« Quelque chose d’unique s’est déroulé à Herve-Battice »

Au terme d’une saison splendide, Herve-Battice a décroché le titre de champion en deuxième régionale et obtenu de facto le droit de rejoindre l’échelon supérieur. Alain Denoël revient sur les dix derniers mois idylliques vécus par sa formation.

Alain, quel bilan dresses-tu de la campagne écoulée?

Au terme de cette saison, je ne peux qu’être satisfait du bilan de mon équipe: une saison régulière de très bonne facture avec la meilleure défense du championnat (ce qui était un objectif initial), un titre de champion acquis au terme d’un sans-faute en Playoffs, une demi-finale de Coupe AWBB, trois filles et moi-même sélectionnés au All Star Game. On peut dire qu’Herve-Battice a marqué de son empreinte le paysage féminin du basket wallon lors de cet exercice.

De quoi es-tu plus particulièrement fier?

Je suis très fier du mental et de la culture de la victoire que mon équipe a acquis au fur et à mesure de la saison. Cette capacité à renverser des montagnes même quand la cause semblait perdue en fait une team à part parmi toutes celles que j’ai coachées. Mais ce dont je suis le plus fier, c’est que mon équipe a fédéré tout un club autour d’elle. Il suffisait de voir la ferveur des équipes d’âges, des parents de jeunes, des autres équipes seniors du club, des sympathisants, de nos amis durant la saison et, surtout, durant les Playoffs pour comprendre que quelque chose d’unique s’est déroulé cette année du côté de Herve-Battice.

Des regrets tout de même?

Je regrette notre non-match en demi-finale de la Coupe AWBB. Le costume était trop grand pour beaucoup de filles mais si nous voyons le bon côté, c’est un match qui nous a permis de grandir dans notre saison.

Quels moments resteront gravés dans ta mémoires?

Pour moi il y deux moments au-dessus de tout cette saison.Tout d’abord et incontestablement, notre déplacement à Fleurus en saison régulière où deux cars et une dizaine de voitures ont fait le déplacement et où nous avons pris l’avantage psychologique sur notre meilleur ennemi de la saison. Ensuite, le match retour de la finale des Playoffs à domicile avec une salle pleine à craquer, des supporters en feu – merci aux hooligans – et mes joueuses qui choisissent ce moment pour livrer leur meilleure mi-temps de la saison avec une Bonvoisin prouvant qu’elle est la meilleure joueuse de la série!

Quels seront vos ambitions la saison prochaine?

J’espère vivre un championnat tranquille. Pour ce qui est de nos objectifs spécifiques, je garde ça pour les filles. Nous gagnerons sans doute beaucoup moins que cette année mais j’espère garder nos supporters unis grâce à une mentalité sans faille. Nos apports Slaviero et Hauglustaine nous amèneront un plus indéniable pour y arriver!

« Se détacher un maximum de sa vie habituelle »

Qui dit période estivale dit vacances. Un sujet que Liège & Basketball a évoqué avec Romain Hamaide.

Romain, c’est quoi, pour toi, des vacances idéales?

C’est de se détacher un maximum de sa vie habituelle et de son quotidien. Il faut profiter, rester avec sa famille, ses amis, sa copine…

Quel est ton meilleur souvenir de vacances?

Il n’y en a pas qu’un en particulier, mais un des meilleurs est le voyage aux USA que j’ai fait il y a deux ans avec tous mes meilleurs amis!

Et la pire expérience vécue en vacances?

Je n’en ai pas vraiment connue. Le moment plus ennuyant pendant les vacances, c’est lorsqu’il faut travailler comme étudiant pour se faire un peu d’argent! Mais il faut bien le faire (rires).

L’endroit que tu as visité qui t’a le plus marqué?

Les USA, à nouveau. J’avais toujours rêvé d’y aller et j’ai vraiment beaucoup aimé.

Où pars-tu cet été?

Je suis déjà parti une semaine en Turquie. Maintenant, je commence à bosser comme étudiant.

En vacances, tu tapes quand même un peu la balle?

Cela m’arrive d’aller un peu jouer avec des amis mais c’est assez rare. Je penche plutôt vers un gros repos basket pendant les vacances!

« Le coach fut toujours présent malgré des conditions pénibles »

La saison du Mosa Angleur en P1 fut « catastrophique » selon les propres termes employés par Nicolas Vanbockestal. Relegués en P2, les troupes de Vincent Esposito auront toutefois fière allure et pourraient bien briguer le titre.

« La saison a été catastrophique puisqu’on descend avec seulement 4 victoires au compteur » concède Nicolas Vanbockestal avec lucidité. « Je ne suis fier de rien durant cette année sauf peut-être du coach qui a toujours été présent dans des conditions pénibles.« 

« Mes plus gros regrets sont les absences – à commencer par les miennes – trop nombreuses que ce soit aux entraînements ou à certains matchs clés. » poursuit Nico. « Nous n’avons donc pas vraiment connu de moments forts mais juste quelques sursauts comme la victoire contre Haut-Pré. »

C’est en deuxième provinciale que repartira le MOSA. Avec quelles ambitions? « Il faudra tout d abord reconstruire un collectif et un fond de jeu avec de la régularité. On verra, une fois cela mis en place, ce que nous pourrons viser comme objectif » avance Nicolas. « En ce qui me concerne, je dois voir de quoi sera faite ma vie professionnelle et de famille. Mais si rien ne l’empêche je serai de la partie. »

Le futur noyau d’Angleur:

Stéphane VOS, Ioannis IOSSIFIDIS, Milton Tshomba, Pierre DELFOSSE, Benoit BERGH, Armand KABEYA, Thomas GAVRAY, Maxime AMORANITIS.

