Notre « baskè », il y a… 70 ans

Les Carnets du basketteur saison 4 ! Dans cette chronique, radiographie savoureuse du basket liégeois il y a septante ans.

Par le plus pur (et chouette) des hasards, j’ai remis la main, vendredi, sur un article de Paul Rambeaux (ex-JS Grivegnée) dans un « Liège Basket Magazine » de 1985. Pour l’occasion, l’« Oncle Paul » dressait la situation du basket principautaire à l’aube de la saison 50/51. Il y a donc une septantaine d’années…

Au niveau masculin, le championnat national se composait de 4 divisions. Avec, tout en haut de l’affiche, l’Excellence où l’on retrouvait deux représentants provinciaux : Ougrée, emmené par l’international Yvan Delsarte (photo, le n°3), jouant à la plaine communale de la rue des Etangs avec vestiaires au café Lang ainsi que Bressoux évoluant dans la cour de l’école de la rue Général de Gaulle (avant la Cour Jacquet), mais rétrogradant au terme de la compétition. En Honneur (D2), on recensait un trio mosan : St-Louis (photo avec Jean Maréchal, n°9, et Jean Lourtie, n°82), émanation du collège de la rue Vilette alors que le secrétaire des « Rouge et Blanc » (déjà) était Louis Gheur ; le Sporting Club de Liège qui, en hiver, disposait de deux terrains couverts (un vrai luxe pour l’époque) : aux Boulonneries ou au Palais des Sports de Coronmeuse ; et, le Réveil dans son antre de l’Oasis, au pied de la côte de Robermont, mais qui ne pouvait éviter la descente. Bref, la côte dans le mauvais sens…

En Division 1 (ex-D3), place au RSC Liégeois qui allait devenir le Standard. Et pour cause puisque le chaudron des « Rouches » se situait à… Sclessin. Pas loin de là, on avait le JESSA (rue Solvay) qui plaçait Seraing sur la carte du basket domestique tandis qu’à l’autre extrémité du bassin sidérurgique, l’Union Herstal (en rouge et noir) trouvait refuge Voie de Liège. Les « Bleu et Blanc » de l’Union Nautique, eux, étaient déjà les résidents permanents du parc de la Boverie, avec balcon sur Meuse. Sans oublier la présence d’un BC Verviétois recevant ses rivaux à la coquette plaine Peltzer, à l’arrière de l’Harmonie et près des gares de Verviers Central et Ouest.

La Promotion, enfin, était composée de 4 séries. Onze formations du cru constituaient le gros des troupes d’une d’entre elles. Plusieurs allaient perdurer comme le BC Esneux St-Michel, à l’Alfa et à côté du mini-golf ; Prayon ayant élu domicile à la (très industrielle) Cour Maréchal des bords de Vesdre (pas loin de Fonds-de-Foret); le Mosa dont les « châtelains » angleurois accueillaient leurs hôtes au Château Nagelmackers ; ou encore, le Rouheid, sur les hauteurs de Heusy, à la plaine de jeux Deru. Soit, à l’ombre de l’église St-Hubert. En Cité ardente, on avait droit au BC Liégeois, fier représentant d’Outremeuse (proche de la place de l’Yser) ainsi que l’Etoile Liège qui, à l’entame du championnat, ne savait toujours pas où… il allait dribbler. On faisait aussi dans de l’ « exotisme », via le BC Salamandre, aux Biens Communaux sérésiens ; l’Espérance dont l’aire jeu se trouvait au début de la rue En Bois (Glain/Burenville) ; Tilleur qui évoluait sur un train d’enfer aux environs immédiats de la gare du village ; les Coccinelles de la rue Jean Dejardin (quartier de Cornillon) ; et, le Mary BC, dont le siège était à la plaine du même nom à Andrimont/Dison et qui, denrée rare, avait une secrétaire : Lucienne Pirnay.

On peut s’en douter, notre « baskè » était nettement moins peuplé du côté féminin. Deux divisions étaient en compétition. Dans la plus basse, on découvrait un trio principautaire avec Bressoux, le Standard et, à nouveau, les Coccinelles. Preuve irréfutable que ça ne date pas d’hier : je n’étais même pas né…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Collège St-Louis Basket

« Un manque de respect »

Les Lakers ont souffert face aux Pistons et il a fallu une double prolongation et un super LeBron James pour que les Angelinos se dépatouillent d’une situation compliquée.

58 minutes de jeu entre Lakers et Pistons mais victoire finale 135-129 pour la bande de LeBron James (33 points, 11 passes), déterminant en over-time.

https://www.youtube.com/watch?v=U4d36Un8T3E

A défaut de marquer des paniers, Jared Dudley a sorti un bouquin retraçant la dernière épopée des Lakers. Dans l’ouvrage, Dudley revient sur les sources de motivation des Angelinos et, notamment, sur la rivalité entre les deux franchises de la Cité des Anges.

