« Dans la vie d’un sportif, les Jeux Olympiques sont à part »

Ce samedi, les Français tenteront de battre les Etats-Unis à Tokyo et de remporter leur première médaille d’or dans le tournoi de basket masculin.

Plus de deux décennies après la belle épopées des Bleus de Foirest, Sciarra, Dioumassi, Risacher, Weis, Bonato et Rigaudeau, la France est à nouveau en finale des JO et affrontera de nouveau les Américains. “Cela fait 21 ans que le basket français n’a pas été en finale” rappelle Vincent Collet dans des propos rapportés par basket-infos. « Depuis le début du tournoi, nous attendons ça. En 2000 c’était une surprise. En 2019 à la Coupe du Monde nous avions été frustrés par la demi-finale et cette fois on voulait finir le job. Je sais que les États-Unis sont favoris, mais j’espère que nous aurons la même énergie samedi. On ne pouvait pas faire un match moyen pour battre cette Slovénie. Il fallait mériter cette place en finale. Cette victoire est la plus importante de ma carrière. Dans la vie d’un sportif, les Jeux Olympiques sont à part. Quand j’étais gosse je rêvais de jouer un France-Etats-Unis en finale. Je l’ai dit à Popovich au premier match. »

Rui Machida et les Japonaises atomisent la France et rentrent dans l’Histoire !

Dans le sillage d’une phénoménale Rui Machida, les Japonaises ont totalement surclassé les Françaises pour s’imposer 87-71 et disputer la finale de leur Jeux Olympiques contre les Etats-Unis.

Julie Allemand avait souligné après l’élimination des Cats que le Japon possédait une très belle équipe. La meneuse liégeoise avait souhaité bonne chance aux Japonaises pour aller loin dans ce tournoi. Rui Machida – tout simplement exceptionnelle avec 9 points et 18 assists en 27 minutes – et ses coéquipières ont décidé de faire « plaisir » à notre Julie nationale en dominant la France de la tête et des épaules. Avec leur jeu collectif, up-tempo et aéré, les Nipponnes – qui ont disputé la moitié du dernier quart avec leurs joueuses de banc – ont totalement surclassé – l’écart flirta avec les trente unités – les Françaises pendant trente minutes pour une victoire 87-71 . Véritable révélation de la compétition, le Japon brille avec style et adresse, offrant une véritable bouffée d’oxygène dans ce tournoi. Côté tricolore, seule Gruda (18 points) a réellement tenu son rang. Johannes a eu quelques éclairs mais a aussi semblé perdre son sang-froid sur certaines séquences et les mines françaises renfrognées contrastaient avec les francs sourires des Japonaises.

Les Japonaises – qui ne pourront toujours pas compter sur l’appui de leur public – fera face à un incroyable défi en finale face à une équipe américaine aussi physiquement impressionnante que talentueuse. Enfin, un petit pincement au cœur a dû se produire chez de nombreux Belges au vu du déroulement de cette rencontre tant celle-ci nous confirme que nos Cats étaient supérieures à la France et auraient pu, si les dieux du sports en avaient décidé autrement lors du quart de finale, disputer la finale contre les USA.

« Cinq ans que je n’avais pas fait un contre comme ça »

Le contre décisif de Nico Batum sur Prepelic pour offrir la victoire et la qualif en finale à la France est d’ores et déjà entré dans l’Histoire.

C’est sur une action défensive de très haut niveau que Nicolas Batum a validé le ticket de la France pour la finale des Jeux Olympiques de Tokyo. “Sur la dernière action, je vois qu’il reste 14 secondes, que le ballon est dans les mains du meilleur attaquant au monde actuellement, bon. Timothée fait un bon switch, Doncic donne la balle, je vois Prepelic et je me dis, “non non non, il faut que je fasse ce stop“. Ça devait faire cinq ans que je n’avais pas fait un contre comme ça, depuis mes années Portland. Je savais que j’allais l’avoir. Je suis heureux de vivre ça et d’amener ça à la France. Je devais me rattraper de tout ce que je fais depuis quelques temps. Je devais faire cette action. J’ai toujours rêvé de jouer ce genre de match et je devais sortir cette action, ce contre, pour mon équipe. Et je l’ai fait” raconte Batman à L’Equipe.

De Steinsel à Tokyo

Anderson était remontée face à ses anciennes compatriotes alors que Schwartz pourra compter sur un « Belgicain » à Patras. Si vous aimez basket et tennis, c’est à Spa qu’il faudra être ce week-end. Enfin, un immense coup de chapeau à « mon Roger » après sa journée d’ouf d’hier. Ce sont les infos d’EMCE.

