Curry plante 46 pions et termine meilleur marqueur de la ligue !

Grâce à son génial meneur, Golden State a battu Memphis dans un match capital et les Warriors sont désormais huitièmes. Ils affronteront les Lakers en « play-in » tandis que les Grizzlies en découdront avec les Spurs, terrassés « on the buzzer » par les Suns. Malgré la défaite, les Mavs terminent cinquième tandis que les Blazers victorieux de Denver sont sixièmes.

D’une pierre, deux coups pour Stephen Curry ! En plantant 46 points tout en y ajoutant 7 rebonds et 9 passes, le meneur de Golden State a permis aux Warriors de battre Memphis 113-101 et de s’assurer – au détriment des Grizzlies – la huitième place à l’Ouest.

https://www.youtube.com/watch?v=bUBLsKAVVFU

Memphis devra en découdre avec les Spurs mercredi, San Antonio ayant conclu la saison régulière par une défaite « on the buzzer » contre Phoenix, 121-123.

Les Warriors devront eux affronter les Lakers, mercredi également. Los Angeles termine à la septième place grâce à une dernière victoire 98-110 à New Orleans.

https://www.youtube.com/watch?v=1M7OnujxgzI

Grâce à leur victoire 132-116 contre Denver, les Blazers du trio Nurkic/Lillard/McCollum (66 points, 18 rebonds et 17 passes) terminent sixièmes.

https://www.youtube.com/watch?v=xG77rkrxc7g

Malgré une défaite 136-121 chez les Wolves du « Belgicain » Chris Finch, Dallas termine cinquième et affrontera les Clippers – surpris 117-112 à OKC – au premier tour des Playoffs. C’est le Jazz qui attaquera la « post-season » en pôle position à l’Ouest.

Quelle action des Nets et Irving rejoint un cercle très fermé !

Interception, passe derrière le dos, alley-oop dunk avec la planche, les Nets ont réalisé l’action collective de la nuit dans la victoire contre Cleveland. Kyrie Irving en a profité pour rentrer dans un cercle très fermé.

Cela se passe de mots:

Les Nets se sont imposés contre les Cavs 123-109. Kevin Durant (23 points, 8 rebonds et 13 passes) avait réglé la mire alors que Kyrie Irving en a profité pour boucler la saison des pourcentages d’adresse de 50.6% à deux points, 40.2% à trois points et 90.2 aux lancers-francs afin de rentrer dans le prestigieux club des 50-40-90. Seuls neuf joueurs y étaient parvenus avant lui: Larry Bird (deux fois), Mark Price, Reggie Miller, Steve Nash (quatre fois), Dirk Nowitzki, son actuel coéquipier Kevin Durant, Stephen Curry et Malcolm Brogdon. Du beau monde…

Gillet et Troisfontaines, l’assurance tous risques de Dario Gjergja

Grâce à ses deux Liégeois, Ostende a dominé Limburg et ses autres Liégeois pour terminer la saison régulière en pôle position.

Si Liège Basket est bien évidemment le représentant principal de notre belle région au sein de l’élite nationale, Ostende et Limburg affichent aussi dans leurs rangs quelques uns des plus forts Liégeois de la division. Cette dernirèe rencontre de championnat entre Côtiers et Limbourgeois avait donc un vrai accent de la Cité Ardente, d’autant plus que le triple meilleur « ref » de la ligue, Renaud Geller, avait été désigné pour arbitrer la rencontre.

Et c’est d’ailleurs Olivier Troisfontaines (16 points à 100% et 2 passes décisives en 20 minutes) et Pierre-Antoine Gillet (11 points, 6 rebonds et 3 passes) qui s’illustrait pour les locaux qui bénéficaient aussi d’une distribution performante avec Djordjevic (14 points et 2 passes) et van der Vuurst (13 points, 3 rebonds et 6 passes). De quoi permettre à Ostende de filer à 20-14 après dix minutes et puis 42-28 à la pause.

Au retour des vestiaires, l’écart grimpait encore – 62-41 à la demi-heure – et les troupes de Sacha Massot finissaient par s’incliner 86-63. Si Yannick Desiron (23 points à 90% et 8 rebonds) fut étincelant face à son ancienne équipe, Ajay Mitchell (3 points et 2 assists), Niels Marnegrave (3 rebonds et 4 passes) et Wen Mukubu (7 points, 5 rebonds et 2 assists) furent plus discrets dans une partie qui ne revêtait qu’un intérêt tout relatif pour Limburg, assuré de terminer à la cinquième place au général. Par contre, grâce à ce succès, Ostende clôt la saison régulière en pôle position et s’offre un « Classico » contre le Spirou – les Kangourous terminant septièmes suite à leur large victoire sur le Brussels – au premier tour des Playoffs.