« On a entendu certains gars dire qu’ils étaient les joueurs à battre à Los Angeles. Si c’est Kawhi qui le dit, ça va. Il est le champion en titre. On ne va pas craquer si c’est Patrick Beverley qui parle mal, c’est comme ça qu’il nourrit sa famille » explique à ESPN Jared Dudley, la cheerleader de luxe des Lakers. « Mais pour nous, c’était un manque de respect de la part de Paul George, qui n’a rien gagné, de se mettre au même niveau que LeBron James et Anthony Davis. »

Comme disait Jacques Chirac, les déclarations de Dudley ont « touché l’une sans faire bouger l’autre » de Paul George. Ty Lue, lui, a moins goûté les déclaration du vétéran.

« Personne qui pouvait le stopper »

Embiid fut encore dominateur pour guider les Sixers à la victoire face à des Nets privés de Durant et Irving.

En l’absence de KD (quarantaine) et Irving, James Harden (26 points, 8 rebonds et 10 passes) avait revêtu le costume du patron mais le barbu était trop seul pour lutter efficacement contre Joel Embiid (33 points et 8 rebonds) et les Sixers qui se sont imposés 124-108.

« Il est tout simplement dominant. Je n’ai vu personne qui pouvait le stopper » assurait Ben Simmons (16 points, 12 rebonds et 8 passes) au site des Sixers concernant son coéquipier camerounais.

Zion et les Pelicans enchainent

Second succès consécutif des Pelicans sur les Grizzlies.

Cette fois, NOLA l’a emporté 118-109 mais a à nouveau pu compter sur Zion Williamson (29 points), Brandon Ingram (27 points et 11 rebonds), Eric Bledsoe (21 points et 5 passes) et Lonzo Ball (16 points, 7 rebonds et 7 passes).

Le derby texan pour les Spurs, SGA sur son 31

Les Spurs se sont imposés de quelques unités à Houston tandis que le Thunder a émergé de peu contre les Wolves.

Malgré l’apport de Wall et Gordon (27 et 26 points), les Rockets se sont inclinés contre les Spurs de DeRozan (30 unités), 106-111.

Succès étriqué du Thunder de SGA (31 pions) sur les Wolves, 120-118.

Lavine en feu, Young et Capela complémentaires

Avec un Zach Lavine en feu, les Bulls se sont imposés à Orlando. Clint Capela et Trae Young ont parfaitement combiné pour assurer la victoire des Hawks sur les Raptors tandis que Portland s’est incliné à Gotham malgré le retour de Lillard et que les Cavs n’ont pas réussi à inquiéter les Bucks.

Grâce aux 39 points de Zach Lavine, Chicago a pris sa revanche sur Orlando, 92-118.

Avec un tandem Young (28 points et 13 passes) / Capela (23 points et 16 rebonds) complémentaire et productif, Atlanta a dominé les Raptors d’un épatant Chris Boucher (29 points et 10 rebonds) en sortie de banc.

Les Knicks (en attendant Derrick Rose ?) ont pris la mesure des Blazers de Lillard (29 pions), 110-99.

https://www.youtube.com/watch?v=rVCeY10rWTc

Les Bucks n’ont pas dû puiser dans leurs ressources pour taper les Cavs, 99-124, d’Andre Drummond (28 points et 11 rebonds).

50 pions Jokic, le MVP de ce début de saison

Quelques jours après avoir planté 46 points au nez et à la barbe de Rudy Gobert, Nikola Jokic en a collé 50 à la défense des Kings. Mais malgré le match de mammouth de son pivot, les Nuggets se sont inclinés.

Les Nuggets se sont inclinés à Sacramento 119-114. Pourtant, comme Curry avec les Warriors, Jokic a tout tenté pour guider sa franchise vers la victoire. Le génial pivot serbe a battu son record de points en claquant 50 pions à la défense des Kings, sans oublier de prendre des rebonds (8) ou de créer pour ses équipiers (12 assists). Nul doute que le « Joker », incontestable prétendant au MVP, aurait bien échangé son carton contre un succès.

« Iaro et Gorgemans sont inarrêtables au poste »

Pour Liège & Basketball, Kevin Stilmant revient sur ses grands débuts en D1, la différence entre l’EuroMillions Basketball League et la TDM1, son apport à Liège et le début de saison des Principautaires mais évoque aussi cette première victoire après laquelle court son équipe, la dernière réception de Limburg, le match à venir contre le Brussels, ses illustres coéquipiers, les Okapis d’Alost et l’impact de la crise sanitaire sur son quotidien. Interview.

Kevin, comment se passent tes grands débuts en première division ?

Pour le moment, mes débuts en D1 se passent plutôt bien même si tout pourrait se passer beaucoup mieux. Je trouve que je manque de réussite dans mes shoots.

Quelles différences notables notes-tu entre la TDM1 et la D1 ?

Pour moi, les plus grandes différences entre ces deux divisions, ce sont la taille et le physique de la plupart des joueurs mais aussi que la moindre erreur défensive se paie cash juste après.

Quels joueurs t’ont déjà favorablement impressionné ?

Nos deux intérieurs, Iaro et Amaury (ndlr: Gorgemans) qui sont des attaquants inarrêtables au poste quand ils sont dans un bon jour.

