« A jamais sur le Wall of Fame »

Avec humour, satisfaction et humilité, Gilles Dubru dresse le bilan de la campagne écoulée et évoque l’évolution de son rôle chez les Porais et les objectifs futurs poursuivis par sa formation.

Le bilan:

« Un bilan positif, tant d’un point de vue sportif avec une participation au Playoffs, que d’un point de vue humain avec la bonne intégration de Forthomme et Szabo. Et puis, comment ne pas être heureux de l’ambiance indescriptible qui anime ce club?« 

Les regrets collectifs:

« Collectivement, d’abord, c’est notre inconstance durant la saison et, surtout, le game 1 des Playoffs à Quaregnon. Nous savions que la fenêtre de tir était mince pour gagner là-bas, nous avions les cartes en main pour réaliser l’exploit mais nous avons mal géré la fin de match pour finalement nous incliner d’un petit point malgré la dernière possession en notre faveur. Notre chance était passée car nous nous sentions capables de vaincre cet adversaire chez nous grâce à nos supporters mais refaire un troisième match parfait relevait de la mission impossible face à cette belle équipe de Quaregnon qui a remporté la finale en deux manches contre Neuville. Nous sommes finalement passés à un panier de la R1. »

Les regrets individuels:

« Individuellement, je regrette d’avoir dû abandonner mes potes assez vites durant la saison. Cela fait plusieurs années que j’ai des problèmes aux deux genoux et cela s’est tellement aggravé que je ne peux actuellement plus faire de sport du tout… C’est loin d’être idéal pour les cours que je donne à l’ULg.« 

Les moments forts:

« Il y en a deux qui me viennent directement à l’esprit. Le premier, c’est l’entrée de nos supporters dans la salle de Quaregnon pour la belle des demi-finales de Playoffs. J’en ai eu des frissons. Plus personnellement, notre dernier match à domicile était particulier car le coach et le club m’ont mis à l’honneur en créant un mur « Hall of Fame » sur lequel j’étais inscrit à jamais. Dans tous les clubs où je suis passé, j’ai toujours été tourné vers le collectif, très loin de l’individualisme. Je n’ai jamais tiré la couverture à moi et c’est agréable de recevoir cette reconnaissance qui démontre le côté humain du club. Je remercie Quentin Pincemail pour cela. »

Le basket, stop ou encore? :

« Je ne pourrai probablement jamais rejouer, même s’il est difficile de prévoir l’évolution de mes blessures qui sont, apparemment, assez rares que pour recevoir de pronostics chez les spécialistes que j’ai consultés. Je vais donc rester sur le banc pour essayer de calme « Pin » (rires). Je vais tâcher d’apporter de l’énergie positive et quelques conseils. C’est un job frustrant, j’ai un peu de mal à rester assis sur le banc et je me fais souvent rappeler à l’ordre par les arbitres… « 

Les objectifs futurs:

« Sportivement, nous verrons après le premier tour. Une saison n’est pas l’autre mais nous avons, jusqu’à présent, toujours progressé. Il faudra aussi intégrer Julien Vermierdt, ce qui n’es pas évident vu sa timidité (rires), essayer de garder Polska pour les troisièmes mi-temps, trouver une copine à Alex Henrard notre rookie, supporter notre T2 dans son objectif de BMI semblable à celui d’Henrioulle, créer un chansonnier en français pour Forthomme, apprendre à Balbourg à dribbler, faire une photo d’équipe avec Szabo, espérer que Mottard recommence ses gestes obscènes après un triple, prévoir un budget Xanax pour Pin – heureusement, nous pourrons supprimer les dépenses Dafalgan exorbitantes de Bastings – et limer les coudes de Piret tout en attendant le premier dunk de notre nouveau « Capi » Damien gredni…Grinzin… Grizenski. « Capi » quoi (rires).«