Un « derby des pays plats » pour accéder aux demies

Les jeunes Belgian Lions sont en quarts de finale!

Nos représentants n’ont jamais eu droit au chapitre (0-15 d’emblée), hier, face à des Portugais emmenés par Lisboa (18p), le bien nommé. Largués à 20-39, au repos, les Belges tentaient de limiter les dégâts à la reprise pour échouer à 53-81. Ils terminent donc à la 2e place de la poule D et affronteront au tour suivant de la compétition (v. 17 h 15) nos voisins hollandais (1er du groupe C). Soit, un « derby des pays plats » pour s’ouvrir les portes des demi-finales. En cas de succès, ils y rencontreraient le vainqueur d’Islande – République Tchèque.

Michel CHRISTIANE

« La dernière chance… C’était maintenant ou jamais! »

Un an plus tard, nous reprenons notre série d’interviews décalées. Une série intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Julien Schreiber, coach des Précieuses d’Esneux, équipe qui a réalisé le doublé Coupe/championnat, se plie à l’exercice.

Julien, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

« La dernière chance« . Nous profitons d’une saison sans grossesse annoncée dans l’équipe pour retourner – pour certaines – ou découvrir – pour d’autres – la régionale. Cela fait quelques années que nous nous interdisions de monter. Celle-ci est la bonne, c’est maintenant ou jamais.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011), « Les Papys font de la résistance » (film sorti en 1983).

J’hésite entre « Une famille formidable » et « Les papys font de la résistance« . Malgré mes trois tentatives de rajeunissement du groupe ces dernières années, l’expérience et l’amitié sont nos deux caractéristiques principales. Une bonne équipe de vieilles amies…

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« Secret défense« … Pourquoi? Secret! (rires)

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

Avec le doublé Coupe/championnat et la montée, je choisis logiquement « La totale« .

« Contre mon frère, ce sera un match assez spécial »

Sébastien Peremans fait le point sur le futur championnat qui attend les Haricots.

« Je suis content d’être avec quatre autres équipes liégeoises et de ne pas tomber contre les équipes d’Ostende » sourit Sébastien Peremans. « Nous évitons les gros trajets et nous aurons huit derbies sur la saison, c’est déja pas mal. Je suis également content de tomber contre Esneux et mon frère, ce sera un match assez spécial.« 

Avec Sprimont, Comblain, Ninane et Esneux, Belleflamme défendra les couleurs de notre Principauté. « Dans les derbies, nous savons que tout est possible et nous sommes capables de rivaliser contre tout le monde sur un match » rappelle l’ailier des Haricots. « Ninane reste le principal favori des Liégeois mais il faudra aussi se méfier de Sprimont qui est monté en puissance l’année dernière.« 

C’est cependant de l’autre côté de la frontière linguistique que se trouvent les favoris aux lauriers. « Tongres est incontestablement l’un des grands favoris de la série depuis les arrivées de Walravens et Hounhanou » avance Séba. « Et si nous connaissons certaines formations, d’autres nous sont inconnues. Il faudra donc faire preuve de vigilance mais nous sommes capables de mettre deux équipes derrière nous. Nous devrons être davantage constants à domicile et remporter un maximum de victoire à la maison.« 

« Nous voulons tous être celui qui shoote le plus du parking »

Avec une auto-dérision savoureuse, Gérald Henkin dresse le bilan de campagne réussie par la « bien belle » équipe d’Alleur et évoque les arrivées qui vont renforcer un groupe déjà sacrément impressionnant.

Gérald, quel bilan tires-tu de la campagne écoulée?

Nous sommes à notre place! Nous avons perdu quatre fois contre les équipes qui ont terminé juste devant nous au classement et nous avons remporté facilement le tour final des troisièmes.

Nourris-tu certains regrets?

Evidemment, même en P3, dans une équipe de jeunes vieux et en s’entrainant de façon aléatoire (rires), nous sommes tous là pour gagner le weekend. Nous pouvons donc regretter nos quatre défaites. Ce qui nous a d’ailleurs manqué contre Saint Louis et Harimalia, c’est un peu de fraicheur en fin de rencontre. Nous sommes donc à notre place mais nous aurions certainement pu finir en P2 aussi.

Quels moments forts ont émaillé votre saison?

Je ne conserve pas de souvenir précis mais l’ambiance générale fut toujours excellente. Nous nous connaissons tous depuis longtemps, nous nous apprécions tous en-dehors du terrain et, évidemment, nous essayons tous – même nos pivots – d’être celui qui marque le plus du parking (rires).

Comment juges-tu le niveau de basket pratiqué en troisième provinciale?

