Match à 6 points pour Villers !

Week-end chargé en R2A.

Ainsi, samedi, Haneffe recevra le Fresh Air. Après avoir subli la loi des Calidifontains, les Templiers voudront renouer avec la victoire. Les Ninanais, justement, recevront Genappe avec la ferme intention d’enchainer tandis que les Brasseurs désireront profiter de leurs installations pour créer la surprise contre Brainois.

Dimanche, les Haricots prendront la route en direction de Nivelles pour tenter d’effacer leur dernier week-end noir. Pour Villers, ce sera la réception de Loyers, un match capital pour le maintien et que les troupes de Mike De Keyser se doivent de remporter.

« Essayer d’être tous à la même page »

Derby qui devait être crucial pour le maintien ce samedi entre Spa et RSW Liège Basket.

Samedi dernier, les Sang et Marine ne furent pas réellement en mesure d’inquiéter Tongres. « C’est un peu décevant mais, dans l’ensemble, notre prestation n’était pas trop mauvaise », tempère Tom Malempré. « Nous avons cependant manqué de cohésion et de collectif à certains moments. »

Ce samedi, les Liégeois iront à Spa pour un derby qui devait être capital (avant l’annonce de l’arrêt de Spa en TDM2B la saison prochaine) entre deux équipes du fond du classement. « Nous devrons essayer d’être tous à la même page et être concentrés », prévient la pépite liégeoise qui mériterait davantage de temps de jeu en D1. « Après, nous verrons bien le résultat. »

Crédit photo: Philippe Collin

« Bizarre de jouer dans une salle vide avec tout le monde à la buvette »

Ce dimanche, Maxime Erkenne et les Ensivalois reprennent le championnat par un déplacement aussi crucial que périlleux à Spa pour y défier une équipe de Theux qualifiée pour les demi-finales de la Coupe provinciale.

Vendredi dernier, le Codeco a annoncé le retour du public dans les salles sous certaines conditions. Une annonce qui permet d’envisager la reprise du championnat dans les séries provinciales malgré, encore et toujours, de nombreuses contaminations qui perturbent la préparation des équipes et la vie des clubs. « Nous nous réjouissons tous de rejouer, surtout avec du public. C’est un peu bizarre de jouer dans une salle vide avec tout le monde dans la buvette… Le retour des spectateurs dans les gradins rendra aux matchs un aspect plus normal », observe Maxime Erkenne.

Et pour leur retour à la compétition, les Ensivalois sont gâtés avec un derby contre Theux à Spa dimanche en fin de journée. « Nous devrons essayer de conserver le positif du dernier match contre Sprimont et des derniers entrainements car cela risque d’être compliqué contre une équipe de Theux qui obtient de beaux résultats cette année », prévient le sniper du RABC. « L’important sera d’être concentrés et concernés dès le début des échanges afin de directement rentrer dans le match. Si nous ne démarrons pas cette rencontre à 200% et que nous laissons les Theutois s’installer dans la partie, nous risquons de nous mettre en difficulté et de devoir courir après le score. »

Une rencontre capitale avant deux chocs. « Nous devrons être prêts physiquement et tactiquement pour tenter de ramener la victoire avant de recevoir Henri-Chapelle et SFX, deux gros morceaux », note Maxime. « J’ai confiance en mon équipe, nous sommes dans une assez bonne spirale. Y a plus qu’à (rires) ! »

« Vivement la gueule de bois du dimanche »

Tout gros match ce samedi pour le podium en P3B entre Huy et Blegny pour le retour annoncé du public. Interview de Nico Gustin, aussi à l’aise avec sur les parquets que sur l’asphalte.

Nico, vous allez pouvoir rejouer ce week-end !

Et nous sommes très contents même si, malheureusement, nous commençons de plus en plus à nous y faire et que j’ai l’impression qu’il y a manque d’engouement général. A nous de ne pas tomber dans ce piège et d’être au taquet pour bien aborder ce match face à cette bonne équipe.

Vous recevrez en effet une excellente équipe de Blegny pour fêter le retour du public.

J’en ai profité pour inviter quelques copains à venir pousser quelques mousses ce samedi et ça va être top ! Petite dédicace aux Copains du Tour et à Romain Bievelez qui joue justement à Blegny: vivement la gueule de bois du dimanche (rires).

Comment allez-vous appréhender cette rencontre ?

Nous devrons l’entamer très sérieusement. Nous sommes conscients que ce match est super important. Nous devons rester au contact des Fromagers pour espérer qu’ils commettent un faux-pas. Si les Miniers venaient à s’imposer, cela relançerait les places pour le podium… Ce sera une belle bataille et seule la victoire comptera samedi.

« A 45 ans, Bruno Kurtzweg est encore tellement fort ! »

A domicile, les Grenouilles ont remporté une seconde victoire consécutive en s’adjugeant le derby contre Verviers 69-54. Reportage.

