« C’est un tirage difficile mais tout peut se passer sur un match »

Depuis la Russie, Maxime De Zeeuw, récent vainqueur de la Ligue des Balkans, se confie avant d’affronter San Pablo Burgos – dernier vainqueur de la compétition – en quart de finale de la Champions League avec l’objectif de disputer le Final Four.

Max, jeudi vous avez remporté le titre en Ligue des Balkans. Ce trophée vous enlève-t-il de la pression ou augmente-t-il votre appétit ?

Ce trophée nous donne encore plus envie d’en soulever d’autres. Nous avons encore deux chances de trophées (ndlr: en championnat d’Israël et en Champions League), donc nous allons tout faire pour y arriver.

Qu’as-tu pensé de cette Ligue des Balkans peu connue par chez nous et qui a évolué depuis sa création ?

C’était une ligue compliquée car il y avait de très bonnes équipes d’Israël dans la compétition et les autres équipes étaient d’un bon niveau également. Nous avons fait preuve de beaucoup de caractère et nous avons su gérer avec notre calendrier même si ce n’était pas facile.

Vous avez hérité de San Pablo Burgos, dernier vainqueur de la compétition, pour ce quart de finale. Est-ce là un tirage difficile pour vous ?

Evidement qu’à ce stade, c’est un tirage difficile. Mais cela l’aurait été contre n’importe quelle équipe. Nous allons jouer crânement notre chance en sachant que peu de personnes nous voient vainqueurs.

Petite particularité, ce quart de finale se jouera en une seule manche. Que devrez-vous faire pour l’emporter ?

Nous allons jouer notre jeu qui fait notre force. Sur un match comme ça, même contre un avdersaire de cette trempe, tout peut se passer.

Vous aviez retrouvé votre public à Tel-Aviv mais il sera absent de ce quart de finale.

En effet, nos supporters ne peuvent être du voyage en Russie. C’est l’autre particularité de ce quart de finale: il se disputera au pays des Tsars.

Crédit photo: Hapoël Holon

« La vie de basketteur pro est ce dont je rêve depuis tout petit »

En train d’exploser au Spirou, Noé Yassine Botuli se confie sur les deux années passées au CFWB.

« J’ai passé deux années au CFWB, de 2014 à 2016. Mon quotidien, c’était école – basket. J’allais en cours la journée et entrainement le soir, puis étude. Et ainsi de suite, tous les jours, alors que le week-end était consacré au(x) match(s). Mais je rentrais aussi parfois au Centre pendant la journée pour avoir des entrainements individuels car nous étions dispensés de certains cours grâce au statut d’espoir sportif » nous explique Noé Yassine Botuli.

Lorsque nous demandons à l’actuel joueur du Spirou de définir en trois mots les deux années passées à Jambes, il nous répond spontanément qu’elles furent « enrichissantes, (très) marrantes et avec de l’adrénaline ». Le quotidien partagé avec les autres pensionnaires a permis à Noé de créer des liens pérennes. « Je suis proche d’Armir Bytyci, d’Ayoub Nouhi, de Mathieu Bofaya, de Thomas Van Ounsem , de Giuliano Neri et, bien sûr, de mes coéquipiers Noah Zapulla , Noah Fogang , Thibaut Bronchart et Moussa Sylla » énumère-t-il. « Mes meilleurs souvenirs restent d’ailleurs les stages de préparation en été avant le début de saison. C’est là où j’ai passé le plus de bon temps. »

Comme d’autres avant lui, Noé a pu profiter du CFWB pour grandir et se perfectionner. « Les infrastructures sont vraiment un atout pour le Centre. L’internat se trouve juste au-dessus des terrains de basket, il y a vraiment là tout ce qu’il faut pour s’entrainer de manière optimale. Que cela soit la piscine, la piste d’athlétisme, la salle de muscu, le sauna, le bain froid, la présence d’un kiné, tout est réuni pour former une structure très complète » détaille-t-il. « Ma formation à Jambes m’a beaucoup apporté en autonomie car bien que nous étions suivis par des éducateurs, partir loin de ses parents à quatorze ans demande une discipline supplémentaire. Sportivement, cela m’a beaucoup apporté au niveau physique ainsi qu’à mieux connaitre mon corps: ce que je dois faire après les entrainements pour récupérer, prendre soin de mon corps, connaitre les différentes blessures et comment les éviter ou même les soigner. J’estime que c’est primordial pour un joueur de basket de connaitre ces choses. » Et d’ajouter: « Humainement, le vivre ensemble était super. Vivre pendant toute une année avec des jeunes qui viennent de partout, cela crée des liens. »

