« Voir où nous en sommes après trois semaines sans jouer »

Ce vendredi, les Hesbignons retrouveront enfin le terrain en recevant une équipe de l’Union Liège qui décoiffe pour sa première saison au sein de l’élite provinciale.

Ce vendredi, Hannut recevra Union Liège. Un duel particulier entre des Hesbignons habitués auparavant à jouer les premiers rôles au sein de l’élite provinciale alors que les Liégeois militaient depuis plusieurs saisons en P2. Mais, promues, les troupes de Sébastien Dethioux découvrent avec appétit la P1 et font leur loi en occupant une splendide deuxième place derrière les intouchables – ou presque – Alleurois. A contrario, les Hesbignons vivent un premier tour catastrophique entre changement d’entraineur, multiples blessures, défaites en cascade et matchs remis. « Nous allons essayer de mettre notre jeu en place et voir où nous en sommes après trois semaines sans jouer » avance Simon Lambert. « L’Union est dans une bonne phase, nous allons devoir accepter le jeu physique de notre adversaire et aller au charbon pour ne pas nous faire manger dans l’intensité. Dans tous les cas, je m’attends à un match compliqué mais nous allons tout faire pour prendre cette victoire. »

En cas de succès, les Hesbignons ne quitteraient pas forcément la zone rouge tandis que si les Unionistes l’emportent, ils boucleront le premier tour en dauphins des All Blacks.

En mémoire au « Père Bloemers »

Chouette initiative que celle-là : l’aire de jeu rénovée du parc de Sept Heures à Spa portera le nom du papa de Roland, Christiane, Jean-Jacques et Freddy. Un ex-T2 de Pepinster devient T1 à Nivelles (TDM2) tandis que Maric, passé par la Côte et le Forum, rebondit en Grèce. Ce sont les infos d’EMCE.

Spa : le terrain du « fond du parc » devient l’Esplanade Joseph Bloemers

Hier soir, le conseil communal de la cité thermale a ratifié à l’unanimité la proposition émanant conjointement de Paul Mordan (Alternative+), Jean-Jacques Bloemers (MR) et de votre serviteur, président du conseil consultatif des sports. Cette démarche désirait dédier un lieu au « Père Bloemers » qui initia des dizaines de jeunes du cru au basket. Après avoir songé à une des salles de la Fraineuse, il a été décidé de baptiser le terrain du fond du parc « Esplanade Joseph Bloemers ». A l’endroit même où cet autodidacte passionné s’échina à apprendre – souvent sans ménagement – les fondamentaux à une multitude petits Spadois. Dont j’eus le bonheur de faire partie…

Changement de mentors à Bamberg (Allemagne) et à Nivelles

L’info était passée assez inaperçue en début du mois, mais Johan Roijakkers, ayant joué et coaché en Belgique, a été prié de quitter le petit banc de Bamberg au sein de l’élite allemande. Il y a cédé le témoin à l’Israélien, Soniel Amiel en provenance de Nymburk, champion de Tchéquie. Plus près de chez nous, Sébastien Dufour a récemment remis sa démission à Nivelles, avant-dernier en TDM2 A. Depuis le milieu de semaine, il est remplacé par Phivos Livaditis qui, dans une autre vie, avait été assistant coach des Pepines, en D1. A noter qu’il conserve ses fonctions d’adjoint de Jean-Marc Jaumin au Brussels.

Après Alost et Ostende, le géant Marin Maric passe d’Israël en Grèce

Le Croate (27 a, 2,11 m) tenta de faire le ménage dans les raquettes d’Ostende (18/19) puis d’Alost (19/20). Pas toujours un modèle d’extrême motivation, il mit ensuite le cap sur Israël et, plus précisément, sur Nes-Ziona où il se faisait virer en novembre dernier. Désormais, il passera les fêtes en Grèce puisqu’il vient de trouver un accord avec les responsables du Larisa BC. Pour l’heure, cette équipe détient la lanterne rouge (13e sur 13, 1 sur 8) de la ligue hellène. Hélas…

La télé crève l’écran

Vendredi : Monaco – Zenit St-Petersburg (18 h 45, VOOsport World 1), Spirou Charleroi – Kangoeroes Malines (20 h 20, Divertissez-VOO avec le duo Druart-Lenoir au micro) ; samedi : Boston Celtics – Golden State Warriors (1 h 30, Eleven Sports 2), Bourg-en-Bresse – JDA Dijon (20 h 30, Sport en France).

Michel CHRISTIANE

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« En effectif réduit et sans pression depuis quelques semaines »

Malgré un noyau étriqué, Mike Archambeau et les Wawas assurent en championnat et peuvent même rejoindre les demi-finales de la Coupe AWBB en cas de victoire à Neufchâteau ce vendredi. Interview.

Mike, comment allez-vous aborder ce déplacement à Neufchâteau pour un match couperet ?

Comme tous les autres matchs, même si c’est la Coupe AWBB. Nous partons en effectif réduit depuis quelques semaines, nous jouons donc sans pression.

L’absence de public peut-elle vous servir chez les Chestrolais ?

Je ne sais pas si les Ardennais ont l’habitude d’avoir un public fourni (ndlr: c’est le cas), mais je ne crois pas que cela influera sur le match.

Que devrez-vous faire pour l’emporter et rejoindre le dernier carré de la Coupe AWBB ?

Nous ne connaissons guère l’équipe adverse. Cependant, nous savons que nous devrons jouer sans complexe et nous faire plaisir des deux côtés du terrain.

