« Doukmani avait la panoplie du joueur écœurant »

Au fil de ses diverses pérégrinations, David Iliaens a cotoyé et affronté de fameux talents, reçu les conseils d’excellents techniciens et flambé dans divers endroits. Entretien.

David, quel adversaire t’a le plus impressionné au cours de ta carrière ?

Van Hove avec ses shoots dégueulasses… Mais comment aussi ne pas citer cette légende du basket liégeois qu’est Fred Delsaute qui a cette capacité à enfiler autant de paniers que de bières. Incroyable mais vrai (rires).

Lequel de tes coéquipiers était le plus fort ?

Sans hésiter, Karim Doukmani. Ce mec avec toute la panoplie du joueur écœurant et rendait ses équipiers meilleurs. Un autre avec qui j’ai pris énormément de plaisir à évoluer, c’est Valery Borgers. Etre si fort et si altruiste tout en affichant une telle régularité, c’est impressionnant. Je me réjouis de le voir évoluer à Cointe !

Et le plus drôle ?

C’est évidemment Olivier Matray alias MacFly ! Il y a trop à dire sur lui, il faudrait en faire un bouquin. La question serait même: quel joueur ayant évolué avec lui citerait quelqu’un d’autre que lui comme le coéquipier le plus drôle (rires) ?

Quel est to coach favori ?

Mon préféré, c’est Gregg Popovich mais dans tous ceux que j’ai eu dans mon parcours, le meilleur formateur fut Serge Polet. Il m’a donné du caractère et de la précision. Comme entraineur, sans hésitation, c’est Laurent François. Il sait donner confiance à ses gars !

Quelle est ta salle préférée ?

Spa où j’ai joué cinq ans. J’adore cette salle… Pour l’ambiance, c’est les anciennes installations de Libramont avec le bar construit avec des casiers.

Quel déplacement redoutes-tu le plus ?

Je déteste la salle du Jésyl. Heureusement, je n’y ai plus joué depuis dix-huit ans – oui, je suis un ancien (rires).

Quel est ton souhait pour le basket liégeois ?

C’est bien plus qu’un souhait ! S’il vous plaît, je vous en supplie, pouvons-nous réapprendre aux jeunes à avoir de la lecture de jeu avec et sans ballon mais, surtout, à ne pas réagir aux feintes comme des poulets sans tête. Cela devient risible de marquer les pieds au sol (rires). Je préfère en rire qu’en pleurer.