Quelle est l’équipe qui t’a fait la plus forte impression jusqu’à présent ?

Alost. C’est une équipe très complète et les Okapis parviennent à bien jouer collectivement.

Comment te sens-tu au sein de ta nouvelle équipe et de ton nouveau club ?

Je me sens très bien intégré dans notre équipe, je suis à l’aise avec tout le monde. Il règne vraiment une bonne ambiance.

Comment juges-tu votre début de saison ?

Je pense que nous avons réussi un début de saison correct. La seule chose qui nous manque, c’est une victoire. Je crois qu’à partir du moment où nous décrocherons cette première victoire, d’autres suivront.

Il y a de la taille à Liège cette année !

Ressens-tu une certaine forme de pression à décrocher ce premier succès ?

Non, pas spécialement mais nous sommes tous très impatients.

Que devez-vous améliorer pour décrocher ce premier succès ?

Nous devons améliorer notre régularité défensive. C’est ce qui tue nos matchs. A chaque fois, nous encaissons trop de paniers d’un coup lors de certaines séquences. Ensuite, nous devons nous battre pour rattraper notre retard.

Que vous a-t-il manqué pour l’emporter vendredi contre Limbourg ?

Justement, cette régularité défensive et le contrôle du rebond défensif.

Quelles seront les clés du match de ce lundi contre le Brussels au Country Hall ?

Nous devrons être concentrés tout le match et tout donner en défense. Ce sont là les clés pour gagner contre le Brussels. Si nous jouons bien en défense, l’attaque suivra.

La crise sanitaire impacte-t-elle ton quotidien de basketteur professionnel ?

A vrai dire, pas tellement. Nous avons la chance de pouvoir nous entrainer normalement. La seule chose qui devient vraiment longue, ce sont les tests Covid avant chaque match. Ca commence à faire beaucoup (rires).

Crédit photo: Philippe Collin

« Un mec qui plante à 9 mètres sur ta tête »

Waouh ! Quel match et surtout quel duel entre un Stephen Curry en feu avec 57 points et un Luka Doncic en mode record avec 42 points, 7 rebonds et 11 passes !

Les Warriors et les Mavs présentent deux similitudes: une indéniable stabilité du coaching staff et un candidat crédible au MVP dans leurs rangs. Cette nuit, justement, ce sont les deux superstars qui ont brillé en se livrant un duel furieusement excitant. Dans le Texas, Stephen Curry a pris feu pour planter 57 points (à 19 sur 31 dont 11 sur 19 derrière l’arc). Face à lui, Luka Doncic a battu son record de points avec 42 et, grâce à l’apport de ses coéquipiers, a finalement eu le dernier mot, 134-132.

« C’est sublime. C’était incroyable les shoots qu’il mettait. Le degré de difficulté. Cette facilité avec laquelle il les met. Il n’a jamais mieux joué. Nous parlons d’un double MVP et d’un triple champion. Je ne l’ai jamais vu comme ça » s’enthousiasme Steve Kerr pour le site internet de sa franchise. « A chaque fois qu’il shootait, je me disais que ça allait rentrer » concède Doncic.

Depuis le début de saison, Steph Curry tient les Warriors à bout de bras. « Il me parait tellement costaud. Il a évidemment toujours été un incroyable shooteur, mais il a l’air plus costaud pour déborder ses adversaires, pour les bousculer afin d’aller au cercle et conclure. Puis bien sûr il y a cette capacité à mettre des shoots. C’est presque inimaginable ce qu’il fait sur le parquet » ajoute Steve Kerr. « Je ne sais pas si à l’heure actuelle il y a un joueur plus difficile à affronter que Steph Curry. En raison de toutes les différentes manières dont il affecte le jeu et sa capacité fantastique à mettre des shoots de n’importe où sur le parquet. C’est facile de se décourager face à un mec qui plante un tir à 9 mètres sur ta tête, et ce genre de choses, mais nos gars se sont accrochés et ont trouvé un moyen de l’emporter » assure Rick Carlisle, séduit par la performance matamoresque du double MVP.

« La R2 est sous La Villersoise »

C’est désormais officiel, la R2 de Huy passe sous pavillon de La Villersoise. L’effectif est déjà pratiquement bouclé pour ce qui sera un beau défi pour les jeunes de Villers.

Huy et La Villersoise ont trouvé un terrain d’entente concernant la R2 hutoise. « La R2 est sous La Villersoise » nous confirme Mike De Keyser. « Il restera à déterminer si nous jouerons à Huy ou à Villers. »

Les jeunes talents de Villers ont désormais une belle opportunité de découvrir le niveau régional en seniors et d’acquérir de l’expérience tout en accélérant leur progression. Rapidement, les choses se mettent en place. « Nous sommes quasiment au complet concernant les joueurs grâce à la venue de l’un ou l’autre joueur de Huy qui évoluait à Villers auparavant. Et si l’opportunité de signer un joueur d’expérience qui colle à la philosophie du club et de l’équipe se présente, nous aviserons » nous précise Mike. Quant à l’identité du coach choisi pour driver la jeune escouade villersoise, elle pourrait être assez vite dévoilée.