Renfort liégeois à Sprimont

Sprimont continue de bâtir son noyau pour la prochaine saison et accueille une nouvelle pépite liégeoise.

Après avoir nommé Jérôme Jacquemin comme futur entraineur et enregistré les arrivées de Nzisabira et Skrelja, Sprimont accueille un nouveau liégeois: Louis Titeca. « Une nouvelle arrivée est à noter dans les rangs de notre équipe fanion en TDM2. Etudiant en Kiné à l’U Liège, l’ailier Louis TITECA actif au sein du club de Liège Basket et formé au centre de formation AWBB a décidé de rejoindre notre club pour la saison prochaine » annoncent les Carriers sur la page facebook du club. « Cet ailier qui dispose d’une belle énergie sur le terrain et d’un fighting spirit positif entre pleinement dans la vision du coach pour la saison prochaine. Vous pourrez compter sur Louis pour défendre au mieux nos couleurs tant en défense qu’offensivement.« 

Crédit photo: Philippe Collin

« Goffin et Dibenedetto furent impériaux »

Contre Verviers, Hannut a renoué avec ses standards offensifs pour l’emporter assez largement, 87-62.

Quant l’attaque va, tout va généralement à Hannut. Dans leurs installations, Bisschop – qui a pu refouler le terrain et même marquer – et ses coéquipiers ont claqué 87 points pour l’emporter assez aisément. La première période était relativement équilibrée, Dibenedetto (10 points) et les Hesbignons menant 42-33 à la pause. Au retour des vestiaires, Bollaers (16 pions) et ses partenaires faisaient définitivement le break pour assurer la victoire.

« A part le 0-4 initial, nous avons toujours été devant au marquoir » souligne David Beck. « Nous avons bien démarré le troisième quart pour prendre 14 points d’avance et les Collégiens sont alors passés en zone. Blanchy en a profité pour coller trois bombes et nous nous sommes envolés. » Et d’ajouter: « Goffin et Dibenedetto furent impériaux dans tous les secteurs de jeu durant toute la partie. Le retour de Bisschop va faire du bien pour la suite de la saison. »

« Une leçon de combativité, de culot et d’abnégation »

Avec sa paire d’arrières en réussite, Ensival a créé l’exploit en battant Cointe pour rejoindre la finale de la Coupe AWBB.

« Toutes mes félicitations à cette belle équipe d’Ensival » commence Ludovic Humblet après le revers de Cointe 75-65. « Les Ensivalois nous ont donné une leçon de combativité, de culot et d’abnégation. Certains d’entre-eux ont montré qu’ils avaient leur place en première régionale, au contraire de certains Cointois. » Et d’ajouter: « A l’image de ses supporters et de son club, cette équipe est restée solidaire et unie pour nous empêcher de passer devant à trois reprises. La communion de tout le club pour la célébration de cette victoire était très belle à voir. Je souhaite sincèrement aux Ensivalois d’aller jusqu’au bout.« 

Emmenés par la paire Genet/Delsemme (plus de 30 points à eux deux), Ensival avait conservé presque tout son viatique initial à la pause et se permettait même de terminer avec dix points d’avance, 75-65. « Il nous a manqué un jeu défensif plus agressif et un jeu plus collectif en attaque pour l’emporter » regrette Martin Henry. « Nous sommes revenus plusieurs fois mais nous n’arrivions pas à passer devant car nous jouions par séquences.« 

« Il va falloir continuer à travailler très dur au niveau physique et cérébral » embraie Ludo. « C’est inconcevable, dans le chef de certains, de ne pas respecter mon « game plan » et d’oublier tout le « team report » vu durant la semaine sur l’adversaire. Avec si peu d’intelligence de jeu et de concentration, nous allons encore connaître de nombreuses défaites. » Et de conclure: « C’est notre deuxième mauvaise prestation d’affilée. Il est temps de réagir et d’arrêter de croire que le maintien est acquis car ce n’est pas du tout le cas.« 

Perin s’était mis sur son 31

Emmenés par un Perin prolifique, Aubel n’a laissé aucune chance à Flénu.

