« J’ai appris le « basket malin » avec Yvan Fassotte »

Nicolas André est un jeune mais expérimenté entraineur qui a su prendre des meilleurs – De Sutter, Fassotte, Mossay – pour enrichir son bagage. Reconnu par ses pairs pour ses qualités de formateur, il aussi obtenu des résultats probants en seniors et est désormais le nouveau coach de la TDM2 de Ninane.

Alors qu’il était encore coach d’Ans, Nicolas André s’était confié à Liège & Basketball sur sa passion du coaching. « J’aime le fait de toujours devoir être prêt dans chaque situation. Le basket est vraiment un sport d’action et de réaction, où chaque moment d’inattention est sanctionné. J’aime beaucoup l’idée de ne rien lâcher et de rendre mes joueurs meilleurs en les mettant dans les conditions les plus optimales possibles. Former des jeunes joueurs me procure aussi beaucoup de plaisir. Lorsque je croise sur les parquets seniors des joueurs que j’ai eus en jeunes, c’est toujours une grande satisfaction » nous avait expliqué Nico en janvier 2018.

Avec un brillant parcours à la fois comme coach et comme joueur, l’ancien d’Ans et d’Awans a côtoyé de près certaines sommités de la profession. « Il y a énormément de coach qui m’ont influencé » reconnaissait-il. « J’aime me nourrir de tout ce qu’il y a de bon à prendre dans chaque vision des choses. Mais, plus concrètement, le premier coach senior que j’ai eu, Joseph De Sutter, a été un modèle en ce qui concerne l’implication à 200% et de vivre sa passion à fond. Mon passage à Liège Atlas avec Yvan Fassotte a été une révélation. J’ai appris le « basket malin » avec lui. C’est d’ailleurs à l’école que j’ai passé mon premier diplôme d’entraineur. Pour terminer, je citerai Pascal Mossay avec qui j’ai eu la chance de travailler en sélection provinciale. Avec lui, les détails étaient très importants. Cela m’a permis d’acquérir une éthique de travail et d’être plus rigoureux. »

Impossible évidemment de ne pas évoquer Liège Atlas, usine à talent, dans le parcours du nouveau boss de la TDM2 de Ninane. « C’est grâce à ce passage que je pratique ma passion en tant qu’entraineur et même mon métier puisque je suis professeur d’éducation physique. Ce fut une expérience humaine incroyable. Aller à l’école pour apprendre le basket en plus des matières classiques, quoi de mieux lorsqu’on est passionné ? », concluait Nico. Nul doute, les Calidifontains sont en de bonnes mains.