Crédit photo: BC Ostende

Vaste exode hexagonal

Le club héraultais perd coup sur coup le titre et pas mal de ses cadres. Revers, aussi, pour Göttingen et son duo anversois en coupe d’Allemagne. Lundi capital pour Kolin et Francis Torreborre en République Tchèque, dimanche quasi « historique » au Grand-Duché. Ce sont les infos d’EMCE.

Allemand, Collier, Lawson-Wade et Petit quittent Lattes/Montpellier

C’est à n’en point douter un tout nouveau visage que Lattes/Montpellier présentera à la reprise. On connaissait déjà trois départs et non des moindres. Si Julie Allemand s’en va retrouver Tony Parker à Lyon, Edwige Lawson-Wade réorientera sa carrière sous d’autres cieux. Après le Midi-Libre et Liège and Basketball, d’autres médias confirment aujourd’hui le départ de Thibaut Petit pour Koursk. Il devrait y occuper le poste d’assistant-coach d’un team russe s’instituant en dauphin (voire rival) d’Ekaterinbourg. Enfin, cette pépite US qu’est Napheesa Collier (photo) défendra désormais les intérêts de Sopron, les sempiternelles championnes de Hongrie.

Pas de coupe d’Allemagne pour Göttingen et pour le duo Moors-Crab

Le « Final Four » de la coupe d’Allemagne débutait avec la victoire d’extrême justesse (104-102) du Bayern Munich aux dépens d’Ulm emmené par Troy Caupain (Ostende en 2020). En dépit d’une farouche résistance, le BC Göttingen de Roel Moors et de son adjoint anversois s’inclinait (112-96) devant l’Alba Berlin. « Les gars ont tout donné mais sont tombés sur un adversaire encore plus fort. Ils quittent la coupe la tête haute », résume le mentor métropolitain. Quant à la finale, elle était remportée (85-79) par l’armada bavaroise évoluant à domicile.

Etranger : titre à Gmunden, « belle » pour Kolin, public au Luxembourg

Dimanche en fin d’après-midi, Gmunden a décroché le titre autrichien en dominant (90-83) le rendez-vous décisif. Dans les rangs des nouveaux champions, on note la présence d’Enis Murati (32 a, 1,94 m) à Louvain en 15/16. Le finaliste malheureux est Kapfenberg qui s’appuyait entre autres sur les services d’Eric McClellan (27 a, 1,92 m), 7 duels à Limburg en 16/17. Pour rappel, Francis Torreborre et Kolin s’en iront disputer, à Opova, la « belle » des ½ finales des playoffs tchèques, ce lundi, à 14 h 45. Moment quasi « historique » hier sur le coup de 17 heures à Larochette, en D1 grand-ducale. Il s’y disputait, en effet, la toute première rencontre luxembourgeoise avec public (limité à 150 personnes) depuis le début de la pandémie. Pour info, l’Arantia local s’inclinait 77-82 devant Contern. Comme un parfum de renouveau…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BLMA

« C’est une page qui se tourne »

Après quatre années de très bons et très loyaux services, Milos Bojovic quittera Liège Basket. Le club principautaire a décidé d’honorer son expérimenté scoreur en retirant son numéro. En coulisse, les dirigeants s’activent pour bâtir un noyau compétitif.

« C’est avec une réelle émotion que nous tenions à vous annoncer que Milos Bojovic ne jouera plus sous nos couleurs la prochaine saison. Cette décision est commune. Milos était arrivé grâce à Sacha Massot en aout 2017 et aura évolué 4 saisons pour VOO Liège Basket. C’est une chance pour nous d’avoir vu évoluer un joueur aussi talentueux en sang et marine. Nous avons pris la décision de retirer le numéro 15 pour les saisons à venir. Bonne chance pour l’avenir Milos et n’oublie pas, liégeois un jour, liégeois toujours ! », communique ce lundi matin Liège Basket sur sa page Facebook.

« C’est une page qui se tourne » admet Christophe Muytjens. « Liège n’avait encore jamais retiré de numéro mais je pense que nous devons le faire, Milos le mérite. Il faut le faire pour des joueurs qui on eu un vrai impact sur la durée sur un club, c’est le cas de Milos » Pour sa dernière sortie avec les Sang et Marine et malgré quelques pépins physiques, Bojovic n’avait certes pas réglé la mire mais a tout de même apporté 16 points, 2 rebonds et 3 passes.

