« On peut directement frapper là où ça fait mal »

Après mûre réflexion, les Bobelins ont décidé de s’inscrire à la première Coupe AWBB 3×3 qu’ils aborderont dans la peau d’un candidat crédible à la victoire finale.

Les périodes troublées sont parfois un terreau fertile pour l’innovation. C’est précisément ce qui fut le cas pour l’AWBB qui a décidé de lancer sa Coupe AWBB 3X3. « C’est un très belle initiative et un concept inédit car je ne connais aucun pays qui organise une telle compétition » souligne Sélim Ben Aissia, Responsable marketing à l’AWBB et en charge du développement du 3X3. « Avec le Covid, nous avons pu nous réunir autour de la table pour définir ce projet qui sera une vraie compétition que nous voulons aussi prestigieuse que la Coupe AWBB traditionnelle en 5X5. »

Concrètement, pour sa première édition, trois tours de compétition seront organisés. Le premier, pour les Messieurs (à partir de seize ans), qui réunira 48 équipes le vingt-neuf août. Le second mettra aux prises, le six février, les 24 équipes Messieurs qualifiées et le 24 équipes Dames (à partir de quinze ans) inscrites. Enfin, les finales Hommes et Dames auront lieu lors du week-end des Coupes AWBB. « Tous les clubs, toutes divisions confondues, peuvent inscrire une équipe qui doit être composée de quatre affiliés du club. Mais ceux-ci ne doivent pas forcément évoluer au sein de la même formation en championnat classique. Les clubs seront libres de modifier leurs effectifs entre deux tours » nous explique celui qui bosse à l’AWBB depuis 2013 et qui œuvre depuis plusieurs années pour intégrer le 3X3 aux activités organisées par la fédération. « Les règles FIBA seront d’application lors des rencontres arbitrées par des référés licenciés, et vu la nature de la discipline, de chouettes surprises pourraient survenir lors des matchs éliminatoires. » 

Plusieurs clubs de la région ont répondu à l’appel pour cette compétition inédite, une grande première qui en appelle d’autres. Parmi ceux qui peuvent légitimement nourrir de vraies ambitions, il y a Spa qui compte dans ses rangs Pierrick Van Den Brule, 55e joueur belge dans cette discipline en vogue. Le pivot des Bobelins militait pour l’inscription de Spadois à cette nouvelle compétition. « Devenir les premiers à remporter cette Coupe est un très beau challenge » nous confiait le solide intérieur précisant toutefois que la notion de plaisir était davantage au centre de sa réflexion, lui qui aime beaucoup le 3×3 et qui participera d’ailleurs au tournoi organisé par le club thermalien ce week-end. « J’aime tout dans le 3×3. On peut y jouer avec énormément d’intensité. Je peux d’ailleurs assurer que même si on joue moins longtemps qu’en 5×5, la fatigue est tout aussi importante après un match. De plus, dans cette formule, on retire les allers-retours d’un terrain de basket. Pour moi, ce n’est que du bonheur (rires) ! Ce que j’aime aussi dans cette discipline, c’est que personne ne peut se cacher. Les aides défensives sont plus compliquées à mettre en place et donc, si un joueur est moins bon que son opposant direct, on peut directement frapper là où ça fait mal. Bref, j’aime tout dans le 3×3, que cela soit celui du Huggy’s Bar ou sur un terrain (rires) » nous expliquait-il avec son humour et sa franchises habituels.

Avec Pierrick mais aussi Nicolas Franck, Maxence Bonaventure, Martin Wintgens, François Lodomez, Romain Nicaise ou Nicolas Rossinfosse, les Bobelins possèdent quelques excellents profils pour constituer une équipe très compétitive pour la Coupe AWBB 3×3. De quoi ramener le trophée à La Fraineuse ?

« Le gras, c’est ma vie »

Maxime Clavier de Belleflamme se prête à l’exercice du Thé ou Café. 

Max, tu es plutôt passe ou panier ?

Plutôt passe. J’ai toujours été pas assez personnel. Mais la sensation ressentie quand tu fais une passe dans le dos ou aveugle, que personne n’a rien vu et que la salle se lève, c’est bien plus fort qu’un panier.

