« Régularité »

   

Dimanche, à 13 heures, la P1 de Waremme mettra un point final à une matinée de Coupe pour les Wawas en recevant la P2 de LAAJ. Mehdi Aouini préface cette rencontre.

   

« Le maitre-mot de cette rencontre sera « régularité » car si nous respectons les consignes du coach et que nous jouons sur nos forces durant l’entièreté du match, tout se passera bien » nous synthétise Mehdi Aouini

Ce dimanche verra la P3, la P2 et enfin la P1 de Waremme tenter de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province. « Ce qui me plait dans cette compétition, c’est de tomber sur des équipes différentes à chaque tour, ce qui offre des confrontations très variées » nous explique le meneur des Wawas. « Face à la jeune équipe de LAAJ, nous devrons à nouveau utiliser notre expérience à bon escient. C’est elle qui nous permet de bien gérer nos matchs et d’effectuer les bons choix aux moments opportuns.« 

« La Coupe est magique »

    

Ce dimanche à 14h30, la P3 de Blegny affrontera Theux avec la possibilité de réaliser un joli upset. 

    

« La Coupe, c’est magique » sourit Eric Van Roy, l’entraineur de Blegny. « L’année dernière, j’étais directement concerné avec mon fils, Julien, qui a gagné le trophée avec l’Etoile. Et il y a trois ans, mon ami Christian Collin l’a remportée avec Bellaire, au terme d’un finale épique contre Grivegnée. C’était deux formations qui évoluaient en P3.« 

De quoi donner des idées à Blegny? « Nous avons en tout cas tout à gagner » souligne Eric qui ne sera malheureusement pas aux manettes de sa team ce dimanche suite à des soucis de santé. « C’est d’ailleurs dommage que la Coupe ne se joue pas systématiquement chez le moins bien classé! Face à Theux, mes joueurs ont les clés du match entre leurs mains. Auront-ils suffisamment d’envie que pour forger un exploit? » La réponse dans quelques heures!

Huy et SFX en quarts?

   

Ce dimanche, à 17 heures, Huy et SFX tenteront de décrocher leur ticket pour les quarts de finale de la Coupe AWBB.

    

C’est à Bruxelles que se rendront les Verviétois pour y défier le Royal IV, véritable spécialiste de cette Coupe AWBB. SFX sort d’une victoire probante, vendredi en championnat, contre Saint Louis et pourrait clore idéalement son weekend basketballistique.

Pour sa part, Huy pourra profiter de ses installations pour tenter de dominer Flénu. Si les Mosans sont appliqués, il y a la place pour passer!

Alors, SFX et Huy en quarts? Réponse dans quelques heures! 

« Rebondir! »

     

Ce dimanche à 17h30, la P2 de Spa recevra son homologue de Pepinster en Coupe de la Province. Un derby auquel ne pourra prendre part Nicolas Rossinfosse car faisant partie du groupe R1. Mais la torche humaine pépine a accepté de dresser le décor de cette rencontre.

    

Nicolas, quel mot utiliserais-tu pour définir le seizième de finale contre Spa?

« Rebondir ». Nous sommes actuellement sur une série de trois défaites consécutives avant d’aller à Spa en Coupe et puis de rencontrer Ensival et Bellaire, deux ténors de la série, en championnat. Nous avons besoin d’une victoire, même si cela s’annonce compliqué, pour nous relancer et aborder la suite du championnat dans de bonnes dispositions.

Qu’apprécies-tu spécifiquement dans une compétition telle que la Coupe provinciale?

Sans aucun doute le fait que tout le monde puisse battre tout le monde. Cela se joue uniquement sur quarante minutes, aucune équipe ne part gagnante avant la rencontre, peu importe sa catégorie. C’est cela qui fait la beauté de la Coupe!

Tu disais que le match de ce dimanche serait difficile. Que devez-vous faire pour l’emporter?

Il faudra aborder cette rencontre avec un sérieux irréprochable, et faire preuve de caractère, d’envie et de répondant. Spa, que nous avons battu en championnat après prolongation, n’a toujours pas gagné et va nous mettre la pression dès la première seconde.

De Johnny à Pierrot

     

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone.

