Avec un Chris Paul diminué, les Suns se sont inclinés au Staples Center. Les Lakers mènent désormais deux à un dans cette série.
L’épaule de Chris Paul craque et c’est tout Phoenix qui souffre et balbutie son basket. En plus de sérieux coups de pouce de l’arbitrage, les Lakers affrontent un adversaire dont le chef d’orchestre est sacrément diminué. Comme en plus Davis (34 points et 11 rebonds) retrouve son meilleur niveau, les Angelinos en profitent pour battre – sans gloire – Phoenix 109-95.
Miami s’est pris une nouvelle claque des Bucks qui mènent trois à zéro.
Après un premier match remporté en prolongation et sur un « game winner » de Middleton, tous les observateurs pensaient que cette série entre Milwaukee et Miami allait être disputée. Pourtant, après un game 2 à sens unique, le Heat, revenu dans ses installations, a reçu une nouvelle gifle (84-113) de Giannis (17 points, 17 rebonds et 5 passes), Holiday (19 points et 12 assists) et des Bucks qui mènent désormais trois à zéro et peuvent plier l’affaire lors du prochain match.
Malgré le lourd revers concédé à la Côte lors du game 1, Yannick Desiron et les Limbourgeois sont persuadés d’avoir toutes leurs chances d’égaliser ce vendredi dans leur installations.
Mercredi à Ostende, Limburg a tenu quinze minutes avant de craquer inexorablement face aux multiples champions en titre. « Notre départ a été bon » a déclaré Desiron à Het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360. Dans le premier quart-temps, l’ancien pivot d’Ostende était tout simplement inarrêtable avec 14 points inscrits avec un excellent pourcentage. Wen Mukubu en avait lui apporté sept et Limburg était en tête, 18-21. « Puis nous nous sommes effondrés et nous n’avons plus joué collectivement et en défense. » Et face à une équipe comme Ostende, cela ne pardonne, surtout qu’à la reprise, les locaux faisaient feu de tout bois derrière l’arc, l’écart grimpant très rapidement.
Pas de quoi toutefois démoraliser le pivot limbourgeois. « C’est certainement une défaite douloureuse » assure-t-il au média flamand. « Mais nous sommes pros et devons être en mesure de tourner le bouton rapidement à nouveau. »
Mais pour avoir une chance face aux Ostendais pratiquement au complet, les troupes de Sacha Massot devront livrer une prestation presque parfaite des deux côtés du terrain, soigner le rebond (34 à 13 à Ostende !) tout en espérant que Nelson (5 points seulement mercredi) retrouve ses standards offensifs.
Ce vendredi, le Final Four prend place à Cologne. Yves Dehousse et Zlatan Hadzismajlovic préfacent l’épilogue de la compétition reine.
Ce week-end, à Cologne, place au Final Four de l’Euroleague, la compétition favorite de nombreux basketteurs liégeois tels l’émérite coach Yves Dehousse et Zlatan Hazdismajlovic, le kiné de la JL Bourg en Jeep Elite. « Deux gros matchs avec des verdicts très incertains ce vendredi » glisse, en préambule, Yves. « Pour le duel entre Barcelone et Milan, je donne avantage aux Blaugranas, surtout avec le retour de Pau Gasol. L’autre demi-finale entre Moscou et Efes est encore plus indécise. Le collectif du CSKA devrait faire des ravages face à Micic, MVP de la saison régulière. »
« Entre le CSKA et Efes, je mise sur les Turcs car ils sont peu fâchés. Ils étaient premiers l’année passée avant le Covid » rappelle Zlatan. « Dans l’autre demi-finale, je vois le Barça, qui a une équipe très solide, l’emporter. Quant au vainqueur de ce final four, je vais sortir de la logique et prédire Efes même si Barcelone est donné vainqueur sur tous les sites de paris. »
Difficile de déjà prédire qui sera le MVP de ce Final Four si particulier mais nos deux passionnés s’y risquent. « Micic va rafler un autre trophée » lance Zlatan. « J’espère voir Larson désigné MVP mais comme celui-ci est très souvent issu de l’équipe gagnante, il sera de Moscou et je vois donc bien Shengelia être la révélation du Final Four. » Et d’ajouter, à regret: « C’est tout de même dommage de ne pouvoir suivre autrement qu’à la TV un Final Four qui se déroule à cent kilomètres de chez nous. »
En effet, je serai devant la télé à partir de dix-huit heures (rires).
