« Disputer une demi-finale de Coupe AWBB n’arrive pas chaque année »

Ce dimanche, Neuville affrontera Mazy en demi-finale de la Coupe AWBB. Sur le papier, le Rebond, déforcé, ne part pas favori de cette rencontre face à l’ancien finaliste des Playoffs de première régionale. Mais, sur un match et au vu de ce qu’ont démontré les troupes de Kevin Reyserhove depuis le début de saison, l’exploit semble possible.

Pour sa première saison en deuxième régionale, Neuville épate et semble en position de décrocher un ticket pour les Playoffs. Mieux, le Rebond est également qualifié pour les demi-finales de Coupe AWBB. « Comme la priorité est le championnat et que nous comptons plusieurs blessés dans nos rangs, un weekend sans match n’aurait pas fait de tort » commence Kevin Reyserhove. « D’un autre côté, jouer une demi-finale de Coupe AWBB n’arrive pas chaque année et cela aurait été chouette d’être au complet pour cette rencontre afin d’être plus compétitif mais aussi pour que tout le monde puisse en profiter. C’est d’ailleurs cela qui sera le plus important: profiter de l’occasion.« 

Reste qu’un match de basket est toujours incertain et que l’exploit est réalisable si le Rebond montre son meilleur visage. « Mazy est plus fort que nous individuellement. Nous devrons être solidaires en défense et jouer collectivement devant » analyse l’entraineur neuvillois. « Sur un match, tout est possible. Profitons de l’évènement et nous verrons après la rencontre si nous buvons un verre pour fêter notre victoire ou notre parcours. » Dans les deux cas de figure, Neuville gagnera sans doute encore à coup sûr la troisième mi-temps.

« Cela se jouera au mental »

Ce dimanche, pour clore un intense weekend de Coupe de la Province, les Dames d’Alleur et de Prayon en découdront pour tenter de valider leur place en finale. Victoria Miceli analyse ce duel alléchant ainsi que le parcours de son équipe.

Victoria, dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques heures de cette demi-finale?

Bien évidemment, nous nous sommes préparées pour cette rencontre, autant physiquement que mentalement. Nous avons déjà rencontré Alleur en championnat il y a deux semaines et ce fut un match assez tendu et serré, surtout dans le dernier quart. Je pense que nous pouvons gagner cette nouvelle confrontation mais ce qui pourrait nous nuire, et nous faire sortir de notre match, c’est notre mental. C’est cela qui nous a d’ailleurs fait perdre, malheureusement, quelques points en championnat.

Que devrez-vous dès lors faire pour vous imposer?

Nous sommes deux équipes assez équivalentes au niveau du jeu. Le match se jouera au mental et à la motivation! Si nous voulons cette finale – et nous sommes bien déterminées à aller la chercher (rires) – nous devrons être motivées comme jamais!

Comment juges-tu votre saison?

Jusqu’à présent, elle est faite de hauts et de bas. Nous n’avons guère été constantes et les matchs perdus se sont souvent joués à pas grand chose. Il existe parfois un manque de compréhension dans l’équipe sur le terrain, avec parfois trop peu de solutions apportées dans le jeu. Mais ce sont des soucis qui se règlent assez vite aux entrainements donc ce n’est pas trop grave. Pour certaines d’entre-nous, c’est notre premier championnat en P1 et, comme on nous l’a si bien dit en début de saison, le niveau est différent et les équipes se valent généralement assez bien. Beaucoup de surprises étaient logiquement à prévoir. J’espère que le reste de la saison se déroulera au mieux histoire d’assurer notre maintien dans la division.

« Il va vraiment falloir se faire mal »

Ce dimanche, Aubel se rendra à Harimalia. Pas le déplacement le plus facile pour permettre aux Herbagers de renouer avec la victoire. Arnaud Fabry préface ce duel entre deux formations sympathiques.

En se rendant à Harimalia ce dimanche, les Aubelois savent que la tâche sera ardue. « Nous pourtant capables d’aller chercher un résultat si nous jouons juste et avec de l’envie » avance Arnaud Fabry. « Mais cela nous manque pour l’instant sur le terrain. Nous avons perdu des matchs largement à notre portée à cause de détails, des matchs perdus de peu alors que nous aurions pu nous mettre à l’abri dès la mi-temps. Il va vraiment falloir se faire mal et, surtout, être plus sérieux pour la suite. Retrouvons l’esprit du Green Temple!« 

« Toujours difficile de jouer contre une équipe qui n’a plus rien à perdre »

Victoire importante que celle conquise par les jeunes de Ninane contre La Rulles ce vendredi. Reportage.

Ce vendredi, Ninane accueillait La Rulles, seule formation de R2A a ne pas encore avoir goûté aux joies de la victoire. Et le discours de Michel Pluys était clair: il ne fallait pas que les Rullots déflorent leur compteur dans la salle Freddy Winkin.

