« Je mise sur moi, j’ai fait ça toute ma vie »

Pas forcément considéré comme une future superstar, Tyler Herro a crevé l’écran lors du game 4 entre Miami et Boston. Le Heat est bien parti pour rejoindre les NBA Finals à la surprise générale.

La nuit passée, le héros du jour s’appelait Tyler Herro. A lui tout seul , ou presque, le rookie du Heat a terrassé Boston. « Ce soir les shoots tombaient pour moi et mes coéquipiers ont continué à me donner le ballon et je les remercie pour ça. Une fois que tu vois quelques shoots tomber dedans c’est plus facile sur le reste du match, mais ça a été une bonne soirée ce soir, c’est sûr. Chaque soirée est différente, ce soir c’est moi qui aie scoré, au prochain match ce sera différent j’en suis certain. Le plus important pour chacun de nous c’est de faire le bon choix, d’essayer d’avoir un impact sur la victoire. Je connais mon rôle, ce n’est pas de marquer 30 points tous les soirs, ça peut être le cas comme ça  été le cas ce soir, mais je sais que dans le 4ème on peut donner le ballon à Jimmy, à Goran, ce sont nos leaders, la plupart du temps c’est eux qui vont nous faire gagner des matchs, moi je veux comme je l’ai dit simplement avoir un impact sur la victoire, quoi que je fasse » expliquait le joueur de Miami après son coup de chaud (37 pions à 14 sur 21).

Une performance de choix pour celui qui n’était pourtant pas attendu comme une future superstar. « Je suis comme ça, j’ai confiance en moi. Mais je ne pense pas que j’ai été le meilleur joueur sur le terrain ce soir par contre. Jimmy était là, Bam était là, Goran était là… et il y avait beaucoup de super joueurs sur le terrain ce soir. Mais j’ai la confiance de me dire que je peux jouer avec n’importe qui. Pour ce qui est de la confiance, c’est simplement moi. Tu ne survis pas dans cette ligue si tu n’as pas confiance.[…] Je mise sur moi. J’ai fait ça toute ma vie. Je suis passé de Milwaukee à Kentucky. Personne ne pensait que j’allais survivre là-bas et personne ne pensait que je survivrais ici donc… Donc je mise sur moi, bien sûr il y a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte, mais je mise sur moi, c’est ce que je fais […] Je crois que quelqu’un avait dit que j’avais une trop petite envergure, hum… ils disent plein de choses (avant la draft). Mais peu importe ce qu’ils disent, car tout ce que tu peux faire c’est bosser, te perfectionner, avoir la bonne attitude, respecter tout le monde et à partir de là de bonnes choses vont arriver » rappelle Herro qui a su devenir un joueur complet (15 points, 6 rebonds et 4 passes de moyenne).  » Je suis arrivé dans la ligue plus comme gars qui catch-and-shoote, c’était un peu l’étiquette que j’avais. Mais vous l’avez vu je peux partir en dribble, je peux créer pour les autres, créer mon propre tir aussi. C’est comme ça que j’ai joué toute ma vie, avant Kentucky, avant la NBA, j’ai grandi avec le ballon dans les mains à créer, à rentrer des tirs difficiles, c’est mon jeu. Mais tout est une question de confiance, et tout le monde n’a pas la même opportunité que moi, mes coachs et mes coéquipiers me font confiance, c’est ce qu’il y a de plus important. »

Pour sa première saison dans la ligue, l’ancien de Kentucky pourrait bien participer aux NBA Finals. Le Heat mène 3-1 contre les Celtics et est sur du velours pour rejoindre les Finals, à la surprise générale.