Dans un magnifique match au sommet, les Buffalos se sont imposés de 92-87 face aux Métallos laissant ouverts tous les scenarii pour le match retour qui aura déjà lieu samedi prochain.
Quel match au sommet que se sont livrés Buffalos et Métallos, une vraie propagande pour le basket et un résultat qui laisse le suspens entier pour le match retour prévu déjà samedi prochain à Flémalle. Avec une défense bien en place et, surtout, une attaque flamboyante, Delfosse (26 points) et Elettrico (25 unités) permettaient aux Flémallois de mener 18-29 après dix minutes. L’écart grandissait encore dans le second quart-temps en faveur de Reyserhove (14 unités) et de ses coéquipiers avant que Wéry (19 points dont 4 triples) ne sonne la charge pour ramener les locaux à 46-50 à la pause.
La seconde période promettait d’être passionnante et – attention spoiler ! – elle le fut ! Thiry (18 pions), Blanchy (15 unités), Riga (10 points) et Sauveur (14 unités) – « Je l’ai trouvé exceptionnel tout le match, intelligent et sobre quand son équipe eut besoin de lui », félicite Thierry Dario – serraient la vis en défense pour repasser devant à la demi-heure, 69-63. Loin de s’écrouler, Debry (10 unités) et les Métallos se jetaient sur tous les ballons et restaient au contact avant de finalement s’incliner de justesse, 92-87.
« Je suis déçu de la défaite mais content de la réaction de mes troupes », nuance Thierry Dario. « Nous avons rapidement eu dix points d’avance et en avons même compté seize. Notre défense en box a bien fonctionné et nous avons joué en équipe en attaque avec des Elettrico et Delfosse des grands soirs. »
Mais, en face, il y avait du niveau. « Grâce-Hollogne a réussi à recoller avant la mi-temps via un Wéry insolent et très intelligent », poursuit le coach visiteur. « Nous savions que le troisième quart allait être décisif et que les locaux allaient accélerer. Nous avons eu du mal à retrouver notre agressivité et les Buffalos sont passés devant. Il était toutefois hors de question de baisser les bras et nous avons rendu coup pour coup à notre adversaire. » Et d’ajouter :« Nous avons raté quatre lancers-francs consécutivement alors que nos opposants marquaient, le match était alors plié. »
Au bout d’une superbe rencontre, seuls cinq petits points séparent ces deux prétendants au titre suprême. « Nous savions que le score final serait important pour l’average et même si nous sommes battus, nous allons jouer chez nous où gagner de six points est loin d’être impossible », admet Thierry. « Les Buffalos le savent et n’ont pas explosé de joie car nous savons tous que rien n’est terminé. » Et de conclure : « Mes gars sont moins « fits » mais ce sont des guerriers et des compétiteurs. Je suis fier d’eux. »