Plutôt Netflix ou cinéma ?

Netflix. Au cinéma je m’endors (rires).

Pizza ou burger ?

Alors burger(s) car le gras, c’est ma vie. Je pense que toutes les personnes qui m’ont côtoyé savent que je suis un grand fan de frites et d’hamburgers. Je suis toujours le bon gars pour aller manger après les entrainements ou les matchs (rires).

City-trip ou vacances à la plage ?

City-trip. J’adore voyager, je suis trop hyper actif pour me dorer la pilule.

Plutôt LeBron ou Curry ?

KOBEEEEEE ! Je ne pourrais jamais apprécier un autre joueur plus que Kobe Bryant. C’est ma légende, mon modèle. Je suis un gros fan et je suis content d’avoir pu le voir jouer en vrai.

Anderlecht ou Standard ?

Standard depuis toujours, je ne rate pas un match !

Et enfin, plutôt tu es plutôt thé ou café ?

Café, à coup sûr.

Djurisic prolonge au Brussels

La raquette bruxelloise aura fière allure la saison prochaine.

Bonne surprise de cette terne saison du Brussels, Pavle Djurisic prolonge son bail au Brussels. « Coach Ian Hanavan est très heureux de vous annoncer le retour de Pavle Djurisic au sein de notre effectif pour une saison supplémentaire. L’international Monténégrin tournait à 13 points et 6 rebonds de moyenne par match la saison passée » annonce le club de la métropole sur les réseaux sociaux. Djurisic formera une excellente raquette avec Pape Badji, renfort de choix en provenance d’Alost.

Crédit photo: Philippe Collin

Les Bucks perdent le G4 et Giannis !

Sans Trae Young, les Hawks ont corrigé des Bucks qui ont perdu leur double MVP.

Sans leur meneur vedette, les Hawks s’en sont remis à leur collectif et à leur défense pour corriger les Bucks, 110-88. Milwaukee a non seulement perdu ce game 4 mais aussi son « Greak Freak », sorti sur blessure et dont l’état est préoccupant.

https://www.youtube.com/watch?v=257m4Ku0c2M

« J’aurais pu partir mais je n’en avais pas très envie après une saison blanche »

Samuel De Angelis a décidé de poursuivre à Visé. Interview.

Samuel, comment vis-tu ce second confinement ?

Je ne le vis pas si mal que ça. C’est vrai que ne pouvoir aller nulle part est ennuyeux mais s’il faut faire ces efforts – comme ne plus aller au restaurant – pour recommencer le basket au plus vite, cela ne me dérange pas.

Le basket te manque donc beaucoup ?

Oui, ça me manque. Cela fait bizarre de ne plus aller aux entrainements et aux matchs alors que j’y allais très souvent. Cela laisse un vide.

As-tu continué à un peu faire du sport ?

Je suis allé, lorsqu’il faisait bon, sur le terrain près de chez moi pour continuer à toucher un peu le ballon.

Tu as décidé de rester à Visé la saison prochaine.

Oui, j’ai décidé de rester à Visé. J’aurais pu partir mais j’avais déjà donné ma réponse à Visé et après une saison blanche, je n’avais pas très envie de partir. J’espère vivre une saison complète avec Visé et engranger de bons résultats.

Non Yves, t’es pas tout seul…

Les Carnets du basketteur, saison 4 ! Courageux lecteurs, vous vous apprêtez à découvrir le dernier carnet de la saison. Il sera, en principe, de retour début septembre prochain. « S’il plait à Dieu », comme dirait ma grand-mère…

L’engagement de cette vielle canaille d’Yves Dehousse à Bastogne en a surpris plus d’uns. Pourtant, ils ont été nombreux les basketteurs principautaires à être charmés par les attraits de la province de Luxembourg. Sorry auprès de ceux que j’aurais sûrement oubliés.