Pourtant, le basketball est loin d’être une science exacte et les Calidifontains passaient à côté de leur entame de match. Trop permissifs, trop laxistes, les locaux laissaient leur adversaire du soir planter 24 points en dix minutes. « Nous avons ensuite resserré derrière et nous avons pu, grâce à cela, inscrire de nombreux paniers en contre-attaque » souligne Jason Troisfontaine. Ninane reprenait alors le fil de la partie et les commandes de celle-ci est s’imposait logiquement 76 à 65.

« C’est toujours difficile de jouer contre une équipe qui n’a plus rien à perdre mais cette victoire nous fait du bien et nous permet de nous éloigner un peu plus de la zone rouge » conclut l’ailier ninanais.

« Indigne d’une première régionale »

« Grosse catastrophe » pour LAAJ qui s’est incliné, 70 à 85, à domicile contre le Centre de formation. Un revers particulièrement dommageable pour les Brasseurs qui viennent là de griller un joker important. Gael Colson tire la sonnette d’alarme.

A domicile, LAAJ a loupé une vraie occasion de faire un pas vers le maintien en s’inclinant 70 à 85 contre le Centre de formation. « C’est un joker de grillé, surtout que nous jouions chez nous et, au lieu de nous rapprocher du maintien, nous nous en éloignons un peu » peste Gael Colson. « Sur ce match, nous n’avons pas joué en équipe, défensivement nous n’avons pas respecté les consignes du coach qui nous a pourtant parlé sans cesse du 9 et du 12 adverse. La balle ne tournait pas et nous n’avons eu aucune réaction. Et je m’inclus dans tout ce que je viens d’énoncer. En tant que Capitaine, je ne peux accepter cela. »

Gael va même plus loin et tire la sonnette d’alarme. « Je n’ai jamais usé de la langue de bois: cette défaite est une grosse catastrophe, nous n’allons pas nous le cacher » appuie-t-il. « En jouant de la sorte, nous ne gagnerons plus jamais un match. Le seul point positif fut notre deuxième quart-temps. Sinon, ce fut indigne d’une première régionale, indigne d’une équipe qui veut sauver sa peau, indigne d’une jeune équipe qui devrait se battre intensément sur tous les ballons. »

Un discours fort mais qui devrait sans doute réveiller les ardeurs des Brasseurs pour une fin de saison où la lutte pour le maintien risque de faire rage avec sept équipes – dont le Centre qui ne peut pas descendre – qui se tiennent à deux victoires.

Amère défaite pour Liège Basket

Malgré une belle prestation et un Bojovic intenable, Liège s’est incliné d’un tout petit point contre Alost ce vendredi au Country Hall.

Le banc liégeois avait plus fière allure ce vendredi pour recevoir Alost. Wangmene, le nouveau pivot camerounais de Liège était en tenue, tout comme Terrance Henry (mais qui n’a pas joué). Toutefois, les locaux loupaient leur entame de partie et laissaient les Okapis se constituer un viatique intéressant de onze unités. Fort heureusement, Bojovic (27 points, 8 rebonds, 4 passes décisives et 3 interceptions en 40 minutes de jeu) et ses comparses recollaient à 20-22 à la fin du premier quart-temps.

Les dix minutes suivantes étaient en faveur des Liégeois (26-20) qui se montraient efficaces et combatifs. A la pause, Lemaire (11 points, 2 rebonds, 2 passes et 2 interceptions) et ses coéquipiers étaient devant: 46-42. A la reprise, Deroover (19 points et 7 assists) et ses partenaires enfonçaient le clou pour se détacher à 54-46. Une séquence frustrante pour les Principautaires permettait à leurs adversaires de revenir dans la partie et même de passer devant, 67-69, à la demi-heure.

La pression était à son comble dans le dernier quart mais Lhoest (4 points et 7 rebonds), Burgess (15 points dont 3 sur 6 à distance) et les autres Liégeois en avaient encore sous la pédale. Alors que Wangmene était déjà compté 5 (en 14 minutes!), les gars de Sacha Massot se battaient comme de beaux diables et menaient même 83-82 sur un crucial 2+1 de Milos Bojovic dans la dernière minute. Malheureusement pour les locaux, Zach Thomas (19 points) marquait à son tour pour offrir la victoire aux Okapis, 83-84. Un revers amer pour Liège qui aurait certainement mérité mieux.

Crédit photo: Philippe Collin

Belleflamme en finale!

En dominant Anderlecht 75-64, Belleflamme s’offre une finale de Coupe AWBB nationale.

S’il est vrai que la Coupe AWBB nationale n’est ni la plus ardue, ni la plus suivie des compétitions, il n’en reste pas moins qu’un trophée reste un trophée. Et, ce vendredi soir, les Haricots se sont offerts la possibilité de ramener, dans quelques semaines, une Coupe à la maison.

Empêtrés dans un championnat energivore, les gars de Vincent Clavier ont profité de cette demi-finale pour reprendre confiance et s’offrir une salutaire respiration. Longtemps menés au score, les Haricots, emmenés par Makengo (18 points) et Bryan Piron (15 unités), renversaient totalement la tendance dans la dernière ligne droite et s’imposaient finalement 75 à 64.

