« Des shoots impossibles et des finitions acrobatiques de Melon »

Après avoir conquis une troisième victoire de haute lutte contre Hannut, Christophe Melon et le RBC Awans voudront enchainer samedi à Harimalia. Reportage.

Contre Hannut, les Awansois ont souffert mais l’ont emporté 95-87. « Quel match de dingue et quel plaisir de l’avoir gagné après une semaine complètement rouge avec les revers contre Verlaine et Alleur et l’élimination en Coupe contre RSW Liège Basket » sourit Maxime Werll. « Il y a eu une pluie de triples, de tirs chanceux et ainsi de suite. Nous avons pris le « lead » dans le premier quart avec une pression tout terrain mais pas assez que pour creuser un gros écart. »

A la pause, le marquoir affichait 51-45. « Dans le troisième quart puis dans le quatrième, les deux équipes se rendaient coup pour coup. Melon a mis des shoots impossibles, des finitions acrobatique et quand les Hesbignons sont revenus à égalité grâce à un triple à sept mètres, notre ancien a répondu directement de la même distance. C’est Nathan Loréa qui a validé par deux hook shoots – dont un « and one » – cette victoire plus que transcendante dans l’intensité et la motivation d’une équipe retrouvée » s’enthousiasme notre interlocuteur.

Après un gros mois de compétition, le bilan d’Awans est plutôt positif. « Peut-être ne nous attendions-nous pas à une suite moins glorieuse après deux victoire d’entrée mais nous avons su rebondir et nous devons garder la tête haute pour nous déplacer à Harimalia samedi avant de faire un premier bilan à la trêve hivernale » conclut Max.

« Etonnant de ne pas encore savoir ce qui se passera en fin de saison »

Avant d’aller livrer bataille au pied du Lion, Martin Francoeur analyse le début de saison de Saint-Louis en première régionale. Entretien.

Martin, ce week-end off a-t-il été salutaire pour toi et tes coéquipiers ?

Oui, ce week-end de repos a fait du bien ! Nous enchainons les matchs depuis le début de la saison et avoir un week-end de libre nous a permis de nous reposer un peu, d’autant plus que certains jouent aussi avec la P1 et les U21 du club et Tom Ventat avec la TDM2 d’Esneux. Nous avons aussi pu profiter d’un repas du coach jeudi à la place d’une partie de l’entrainement grâce à nos trois victoires d’affilée. Cette semaine un peu plus cool fut donc utile pour reprendre un peu des forces pour affronter les gros matchs qui nous attendent.

Comment analyses-tu votre début de saison matéralisé par une première place en R1A en compagnie de Flénu.

Nous réussissons un bon début de saison. C’était dommage de ne pas avoir réussi à remporter le premier match à Tilff. Mais nous avons su relever la tête et remporter les quatre matchs suivants. Je suis donc très confiant pour la suite du championnat. Nous avons l’équipe pour terminer parmi les quatre premiers de notre série.

Qu’est-ce qui t’a le plus surpris depuis la reprise des activités ?

Ce qui m’étonne, c’est que nous ne sachions pas encore officiellement ce qui se passera en fin de saison, surtout concernant les Playdowns.

Vendredi, vous irez à Waterloo. Que devrez-vous faire pour empocher une cinquième victoire de rang ?

Après un trajet de plus d’une heure en voiture, il va falloir résister défensivement face à cette équipe très costaude physiquement. Nous devrons conteneur leur pivot – qui n’a rien d’un lutin – afin de ne pas trop encaisser. Il faudra aussi imposer notre rythme et notre vitesse et, comme d’habitude, rentrer nos shoots.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Aller à Hannut reste un déplacement complexe »

Un mois après s’être affrontés en Coupe de la Province, Hannut et Welkenraedt se retrouvent en championnat. Une rencontre où l’adresse occupera un rôle prépondérant.

« Nous avons joué les Hesbignons il y a un mois en Coupe » rappelle Gino Fortuna. « Nous les avions accrochés mais ils avaient gagné en étant moins mauvais que nous. »

Ce vendredi, les Noirs devront batailler sévèrement face à des locaux qui sortent d‘une belle prestation en Coupe contre Grâce-Hollogne. « Aller à Hannut reste un déplacement compliqué de par la salle des locaux et le jour et l’horaire du match » reconnait le coach de Welkenraedt. « Nous nous déplacerons à nouveau avec un groupe restreint. Nous allons faire le maximum pour limiter l’adresse extérieure des Hesbignons tout en essayant d’améliorer la nôtre qui est en berne depuis quelques semaines. »

« Envie, collectif, intensité, amusement et plaisir »

Avant un déplacement à Dison-Andrimont, équipe surprise de l’élite provinciale, Maxime Pluys fait le points sur la situation de l’Etoile Jupille. Interview.