    

J’avoue que je n’ai jamais été fan, mais j’ai été soufflé par la clarté de la voix de Hallyday sur son disque posthume sorti en fin de semaine dernière. Un évènement qui m’a fait songer à ses nombreuses venues en Principauté et, plus particulièrement à celle de Soumagne, en 1973. Pour être précis, on est le dimanche 24 juin, la commune du plateau de Herve accueille le championnat de Belgique cycliste et le soleil est au sommet de son art. Pas Eddy Merckx qui se fait battre au sprint par ce second couteau qu’est Frans Verbeeck. Le bon peuple n’est pas au bout de ses émotions dominicales car ce « National » est suivi des récitals successifs de Sylvie Vartan (17 h 30) et, vous vous en doutez, de l’« idole des jeunes », à 22 h. Le tout pour la modique somme de 400 francs belges, soit… 10 €. Mais quel rapport avec le basket ?, reprendrez-vous en chœur. Un proche de l’organisation y va de sa note personnelle qui se terminera par un fameux couac : « Il faut savoir que, derrière le club mettant sur pied ce double rendez-vous, se cachait un personnage peu recommandable : un ex-mercenaire vendant des valises traficotées dont le bras droit était un garagiste jouant au basket en région liégeoise. Ils avaient obtenu l’aide d’une multitude de bénévoles qui espéraient retirer quelques bénéfices pour leurs cercles respectifs. Alors que le chapiteau étaient pris d’assaut par des milliers de spectateurs, ces deux-là ont ramassé en catastrophe les caisses soit disant pour raisons de sécurité et se sont envolés dans la nature. » Un duo manifestement plus rapide cette fois-là que le « Cannibale ». 

Amusante coïncidence, Thierry Luthers donnait un spectacle consacré à Johnny, voici quelques jours, à… Soumagne. Ca ne s’invente pas. Faut-il rappeler qu’une des expressions préférées du journaliste de la RTBF est « et on entre dans le money time au hall du Paire ». Une salle wegnolaise qui était devenue l’endroit fétiche du regretté Pierre Rapsat (photo avec Jean-Pierre Darding et votre serviteur). « J’ai découvert ce sport grâce à mon fils qui l’a pratiqué en jeunes à « Pepin » et je crois qu’au fil du temps, je suis devenu encore plus passionné que lui », aimait-il confier, « C’est simple : j’essaye toujours de ne pas avoir de concert le samedi soir car ça peut tomber un jour de match. » Preuve de son attachement indélébile au « cuir orange », un de ses albums s’intitule « En basket et la boule à zéro ». Quant au matricule 46, il a entamé chacune de ses rencontres jusqu’à sa disparition de la D1 par un certain « Ensemble, ensemble… » Séquence émotion.

Pierrot était également un des instigateurs des Francofolies de Spa où, le 23 juillet 2011, j’ai assisté à une impressionnante prestation de Grand Corps Malade. Il s’apprêtait à épouser une carrière pro avant qu’un stupide accident – le jour de ses 20 ans – n’en décide autrement. Ce qui ne l’a pas empêché, entre autres, d’écrire un slam appelé « Génération Motivée » qu’il a dédié à Tony Parker. Des « Francos » où une scène est dressée sur l’ancien terrain extérieur « du fond du parc », comme disent les Bobelins. C’est là que Pierre Theunis a été pris d’un interminable fou rire. A peine revenu à lui, cet inconditionnel des « Sang et Marine » – excellent choix – s’en explique au public : « Si, dans ma déjà longue carrière, j’avais su que je chanterai un jour devant un panneau de basket. » Prononcez « baskè », bien évidemment…

    

Michel CHRISTIANE

Dix minutes d’anthologie pour Ninane

   

En déplacement à Comblain, Ninane a livré une prestation cinq étoiles -et un deuxième quart-temps d’anthologie!- pour s’offrir une large victoire, 73-99, et confirmer sa montée en puissance.