Le niveau de la P3 est agréable. Cela joue, ça court… C’est pas mal.

Quelles seront vos ambitions la saison prochaine?

Nous gardons notre groupe de joueurs mais il est certain que les arrivées de Benoit Jérôme et Julien Moray vont booster le groupe. Nous risquons d’être -encore! – plus forts… (rires).

L’Euro masculin 2021 à 80 kilomètres de la frontière belge

L’Euro 2021 sera conjointement organisé par quatre pays.

Lundi après-midi, la FIBA a décidé que le prochain Euro masculin de 2021 aurait lieu dans quatre pays. A savoir, l’Allemagne, la République Tchèque, la Géorgie et l’Italie. Si la phase finale de la compétition continentale se disputera à Berlin, une des poules qualificatives trouvera refuge à Cologne. Soit, à peine 80 bornes de la frontière belge ou à une petite heure de route d’Eupen. Rendez-vous en septembre de cette année-là…

Michel CHRISTIANE

« On ne peut pas plaire à tout le monde »

Freddy Derda, remplacé pour la prochaine saison par Sacha Evrard, revient sur la campagné écoulée avec la P3 des Carriers et évoque son nouveau défi à Belleflamme.

Freddy, tu ne seras plus l’entraineur de la P3 de Sprimont la saison prochaine mais tu poursuivras ta « carrière » de coach ailleurs.

En effet, Sacha Evrard me remplace à la tête de la P3 sprimontoise pour la saison à venir. Je pensais vraiment – enfin diront certains – mettre un terme à mes activités sportives. Et bien non, pas encore! Je poursuivrai à Belleflamme avec la P4F du club qui est proche de mon domicile: moins de trois kilomètres me sépare des installations du matricule 1058. Il n’y aura q’un seul entraînement par semaine, pas de prise de tête ou de conflits de générations – même si je suppose qu’il y aura des soucis comme partout – et cela me permettra de fréquenter les terrains de basket une année supplémentaire.

Quels souvenirs garderas-tu de ton aventure sprimontoise?

J’ai passé deux années au sein du club de Sprimont au cours desquelles j’ai connu d’excellents moments, mais, il faut le reconnaître, surtout au cours de la saison 2017-2018. Une saison conclue par un dix-huit sur vingt-six et une quatrième place, meilleur résultat atteint par cette P3 à ce jour.

Concernant plus spécifiquement la campagne qui vient de s’achever, quel bilan en dresses-tu?

Pour ce qui est de l’exercice 2018-2019, Pierre Touette, attiré par la p1 d’Andrimont, nous a quitté et nous a terriblement manqué. Bien que le noyau ait été complété par de jeunes joueurs prometteurs, le mariage « vieux »/jeunes, n’a pas été un franc succès. Là ma responsabilité est évidemment engagée, donc les regrets se situent à ce niveau. Le retour de Joe Rousselle, en bonne santé, devrait, bien entendu, être une plus-value certaine et je souhaite à mon successeur une plus grande réussite quant au mixing de différentes générations de joueurs.

Quel moment fort garderas-tu en mémoire?

La défaite à Grâce-Hollogne 106-105, avec arrêt du match à 36 secondes du terme, n’ayant plus suffisamment de joueurs pour terminer la rencontre.

Un dernier mot avant de profiter des vacances?

Oui, je profite de l’occasion pour remercier tous ceux qui ont contribué aux bons moments, qu’ils soient joueurs, dirigeants, accompagnateurs, etc….Quant aux mauvais moments, oublions-les. Et comme dirait l’autre, on ne peut pas plaire à tout le monde

« Un joli combo entre joueurs expérimentés et jeunes talents »

Pour Liège & Basketball, Romain Thirionet dresse des dix derniers mois vécus par la Vaillante Jupille au sein d’une très relevée série de troisième provinciale et évoque les ambitions futures de sa formation.

« Si nous ne nous basons que sur le classement, notre bilan n’est pas bon » reconnait d’emblée Romain Thirionet avant de nuancer. « A mon sens, il ne reflète pas du tout le potentiel de notre groupe. Nous avons vécu une saison très compliquée avec pas mal d’absences, de blessures ou de joueurs suspendus. Au final, nous avons plus souvent dû « survivre » qu’autre chose dans une poule (ndlr: P3C) très relevée.« 