« Le meneur de jeu est le point d’ancrage de toute l’équipe »

Figure bien connue du basket liégeois et verviétois, François Lodomez portera les couleurs de Spa la saison prochaine après six belles années à Comblain. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce meneur pour qui le collectif est une seconde nature.

François, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé à cinq ou six ans à Saint-Michel où j’y ai fait mes années de pré-poussins. Ensuite, je suis allé à Pepinster jusqu’à mes vingt ans. J’ai pu y jouer mes premières années seniors en P1 et D3 à seize ans. Durant mes années jeunes à Pepinster, j’ai joué dans les équipes régionales et espoirs avec comme coach Serge Polet et Christian Lemaire. Ils m’ont tout appris. Passé la vingtaine, j’ai eu l’occasion de partir avec Serge Polet, Ju Lemaire et Thomas Nyssen à Comblain où j’ai passé six années extraordinaires. Maintenant, je m’apprête à découvrir de Spa où j’espère accomplir de belles choses.

Justement, pourquoi avoir décidé de quitter Comblain et de rejoindre Spa?

Les trajets étaient difficiles à vivre depuis que Thomas Nyssen est parti à Pepin l’an dernier. De plus, mon travail me prend pas mal de temps et je vais avoir une petite fille fin septembre. Toutes ces raisons font que je voulais me rapprocher de chez moi. Enfin, j’avais besoin d’un nouvel air et d’un nouveau challenge après six années à Comblain.

Comment juges-tu cette dernière saison avec le Mailleux?

Ma dernière saison avec Comblain était la pire au niveau personnel. En effet, après ma blessure de l’année dernière, il m’a fallu beaucoup – trop, sans doute – de temps pour me remettre à niveau et je n’ai donc pas su répondre aux attentes du club.

Qu’appréciais-tu particulièrement à Comblain?

J’ai adoré jouer pour ce club. Le staff a toujours été très correct et a toujours tenu ses promesses envers les joueurs. Dans ce club, il y a une ambiance familiale et j’y ai été très vite intégré. D’ailleurs, grâce à l’ambiance que les supporters mettent, nous avons arraché plusieurs belles victoires.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine avec les Bobelins?

Au niveau personnel, c’est de retrouver mon niveau d’il y a deux ans. Au niveau collectif, obtenir une bonne place au classement et m’amuser autant lors des troisièmes mi-temps.

« Une philosophie de jeu collective »

Tu es meneur de jeu. En quoi cette position est-elle spécifique?

Le poste de meneur est spécifique car il est le point d’ancrage de toute l’équipe, être le relais entre le coach et l’équipe sur le terrain. Une compétence que je devrais encore améliorer dans mon jeu d’ailleurs. Ce poste me colle bien car je préfère construire quelque chose avec et pour l’équipe, en faisant de bonnes passes, plutôt qu’être le « scoreur ».

Justement, comment te définirais-tu en tant que joueur?

Cette réponse va rejoindre la précédente : ma philosophie de jeu est de créer quelque chose en équipe et pour l’équipe et de permettre à chacun de trouver sa place sur le terrain pour qu’on puisse, ensemble, exceller et aller le plus loin possible. Il y a deux ans, mes forces étaient mon dribble et ma vitesse, et je dois m’entrainer à retrouver cette vitesse d’antan surtout.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans le basketball?

C’est difficile comme question car le basket est devenu une habitude pour moi. C’est quelque chose en moi depuis toujours. Je vis cette passion au plus profond et je ne me suis jamais vraiment posé la question. Je crois que l’adrénaline que provoque un match et le suspense qu’il peut provoquer jusqu’au dernier moment, quand la partie est serrée, sont des facteurs qui me motivent, qui me poussent à me dépasser jusqu’au bout. Je pense que le jeu d’équipe est aussi un élément qui me fait aimer ce sport. Et puis, avouons-le, la troisième mi-temps du basket n’est pas des moindres! (rires)

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Principalement les finales en jeunes auxquelles j’ai pu participer et gagner. Mais aussi le Final Four en Espoirs à la Lotto Arena, la montée de R1 en D3 avec Pepinster et, surtout, avec Comblain dont le club attendait beaucoup de nous afin de redorer l’image du club : défi relevé!

Que représente pour toi le basket liégeois?

Pour moi, le basket liégeois c’est avant tout une grande famille, mais il faut avouer que, comparé aux clubs flamands, le basket liégeois et wallon est défavorisé sur le plan des infrastructures, excepté quelques clubs comme Spa – mes futures couleurs – par exemple.

« Ibiza calling »

En ce premier juillet, Liège & Basketball a discuté vacances avec Olivier Macfly.

Mac, pour toi, c’est quoi des vacances idéales?

Mes vacances idéales, c’est deux semaines à Ibiza dans une villa avec des amis. Je fais ça depuis douze ans maintenant. Même si je visite d’autres pays à l’occasion, j’ai besoin de me retrouver sur cette île.

Quel est ton meilleur souvenir de vacances?

J’en ai tellement, impossible d’en citer un. Je dirais les nouvelles rencontres.

Et le pire?

Je n’ai pas souvenir de mauvaise expérience. Même si des fois des complications surviennent, je suis de nature assez positive et zen. On ouvre les chakra (rires).

Quel lieu que tu as visité t’a fait la plus forte impression?

Bali et un road trip aux États-Unis : LA / Yosemite / Vegas / San Francisco. C’était à chaque fois des paysages à couper le souffle.

Où pars-tu cette année?

Je pars dix jours à Ibiza et puis je m’octroie une petite virée à la Tomorrowland.

En vacances, tu tapes un peu la balle?

Quand l’occasion se présente oui, mais j’aime aussi faire d’autres sports que je n’ai pas l’habitude de pratiquer durant la saison.