« La spirale positive continue »

Au terme d’une prestation sérieuse, Ensival a battu Sainte Walburge 69 à 49 et accède à la finale de la Coupe de la Province. Christophe Hauglustaine revient sur cette qualification et les quelques soucis d’ordre logistique qu’occasionne la finale.

Christophe, bravo pour votre qualification. Es-tu satisfait de votre prestation contre Sainte Walburge?

Oui, je suis très content de notre match et, plus particulièrement, de notre notre deuxième mi-temps. La mentalité affichée par l’ensemble de l’équipe est vraiment très bonne et la spirale positive continue.

Heureux d’aller en finale?

Oui, très heureux d’y être même si, à l’heure actuelle, je ne sais pas encore si nous allons la disputer.

Pourquoi ne la disputeriez-vous pas?

Il m’est revenu hier qu’à la demande de Waremme, la finale se jouerait le dimanche -ce qui, je pense, ne s’est jamais fait – car Sacha Massot joue avec Liège samedi soir. Je ne discute pas du tout la demande de Waremme, qui est logique. Mais le problème est que j’ai deux joueurs qui partent au ski ce weekend là. Ils ont postposé leur départ au dimanche matin au lieu du samedi matin, il ne peuvent pas encore décaler leur départ de six ou sept heures et perdre deux jours de vacances. Je me sens donc complètement floué dans cette histoire. La demande de Waremme est légitime, mais je ne trouve pas normal que mes joueurs ne puissent pas tous participer à ce match ni normal que nous ne soyons pas consultés. Une solution serait de jouer cette finale le vendredi soir mais, apparemment, la salle n’est pas libre. Notre Secrétaire va envoyer les mails nécessaires. Si cela ne s’arrange pas, il est possible que par solidarité envers nos équipiers, nous boycottons cette finale. Mais cela serait malheureux pour tout le monde d’en arriver là.

Nouvelle finale pour Esneux

Esneux, emmené par une paire Chuffart / Godefroid efficace, a assumé son statut de favori et dominé Modave pour s’offrir une nouvelle finale de Coupe provinciale.

La logique a été respectée dans la demi-finale entre Modave et Esneux. En difficulté en attaque, les Castorettes n’ont guère fait longtemps illusion. Après dix minutes relativement équilibrées (11-15), Chuffart et ses partenaires appuyaient sur le champignon pour faire le break à la pause: 19-33.

Scénario identique en deuxième période avec un troisième quart équilibré et un quatrième clairement en faveur de Godefroid (14 points) et de ses coéquipières qui s’imposaient logiquement 39 à 64 et rejoignaient ainsi, à nouveau, la finale.

« Une belle fête pour le club et la ville »

Dans le duel des Wawas, la P2 s’est vaillamment battue mais a fini par baisser pavillon face à l’expérience et au physique de l’équipe fanion du matricule 709. Reportage.

Rapidement, les pensionnaires de P1 comblaient leur retard initial et profitaient de la présence de Sacha Massot (34 points), pour creuser un petit écart. Après dix minutes, c’était 14 à 19 en faveur de la P1 des Wawas. Mais Dierckx (13 points) et ses coéquipiers étaient bien décidés à vendre chèrement leur peau et livraient un bon deuxième quart-temps pour réduire l’écart à 35-39 à la pause. « Durant toute la première période, les deux équipes se sont rendues coup pour coup pour se quitter pratiquement dos à dos à la mi-temps » analyse Nicolas Gerads. « Ensuite, comme beaucoup d’équipes qui affrontent les leaders de P1, le physique de notre adversaire a commencé à prendre un peu le dessus et, lorsque ceux-ci décident d’accélérer quelque peu, ils prennent leurs distances. C’est ce qui nous arrivés dans le troisième quart… Cependant, nous n’avons pas baissé les bras pour autant et nous sommes encore un peu revenus dans la partie mais malheureusement l’obstacle était trop grand. » Waremme A faisait ainsi le break pour mener 49 à 62 à la demi-heure. Les dix dernières minutes étaient également à l’avantage des gars de Mike de Keyser qui s’imposaient finalement 63 à 81.