Pour la première demi-finale, le CSKA affronte Efes. Qui vois-tu sortir vainqueur de ce duel ?
Je vois le CSKA battre l’Anadalou. Les Russes sont mieux collectivement depuis le départ de Mike James tandis que les Turcs ont démontré qu’ils pouvaient alterner le chaud et le froid, comme contre le Real en menant deux à zéro avant de se faire rattraper à deux partout.
L’autre demi-finale mettra aux prises Barcelone et Milan.
Je vois Barcelone l’emporter. Pas uniquement parce que c’est mon équipe mais parce que les Blaugranas sont mieux balancés que les Milanais et possèdent davantage de joueurs d’expérience.
La finale aura lieu dimanche. Avec quel verdict d’après toi ?
Je vois encore bien Barcelone qui est très solide en défense, a des gars qui ont joué à un très grand niveau et qui connaissent les grands moments. Sans oublier la patte de Jasikevicius au coaching. D’ailleurs, il faut souligner que ce seront aussi de fameux duels de coachs avec Itoudis, Ataman, Messina et Jasikevicius. A eux quatre, ils peuvent déjà écrire pas mal de bouquins sur le basket !
Qui vois tu remporter le trophée prestigieux de MVP de ce Final Four ?
Brandon Davies, il casse tout sur son passage depuis quelque temps !
C’est avec enthousiasme, précision et bonne humeur que Kevin Reyserhove disserte sur le Final Four de l’Euroleague qui s’ouvrira ce vendredi à Cologne. Entretien avec un coach passionné qui a décidément le sens de la formule.
Kevin, es-tu passionné par l’Euroleague ?
Je ne sais pas si je suis aussi passionné d’Euroleague que Coach pinte et Nico Gustin de cyclisme mais c’est vrai que j’aime bien ça (rires).
Place au Final Four à partir de ce vendredi.
Oui et je tenais à dire tout d’abord que j’aurais aimé voir le duel Milan-Bayern Munich au Final Four plutôt qu’avant. C’est vraiment deux équipes, deux coachs qui me parlent… La saison en a décidé autrement et c’est finalement ça qui prime.
Milan jouera la deuxième demi-finale contre Barcelone. La première opposition sera entre les Russes du CSKA et les Turcs d’Efes.
Je vois et j’espère le CSKA en finale. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je ne suis pas fan de l’Efes. Larkin est énorme et en forme, Micic mérite son titre de MVP mais il y a des raisons que la raison ignore (rires). Pour l’autre demi-finale, que j’aurais également aimé voir en finale, ce Barça-Milan: Waouh ! Deux coachs de renoms, deux équipes regorgeant de talent(s) et des défenses qu’on ne fait qu’imaginer outre-Atlantique (rires). Bien malin celui qui devinera l’issue de ce match… Mais si je devais mettre une pièce, une petite en cuivre, je la mettrais sur les Blaugranas.
Qui vois-tu être sacré MVP de ce week-end d’apothéose ?
Je n’en vois qu’un: MONSIEUR Sergio Rodriguez Gomez mieux connu sous le pseudo de « El Chacho » ! Le gars est en forme, Milan champion et il passe à côté… plus de chance pour la prochaine fois.
Un week-end de compétition que tu vas vivre intensément ?
Oui, j’organise la diffusion des matchs sur grand écran chez moi, en respectant la bulle, la distanciation… Et je suis excité comme un gitan au salon de la caravane ! Depuis que je regarde l’Euroleague, aucune saison ne m’a semblée être aussi indécise. Et puis, la conclusion de la compétition reine en même temps que la fin du confinement: what else (rires) ?
Malgré un Dudzinski impeccable, Anvers a rapidement perdu pied à Mons, laissant des Renards collectifs et dominateurs « inside » remporter la première manche 75-64.
Au cours des dix premières minutes, les deux équipes se répondaient du tac au tac malgré une adresse assez moyenne et le marquoir affichait 15-16 en faveur de Gibbs (15 points mais avec une très faible adresse) et des Anversois. Mais dès l’entame du second quart-temps, les visiteurs restaient muets offensivement tandis que Penava (13 points, 10 rebonds et 2 contres) et Spencer (18 points et 15 rebonds) régnaient sur la raquette et que Lambot (13 points, 7 rebonds et 5 passes) se montrait très remuant. L’écart grimpait rapidement en faveur des locaux alors que seul Dave Dudzinski (21 points à 8 sur 12 dont 4 sur 4 derrière l’arc et 6 rebonds) se montrait à la hauteur de l’évènement pour Anvers. A la pause, c’était 38-24.