Max, ce week-end off a-t-il fait du bien à l’équipe ?

Je l’espère mais cela ne pourra se vérifier qu’après notre prochaine prestation.

Quel bilan peux-tu déjà faire de votre début de saison ?

Un bilan mitigé car nous restons sur trois défaites de suite. Mais notre dernière prestation à Alleur fut très encourageante.

As-tu été surpris par ce début de championnat ?

Non, je ne suis pas vraiment surpris par les résultats de ces dernières semaines, je me doutais bien qu’en P1, tout le monde est capable de battre tout le monde.

Que devrez-vous mettre en place samedi à Dison-Andrimont pour infliger aux locaux leur deuxième défaite de la saison et renouer avec la victoire ?

Nous devrons continuer sur notre lancée d’Alleur, c’est-à-dire avoir de l’envie, du collectif, de l’intensité mais, surtout, de l’amusement et du plaisir sur le terrain.

« Pas question de mettre un frein à mon implication en équipe nationale »

Dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF, Julie Allemand a évoqué la WNBA et les Belgian Cats.

Dans un entretien accordé à l’excellent Pierre Robert pour la RTBF, Julie Allemand a évoqué le dilemne que peut constituer la WNBA et les Belgian Cats dont les calendriers ont tendance à se chevaucher. « En fonction des rendez-vous internationaux avec les Cats, il y a moyen de trouver un bon compromis. Je pense que je pourrais participer au championnat américain jusque fin août. La compétition aux Etats-Unis constitue une expérience enrichissante. Lors de ma première expérience, j’ai vu le championnat dans la bulle. J’ai vraiment envie d’une réelle saison avec des déplacements, ressentir la ferveur du public, vivre la vie à l’américaine. Mais ce qui est certain aussi, c’est qu’il n’est pas question de mettre un frein à mon implication en équipe nationale. Je ferai toujours un maximum pour me rendre disponible avec les Cats » a assuré la Liégeois à la RTBF dans un entretien à découvrir ici en intégralité.

Crédit photo: Indiana Fever

« Je n’étais rien de plus qu’un faire-valoir »

Le torchon brûle entre Scottie Pippen et Michael Jordan.

Enfin, Scottie Pippen en veut plutôt à His Hairness comme il l’a expliqué en faisant la promotion de son nouveau bouquin. « « Même dans le deuxième épisode, qui était centré sur mon enfance difficile et mon parcours atypique jusqu’en NBA, tout revenait à MJ et sa détermination. Je n’étais rien de plus qu’un faire-valoir. Il m’a appelé ‘son meilleur coéquipier’. Même s’il avait essayé, il n’aurait pas pu être plus condescendant que ça » écrit Pippen. « Chaque épisode, c’était pareil : Jordan sur un piédestal et les autres au second plan. C’était pareil qu’à l’époque, quand il nous considérait comme un ‘supporting cast’. On ne recevait aucun crédit quand on gagnait à l’époque mais tout nous retombait dessus quand on perdait. Michael pouvait shooter à 6 sur 24 et perdre 5 ballons mais il était toujours le MJ parfait auprès de la presse et des fans. »

« A l’image de Jean-Claude Dusse, nous avons du mal à conclure »

Les congés, les prolongations, la puissance du collectif, les derbies, les Bronzés, l’énorme tir à dix mètres de Raphael Allemand, les blessures, la démotivation de certains et l’enthousiasme d’autres, le déplacement à Aarschot, les futures échéances, la reprise du basket, le début de championnat: autant de sujet évoqués par Pierrick Van Den Brule pour Liège & Basketball.

Le week-end de repos :

« Je ne dis jamais non à un week-end de congé (rires). Il a fait du bien à tout le monde, je pense, et contribué à soigner les petits bobos car comme beaucoup d’équipes, nous avons pas mal de blessés et ce n’est pas évident d’être dix à l’entrainement – nous avons d’ailleurs disputé un amical jeudi dernier contre Verviers pour pouvoir travailler en « cinq contre cinq ». Cette situation s’explique par l’année passée sans jouer. Les organismes en sont sortis un peu plus fragiles. »

Le début de saison :

