F1 au garage à Spa

Au niveau basket, on notera l’arrivée d’une étrangère de plus aux Kangoeroes Malines ainsi que l’engagement d’un adjoint bien connu de Jaumin et de Bosnic. En omnisport, crochet par Sisteron qui reçoit le Tour de France et par Francorchamps où les F1 n’ont pas toujours été une chasse très gardée. Ce sont les infos d’EMCE.

A qui le Tour ? Sisteron et son champion départemental

Ce lundi après-midi, le peloton du Tour déboule sur l’Avenue de la Libération de la coquette cité de Sisteron (7500 âmes) sur la Durance. En basket, la commune des Alpes-de-Haute-Provence n’a jamais réellement défrayé la chronique. Le principal fait d’arme du cercle cher au président Sanchez est d’avoir décroché, en 18/19, un titre départemental séniors en 3 x 3. On l’aura compris : à la salle des Marres, on accorde la priorité à la formation des jeunes. Retour sur une 1ère étape niçoise neutralisée par les coureurs. Commentaire du Belge, Rodrigo Beenkens, officiant sur « notre » RTBF francophone : « Il y a déjà eu le même genre de situation voici quelques années à Liège. » Quelques instants plus tard, Laurent Jalabert sur France 2 : « Ca s’était déjà passé en 2010 suite à plusieurs chutes dans la descente du Stockeu et Cancellara avait ordonné au peloton de lever le pied en vue de l’arrivée à Spa où Chavanel s’était imposé. » Ou quand un simple coureur donne une leçon de journalisme à un grand ( ?) professionnel des médias.

Transferts : la « légion étrangère » des Malinoises fait le plein

C’est une véritable « légion étrangère » qui défendra les intérêts des Malinoises dans le futur championnat féminin de D1. Cette fois, c’est l’Américaine, Lauren Manis (22 a, 1,85 m), en provenance de Holly Cross qui débarque au Winketkaai. Elle y remplace Alexis Klabo, sérieusement blessée. Ce week-end, on a aussi appris l’arrivée d’Ivan Stanisak (46 ans) au sein du staff technique des Lions de Genève. Amusant : au cours de sa carrière, le longiligne Croate a été successivement l’assistant de Jean-Marc Jaumin puis de Vedran Bosnic, aujourd’hui mentor de Mons/Hainaut.

La pépite du week-end

Le grand cirque de la F1 faisait donc escale en fin de semaine sur le « plus beau circuit du monde ». On le sait, cette discipline est hyper protégée des spectateurs. Impossible pour un simple quidam d’approcher un pilote encore moins une auto. Il y eut pourtant un temps où les bolides étaient parqués, voire réparés, chez les concessionnaires automobiles de la région. Avec portes grandes ouvertes et pilotes venant discuter le coup avec les curieux. Je me souviens encore d’avoir croisé les Jim Clark, Graham Hill et autre Jack Brabham dans les garages de l’avenue Reine Astrid, à Spa. Il en allait de même chez Jamar, à Francorchamps, où la foule se pressait. A l’époque, ces « fous du volant » empruntaient le grand circuit (14 km) avec passage à Masta (photo) et Stavelot. Avec le public massé au bord de la piste. Bref, sans aucune sécurité comme en témoigne l’incroyable document ci-dessus. Autre temps, autre mœurs.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Classic Course