Cette année, Noé défend toujours les couleurs du Spirou. « Cela se passe très bien pour moi à Charleroi » sourit celui qui tourne à 5,3 points en seize minutes par match et qui retrouve par certains côtés une ambiance très similaire à celle du CFWB. « Nous avons une équipe très jeune mais ce qui me rappelle encore davantage le Centre, c’est le nombre de joueurs passés par là et qui évoluent désormais au Spirou, tout comme notre préparateur physique Gauthier Nicaise qui était auparavant au CFWB. »

Malgré une période complexe, l’ailier carolo poursuit son petit bonhomme de chemin et vit son rêve. « La vie de basketteur pro me permet de faire ce que j’aime et ce dont je rêve depuis tout petit. Et encore plus durant cette crise sanitaire, je mesure ma chance de pouvoir pratiquer mon métier alors que d’autres ne peuvent pas et de jouer au basket alors que ceux qui ne jouent pas en « pro » en sont privés » conclut Noé.

N.B.. : cet article fait partie d’une série d’articles en partenariat avec l’AWBB dont les précédents peuvent être lus iciiciiciici ou encore ici.

Un super Gillet ne suffit pas pour une équipe d’Ostende décimée

Ostende avait récupéré deux joueurs pour recevoir Alost. Mais face à des Okapis en réussite derrière l’arc, c’était toutefois insuffisant.

Dimanche, avec seulement quatre joueurs (Sylla, Gillet, Schwartz et Buysschaert), les Ostendais avaient su s’extirper – non sans mal – du piège tendu par les Bears. Ce mardi, pour recevoir les Okapis, Ostende pouvait se réjouir des retours d’Olivier Troisfontaines et Keye Van Der Vuurst. Toutefois, c’était encore fort léger pour rivaliser avec des Alostois adroits de loin (7 sur 17) et légèrement supérieurs au rebond.

Les troupes de Dario Gjergja ont pourtant proposé une belle partition collective (17 passes décisives contre seulement 11 pour Alost) et parfaitement défendu sur Maras (2 points et 1 rebonds) et Badji (3 points et 6 rebonds). Mais, en première période, Vujosevic (19 points, 4 rebonds et 3 passes), Mihailovic (14 points, 7 rebonds et 4 passes), Geukens (12 points) et McGriff (15 points et 6 rebonds) permettaient aux visiteurs de prendre le large, 31-45.

A la reprise, les échanges s’équilibraient sous l’impulsion de Gillet (17 points, 9 rebonds et 5 passes), à nouveau excellent. Dans la dernière ligne droite, « Oli3F » (8 points, 3 rebonds et 3 passes) et Schwartz (14 pions) permettaient aux locaux de réduire quelque peu l’écart sans parvenir toutefois à inquiéter les troupes d’Yves Defraigne.

Grâce à ce succès, les Okapis viennent talonner les Anversois (un seul revers les sépare) pour la troisième place tandis qu’Ostende ne compte désormais plus qu’une seule victoire d’avance sur Mons. La rencontre de ce vendredi entre Renards et Anversois pourrait apporter de nouvelles modifications au classement général.

Crédit photo: Philippe Collin

« Celui qui a pondu cette merde doit être viré ! »

LeBron James n’est pas du tout fan de la nouvelle formule avec le « play-in ». Et cela n’a bien sûr rien à voir avec le fait que les Lakers dégringolent au classement et risquent de devoir y participer.

« Celui qui a pondu cette merde doit être viré ! », a déclaré LeBron James avec son élégance habituelle concernant la formule du « play-in ». Bien entendu, il n’existe aucune corrélation entre l’opinion tranchée de James et les résultats consternants de sa franchise qui pourrait bien avoir à disputer ces matchs de barrage.

Collégiens à Ciney

La photo du jour se rapporte à une finale AWBB exclusivement principautaire entre Carriers et Collégiens. C’est dimanche après-midi que l’on connaitra les principaux lauréats de cette (seconde) saison vraiment pas comme les autres. En gageant que ce soit la dernière. Ce sont les infos d’EMCE.

« Qui est Qui ? » : aujourd’hui, le CS Saint-Michel

On demeure dans la lignée des finales « messieurs » de la coupe AWBB. Celle dont il est question aujourd’hui s’est déroulée, le samedi 14 mars 2015, sur le parquet de Ciney. Chandelle à 20 h 30, pour les amateurs de « statistiques ». Une fois de plus, les Sprimontois étaient de la partie mais, cette fois, face aux Verviétois du CS St-Michel. Un quasi derby, donc. Pour l’occasion, les « Collégiens » des bords de Vesdre engagèrent les échanges avec un bonus de 5 unités. Leur identification ne devrait pas relever de la mission impossible…

Les « Awards 2021 » seront connus dimanche à la pause d’Anvers-Ostende

Il faut composer avec les circonstances. Raison pour laquelle, la Ligue a décidé de remettre ses « Awards 2021 » à la mi-temps du choc opposant dimanche (15 h 15) Anvers à Ostende. Direct sur Sporza et Auvio. A l’heure du thé, seront dévoilés le MVP de la saison, le Belge de l’année, l’étoile montante, le coach 2021 ainsi que notre « sifflet n°1 ». Une dernière catégorie qui ne devrait pas susciter un énorme suspense d’après nous. Après ces attributions individuelles, il ne restera plus qu’à connaître le futur champion mais, aussi, la dénomination officielle de la prochaine BeNeLeague.

