« Un box and one pour contenir le meilleur scoreur de Welkenraedt »

Sprimont clap première ! En P3A, les Carriers ont remporté leur première victoire en dominant Welkenraedt 80-73 et voudront enchainer ce samedi aux Argilières pour dépasser la Vaillante Jupille au classement. Reportage.

Ce dimanche, après la victoire de La Spéciale Aywaille 62-60 contre Blegny et celle de Stavelot 52-64 contre la P2 locale, la P3 sprimontoise a remporté sa première victoire de la saison en dominant la belle équipe de Welkenraedt 80-73. « Les visiteurs ont commencé le match en défense individuelle et après quelques minutes durant lesquelles nous avons eu de mal à trouver des solutions, il s’est vite avéré que nos meneurs et ailiers, notamment Antoine Lerho, étaient plus vifs et parvenaient à trouver des opportunités en pénétration pour nous permettre de prendre un peu d’avance et finir le premier quart sur le score de 18-15 » nous explique Martin Horris.

Dans le second quart, Welkenraedt passait en zone mais les locaux pouvaient bénéficier de quelques gros shoots de Julien Habay pour augmenter leur viatique et faire 41-30 à la pause. A la reprise, les visiteurs se montraient particulièrement adroits de loin et efficaces sous l’anneau alors que les Carriers connaissaient une panne d’adresse. « Nous avons alors dû passer en « box and one » pour bloquer le meilleur scoreur adverse et rentrer quelques tirs pour conserver cinq longueurs d’avance à la demi-heure » continue Martin. Dans la dernière ligne droite, les Sprimontois voyaient Quentin Vaes enfiler plusieurs triples sous les encouragements de la P2 locale pour conclure la rencontre en toute sérénité, 80-73.

Avec ce joli succès, les protégés de Fabrice Boutet lancent enfin leur championnat avant de se rendre samedi aux Argilières. « Une bonne défense collective et une attaque rondement menée nous ont permis de décrocher notre première victoire dans cette série avant un déplacement à la Vaillante ce samedi pour un duel contre une équipe avec qui nous sommes à égalité au classement » conclut notre interlocuteur.