre MVP ?

Chacun apporte sa pierre à l’édifice mais Fred Delsaute reste tout de même impressionnant et nous aide à maintenir la baraque quand nous sommes en difficulté pendant les matchs.

Quel fut le fait marquant de ce premier tour ?

Que celui-ci ait de nouveau dû être écourté à cause de la pandémie. J’espère que nous pourrons retrouver les parquets le plus vite possible.

Quels sont tes souhaits et objectifs pour la deuxième moitié de saison ?

De gagner un maximum de matchs et d’ainsi prouver que nous méritons bien mieux que cette dernière place au classement.

« Néo Collin est notre ROY »

Pour Liège & Basketball, Kevin Snakers fait le bilan de RSW Liège Basket en TDM2B.

« Notre bilan est mitigé. Nous avions réussi une très bonne préparation avec un tout nouveau groupe et nous arrivions à produire du beau basket. Mais quand nous sommes rentrés dans le vif du sujet, nous avons eu du mal à reproduire ce jeu collectif et cela nous a coûté quelques défaites. Sans ces trois « bêtes » défaites, nous serions à notre place au milieu du classement. Mais la réalité du terrain étant là, nous sommes dans la zone rouge » constate Kevin Snakers. « Ces quelques revers de moins de cinq points restent éminement frustrants. »

Néanmoins, de jolis souvenirs aussi se sont forgés en haut de la Montagne Sainte Walburge. « Notre parcours en Coupe avec la chance de recevoir les champions en titre dans notre salle était terrible » sourit l’ailier. « Et même avec les décisions gouvernementales qui imposent les matchs à huis clos et alors que nous constatons que nous ne vivons pas une saison tout à fait normale, nous avons eu la chance de vivre de beaux moments lors des derbies. »

La particularité des Liégeois, c’est bien sûr leur jeunesse. « C’est pour cela que nous n’avons pas un MVP mais bien un ROY avec Néo Collin qui a livré de belles prestations alors qu’il n’a pas encore d’expérience en seniors. Il progresse et va continuer de progresser tout au long de la saison » ajoute Kevin. « J’espère que nous pourrons nous mettre à l’abri et nous sauver le plus rapidement possible. Et cela passera par des victoires… »