    

« Comme d’habitude, nous avons essayé de bien faire mais c’est largement insuffisant » soupirait Thomas Waonry. « Nous devons jouer comme des chiens enragés pour gagner des matchs et ce n’est pas le cas. Tout tient à ça…« 

Il faut dire que c’est une véritable déferlante calidifontaine qui s’est abattue sur Comblain ce vendredi. Après dix premières minutes relativement équilibrées, les Ninanais, emmenés par un Darmont impérial (24 points au total, 13 au cours du second QT et meilleur marqueur de la rencontre), allait assommer les locaux d’un 17-39 d’anthologie! Rondoz (13 points) et ses coéquipiers rejoignaient les vestiaires « groggy » sur le score de 34 à 58.

La messe était dite mais les Comblinois ne baissaient pas les bras et livraient un troisième quart-temps de bien meilleure facture. Collard (11 points) et ses partenaires limitaient les visiteurs à quinze unités mais n’avaient repris que trois points à leur adversaire. Les dix dernières minutes étaient à nouveau à l’avantage de Dedave (21 points) et ses potes qui déroulaient pour s’imposer 73 à 99 dans une partie qui aura vu les jeunes Ninanais se mettre en évidence: 9 points pour Jason Troisfontaine, 10 et un somptueux assist pour Lesuisse.

« Nous sommes tombés contre une équipe de Ninane plus forte que nous, avec beaucoup plus d’adresse et de justesse dans ses décisions mais, surtout, avec une envie de gagner, contrairement à nous » reconnaissait Rémy Collard. « Nous savons que nous avons les capacités pour gagner de gros matchs mais seulement quand tout le monde le voudra! Trente-neuf points encaissés dans le deuxième quart-temps, c’est inadmissible.« 

    

Retour victorieux pour Jean-Pierre Darmont

      

Le héros de la soirée se nommait Jean-Pierre Darmont. Pour son retour dans son ancien club, l’ailier a livré une prestation étincelante et fut décisif durant les dix folles minutes visiteuses. « Je suis très heureux de ce dénouement » souriait Jipé, visiblement guère perturbé par une banderole peu amène à son égard. « La première chose positive, c’est notre première mi-temps ultra-performante avec chaque joueur qui a répondu présent. Le second aspect qui me fait plaisir c’est que bien qu’ayant été au centre de toutes les attentions, j’ai livré un top match. Je tiens d’ailleurs à remercier vivement mes coéquipiers et mon staff qui ont tout fait, durant la semaine et ce soir, pour que je sois au meilleur de ma forme pour ce derby. En résumé, c’est une soirée magnifique!« . Jipé rejoindra d’ailleurs rejoint le banc sous les acclamations de la foule qui saluait là son excellente performance.

Seule petite ombre au tableau, certains chants venus de quelques supporters locaux. « En vingt-deux ans de présidence, pour la première fois, j’ai entendu des personnes dans le public qui chantaient anti-Ninane » déplorait Luc Dubois, dépité.

Avec une cinquième victoire de rang, Ninane confirmait ainsi sa montée en puissance depuis son faux-pas initial contre Leuven et occupe désormais -à égalité avec deux autres formations- la tête de cette TDM2A. Après sa victoire lors du derby la semaine dernière, Comblain enregistrait par contre sa quatrième défaite, manquant l’occasion de surfer sur une spirale positive. « Mais nous devons passer à autre chose et travailler encore plus cette semaine pour aller grapiller des points vendredi prochain à Sprimont, ce qui ne sera pas simple du tout » concluait Rémy Collard.

   

Crédit Photo: Philippe Collin 

« Nous craquons dans les dernières minutes »

   

Waremme n’accèdera pas aux quarts de finale de la Coupe AWBB. En déplacement à Erpent (R2), les Wawas auront bien résisté mais finirent par s’incliner. 

    

Weekend dédié aux Coupes pour la P1 de Waremme qui entamait son dyptique hier à Erpent. « C’est très difficile d’aller gagner là-bas, encore plus avec trois absents (Sacha Massot, Hervé Piedboeuf et Marek Krala » souligne Mehdi Aouini. « Nous avons tenu bon tout le match avant de craquer dans les dernières minutes. Pour ma part, j’ai complètement loupé mon match.« 

Pas de quoi s’appesantir outre-mesure dans le camp des Wawas. « La Coupe AWBB était un bonus cette saison » rappelle le meneur. « Nous allons maintenant nous concentrer sur nos deux réels objectifs: la Coupe provinciale et le championnat. Et cela commence par une victoire ce dimanche à domicile contre Atlas. »


« Une réussite catastrophique aux shoots »

   

Dans le seul match de P2B, Modave s’est lourdement incliné à Comblain, 83 à 58.