Devant une belle assemblée et dans une belle ambiance, Aubel démarrait piano la rencontre. Menés de trois unités après dix minutes, Perin (31 points) et ses coéquipiers profitaient du second quart pour prendre les commandes. A la pause, c’était 52-46.

En seconde période, les Herbagers allaient définitivement faire le break pour s’imposer largement – 100 à 79 – et confirmer leur statut de leader de régionale.

« Pas réussi à prouver ma valeur avec SFX »

La saison prochaine, c’est Laurent Herten qui dirigera l’équipe B de Sainte Walburge. Entretien.

Laurent, pourquoi avoir décidé de devenir le prochain entraineur de Sainte Walburge B?

J’ai accepté ce défi car je pense ne pas avoir réussi à prouver ma valeur à SFX en début d’année. L’équipe de Sainte Wal’ a un gros potentiel et est vraiment bien avec Goff’ (ndlr: Pascal Goffin). Cette équipe n’a pas sa place dans le fond du classement! Dès que j’ai été licencié de SFX, Chris Camus m’a directement dit qu’il penserait à moi si une place se libérait. Je le remercie, ainsi que le comité, de croire en moi.

Penses-tu que cette équipe sera toujours en P1 la saison prochaine?

Bien sûr qu’elle y sera! Avec le potentiel qu’elle a, je ne me fais pas trop de soucis.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine?

Il seront d’essayer de sortir un maximum de jeunes – en travaillant avec la R1 de Mike Bodson -, de leur donner du temps de jeu, qu’ils prennent du plaisir et qu’ils apprennent grâce aux plus anciens qui seront dans l’équipe.

« Continuer d’apprendre dans un club structuré »

Kevin Reyserhove réalise des miracles depuis sa prise de fonction à Neuville. Pourtant, le génial entraineur ne poursuivra plus au Rebond la saison prochaine. Entretien.

Kevin, pourquoi avoir décidé d’arrêter de coacher Neuville au terme de cette saison?

Je ne voulais pas risquer de faire la saison de trop et me « disputer » avec mes amis. Notre équipe est particulière et j’avais trop à perdre.

Etait-ce une décision difficile à prendre?

Oui, très difficile car je suis super attaché à ce groupe et le quitter n’est pas simple. Nous avons partagé de super moments sportivement mais surtout humainement. Nous nous quitterons bons amis et c’est le principal!

Quelles sont tes envies pour cette fin de saison?

Elles sont simples: tenter d’assurer le maintien le plus rapidement possible pour profiter un max de la fin sans pression. Cela mettrait un point final à trois superbes saisons

Et pour le futur?

« Un monde en paix » (rires). Plus sérieusement, niveau basket, j’espère continuer à apprendre dans un club structuré et à un bon niveau. J’ai n’ai reçu qu’une seule proposition qui me fait plaisir amicalement mais qui ne correspond pas vraiment à mes attentes.

Lhôte et Stas : vers quelle D1 ?

Les Carnets du basketteur, saison 3!

Il y a quelques jours à peine, Serge Crevecoeur dressait un constat qui n’échappe à personne : « Notre championnat de 1ère division se porte de plus en plus mal et il serait urgent que tous les acteurs concernés s’attèlent à essayer de trouver des solutions. » En revanche, ils sont beaucoup moins nombreux à le suivre quand il proclame : « Une compétition belgo-néerlandaise constituerait un scénario idéal et relancerait l’intérêt du grand public qui découvrirait de nouvelles équipes de valeur. » Le débat est lancé et, dans ce contexte, deux Principautaires émettent des avis sensiblement différents, mais se rejoignent sur l’essentiel. Et c’est bien là l’important. Non content de pointer dans le top 2 de la TDM1, il avait toutes les cartes en mains pour se qualifier, ce samedi, pour la finale de la Coupe des Flandres avec Gand. Il s’agit bien entendu de Laurent Lhôte qui a sa petite idée sur le sujet… « Il serait temps que la Ligue revoie ses exigences et autorisent enfin le semi-professionnalisme au plus haut niveau », affirme le Spadois, « Cette option permettrait à pas mal de clubs de franchir un palier supplémentaire. On se retrouverait ainsi sans trop de problèmes à 14 ou 16 clubs dans une série dès lors truffée de derbies. D’où un intérêt accru des supporters. Si c’était le cas, il est évident qu’un cercle comme Gand s’empresserait de sauter sur l’occasion et il ne serait pas le seul… » Une opinion partagée par Erik Rogiers, le responsable sportif du cru : « A quoi sert-il d’offrir une licence à une équipe sans étranger jusqu’à la trêve ? Je peux vous assurer qu’il y a des formations nettement plus compétitives à l’étage inférieur mais, elles, sont empêchées de progresser en raison d’un règlement à revoir au plus vite. »