Dans leurs installations, les Cointois connaissaient un retard à l’allumage. « Nous avons mal commencé la partie, j’avais choisi une option défensive contre le « ball screen  » qui n’était pas bonne », reconnait Tony Fernez. « J’y ai rapidement remédié et mes joueurs ont vite compris mon changement défensif. Nous avons alors réussi à contrôler le « un contre un » ! »

Les locaux passaient un 24 à 6 aux Verviétois dans le second quart pour prendre une avance qu’ils n’allaient plus lâcher, bien aidés par le un sur onze aux lancers-francs des visiteurs. « Offensivement, nous avons encore pu compter sur un grand Cornet avec la team qui jouait clairement pour lui », souligne le nouveau mentor de Cointe qui voyait ses troupes s’imposer 69-54. « Nous avons vraiment réussi une bonne prestation contre une équipe de SFX qui ne mérite pas d’être aussi bas au classement. »

Outre Cornet, Bruno Kurtzweg fut également précieux pour les Grenouilles. « Il a réalisé un gros match. A quarante-cinq, il est encore tellement fort », constate Tony. « C’est un bonheur pour moi de le voir évoluer dans mon équipe. Vivement le prochain match contre le leader ! J’adore cette équipe et mes joueurs sont capables de créer une petite surprise. »

Du côté de Quentin Desert, l’analyse est nuancée. « Nous n’avons pas fait un mauvais match. Nous avons remporté deux quart-temps sur quatre et nous avons réussi à tenir les locaux, qui ont une vraie armada offensive, à soixante-neuf points », observe le coach verviétois. « Compte-tenu de nos prestations défensives depuis le début de saison, c’est franchement pas mal. Offensivement, nous avons eu de bons moments mais le problème est que lorsque nous sommes dans le dur, nous jouons des « un contre un » qui ne nous apportent rien. »

« Les clubs me disent que j’avais Spa tatoué sur le front »

Pour Liège & Basketball, Martin Wintgens revient sur la décision du club spadois de ne pas poursuivre l’aventure en TDM2, évoque le derby de ce samedi contre Liège ainsi que les différentes rumeurs qui circulent concernant sa future destination. Entretien.

Martin, quelques jours après l’annonce de Spa de ne pas poursuivre l’aventure en TDM2 la saison prochaine, la déception est-elle encore présente ?

Oui, la déception est là mais, pour ma part, c’est surtout de la tristesse. Cela fait vingt-et-un ans que je suis à Spa et je me rapproche donc probablement de la fin – mais pas définitive, je reviendrai, c’est sûr ! Le match de ce samedi contre Liège va être très compliqué pour nous. En un mois, notre équipe a dû encaisser le décès tragique de notre délégué, le retrait du coach pour des raisons médicale et maintenant cette situation très inconfortable pour tous les joueurs quant à la disparition future de l’équipe. Je suis un Spadois pur souche et, malgré tout, je comprends la décision du club. C’est un choix compliqué et qui, d’office, va nuire aux joueurs et à certains – qui avaient fait des sacrifices – plus qu’à d’autres. Je pense néamoins que de nouveau se focaliser et mettre toutes les forces en présence vers la formation est une décision saine.

Ce derby contre Liège, qui devait s’avérer capital pour le maintien, s’annonce très particulier.

Nous n’avons plus joué depuis deux mois, nous avons perdu tout le staff et Valéry Borgers va venir jouer les pompiers de service : merci à lui. Nous ne sommes pas en rythme, contrairement aux Sang et Marine, et nous devrons plus que jamais être intelligents et imposer notre tempo tout en jouant sur nos forces. Ce ne sera pas facile mais tous les joueurs sont d’accord pour continuer à fond. Il faut jouer et surtout prendre du plaisir ensemble car nous savons que nous ne serons plus tous ensemble la saison prochaine.

Les rumeurs vont bon train depuis mercredi matin.

Concernant mon futur, beaucoup de gens parlent en mon nom mais je n’ai encore signé nulle part et je tiens à rencontrer les équipes qui m’ont contacté et qui sont intéressées par mes services. Cela faisait deux ou trois ans que je n’avais plus de contacts et qu’on ne me téléphonait plus. Je suis donc dans une situation inédite et c’est important pour moi d’écouter les différents projets et de faire mon choix par la suite. Tous les clubs que je rencontre me disent la même chose : « Tu avais Spa tatoué sur ton front et nous étions persuadés que nous n’arriverions pas à te déloger de ta maison ». Je ne compte pas tergiverser et je désire rapidement prendre une décision après tous mes entretiens pour être libéré de cela et ne pas faire attendre des équipes pour rien.