Montpellier : succès en playoffs et manne céleste des pouvoirs publics

Hier soir, une superbe Julie Allemand (18 p, 10 a) et « ses » Héraltaises entamaient les playoffs du côté de Villeneuve d’Ascq, près de Lille. Un succès (77-83, reportage complet ici) était au rendez-vous et demandera confirmation samedi (18 h 30) lors du match retour. Le site « Basket Europe » revient sur les remous actuels au sein du BLMA. Dans la foulée, on découvrait les montants (confortables) des subsides publics en sa faveur. A savoir, 800.000 € de la Métropole ainsi que 200.000 € de la mairie de Lattes. De quoi faire pâlir d’envie entre autres une phalange bien connue de la route du Condroz…

La télé crève l’écran

Eleven Sports 2 sera sur la balle pour un des deux quarts de finale de la Ligue des Champions de ce mercredi. Il s’agira de Nymburk (Obasohan) face à Pinar Izmir. Attention, en élimination directe.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : AWBB

« Voir nos jeunes Belges progresser est notre plus grosse satisfaction »

Pour Liège & Basketball, Christian Camus analyse le court revers enregistré par Liège contre Malines et évoque les prochaines échéances.

Chris, à nouveau, la victoire n’est pas passé loin contre Malines ce mardi.

En effet, c’est dommage pour ce match pour celui contre Mons dimanche.

Que vous a-t-il finalement manqué pour ne pas passer devant en fin de match et l’emporter ?

C’est un tout qui fait que nous ne sommes pas repassés devant au marquoir. L’énergie dépensée pour revenir au score implique inévitablement des fins de matchs difficiles – avec un manque de concentration par moments. Le roster des équipes adverses leur permet parfois de faire la différence sur une action individuelle. Et le manque de rotations que nous connaissons pour le moment avec autant de joueurs blessés que valides explique sans doute aussi ce résultat.

Les Playoffs sont-ils désormais inaccessibles et les prochaines rencontres serviront-elles à préparer le futur ?

Préparer le futur, nous le faisons déjà depuis le début de saison en donnant du temps de jeu – pas une ou deux minutes – en D1 aux jeunes Belges. Les voir progresser est notre plus grosse satisfaction.

Crédit photo: Philippe Collin

Une exceptionnelle Julie Allemand guide BLMA à la victoire

Pour cette première manche des quarts de finale des Playoffs, BLMA a pu compter sur une exceptionnelle Julie Allemand pour s’imposer à Villeneuve-d’Ascq 77-83.

BLMA a fait un grand pas vers la qualification pour le Final Four en s’imposant 77-83 à Villeneuve-d’Ascq. Un succès qui porte la « patte » de Julie Allemand. La Liégeoise fut tout simplement exceptionnelle avec 18 points, 10 passes décisives, 6 rebonds pour une évaluation de 30. Grâce à un bon départ, les troupes de Thibaut Petit menaient 13-23 après dix minutes. Le second quart appartenait aux locales qui revenaient à 39-40 à la pause. En seconde période, les Gazelles ne parvenaient pas à « tuer » leurs hôtes mais réussissaient tout de même à se forger une avance suffisante que pour s’imposer 77-83. BLMA doit donc gagner ou perdre de moins de six points la prochaine confrontation pour obtenir le droit de rejoindre le Final Four.

Crédit photo: BLMA

D-Rose, dix ans après

Dix ans après avoir remporté son premier (et unique) titre de MVP, D-Rose a prouvé qu’il en avait encore sous la semelle.

Il y a dix ans, Derrick Rose devenait le plus jeune MVP de l’Histoire. Des blessures, des choix hasardeux, des blessures encore: la carrière de Rose ne fut pas un long fleuve tranquille et n’a pas suivi la trajectoire qu’elle aurait dû. Toutefois, Rose n’a jamais lâché, à su se réinventer et se montre très précieux pour les Knicks cette saison. A New-York, Rose a retrouvé Thibodeau, un coach qui lui a toujours manifesté sa confiance (ils s’étaient déjà retrouvés aux Wolves). Une confiance que l’ancien pétard ambulant lui rend bien, comme cette nuit avec 25 points à 11 sur 15 aux tirs. Comme Randle (28 points, 6 rebonds et autant de passes) prestait à son niveau, les Knicks ont tapé les Grizzlies 104-118, consolidant ainsi leur quatrième place à l’Est.