« Ce n’était sans doute pas un grand match de basket, sûrement à cause du contexte assez spéciale de la rencontre » contextualisait le coach victorieux. « Mais, avec le plus grand respect, je tiens à féliciter Nico Gerads pour le très bon travail réalisé avec ce groupe. De notre côté, nous aurions dû tuer le match beaucoup plus tôt. Mais nos rotations n’ont pas trop fonctionné et ça, je le prends pour moi. J’ai mis du temps à trouver un cinq prolifique.« 

Si la déception est logique pour les pensionnaires de P2, ceux-ci n’ont pas démérité. « Je suis bien évidemment déçu de passer à deux doigts d’une finale – la deuxième consécutive après celle avec Bilzen la saison passée – mais également fier du parcours de mon équipe, fier d’avoir pu jouer dans la même cour que l’équipe A et fier d’avoir tout de même fait un peu douter cette belle formation. D’ailleurs, cela me réconforte de constater que nous fûmes pris très au sérieux. Le temps de jeu – 37 minutes – octroyé à Sacha Massot en atteste. »

Mais pour vaincre les leaders de P1, il faut livrer le match plus que parfait. « Notre réussite extérieure ne fut pas présente comme je l’avais espéré et, paradoxalement, ce sont nos intérieurs qui ont alimenté le marquoir » constate Nico. Après la rencontre, la fête fut belle car Waremme est en finale! « Nous avons atteint une partie de l’objectif en nous qualifiant pour la finale » reconnait Mike. « Cela reste une belle fête pour le club et la ville. Nous sommes désormais tous derrière l’équipe de Mike pour la finale » enchaine Nico. « La buvette d’Hannut a pas mal tourné. Waremme y a laissé des traces » conclut, souriant, l’entraineur victorieux.


ABC WAREMME B – ABC WAREMME A : 63-81

Scores intermédiaires: 14-19 / 21-20 (35-39) /14-23 / 14-19.

ABC WAREMME B : Bonjean 3, Bastin 0, Gueldre 4, Fiacre 4, Germay 12, Parent 4, Dierckx 13, Lambion 5, Braun 0, Lamy 12, Pivato 1.

ABC WAREMME A : Aouni 2, Krala 0, Germay 16, Louwette 4, Piedboeuf 7, Guerten 6, Deville 6, Massot Sacha 34, Menu 2, Massot Dimitri 4.

Une victoire qui compte

En totale maitrise, Ans a remporté son duel contre Neufchâteau 78 à 65.

Quarante minutes de match et quarante minute en tête pour Ans contre Neufchâteau. Dès le début des hostilités, Petit (15 points), Mossay (20 pions) et leurs coéquipiers prenaient les commandes. 23-15 après dix minutes, 46-32 à la pause et même 63-46 à la demi-heure. Malgré un timide retour des chestrolais dans le dernier quart, Ans l’emportait logiquement 78 à 65.

« Dommage que nous n’ayons pas tenu 40 minutes »

A Sainte Walburge, Cointe a longtemps mené mais a vu son avance fondre comme neige au soleil dans la dernière ligne droite pour finalement s’incliner 82 à 77.

Après un premier quart équilibré, les Grenouilles faisaient le break. A la pause, Jérôme (17 points), Cornet (26 unités) et leurs coéquipiers menaient 34-42 et puis 54-63 à la demi-heure, après avoir compté jusqu’à vingt points d’avance. Mais les locaux se rebiffaient et grignoter leur retard. Au final, Sainte Walburge s’impose 82 à 77. « Il nous a manqué de la constance » regrette Maxime Grégoire. « Quand nous comptons vingt points d’avance dans le troisième quart-temps, nous ne pouvons pas perdre. Nous retiendrons les 30 premières minutes qui étaient bonnes! Dommage que nous n’ayons pas tenu les 40…« 

« Je suis plutôt un meneur à l’ancienne »

    

Quentin Vanoost se plie à l’exercice du Thé ou Café. 

     

Quentin, plutôt passe ou panier?

La passe. Je suis un meneur à l’ancienne qui cherche ses partenaires démarqués.