Néanmoins, si des regrets existent, les sources de satisfaction sont également bien présentes. « Je suis fier que nous ayons réussi à embêter bon nombre d’équipes malgré les circonstances qui n’étaient pas en notre faveur. Hormis l’une ou l’autre rencontre, nous sommes parvenus à proposer une très belle résistance à nos adversaires. Certes, il y a eu trop peu de victoires à la clé mais beaucoup d’équipes rencontrées n’ont pas eu si facile que cela face à nous » poursuit cette figure emblématique de la Vaillante et véritable cheville ouvrière de son club. « Paradoxalement, cela représente aussi mon plus grand regret. Enormément de nos défaites le furent par un écart n’excédant pas dix ou quinze points. C’est terriblement frustrant de se retrouver à sept joueurs, de tenir tête aux équipes du top 5 et de craquer dans les cinq dernières minutes.« 

A l’image de son équipe, Romain a vécu une saison délicate. « D’un point de vue personnel, je regrette éminement de m’être blessé sérieusement à la cheville, m’obligeant à me tenir éloigné des terrains pendant trois mois. C’est long » soupire-t-il.

Comble de « malchance », la Vaillante a dû batailler dans la série de la mort. « C’est notre quatrième année en troisième provinciale et cette saison aura été, et de loin, la plus compliquée! Le niveau de la poule était très relevé » avoue Romain. « J’en veux pour preuve cette fin de championnat où personne ne pouvait prédire le champion à deux journée de la fin. J’ai l’impression que la P3 regorge de plus en plus de joueurs expérimentés et de très bons jeunes en plein progression. Cela forme un joli combo très agréable à suivre et encore plus pour y jouer.« 

La saison prochaine, les Jupillois espèrent être épargnés par la guigne et reprendre leur marche en avant. « Nous voulons vraiment oublier cette saison, repartir sur de bonnes bases et figurer dans le top 5 » annonce Romain. « Nous devrons être prêts dès le début de championnat pour ne pas tomber dans une spirale négative comme cette année. Et pourquoi pas quelques belles surprises à la clé?« 

Beverly reste en Italie

Gerald Beverly, ancien éphémère pivot de Liège Basket, change de club mais reste en Italie.

L’ancien Liégeois (arrivé en cours de saison 17/18) Gerald Beverly, il prépare ses bagages à Brescia afin de mettre le cap sur Udine. Ce club du Frioul monte en Série A2 (D2 italienne) et ne compte pas y faire de la figuration selon ses ambitieux dirigeants.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: Philippe Collin

« Le Bon, la Brute et le Truand »

Un an plus tard, nous reprenons notre série d’interviews décalées. Une série intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. C’est Mehdi Aouini, champion indiscutable de première provinciale avec Waremme, qui se plie à l’exercice avec une bonne dose d’humour.

Mehdi, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

Sans aucune hésitation « Chronique d’une victoire annoncée », qui se justifie par le recrutement, les installations et les ambitions affichées par le
club en début de saison. Nous étions dans les meilleures conditions pour performer cette saison.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011), « Les Papys font de la résistance » (film sorti en 1983).

« Les papys font de la résistance« ! Cette expérience de « papys » nous a énormément servi en début de saison car il ne fallait pas répéter cinquante fois les schémas tactiques pour que la pièce tombe. Par contre, plus la saison avançait, plus les organismes s’esquintaient. Et au vu de la très belles carrière de certains de nos « papys », ils méritent bien une belle retraite.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

Concernant le style de jeu, je mets en avant « Attaque » car, même s’il nous fallait souvent un peu de temps pour lancer la machine, une fois bien rôdés, nous étions capables de dérouler dans la moitié de terrain adverse.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

Avec notre doublé Coupe/championnat, le film « La totale » résume très bien la mise raflée cette saison.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969).

Pour qualifier notre entraîneur cette saison, je choisis un film qui n’est pas dans la liste: « Le Bon, la Brute et le Truand », et je laisse le soin aux lecteurs de choisir lequel de ces trois personnages incarne Mike De Keyser (rires).

« Réaliser le triplé pour mon come-back serait génial »

Pour Liège & Basketball, Gael Hulsen confie sa joie de retrouver l’Allemagne et ses ambitions à l’aube d’une nouvelle saison.

« Je suis très content de retourner en Allemagne et, en plus, à Cologne, une ville située à seulement une heure de Liège » sourit Gael. « La combinaison de l’offre, du challenge et de la situation géographique m’a fait prendre cette décision.« 

Un retour outre-Rhin qui ne sera pas dénué d’ambitions pour le Liégeois. « J’ai été champion lors de ma première et dernière saison en Allemagne » rappelle-t-il. « Réaliser le triplé pour mon « come-back » serait génial!« 

Après un tournoi en Italie où « c’était vraiment cool de jouer sur la plage« , Gael s’apprête à de nouveau faire sienne la quatrième division allemande.