En demi-finale, les USA battent la Serbie dont la top marqueuse vient du… Luxembourg

Comme prévu, les Etatsuniennes n’ont fait qu’une bouchée (79-59) des Serbes en demi-finale olympique. Plus particulier est le fait que la meilleure marqueuse de la phalange slave a joué au Grand-Duché. A savoir, la naturalisée, Yvonne Anderson (31 ans, photo), qui, non alignée dans le 5 de départ, n’en pas moins enfilé 15 points en 25 minutes. La distributrice d’origine américaine avait entamé sa carrière européenne, en 14/15, à l’Amicale Steinsel avec laquelle, elle avait décroché le titre grand-ducal. Sacrée progression, s’il en est.

Hunt (ex-Spirou) rejoint Schwartz à Patras et Carrington (ex-Limburg) au Bétis

L’expérimenté Dario Hunt (32 a, 2,04 m) avait étalé l’étendue de son répertoire à Charleroi en 18/19. Cet été, il passe de Bologne (Série A1 italienne) au Promitheas Patras (3e du championnat grec) où il rejoint donc Loïc Schwartz. C’est en 18/19, aussi, que Khadeen Carrington (25 a, 1,93 m) usa ses baskets sur le parquet de l’Alverberg hasseltois. De son côté, il fait ses bagages à Monaco (Jeep Elite) afin de prendre la direction du Bétis Séville, en Liga ACB espagnole.

A Spa, le tournoi de tennis est le rendez-vous estival des basketteurs

En 2020, Martin Francoeur disputait le titre des Messieurs 1 au tournoi de tennis de Spa. Cette année encore les splendides installations de la cité thermale constituent le lieu de rendez-vous traditionnel des basketteurs régionaux. C’est ainsi que l’on y retrouve (et la liste est sans doute incomplète) : Nathalie Bertholet, Maxence Bonaventure, Romain Hansoulle, Damien Sartiliot, Christian Clajot, Quentin Desert, Samuel Jennes, ou encore, Martin Wintgens. Pour infos, les différentes finales se dérouleront tout au long du week-end.

Jeux Olympiques : médaille orange et médaille citron tokyoïtes

Le + : à Roger Lespagnard qui n’est pas prêt d’oublier sa journée d’hier. D’abord relevé positif et donc interdit de stade, l’ancien bourgmestre de Fléron pouvait néanmoins suivre de visu le 800 m de Natif/ Ouf ! Outre ses énormes compétences, mon… ex-prof de gym et ancien préparateur du Standard est doté de qualités humaines bien au-dessus de la moyenne.

Le – : à notre bataillon de ministres des sports que l’on n’a guère vu, entendu, ni lu en dépit des exceptionnels exploits de nos athlètes au Japon. Sans doute en vacances…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Je pourrai même m’en vanter »

Luis Scola est une légende du basketball et s’est révélé toujours aussi précieux pour l’Argentine que véritable gentleman hors des parquets. Applaudi à sa sortie du terrain lors de la défaite de son équipe contre l’Australie, l’ancien MVP de Liga ACB et intérieur des Rockets a laissé entendre qu’il venait de disputer sa dernière rencontre.

Depuis la retraite de plusieurs de ses illustres cadres, l’Argentine paraîssait un peu moins forte que lors de sa période dorée mais pouvait toujours compter sur l’inusable Luis Scola. “On a commencé par se qualifier pour une grande compétition. Ensuite, nous voulions nous classer parmi les huit premiers. Et nous avons remporté la première médaille. Vingt ans plus tard, nous sommes toujours là, parmi les meilleurs au monde. Ce n’est pas évident. Nous devons l’apprécier. Il n’y a pas grand monde ici. Il n’y a pas de Serbie, pas de Brésil et plein d’autres équipes » souligne très justement celui qui a brillé en Europe, en NBA et lors des compétitions internationales et qui continue de faire des ravages dans les raquettes italiennes.

Compétiteur dans l’âme, scoreur exceptionnel, Scola est aussi un chic type.  “J’ai regardé le match entre la Slovénie et la Lituanie J’étais content de la victoire slovène. J’étais conscient que j’avais maintenant l’opportunité de jouer contre Doncic. Je pense qu’un jour, je pourrai même m’en vanter. Je le ferai en prenant un café et je dirai : “Vous savez, j’ai joué contre Doncic.” Oui, il est si bon que nous voulons tous avoir une histoire qui nous relie à lui” ajoute l’Argentin dans son style caractéristique.

Malheureusement pour Scola, l’Argentine fut sèchement battue, 97-59, par l’Australie lors du quart de finale et l’ancien MVP de la Liga ACB, applaudi par tous les joueurs au moment de sortir du terrain, a laissé entendre qu’il venait de disputer son dernier match. Avec la sélection sud-américaine, Scola a remporté pas moins de seize médailles sur la scène internationale. Chapeau l’artiste !