Attaque ou défense?

Attaque. Je préfère faire marquer et marquer qu’encaisser (rires).

Netflix ou cinéma?

Cinéma. Et avec le bon popcorn qui va avec!

Pizza ou burger?

Burger, fidélité aux USA oblige.

City-trip ou vacances à la plage?

City-trip.  Un petit voyage aux USA constitue mon rêve ultime.

LeBron ou Curry?

LeBron, sans aucun doute! Depuis le début, je suis fan de ce gars. J’ai même fait tatouer son logo sur mon bras. Ce serait donc un peu bizarre si je choisissais Curry.

Anderlecht ou Standard?

Anderlecht. Je ne m’intéresse pas spécialement au foot mais je suis admiratif du palmarès de ce club qui a été plus de trente fois champion. C’est un peu le Boston ou Lakers du foot belge.

Et enfin, plutôt thé ou café?

Aucun des deux, je préfère un bon chocolat chaud.


Entre Eusebio et Preud’homme

Les Carnets du basketteur, saison 2! Pour cette chronique, il est cette fois question de l’actuel entraineur du Standard, du regretté Dany Evrard et d’autres anecdotes savoureuses.

Si vous ignorez encore que Michel Preud’homme a fêté, cette semaine, son 60e anniversaire, c’est que vous rentrez d’un mini-trip sur la lune. Une commémoration qui m’a rappelé un souvenir bien précis datant exactement du 31 octobre 1995.

Ce mardi-là, il fait (déjà) un froid de canard et la DH ainsi que la Libre m’ont envoyé en reportage à Kerkrade, au nord de Maastricht, où le Roda local accueille Benfica, en match-retour de la Coupe UEFA (1-0, à l’aller). C’est que la cage lisboète est défendue par l’actuel entraineur de Sclessin. Un entretien est d’ailleurs programmé après la rencontre. Alors que l’on se les gèle dans tous les stades belges, je suis agréablement surpris par une douce chaleur ambiante en pénétrant dans l’enceinte batave. En effet, la tribune centrale de celle-ci est dotée de « soleils » solidement arrimés à sa toiture. Peut-être pas très écolo, mais drôlement efficace… Luxe supplémentaire, les inévitables « VIP’s » assistant au duel en extérieur se voient, en outre, proposer un plaid aux couleurs (noire et jaune) du cercle limbourgeois. 

On a droit à un véritable duel de coupe puisque les troupes de Huub Stevens se croient qualifiées à 2-0 quand l’international marocain, Hassan Nader, y va in extremis d’un doublé – à chaque fois entaché d’un hors-jeu – aux 87e et 90e minutes. Benfica passe en quarts de finale où il sera sorti par le Bayern Munich, futur vainqueur du trophée. Au coup de sifflet final, je rejoins les vestiaires – heureuse époque – et en profite pour faire signe à MPH qui appelle un accompagnant en costume-cravate. Il se retourne, m’indique que Michel arrive dès qu’il aura pris sa douche et si je veux bien attendre en sa compagnie. Non peut-être puisque mon interlocuteur n’est autre que l’immense… Eusebio, un des plus grands footballeurs mondiaux de tous les temps. Et c’est entre ces deux « monuments » que j’entame, peu après, mon interview qui se déroulera dans une ambiance bonne enfant… 

Il y a quelques années, je racontais cette anecdote au regretté Dany Evrard, vrai passionné esneutois de basket, en général, et de Pepinster, en particulier. Cet ami de Pierre Rapsat me confiait dans la foulée : « En fait, j’ai eu Michel comme élève à l’Athénée de l’Air Pur, à Seraing, où j’étais prof de dessin. C’était un excellent élément, mais on sentait déjà qu’il n’y avait que le Standard qui comptait pour lui. D’où ses absences de plus en plus régulières pour aller s’entraîner. Par la suite, nous avons continué de correspondre et je lui envoyais parfois l’un ou l’autre caricature qui le faisait bien se marrer. Du moins me l’assurait-il… » 

