Auteur/autrice : Thiebaut Colot

Dans une affiche digne de la Champions League de football, Pau Gasol fut directement productif mais le Barça s’est incliné 72-82. Ce dimanche, place au « Classico » contre le Real Madrid.

Pour ses grands débuts depuis son retour au bercail, Pau Gasol fut directement productif avec 9 points et 4 rebonds en 13 minutes. Par contre, les « Blaugranas » se sont inclinés 72-82 contre les Munichois.

« C’était le premier match, un moment spécial. J’ai essayé de donner le maximum à chaque seconde et d’en profiter, sans aucun doute avec une marge de progression mais très heureux d’avoir pu me sentir comme un joueur » a déclaré Pau Gasol après la rencontre. « Nous sommes très heureux de voir Pau au plus haut niveau compétitif. Je l’ai vu dans la même veine que lors des dernières séances d’entraînement et c’est une excellente nouvelle qu’il soit sur le terrain. Dans certaines situations, cela a été incroyable et dans d’autres, il manquait un peu de rythme » a ajouté Jasikevicus.

Crédit photo: Philippe Collin

Empêchée de courir à cause des restrictions Covid, Delphine Thirifays fait contre mauvaise fortune bon coeur et s’est lancée dans un défi aussi surprenant qu’harassant.

Coach de jeunes au BC Ninane, Delphine Thirifays brille tant à la course à pied que sur un vélo et est désormais membre de la première équipe féminine belge de cyclisme, Bingoal-WB Ladies. Jamais la dernière à se lancer des défis, elle avait notamment réalisé son propre Paris-Roubaix en 2019. « L’objectif était de terminer l’épreuve mais c’était vraiment dur, surtout à la fin » nous avait-elle expliqué à l’époque. « Le plus difficile à gérer, c’est davantage la douleur à cause des chocs sur les pavés que l’effort en lui-même. »

C’est un autre défi, rendu encore plus exceptionnel par les conditions météorologiques dantesques, que s’est lancée Delphine voici quelques jours. Courir son propre Giro en… Belgique. Une initiative réalisée en faveur de l’asbl Let’s Go et que la RTBF met logiquement en lumière dans un très chouette article à découvrir lire.

Mais la chute de neige de ces derniers jours aura considérablement perturbé le programme de Delphine. « Mercredi, j’ai dû faire l’étape sur le home trainer » nous précise-t-elle. « La météo était vraiment horrible. » Ce qui n’a pas empêché la Calidifontaine d’enfourcher à nouveau son vélo jeudi et vendredi, passant par Louveigné, jolie commune de 3000 habitants qui recèle bon nombre de basketteuses et de basketteurs parmi lesquels, notamment, Marc Jacot, Mimi Burhenne ou encore Pierre Touette.

« C’est le manque de compétition qui m’a poussé à me lancer ce défi » nous confie Delphine. « A cause du Covid, nous ne pouvons plus participer à des épreuves avec Bingoal-WB Ladies. Mais j’ai vraiment hâte de disputer une course, je n’en peux plus d’attendre. » Nul doute qu’avec des pareils « entrainements », Delphine sera directement performante avec sa nouvelle équipe cycliste lorsque les compétitions reprendront.

La RTBF a réalisé un autre reportage, vidéo cette fois, sur le défi de Delphine. A découvrir ici.

Contrairement au Ronde disputé dimanche dernier, L’Enfer du Nord a été reporté, laissant les passionnés de la Petite Reine amers et désœuvrés pour ce deuxième dimanche d’avril.

S’il y a bien un Belge qui a réussi sa carrière de joueur et son après-carrière, c’est plus que vraisemblablement Thomas Van Den Spiegel. L’ancien pivot des Belgian Lions est passé par des clubs mythiques comme le Real Madrid, la Fortitudo Bologne, le CSK Moscou, la Virtus Roma ou encore Milan. Dans sa besace, deux Euroligue et des titres aussi bien en Russie qu’en Belgique, avec Ostende. Désormais CEO de Flanders Classic, le grand Thomas s’illustre aussi bien dans sa deuxième carrière que dans la première et a récemment été réélu à la présidence de l’ULEB, qu’il occupe depuis 2016. 

L’ancien pivot international a réussi à organiser dimanche dernier un second Tour des Flandres à huis clos. Une option que les organisateurs de Paris-Roubaix n’ont pu choisir, la mythique course pavée étant reportée au mois d’octobre. « L’approche entre la Belgique et la France est totalement différente. Dès juin 2020, nous avons entamé des discussions avec les autorités autour des courses sans public. Ça fait donc des mois ! On discute quasi quotidiennement entre toutes les parties concernées par nos organisations, en interne et en externe. C’est un processus qui fonctionne très bien. En France, c’est un peu différent. La distance entre les responsables politiques et les organisateurs d’évènements sportifs est plus grande et ça n’aide pas. Mais malgré ça, même en cette période de pandémie, il devait être possible d’organiser l’Enfer du Nord ! On sait que 80% des spectateurs le long des secteurs pavés sont des Belges. Et les Belges ne peuvent pas quitter leur territoire pour le moment. Ils ne se déplaceront donc pas, ce jour-là, de l’autre côté de la frontière. J’ai bien conscience que les hôpitaux sont pleins dans le Nord de la France et que les autorités ont peur de voir les urgences saturées à cause de coureurs blessés en tombant sur les pavés. Mais ASO l’a bien dit, en moyenne, chaque année, deux participants à Paris-Roubaix seulement sont emmenés à l’hôpital… Mais voilà, on doit aussi comprendre que, dans de pareilles circonstances, des décisions doivent être prises. Le fait qu’on ait déjà trouvé une nouvelle date est positif. Qui plus est, une semaine après les Championnats du Monde en Flandre, ce qui devrait donner une chouette séquence de cyclisme. «  déclarait Thomas Van De Spiegel dans un excellent entretien accordé à la RTBF.