Team USA écrase la Serbie et va en finale des JO

Sans douter, les Américaines ont dominé les Serbes pour s’imposer 79-59 et rejoindre la finale du tournoi.

Le suspens fut absent de cette partie dans laquelle Griner (21 points et 12 rebonds), Stewart (12 points, 10 rebonds et 3 passes) et les Américaines menaient déjà 25-12 après dix minutes et 41-23 à la pause. La seconde période était plus équilibrée mais jamais les Serbes ne parvenaient à faire douter leurs opposantes qui s’imposaient 79-59 et rejoignaient ainsi la finale du tournoi où elles affronteront le vainqueur de France – Japon.

Le MVP de l’EMBL quitte Alost pour le Montenegro

Auteur de quelques prestations mémorables cette saison avec les Okapis, Vladimir Mihailovic quitte Alost pour Mornar Bar.

Une perte que les Alostois devront compenser, le MVP de la saison assurant à chaque match son quota de points, rebonds et passes décisives.

Crédit photo: Philippe Collin

« Cela va être très dur pour les gars dans les semaines à venir »

Nouveau coach de la P2 du MOSA, Matthias Scholze a vécu une reprise positive avec son groupe qui disputera un premier match de préparation vendredi contre la P1 de Saint-Louis.

Matthias, comment as-tu vécu cette reprise avec ta nouvelle équipe ?

La reprise s’est bien passée. Les gars ont bien bossé et ont fait preuve de beaucoup de motivation et d’envie d’appliquer les consignes. Physiquement, cela va être très dur pour eux dans les semaines à venir, un peu comme pour tout le monde.

Déjà un match amical au programme ce vendredi contre Saint-Louis. Comment allez-vous l’aborder ?

Nous ne serons pas au complet, quatre gars sur les douze seront absents. Ce n’est pas un souci tant la préparation sera relativement longue. Le but de ce premier match sera de retoucher le ballon, mettre en pratique quelques fondamentaux et, surtout, (re)prendre du plaisir à jouer, tout simplement. Bien entendu, j’espère aussi ne pas avoir de blessés.

« Réveiller progressivement certains muscles propres au basket »

Quelques jours après avoir officiellement repris le chemin du Green Temple, Cédric Lemoine et sa P2 d’Aubel disputeront une première joute amicale ce vendredi contre Esneux.

« Hormis deux entrainements ‘shooting’ au mois de juin, nous avons repris officiellement mardi soir. Cette reprise s’est très bien passée » nous informe Cédric Lemoine, le coach de la P2 d’Aubel. « Il s’agit d’une reprise assez particulière après tous ces mois d’arrêt. Même si certains joueurs ont conservé une activité physique, il demeure important de réveiller progressivement certains muscles propres au basket qui n’ont plus été sollicités durant une longue période. »

Ce vendredi, les Herbagers disputeront une première joute – amicale, cela va sans dire – contre la P1 d’Esneux. « L’objectif de ce match sera simplement d’avoir le plaisir d’être à nouveau ensemble pour jouer au basket tout en affichant une bonne mentalité collective. Pour l’aspect purement basket, nous avons deux mois pour le préparer » conclut très judicieusement Cédric.

A Liège & Basketball, notre petit doigt nous dit qu’il faudra surveiller la belle escouade aubeloise cette saison en deuxième provinciale.

Jean-Marc Mwema de retour à Anvers !

Alors qu’une expérience à l’étranger aurait pu être tout à fait logique pour Jean-Marc Mwema qui a tout gagné en Belgique avec Ostende, c’est à Anvers que le terrible Belgian Lion a décidé de revenir.

« Le cœur a ses raisons que la raison ignore » affirmait Blaise Pascal dans ses Pensées. Faut-il trouver dans l’aphorisme du philosophe français la source du retour au bercail de Jean-Marc Mwema ? En effet, l’Anversois a décidé de ne pas prolonger son fructueux séjour à la Côte et plutôt que de tenter l’aventure à l’étranger, il a opté son ancien club, Anvers. « Nous sommes vraiment excités de partager cette belle nouvelle avec nos fans : Jean-Marc Mwema jouera en tenue des Giants à partir de cette saison. Une introduction semble inutile. Jean-Marc a déjà joué pour les Giants d’Anvers entre 2008 et 2016 et revient à Anvers après cinq saisons BC Oostende. Il a signé un accord pour trois saisons » annoncent fièrement les dirigeants anversois sur les réseaux sociaux.

Ayant tout gagné avec les mutliples champions en titre, Jean-Marc Mwema imite Vincent Kesteloot qui avait lui aussi quitté Ostende pour rejoindre sa ville natale. Avec son physique extraordinaire, son adresse, sa « winning attitude » et son expérience des grands rendez-vous, le « Lion de Merksem » fait directement des Giants des prétendants au titre pour la saison qui arrive.

Crédit photo: Giants Antwerp