Une petite dernière pour la route et elle a trait à la radinerie légendaire de nos voisins d’outre-Moerdijk. On le sait, le « Marathon de la Meuse » est constitué par un aller-retour de Visé à Maastricht. Les organisateurs avaient pris l’habitude de présenter leur épreuve, une année en Belgique puis l’autre aux Pays-Bas. Dans la « Cité de l’Oie », un copieux repas était systématiquement de mise. Mais, dès que l’on passait la frontière, c’était de (très) modestes tartines qui étaient servies et il fallait quasi faire des courbettes pour obtenir une seconde boisson. Je ne sais trop pourquoi, mais les promoteurs de la course ont vite compris qu’ils avaient intérêt à abandonner cette « fâcheuse » alternance. Sans quoi, ils risquaient de rester sur leur faim. Eux aussi…

Michel CHRISTIANE

Journée de gala à Herstal

Ce dimanche, en marge des demi-finales de la Coupe de la Province, a lieu une journée de gala à Herstal où l’handibasket est mis à l’honneur.

Belle journée en perspective à Herstal ce dimanche. L’asbl « Embarquement immédiat » met l’handibasket à l’honneur avec trois rencontres au programme. Pour démarrer les festivités, à 10 heures 30, un match de handibasket aura lieu entre les clubs « Embarquement immédiat » et « L’envolée » de Verviers. A 13 heures, ce sera au tour d’un match de basket en chaise de ravir les observateurs avant de laisser place, à 16 heures, à une rencontre de basket unifié.

Une belle initiative favorisant le vivre ensemble à travers les valeurs que véhicule le sport.

« Nous avons déjà brûlé toutes nos cartouches »

Ce dimanche, Pepinster accueille Mons. Face à cet adversaire mal classé, les Pépins ne peuvent se permettre de trébucher. Liège & Basketball fait le point avec Kevin Snakers.

Kevin, réception de Mons ce weekend. Faux-pas interdit?

Je ne dirai pas cela mais nous avons déjà brûlé toutes nos cartouches. C’est donc indéniable que nous devons gagner car nous évoluerons à domicile et compte-tenu de la différence qui nous sépare de notre adversaire au classement. Cependant, nous avons déjà pu voir que rien n’est jamais joué d’avance. Il ne faudra donc absolument pas prendre notre adversaire à la légère!

Que devrez-vous faire pour battre cette jeune équipe montoise?

Nous devrons retrouver notre jeu en attaque, qui nous fait défaut depuis quelques temps, et rester soudés derrière pour limiter notre adversaire offensivement.

Avec, toujours, les Playoffs en ligne de mire?

Absolument mais, désormais, vu notre position au classement, nous devrons gagner plus de matchs que nos concurrents directs pour pouvoir rester dans le bon wagon et accéder aux Playoffs.

Aurez-vous récupéré vos blessés?

Maxime Halkin s’est entrainé normalement et sera à 100 % ce dimanche. Par contre, Francot et Julémont sont toujours out.

« Rien n’est encore joué pour les Playoffs »

Ce dimanche, Ans reçoit Neufchâteau. Si les Verts veulent encore croire aux Playoffs, chaque match doit être abordé comme une finale. Cela tombe bien, c’est l’intention d’Errol Koçur et de ses partenaires.

Face à Neufchâteau, Ans connait le plan à suivre. « Nous devrons livrer un match plein en commençant par bien défendre » prévient Errol Koçur. « En attaque, chacun d’entre-nous devra apporter son capital points.« 

En début de saison, les Playoffs étaient l’objectif que s’étaient fixés les Ansois. Après quelques déconvenues, ceux-ci semblent s’éloigner tout doucement. « Effectivement, les Playoffs s’éloignent un peu » reconnait le pivot des Verts. « Cependant, nous ne sommes pas résignés! Nous devons engranger des victoires face à des adversaires plus costauds. Nous n’avons pas le choix et nous en sommes plus que capables. C’est ainsi que cela devra se passer si nous voulons toujours espérer accrocher ces Playoffs. Rien n’est encore joué!« 

Avec ce discours volontariste et le talent dont regorge le noyau ansois, Koçur et ses partenaires pourraient bien finir la saison en apothéose.