Alors que la saison vient à peine de s’achever pour les Principautaires, les dirigeants sont déjà à pied d’oeuvre pour constituer le futur noyau. Actuellement, François Lhoest, Romain Bruwier et Romain Boxus, Tom Malempré, Edouard Duperroy, Ludo Lambermont et Brieuc Lemaire sont sous contrat. Les négociations seraient bien avancées avec Iarochevitch, Basic et Potier. « Nous sommes déjà sur des pistes pour remplacer Milos » nous informe le DG de Liège.

Avec l’expérience acquise cette saison et une réelle progression au fil des semaines, les Liégeois, qui bénéficieront d’une stabilité assez rare, pourront aborder le prochain championnat – qu’il faudra appréhender certes avec le passage à la BeNeLeague – avec de vraies ambitions sportives.

Crédit photo: Philippe Collin

Louis Hazard cartonne, William Robeyns assure mais le Brussels coule encore

Cette dernière rencontre du Brussels fut à l’image de sa saison: d’excellents Louis Hazard et William Robeyns mais pas de défense et une large défaite.

La spirale négative du Brussels se stoppera à treize revers consécutifs suite à ce dernier déplacement à Malines perdu dans les grandes largeurs, 109-82. Une rencontre qui résume parfaitement la saison du Brussels. D’excellents Louis Hazard (21 points et 4 rebonds) et William Robeyns (11 points à 50% aux tirs dont 3 sur 6 derrière l’arc), une certaine aisance offensive (50% à deux points et 35% à trois points) mais pas de défense – les Kangourous ont shootés à 57% aux tirs dont 55% from downtown ! – et un jeu collectif trop pauvre (seulement 7 assists pour les Bruxellois contre 24 pour Malines).

Dès le premier quart, Loubry (18 points et 7 passes), Thompson (21 points et 8 rebonds), Foerts (21 points et 6 rebonds) et les locaux s’en donnaient à cœur joie pour placer Malines aux commandes, 27-18. Il y avait ensuite du mieux dans le chef de Chol (11 points, 5 rebonds et 2 steals) et Djurisic (17 points et 8 rebonds) et l’écart diminuait à 52-46 à la pause. Malheureusement pour les Bruxellois, la seconde période était à sens unique, Clark (21 points avec une folle précision et 8 rebonds) et les Kangourous dominant nettement des Bruxellois sans doute quelque peu démobilisés. Malines s’imposait donc 109-82 et s’emparait de la septième place au classement général, évitant ainsi Ostende au premier tour des prochains Playoffs.

Crédit photo: Cédric Warlop

« Mes deux ou trois premiers shoot n’ont pas nécessairement touché l’anneau »

C’est avec un plaisir non-dissimulé que Maxime Halkin a retrouvé les terrains et ses coéquipiers de Pepinster. Interview.

Max, tu devais être heureux de reprendre le chemin de l’entrainement, même à l’extérieur ?

Oui, j’étais très content de reprendre les entrainements même si, pour moi, la chose la plus importante à l’heure actuelle c’est l’aspect relationnel. Revoir mes coéquipiers après une si longue interruption a donc un peu primé sur le reste.

Point de vue strictement basket, où en es-tu ?

On retrouve assez vite nos sensations mais je dois avouer que mes deux ou trois premiers shoots n’ont pas nécessairement touché l’anneau (rires). Mais bon, s’entrainer dehors, sur un terrain en béton qui en plus était mouillé, c’est mieux que rien – je ne vais pas me plaindre, loin de là – mais cela ne nous met pas dans les meilleures conditions.

Qu’est-ce qui t’a le plus manqué ces derniers mois ?

Je crois que c’est la même chose pour la plupart des joueurs: le relationnel avec les coéquipier. Même si je me réjouis de pouvoir reprendre la compétition le plus vite possible. Et, bien sûr, si la situation sanitaire le permet, j’espère pouvoir rejouer le plus vite possible devant nos supporters, refaire un peu la fête et mettre cette période noire derrière nous.

« C’est stimulant, cela donne de l’adrénaline et l’envie de déjouer les pronostics »

It’s the D-Day ! Ce lundi, Francis Torreborre va disputer un game 5 décisif en demi-finale des Playoffs du championnat de République Tchèque, le genre de match que tous les basketteurs – ou presque – rêvent secrètement de jouer. L’explosif Liégeois et ses partenaires ont-ils récupéré l’avantage psychologique en revenant du diable vauvert dans cette série et le momentum a-t-il changé de camp ? Entretien.