Le plus grand spécialiste du basket luxo est sans conteste Jean-Pierre Fransquet. Non content de driver au Grand-Duché, le Nandrinois d’adoption distilla aussi son savoir du côté de Marche et de Bertrix. Pour rester sur un plan technique, faut-il rappeler la présence de Marc Hawley (Sprimont) sur le petit banc de Neufchâteau où les renforts liégeois se succédèrent ? Au niveau proximité, la palme revient au BC Bomal (P1) qui fit longtemps confiance à de la « main d’œuvre » en provenance de Hamoir. Soit, à 11 bornes de là.

Dans la foulée, on pourrait aussi ouvrir un chapitre « Luxair Arlon ». C’est, en effet, dans ce club que Valery Borgers se distingua en D2… luxembourgeoise. En D4 (belge), les Arlonnais ont également été entrainés par le Grivegnéen, Patrick Lallemand, quand il résidait à Francorchamps. A propos de l’équipe du circuit (P2), elle disputa un tournoi là-bas et y battit une D1 grand-ducale (sans ses Américains). Du coup, le président Poncelet (originaire d’Esneux) demandait à votre serviteur de prendre en charge les destinées sportives de la formation du cru. Et ce, à des conditions plus qu’acceptables, mais je déclinais l’offre en raison de la longueur des déplacements.

Quant à Gaël Laffalize, fiston de Guy l’Aqualien, il fit les beaux soirs, entre autres, de Libin tout y mettant l’ambiance… Plus méconnu, Michel Goosse a longtemps été le secrétaire de Vielsalm (N4) alors qu’il résidait à Jevoumont, sur les hauteurs de Theux, distant d’une cinquantaine de kilomètres. Les « Borquins » de St-Hubert, pour leur part, purent compter sur le coaching de Jean-Luc Godbille (ex-Wanze) et comme joueur puis comme dirigeant sur Stéphane Hanot, en équipes de jeunes à Spa.

On a évidemment gardé le plus savoureux, voire attachant, pour la fin… Natif des environs de Tilff, Jacquie Lemère débuta le coaching en 1958 avec les dames de Hamoir. Il y a donc 63 piges. Auparavant, il avait été champion de Belgique universitaire en hand et évoluait toujours en D3 de foot. Nommé prof de gym à Arlon, il y fondait le Junior en compagnie de Françoise Métivier, son épouse, qui défendit les intérêts du Fémina Liège au plus haut niveau de notre basket. A propos de Jacquie, cette anecdote : voici quelques années, il revint à la province de Luxembourg d’organiser les finales AWBB. Pour l’occasion, la finale dames est baptisée « Challenge Jacquie Lemère ». Sur le site de l’aile francophone, j’écris « Un challenge créé à la mémoire du regretté coach arlonais. » Réaction immédiate de Jean-Pierre Delchef, président de l’AWBB et adepte du second degré : « Michel, je pense que tu as été un peu trop vite en besogne car j’ai encore fait la bise au « mort » pas plus tard que ce week-end. » Regrets… éternels.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

Francis Torreborre a séduit les Tchèques

Après avoir cartonné en Autriche, Francis Torreborre a brillé en République Tchèque. Cela valait bien une compilation de ses highlights.

En République Tchèque, Francis Torreborre a permis a son club de réaliser une saison historique décrochant au passage la médaille de bronze et un ticket européen.

Une « Luxo » avec les Serbes

En manque de distributrice fiable, les Serbes ont naturalisé l’Etatsunienne Anderson qui découvrit le Vieux Continent au Luxembourg. Quant à la raquette anversoise, elle pourrait se « vitaminer » très sérieusement dans les heures qui viennent avec Cameron Krutwig. Ce sont les infos d’EMCE.

La pépite (cycliste) du mardi

Tour 2021 : le public est de retour le long des routes. Une inconsciente – pour rester poli – allemande aussi !

Euro : une ancienne « Luxembourgeoise » championne avec la Serbie

Il y a peu, je vous parlais de la présence de Tatsiana Likhtarovic (33 a, 1,80 m) au sein de l’étonnante équipe de Biélorussie (4e). Surtout qu’elle porte les couleurs d’Esch-sur-Alzette. Mais, on n’était pas au bout de nos surprises avec Yvonne Anderson (31 a, 1,75 m). Une naturalisée qui est donc devenue championne d’Europe en distribuant le jeu de la Serbie. Celle qui preste aujourd’hui à Venise avait, elle aussi, entamé sa carrière européenne au Grand-Duché en 2014/2015. Et plus précisément à l’Amicale Steinsel qui sera désormais coachée par notre compatriote, Logan Draux, en provenance de Bastogne. Où il sera remplacé par Yves Dehousse. Décidément, le monde du basket est bien petit.