Une super Decors envoie le MOSA en finale

Portées par une Mich Decors impressionnante, les Dames d’Angleur sont venues à bout d’une vaillante équipe d’Herve-Battice et seront en finale de la Coupe AWBB pour la seconde année consécutive.

Michelle Decors l’avait annoncé dans nos colonnes avant cette demi-finale contre Herve. « Je ne compte rien lâcher, je veux revivre l’expérience de la finale et, cette année, la remporter » avait-elle prévenu. Et l’expérimentée intérieure a joint le geste à la parole. Avec 28 points à son actif, « Mich » a survolé cette rencontre disputée au petit Country Hall.

Après dix minutes, Angleur avait déjà résorbé son handicap (19-20) et profitait d’une baisse de régime des filles d’Alain Denoel dans le deuxième quart pour se détacher et compter dix points d’avance. Mais les Herbagères ne comptaient pas baisser pavillon si vite et parvenaient à recoller à 39-42 à la pause.

Au retour des vestiaires, Herve réduisait encore un peu l’écart mais Decors veillait au grain et plaçait ses couleurs sur orbite. A la demi-heure, Angleur menait 49 à 59. Même si les Jaune et Bleu se battaient comme de beaux diables, les dix dernières minutes étaient faveur du Mosa qui s’imposait 55-72. Angleur se qualifiait ainsi pour sa seconde finale consécutive.

« Pas question de copinage / Nous voici face à l’Everest »

Dans quelques heures, Waremme B et Waremme A en découdront pour un duel atypique en demi-finale de la Coupe de la Province. Pour planter le décor de cette confrontation rarissime, les coachs des Wawas, Mike de Keyser et Nicolas Gerads, se confient à Liège & Basketball.

Le moment fatidique de la rencontre approche entre vos deux équipes…

Nicolas: Oui et plus cela se rapproche, plus nous sentons que c’est un match très particulier qui n’arrive sans doute qu’une ou deux fois dans la vie d’un club. Deux équipes du même matricule à ce stade de la compétition, c’est très rare. Mes gars sont très sereins, voire trop, car ils savent que la « pression », s’il y en a, n’est pas sur nous. La nôtre est au bar (rires). Mais mes joueurs ont une envie folle de jouer ce match. Ils en parlent depuis des semaines et se battront quoi qu’il arrive.

Mike: En effet, le compteur d’heures diminue… Les joueurs sont très motivés et conscients que nous sommes près du but. Mais il faudra d’abord passer le cap de cette équipe de P2 que je connais très peu (rires).

Justement, Mike, pour éviter la sortie de route face à l’équipe de Nico, que devrez-vous faire?

Mike: Nous devons respecter nos dauphins. Ils possèdent des individualités intéressantes et, quand ils sont bien dans leur tête, ils peuvent être très déroutants. Nous devrons imposer notre rythme et notre physique dès le début du match et être très concentrés sur notre sujet. J’ai déjà prévenu mes gars qu’il n’était pas question de copinage ce samedi soir. C’est le meilleur moyen de tomber dans le panneau et de se mettre en problème.

Et pour vous Nico, que devrez-vous faire pour vous octroyer une chance de créer l’exploit?

Nico: Il existe toujours une chance et, si elle est présente, nous essayerons de la saisir au maximum. Il faudra sortir le match plus que parfait dans tous les domaines et, surtout, avoir un bon pourcentage aux shoots vu la raquette adverse. Les subtilités tactiques, je les garde pour moi (rires). Mes gars ont déjà démontré qu’ils savaient se transcender dans ce genre de situations… Ils ont déjà gravi le Mont Blanc (avec Haut-Pré et Alleur, maintenant nous passons à l’Everest. J’ai toutefois du mal à comprendre la jalousie de certaines équipes envers la P1 de Waremme car c’est une chance énorme de pouvoir jouer contre « Sacha and co ». Et puis, je me dois de signifier tout mon respect à Mike pour le travail accompli car j’ai connu beaucoup « d’armadas » pour lesquelles cela n’a pas marché du tout. Il a réussi à trouver l’alchimie nécessaire et atteint ses objectifs, pour l’instant. Chapeau. Enfin, peu importe le résultat, après le match, ce sera la fête!

« Le danger peut venir de tous mes joueurs »

Ce samedi aura lieu une très belle affiche entre Braives, candidat affiché au titre en début de saison et Alleur, co-leader en P3C. Didier Pissart, sans doute le coach le plus victorieux depuis le début de saison, préface ce choc.

Didier, comment allez-vous aborder ce déplacement à Braives?

Nous allons aborder ce match comme tous les autres: avec l’envie de gagner (rires) et ainsi continuer ce beau début de saison qui est le nôtre. Même si nous savons qu’un déplacement chez les Giants n’est jamais évident.

Que devrez-vous faire pour vous imposer?

Nous devrons jouer en équipe, comme nous le faisons depuis le début de saison, et utiliser au mieux notre force – qui est l’homogénéité de notre équipe – car le danger peut venir de tous mes joueurs.