   

Ce vendredi, la P2 de Comblain recevait son homologue de Modave en match d’alignement du championnat. Les locaux se sont largement imposés, 83 à 58, et remporte leur seconde victoire de la saison. « Ce fut loin d’être un top match de notre part » regrette Thomas Broset. « Notre réussite aux shoots fut catastrophique et je pense que nous aurions pu et dû être plus solidaires en défense pour limiter Comblain qui, globalement, a réalisé une bonne prestation. »

Les Castors affichent désormais un bilan équilibré – deux victoires en quatre rencontres- tandis que les locaux sont à deux sur cinq.

« Nous avons tous fait le job que le coach nous demandait »

    

La R2 de Visé, qui bénéficiait d’un avantage de seize unités au moment d’entamer la partie, s’est imposée 77 à 96 à Sainte Walburge et se qualifie pour les quarts de finale de la Coupe AWBB. Sime Brajkovic débriefe cette rencontre pour Liège & Basketball.

    

Sime, que retiens-tu de votre match de Coupe AWBB contre Sainte Walburge?

Dans le premier quart-temps, nous n’étions pas dedans. Nous étions trop nonchalants et ne jouions pas notre basket habituel. A l’entame du deuxième quart, nous avons su nous remotiver et reprendre le dessus sur notre adversaire. La balle circulait beaucoup mieux en attaque et, en défense, nous communiquions beaucoup plus entre-nous. Nous avons su garder cette motivation et cette envie le reste du match pour l’emporter de dix-neuf points.

Qu’est-ce qui, selon toi, a véritablement fait la différence en votre faveur?

Le point essentiel c’est que les huit joueurs de notre équipe étaient prêts à gagner ce match et chacun d’entre-nous a fait le job que le coach lui avait demandé.

« De l’importance de limiter Barry Mitchell »

    

Pour ces seizièmes de finale de la Coupe de la Province, la P2 de Grivegnée accueillera, dimanche, la P1 de Saint Louis. Un duel aux antipodes entre des locaux routiniers de la compétition et des visiteurs à la moyenne d’âge particulièrement basse. Pour préfacer cette rencontre, Liège & Basketball est allé chercher l’expérimenté Ignazio Casamento et le jeune Martin Francoeur. 

   

Ignazio, Martin, quel mot définirait, selon vous, le duel de vos équipes en Coupe de la Province?

Ignazio: Le duel, c’est bien résumé. C’est par contre dommage que je ne puisse pas affronter mon fils (ndlr: qui a joué avec le groupe R1 de Saint Louis. Il n’est d’ailleurs pas le seul Collégien concerné par ce cas de figure) pour ce qui pourrait peut-être être mon dernier match dans cette compétition. 

Martin: J’opte pour « défense » car nous devrons améliore notre niveau défensif par rapport à la semaine dernière si nous voulons l’emporter ce dimanche.

Qu’est ce qui vous plait dans cette compétition si particulière?

Ignazio: C’est toujours un plaisir de rencontrer une équipe supérieure à la nôtre et qui est, en plus, en tête du championnat de première provinciale.

Martin: Ce que j’apprécie, c’est que tout peut se produire sur un match. Il peut donc y avoir beaucoup de surprises.

Quelles seront les clés de ce seizième de finale?

Ignazio: Nous n’avons rien à perdre, nous devons simplement prendre du plaisir et ne pas être ridicules. Notre expérience peut être un atout mais nous avons malheureusement cinq blessés. Avec un noyau aussi réduit, cela risque d’être particulièrement difficile.

Martin: Si nous parvenons à tenir, ou du moins à limiter, Barry Mitchell, ce sera déjà une bonne chose de faite. Il faudra aussi, évidemment, être efficaces offensivement comme nous sommes capables de l’être.