« Nous avions un calendrier que je trouvais compliqué et nous nous en sommes très bien sortis avec un bilan de deux victoires en cinq matchs. La première défaite à Comblain était encourageante car nous avons fait douter pendant trente-cinq minutes cette excellente équipe en jouant notre carte à fond. Nous avons ensuite perdu à Ninane car seul Nicolas Franck – et Gilles Wilkin sur une séquence -ont bien joué. Nico nous a permis, à lui tout seul, de rester au contact des Calidifontains et nous aurions même pu l’emporter si Raph Allemand n’avait pas planté un énorme shoot à dix mètres pour arracher la prolongation et nous donner un coup au moral. Nous avons ensuite enchainé par deux victoires, contre Louvain qui n’a guère proposé un grand basket et à Pepinster, dans une rencontre qui fut une des plus belle contre ce club depuis dix ans. Nous avons à nouveau dû en passer par les prolongations mais, cette fois-là, la pièce était tombée de notre côté. Il est vrai qu’à l’image de Jean-Claude Dusse, nous avons peut-être du mal à conclure (rires). Enfin, nous nous sommes inclinés contre une équipe de Tongres plus maligne, mieux préparée et qui avait plus envie de gagner que nous. C’est dommage car nous avions une belle carte à jouer contre des Limbourgeois privés de Yoann Hertay. Nous avons donc limité la casse mais les choses sérieuses vont commencer avec des matchs à prendre contre des concurrents directs. C’est maintenant que nous allons voir où nous nous situons dans ce championnat de TDM2B. »

La reprise du basket :

« Je suis très heureux de pouvoir rejouer. Le basket me manquait et revoir beaucoup de personnes sur le bord du terrain ou dessus ou après les matchs m’avait vraiment manqué. J’ai par contre peut-être été un peu surpris par le nombre de joueurs qui ont trouvé d’autres occupations et pour qui le basket n’est plus vraiment une priorité. Il y a beaucoup de joueurs confirmés qui sont descendus dans les divisions, n’ont plus envie ou ont perdu cette passion. Personellement, la flamme du basket brille toujours en moi. »

La rencontre de samedi à Aarschot :

« Je ne connais guère cette équipe. J’ai entendu que les joueurs d’Aarschot prennent énormément de tirs à trois points mais je sais que la clé du match pour nous passera par notre envie et notre collectif. Si ces deux facteurs sont réunis, nous pouvons soulever des montagnes. En revanche, s’ils nous font défaut, notre talent individuel ne nous permettra pas de gagner des matchs. »

Obasohan et Van Vliet cartonnent en Israël

Les deux Belgian Lions s’illustrent positivement en Winners League.

Ainsi, il y a peu, Retin Obasohan compilait 21 points, 5 rebonds et autant d’assists chez le grand Maccabi Tel-Aviv mais la victoire ne fut pas au bout pour l’Hapoel dominé 104-80. Andy Van Vliet s’est lui fendu de 17 unités.

« De gros morceaux arrivent »

Contre Nivelles, Ninane a remporté une troisième victoire qui équilibre son bilan. Franck Renna et les Calidifontains pourraient réaliser une excellente opération samedi à Brainois.

Contre Nivelles, Ninane a assuré en s’imposant 79-69. « Nous avons commencé le match sur les chapeaux de roues en mettant le rythme et l’intensité demandés et nous avons pu faire la différence en défense et au rebond pour dérouler en contre-attaque » nous explique Franck Renna. « Nous avons connue une baisse de régime dans le deuxième quart qui a permis au Nivellois de conclure la première période avec une avance de trois points mais nous avons eu une bonne réaction à la reprise pour assurer la victoire. »

Avec un bilan de trois victoires en six matchs, Ninane est clairement au taquet. « Je ne m’attendais pas à ce début de saison. Vu la jeunesse de notre effectif, nous savions que ce serait très compliqué. Je suis content de notre début de saison et j’espère que nous allons continuer comme ceci même si nous savons que de gros morceaux arrivent » ajoute le shooteur du matricule 1200.

Avant ceux-ci, il y aura samedi un déplacement à Brainois, une formation présentant un bilan identique aux Calidifontains qui, en cas de victoire, pourraient incontestablement réaliser la bonne opération du week-end.

« Malgré notre âge, nous savons courir aussi »

Ce samedi à Saint-Louis, les Porais sont prêts à lâcher les chevaux tout en faisant parler leur expérience.

Ce samedi, Tilff sera un peu dans l’inconnu à Saint-Louis. « D’après ce que j’ai entendu, c’est une très jeune équipe. J’imagine que cela va courir de tous les côtés et qu’il y aura beaucoup d’intensité. Mais malgré notre âge, nous savons courir aussi ! », rigole Jonas Degée. « Nous devrons veiller à ne pas laisser les Collégiens s’enflammer en proposant notre jeu, en jouant dur en défense et en faisant parler notre expérience. Je crois que cela peut être la clé pour une belle victoire. »