Crédit photo : Charnikon Prod

Braine chute en Ukraine

Personne ne reprochera aux Castors leur élimination européenne dans des conditions pour le moins particulières. Découvrez aussi l’agenda complet des demi-finales d’une coupe de Belgique exclusivement néerlandophone. En Wallonie, mieux vaut être culturel que sportif. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup : outre l’élimination, les Brabançonnes perdent Elise Ramette

On ne reviendra pas sur les conditions imposées aux Brainoises (Durenstander 16) pour se rendre en Ukraine. Personne ne leur en voudra dès lors d’avoir loupé leur entame de match (7-0 et 16-6, 6e) face à des rivales (Atkins 21) très solides et concluant à 79-56. On retiendra encore que la partie s’est disputée devant un public non masqué et qu’Elise Ramette s’est vilainement blessée à l’épaule (pas de fracture, mais une forte douleur). Samedi (20 h 30), elles remettent déjà le couvert en recevant Pepinster. En principe, ce sera moins stressant qu’à la frontière russe…

Coupe de Belgique : les demi-finales se disputeront du 4 au 16 février

La coupe de Belgique qui est devenue la coupe des Flandres connait le programme régissant ses demi-finales. Limburg United recevra ainsi l’Okapi Alost dès le lundi 4 février (20 h 30) avant d’aller jouer la seconde manche au Forum, le dimanche 6, à 13 h 30. Horaire inhabituel qui s’explique par la retransmission de la rencontre sur la VRT. De l’autre côté du tableau, les Ostendais mettront le cap sur la Métropole, le lundi 14 (tant pis pour les amoureux !), à 20 h 30. Match retour sur le littoral, le mercredi 16 février, à 20 heures. Qui a dit une finale avant la lettre ? Finale qui, elle, est fixée au samedi 13 mars prochain.

Les chiffres du jour

1 : nous avons été les premiers en Belgique à annoncer la probable signature de De Zeeuw à Brindisi ; 8,5 : le nombre de millions octroyés par la Fédération Wallonie-Bruxelles au monde culturel ; 1,5 : le nombre de million octroyé par la FWB au monde sportif ; 10/10 au ministre de la culture ; 0/10 à la ministre (fantôme) des sports.

La télé crève l’écran

Vendredi : Monaco – Real Madrid (18 h 45, VOOsport World 2) ; samedi : Hornets – Lakers (1 h 30, Eleven Sports 2) ; Ostende – Anvers (20 h 15, Divertissez-Voo), Dijon – Bourg-en-Bresse (20 h 20, Sport en France) ; dimanche : Warriors – Nets (2 h 30, Eleven Sports 2), Bulls – Blazers (21 h 30, Eleven Sports 2).

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Je ne fermerai jamais la porte à un retour à Comblain »

Thomas Doneux coachera la R1 de Ans la saison prochaine.

C’est sur Thomas Doneux que les dirigeants du Royal Ans Basket Club ont jeté leur dévolu pour diriger leur équipe fanion qui évolue en première régionale. « Cela fait plaisir de ne pas être oublié », nous confie Thomas Doneux, attristé par la non-recondution en TDM2 de l’équipe de Spa qu’il a entrainée pendant plusieurs années. « J’ai accepté la proposition des dirigeants d’Ans avec grand plaisir. Cela fait plaisir de pouvoir remonter et je les remercie de leur confiance. Nous allons essayer de construire une équipe compétitive pour jouer le plus haut possible. J’ai de très bons joueurs et j’espère tous les garder et, si possible, nous renforcer. »

Avant de rejoindre Ans, Thomas terminera la saison avec le Mailleux, actuellement à la lutte pour le maintien en P2. « Les dirigeants de mon futur club m’avaient déjà demandé de reprendre l’équipe pour finir la saison mais je ne voulais pas lâcher Comblain », nous précise-t-il. « Je quitterai certes Comblain mais je ne fermerai jamais la porte à un retour car j’y ai passé quatre super demi-saisons avec de belles rencontres humaines. J’ai un top groupe – que je remercie – et nous allons finir la saison tous ensemble en beauté. »

Crédit photo : DR

 » Le club a raison de placer ses espoirs dans ces jeunes bourrés de talent »

Ce dimanche, c’est à Nivelles que Thomas Antoine et Belleflamme tenteront de renouer avec la victoire.

Week-end catastrophique pour les Haricots avec un revers contre Brainois avant une très large défaite à Mons-Hainaut, 106-51. « Mons était trop fort pour nous », constate Thomas Antoine. « Nous nous sommes ‘battus’ vingt minutes avant de baisser définitivement les bras face à des Montois ultra efficaces derrière l’arc sur chaque shoot ouvert que nous leur laissions. »

De leur côté, les Liégeois jouaient à l’envers. « Nous avons perdu énormément de ballons et subi l’agressivité défensive des locaux », reconnait le pivot de Belleflamme. « Le seul point positif à soulever est la continuité au niveau de l’intégration des jeunes dans le noyau. Certes, le chemin sera long. Mais le club a raison de placer ses espoirs dans ces jeunes bourrés de talent. »

Ce dimanche en fin d’après-midi, les jeunes et moins jeunes Haricots tenteront de renouer avec la victoire à Nivelles. Un beau défi, assurément.

Le Brussels s’écroule en seconde période face à l’intensité carolo

Malgré un bon Deroover, le Brussels s’incline contre le Spirou.

Terry Deroover (13 points, 3 rebonds, 2 passes et 3 steals) et ses coéquipiers avaient les cartes en main à la pause – 42-31 – mais se sont écroulés en seconde période, laissant Lambrecht (20 points et 10 rebonds) et les Carolos l’emporter 71-85.

Crédit photo : Philippe Collin