Les Giants d’Anvers sont sur le point de réaliser un très gros coup

Plusieurs médias, tant européens qu’américains, évoquent avec insistance la fort probable venue de Cameron Krutwig (22 a, 2,06 m, 108 k) à Anvers. Si tel était le cas, les Métropolitains réaliseraient un très gros coup sur le marché des mutations. En effet, le rookie moustachu – qui ne paie pas de mine de prime abord – est une véritable icône à l’université de Loyola. Il emmena ainsi la formation de Chicago au Final Four 2018 de la NCAA. « Comme je n’ai pas été repris en NBA, je désire désormais devenir professionnel en Europe », déclarait-il récemment. C’est sur le point de se produire…

A qui le Tour ? Aujourd’hui, Fougères

Une des deux villes étapes du jour sera Fougères (46.700 âmes) dont le club joue les premiers rôles en Nationale 2. Et peut se le permettre avec un budget de 520.000 €. Pas mal pour une équipe du 4e niveau. Pays de Fougères Basket, dénomination exacte et complète, fait partie de la poule C avec des rivaux du Nord ainsi que de la banlieue parisienne. L’antre des protégés du président Coudray se nomme la Halle Isty-Specher (1350 places) où ils évoluent devant un millier de spectateurs en moyenne. Deuxième au printemps, la phalange d’Ille et Vilaine visera tout simplement la pole position et donc la montée avec un budget… revu à la hausse.

La télé crève l’écran

Eleven Sports 2 ne manquera rien du game 4 opposant, à 2 h 30, les Hawks aux Bucks. Pour info, le team de Milwaukee mène 2-1 après son succès (113-102) dominical.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

Paul George en colle 41 et maintient en vie les Clippers !

Grâce à un super Paul George, les Clippers évite l’élimination.

Menés 3-1, les Angelinos, toujours privés de Leonard et Zubac, s’en sont remis à PG13 (41 points à 75%, 13 rebonds et 6 passes), Morris (22 pions), Jackson (23) et Cousins (15 points en 11 minutes) pour venir à bout de Booker (31 points et des Suns), 102-116.

« Plusieurs années que nous sommes au premier plan »

Même si demeureront sans doutes les regrets de n’avoir pas atteint la finale de l’Euro, les Belgian Cats peuvent être fières de leur seconde médaille de bronze.

Contre la Biélorussie, les Belgian Cats ont conquis la seconde médaille de bronze de leur histoire à l’Euro Basket. «Celle de 2017 était une surprise. Celle d’aujourd’hui n’a pas la même saveur parce que les gens attendent beaucoup plus des Belgian Cats. Mais nous sommes très contents. Les attentes sont très élevées. C’est pour ça aussi que je suis fier de mes joueuses. Ce n’est pas facile, il y a beaucoup de pression. Contre la Serbie, je n’ai pas puisé beaucoup dans le banc. Les rotations sont limitées et plusieurs de mes joueuses cadres ont joué beaucoup de minutes. La fatigue est là, mais elles sont venues chercher cette médaille. Cela fait depuis plusieurs années que nous sommes au premier plan dans toutes nos compétitions et on peut être fier de ça. Regardez l’Espagne, qui n’est même pas dans le top 6 chez elle dans cet Euro. Cela situe aussi notre performance dans la durée» confiait Philip Mestdagh dans des propos rapportés par L’Avenir.

Après la déception de la demi-finale perdue du justesse contre la Serbie, les Cats ont su se remobiliser pour ne pas terminer le tournoi en eau-de-boudin. « C’est ce qui me rend fier de mon équipe et de mes joueuses » a ajouté le sélectionneur national dont le regard est désormais tourné vers Tokyo où les Cats disputeront pour la première fois – et avec de vraies ambitions ! – les Jeux Olympiques.

Crédit photo: FIBA