Pas plus tard que vendredi soir, Jacques Stas y allait de sa proposition lors d’un Malines – Ostende valant le détour. « Pourquoi ne reviendrons-nous pas à une formule qui a déjà fait ses preuves ? », s’interroge le Hannutois, « A savoir, limiter le nombre d’étrangers à maximum trois éléments. J’y vois plusieurs avantages : 1. Il faut bien avouer qu’actuellement pas mal d’Américains n’apportent pas un plus à notre championnat ; 2. en les limitant et avec un budget inchangé, les dirigeants pourraient s’offrir des renforts US dignes de ce nom qui feraient le spectacle. N’oubliez pas que, sur ces bases, nous avons eu le bonheur de voir évoluer sur nos parquets des Bill Varner, Tony White et autre Kerry Trotter qui flirtaient avec la NBA ; et 3. cette opportunité permettrait à plus de jeunes Belges de fréquenter le haut niveau et donc de progresser plus rapidement. Bref, notre basket national y gagnerait sur tous les tableaux. » Quoi qu’il arrive, tout le monde est d’accord sur un point : il faut que ça bouge !

Promis, juré, dès la semaine prochaine, je reviendrai sur les bisbrouilles folko-politico-communales ayant opposé le BC et le CP Awans…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: Philippe Collin

Tilff et son Condor remportent le topper

Belle affluence ce samedi à Tilff dont la P2 a remporté le topper contre Pepinster. La R2 n’a par contre rien pu faire contre Waremme et l’autre P2 locale a subi une panne offensive contre Cointe. Reportage.

Il y avait foule à Tilff pour la fête du club. Deux bars, des bénévoles souriants et disponibles et un public nombreux et bruyant, de quoi vivre une belle soirée basket.

Sur le terrain, la P2 de Yannis Bouvier avait malheureusement laissé son adresse au vestiaire. Ne marquant que sept unités dans le premier quart-temps, Meunier et ses coéquipiers démarraient mal la rencontre face aux Grenouilles qui en profitaient pour prendre les commandes de la partie. Ne parvenant jamais à inverser la tendance, les Porais s’inclinaient 49-60.

Face à Pepinster, l’autre P2 démarrait bien mieux sa rencontre. Malgré l’apport d’un Hanus percutant, les Pepins ne parvenaient pas à trouver de solution face à la 1-3-1 locale. Après dix minutes, c’était 18-13 grâce à l’impact au rebond de Gilles Philipkin. Le second quart voyait les visiteurs grignoter leur retard. Lemaire servait parfaitement Jennes pour faire 25-26. Les locaux faisaient le gros dos et repassaient devant sur un lancer de Laloux, 31-27 à la pause.

En seconde période, Liebens sortait de sa boite et plantait de loin. Les deux équipes se rendaient coup pour coup. Beaujean allumait dans le corner mais Romain Chiappe lui répondait du même endroit pour faire 39 partout à la vingt-septième. Une intentionnelle et une technique infligées à Pepinster permettaient à Tilff de virer en tête à la demi-heure, 46-41. Liebens avait retrouvé des couleurs, Remy faisait le taf et tous les Porais jetaient leurs dernières forces dans la bataille. Dispa plantait un superbe fade-away pour faire 58-46 mais Pepinster réagissait via Lemaire qui offrait un caviar pour Delrez. C’était 58-51 et il restait moins de trois minutes à jouer. Un money time que les troupes de Patrick Maquinay géraient parfaitement – en oubliant toutefois de disputer l’average qui reste en faveur de Pepinster – pour s’imposer 62-54.