Au retour des vestiaires, l’intérieur canadien prenait feu et plantait quatre bombes consécutivement pour ramener Mons sous la barre des dix points. Malheureusement, le bon Dave ne pouvait guère compter sur ses coéquipiers et surtout pas sur Bleijenbergh (3 points à 1 sur 10 aux tirs, 9 rebonds, 4 passes et 4 interceptions) qui balançait des briques et des air-balls – mais quand comprendra-t-il qu’avec sa taille et son adresse toute relative de loin il devrait davantage pénétrer plutôt que de tenter des tirs compliqués derrière l’arc ? – et pour qui la NBA semble tout de même bien loin.
Ainsi, à chaque fois que les Anversois -mention honorable à Braunch pour sa deuxième mi-temps – avaient l’occasion de revenir à six, sept ou huit points, ils perdaient un ballon, loupait un lancer, foirait un tir et les Montois, plus collectifs et rigoureux en profitaient pour réaugmenter leur viatique. Les minutes s’écoulèrent ainsi sous forme d’accordéon et Mons s’imposait logiquement 75-64.
En pleine préparation pour un été historique, les Belgian Cats enfin au complet s’apprêtent à disputer trois rencontres de préparation dans leur fief de Courtrai.
A un mois de l’Euro qui se disputera en France et en Espagne, tous les regards sont tournés vers les Belgian Cats annoncées parmi les favorites de la compétition. Avec sans doute la meilleure « power forward » d’Europe – et même du monde ? – Emma Meesseman, une ailière de haut niveau avec Kim Mestdagh et la présence de Julie Allemand, l’une des meilleures meneuses d’Europe, la sélection belge – qui compte dans ses rangs pléthore d’autres joueuses de qualité s’illustrant dans les principaux championnats du Vieux Continent – peut nourrir de légitime ambitions de médaille que vient encore davantage conforter le récent ranking FIBA dans lequel la Belgique figure à la deuxième place.
Julie Allemand et Kim Mestdagh, les deux dernières Cats qui manquaient encore à l’appel, ont rejoint la sélection belge qui n’a d’ailleurs pas manqué de faire un petit « team building ».
A un mois de l’Euro, les choses s’accélèrent pour les Cats qui vont disputer trois matchs de préparation dans les prochains jours lors du tournoi de Courtai. Au menu ? La Serbie vendredi, Porto Rico samedi et le Nigéria dimanche. Un programme costaud qui doit permettre aux Belges de retrouver du rythme et de la cohésion avant de rejoindre l’Espagne pour y disputer deux autres matchs amicaux. Une préparation qui doit aussi servir à tester quelques joueuses et combinaisons en vue des prochaines échéances et d’un été historique avec l’enchainement de l’Euro et des Jeux Olympiques.
Une pression que ne minimise pas Julie Allemand, habituée à fonctionner avec aussi bien en France qu’en WNBA, comme elle le précise à la DH, et qui s’explique par le nouveau statut acquis ces dernières années par les Cats grâce à leurs excellents résultats. Néanmoins, même si elle reconnait que toutes les individualités semblent avoir progressé et que le groupe est « jeune et fort », Emma Meesseman refuse intelligemment d’annoncer trop ouvertement les ambitions de la sélection belge, comme le rapporte la RTBF, préférant remettre à plus tard ce genre de discours.
Ce jeudi débute à la Mons Arena la demi-finale entre les Renards et les Giants.
« Nous devons maintenant tenir compte de la confiance que nous avons accumulée après Louvain » a déclaré Vincent Kesteloot à het Laatste Nieuws dans des propos rapportés par Basket 360. « Nous n’avons pas l’avantage du terrain. Mais cela ne doit pas être un inconvénient. Après tout, pour le premier match, la pression est sur Mons. C’est le numéro deux de la ligue. Ils doivent gagner. Surtout si vous lisez les commentaires et les prévisions. Tout le monde pointe Mons comme favori. »
La « licorne » Wembanyama était en mode record(s) !
La « licorne » Wembanyama s’est illustrée avec 14 points et 10 rebonds contre Orléans. De quoi faire encore davantage saliver les scouts du monde entier.