Francis, vous avez remporté haut la main le game 4 contre Opava. Comment juges-tu votre prestation ?

Nous avons vraiment joué avec du coeur, de l’énergie et habités par l’envie de gagner à tout prix. Nous savions que nous n’avions pas de pression car nous étions dos au mur et que c’était bien Opava qui avait l’obligation de gagner. Nous avons profité de cette « faiblesse psychologique » de nos adversaires pour remporter ce match. Cela se voyait lors de la rencontre qu’ils n’étaient pas à l’aise – et ils avaient perdu un joueur – et nous avons joué notre match en jouant bien en attaque. Nous avons encaissés un peu trop de paniers et quelques détails devront être améliorés pour le game 5 de lundi.

As-tu su tenir ta place ?

J’ai joué mais, manque de bol pour moi, alors que mon pied droit allait mieux, je me suis un peu blessé à la cheville gauche. J’avoue que cette fin de saison est délicate pour moi (rires) mais ça va je tiens le coup. Je fais beaucoup de soins pour tenir le coup et je suis heureux d’avoir pu aider mon équipe et apporter ma pierre à l’édifice.

Disputer un game 5 décisive d’une demi-finale de Playoffs, c’est ce à quoi aspire tous les joueurs ?

Beaucoup de joueurs souhaitent disputer des manches décisives en Playoffs, cela donne de l’adrénaline. Mais bon, même si c’est stimulant, j’aurais préféré que nous gagnions trois à zéro (rires). Cela nous aurait directement qualifiés pour la finale et nous aurait enlevé de la pression même si celle-ci est sur Opava qui menait deux à zéro alors que nous étions dos au mur. Je ne sais pas comment nos adversaires vont réagir lundi mais je m’attends à un match très musclé.

Selon toi, avez-vous récupéré l’avantage psychologique en égalisant dans la série ?

Nous n’avons vraiment aucune pression, nous revenons de loin et avons su égaliser. Nos opposants, eux, ont une grosse pression et seront dans l’obligation de gagner devant leur public. Ce ne sera sans doute pas facile psychologiquement pour eux. D’autant plus que je crois que la ligue aurait voulu une finale entre Nymburk et Opava, les deux premiers du général. Mais nous sommes là pour tenter de déjouer les pronostics et gagner à Opava pour décrocher notre billet pour la finale.

Crédit photo: Kolin

Avec d’excellents Potier et Lhoest, Liège tient tête à Anvers

Avec d’excellents Potier et Lhoest, Liège chèrement vendu sa peau contre Anvers et termine cette saison sur une note positive malgré la défaite sur un score un peu forcé de 74-89.

Pour le dernier match de la saison, Liège pouvait finalement compter sur Bojovic (16 points et 3 passes) et Basic (11 pions) pour tenter de créer l’exploit contre des Anversois motivés pour assurer leur troisième place au général. Dans le sillage d’un tout bon Potier (18 points et 5 rebonds et meilleure évaluation de Liège) et d’un précieux Lhoest (11 points, 6 rebonds et 7 passes), les Sang et Marine était bien lancés après dix minutes, 18-19, passaient même devant, 21-19 à la onzième minute, et faiblissaient à peine dans le second quart pour rejoindre les vestiaires avec un léger retard, 39-45.

A la reprise, Boxus (8 points et 5 rebonds), Lambermont (4 points, 3 rebond et 1 assist), Bruwier (4 points et 3 rebonds) et leurs coéquipiers recollaient directement à 41-45 avant de voir Kesteloot (20 points et 5 rebonds) et les Anversois prendre le large, 53-70 à la vingt-neuvième minute. Basic et Potier associés en double distribution permettaient alors aux locaux de réduire l’écart à 57-70. Dans le dernier quart, Liège allait revenir à 69-76 sur un triple de Bojovic mais finissait tout de même par s’incliner – avec les honneurs ! – sur le score légèrement forcé de 74-89.

Fin de série pour le Brussels ?

Dans une dynamique négative, le Brussels mettra sans doute un point d’honneur à clore l’année sur une note positive.

Le Brussels reste sur une série de douze défaites. Une situation qui mine forcément les joueurs, talentueux mais inconstants, et les dirigeants qui bossent sans relâche en coulisse pour assurer des jours meilleurs au club de la capitale. Face à des Kangourous aussi irréguliers, les Bruxellois ont une belle carte à jouer pour terminer l’année sur une note positive. Nul doute que pour sa dernière apparition sous le maillot du Phoenix, William Robeyns voudra faire parler la poudre.

Crédit photo: Cedric Warlop