Enfin, en R2, les Porais n’ont pas su rivaliser avec Waremme. Emmenés par un super Gaudoux, les Wawas l’emportaient assez aisément, 51-75.

Bruno Rowet quittera Gembloux en fin de saison

En course pour décrocher le titre et la montée avec Gembloux, Bruno Rowet quittera le club en fin d’exercice.

En première régionale, Gembloux semble bien parti pour décrocher le titre et la montée en TDM2. Mais si le club namuroix monte en nationale, ce sera sans Charly Bernard, qui a signé à Comblain, et sans Bruno Rowet. « Après 3 saisons bien remplies au RBBGX, il est maintenant l’heure de l’au revoir ;
J’arrêterai mes activités au club en fin de saison ; 5000 poignées de main, 2000 éclats de rire, 15 disputes, 50 apéros,… et 1 profonde tristesse de vous quitter!
« , écrit l’actuel coach du leader de R1 sur sa page facebook. « J’ai énormément apprécié ces années passées à Gembloux, et je suis très fier des différents succès que nous avons engrangé et pu vivre ensemble ;
Que de souvenirs !
« 

Bruno égrène ensuite ses souvenirs et évoque la suite de cette saison. « Arrivé en 2018 et le sauvetage d’une relégation en régional 2 ; Mai 2019 les Play off et ce titre de champion d’hiver ce 31 déc. 2019. Sans faire abstraction de ce titre de coach de l’année R1 Messieurs 2019 que je dédie à mes joueurs ! Tout cela grâce à une équipe à taille humaine ! » écrit-il. « Mon objectif a toujours été le même, faire progresser le club dans son ensemble, le collectif de l’équipe et les joueurs individuellement ; Je peux en tout cas vous assurer que je remplirai ma mission jusqu’au bout avec motivation et sérieux afin d’essayer de terminer la saison sportive en beauté ; Je remercie tous ceux qui ont contribué au bon fonctionnement de notre équipe, toutes les personnes qui œuvrent bénévolement : mon épouse, membres et joueurs, nos généreux partenaires et sponsors et tous les dirigeants, allant du personnel cafeteria, aux délégués, arbitres,…sans oublier nos supporters et mon ami Christian Michaux disparu prématurément. Vous allez me manquer ; Pour conclure, je remercie les personnes qui m’ont soutenu et respecte celles qui m’ont critiqué ! Je resterai votre premier supporter!« 

« La pression du maintien se fait ressentir »

Ce dimanche, c’est un match à six points que Louis Dedave et Huy disputeront contre Ressaix. « Peu importe la manière, la victoire doit être au bout » prévient le Hutois. Interview.

Louis, l’équipe commence-t-elle à ressentir la pression du maintien?

Oui, c’est certain que l’équipe commence à ressentir cette pression. Il est temps d’engranger des victoires pour remonter au classement. Après un mois de janvier positif durant lequel nous avons livré quelques belles prestations contre des équipes du top, il est maintenant temps d’obtenir des victoires.

Cette réception de Ressaix, est-ce un match à six points?

Là encore je ne peux répondre que par l’affirmative. Nous devrons absolument nous imposer dans ce match capital.

Comment allez-vous l’aborder?

Le couteau entre les dents et avec la nécessité de tout donner pour obtenir un résultat positif.

Que devrez-vous faire pour l’emporter?

L’équipe avait fait son meilleur match de la saison là-bas. Ressaix est donc prévenu et nos adversaires ne referont pas les mêmes erreurs qu’au premier tour. Nous devrons nous battre sur tous les ballons et, peu importe la manière, la victoire doit être au bout.