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« Ce serait magnifique de clore ce premier tour avec une seule défaite »

Après une première période plus que moyenne, les Grenouilles ont déroulé pour gober les Abeilles 69-41 afin de conserver le leadership de la P2A avant un dernier déplacement ce samedi au RBC Awans.

C’est une nouvelle large victoire qu’ont conquise les Grenouilles contre Harimalia. « Pourtant, nous avons très mal débuté la rencontre. Nous n’étions pas dedans lors des dix premières minutes et les Abeilles en ont profité pour prendre quelques points d’avance. Lors du deuxième quart, nous avons resserré notre défense pour revenir au score et compter quatre longueurs d’avance à la pause » nous explique Matthieu Henrioulle. « En seconde période, nous étions plus frais que les visiteurs et avons ainsi pu dérouler pour aller chercher la victoire. »

Une dixième victoire pour Cointe qui occupe la première place au classement de P2A. « Notre objectif demeure identique: prendre du plaisir en jouant tous ensemble. Et si les victoires suivent, c’est encore mieux » nous rappelle l’ailier. « Pour clore en beauté ce premier tour, ce serait bien de terminer avec une seule défaite. Nous pourrions alors affirmer que nous avons réussi une magnifique première moitié de saison. »

« Je ne veux pas être un oiseau pour le chat même si ce serait un fameux volatile »

Ce samedi aura lieu LE choc que toute la planète (liégeoise) basket attend entre Grâce-Hollogne et Flémalle. Avant de se rendre chez les Buffalos, Thierry Dario s’est confié à Liège & Basketball. Entretien.

Thierry, à quoi t’attends-tu ce samedi à Grâce-Hollogne ?

Tout le monde attend évidemment ce match avec impatience mais la saison ne se joue pas seulement sur un match et il y aura encore des surprises. Je m’attends à une équipe de Grâce-Hollogne actuellement en plein grâce et en pleine forme. Les Buffalos sont rapides, intelligents, bourrés d’expérience. Mais nous avons aussi beaucoup d’expérience et de physique.

Quels seront les éléments déterminants pour vous permettre d’arracher la victoire ?

Nous devrons être directement dedans avec une volonté de fer. Nous devrons nous jeter sur chaque ballon, ne rien laisser aux locaux. Nous devrons jouer comme des guerriers, ce que nous avons l’habitude de faire contre les équipes des divisions supérieures.

Qui ou quoi peut-être le facteur X ?

Kevin Reyserhove (rires). Le facteur X, ce sera nous-mêmes. Nos adversaires semblent plus en forme, mieux positionnés sur leurs attaques que nous mais nous sommes capables de réaliser des choses extraordinaires lorsque la motivation est là. Je vais devoir encore proposer une prime de match style un « open bar » ou une soirée à thème. J’hésite encore (rires).

L’absence du public pèsera-t-elle ?

Nous jouons là-bas, cela aurait certainement été un avantage pour les Buffalos d’avoir du public pour eux. Mais je pense que ce paramètre n’en est plus un… Ce sont deux belles équipes qui vont s’affronter sur un terrain. La concentration sera bonne, j’en suis persuadé et nous avons travaillé cette semaine comme nous ne l’avions encore jamais fait. Je ne veux pas être un oiseau pour le chat, même si ce serait déjà un fameux volatile.

« Charles Renard en feu avec sept triples »

Après une première mi-temps catastrophique et une discussion salvatrice dans l’intimité des vestiaires, les Miniers ont réussi une belle remontada pour vaincre Hamoir 73-68. Reportage.

En P3B, Blegny se présentait face à Hamoir avec un effectif déforcé et seulement sept joueurs. Pas de round d’observation entre les deux équipes et dix minutes offensives et équilibrées conclues sur un score de parité: 23-23. « Ensuite, mon équipe s’est désunie avec des attitudes très négatives tout en laissant les visiteurs s’installer dans la rencontre » déplore Oli Henry. Au milieu du troisième quat-temps, les Rats semblaient avoir fait le plus dur en comptant quinze longueurs d’avance. Mais les Miniers semblaient alors avoir enfin un déclic défensif – seulement vingt-trois points concédés en seconde période – et refaisaient leur retard pour aller chercher la victoire, 73-68.

« C’est notre mentalité qui, sans contestation, a fait la différence » nous assure le coach local. « En première mi-temps, nous fûmes dégueulasses dans notre attitude. Nous avons rectifié le tir après une bonne discussion dans le vestiaire et avons ensuite affiché une grosse solidarité. Le collectif a parlé et Charles Renard était en feu avec sept triples au total. »

Il reste un déplacement à négocier samedi à Harimalia pour les Miniers avant la trêve hivernale. « Notre objectif demeure identique à celui fixé en début de campagne: prendre du plaisir sur le terrain et en dehors mais, avec la situation actuelle, nous espérons surtout pouvoir continuer à pratiquer notre sport favori » conclut Olivier.

Lisowa et Morrison stratosphériques

La jeune Brabançonne et le nouveau bras armé des Kangoeroes ont ainsi totalisé 54 points et 32 rebonds sur la scène européenne. Au grand dam de Ramla (Isr) et de Polkowice (Pol). Pas de miracle, en revanche, pour les Giants rentrés bredouilles d’Allemagne. Et un globetrotter à Mons. Ce sont les infos d’EMCE.

EuroCup : nuit magique et carton plein pour nos compatriotes

Le moins que l’on puisse écrire est que les Belges se sont particulièrement distingués hier soir. A commencer par Braine (Lisowa 24 p, 17 r, photo) qui menait 51-72 (30e) à Ramla avant un léger frémissement des Israéliennes à 75-86. Succès aussi pour les Malinoises (Morrison 30 p, 15 r) prenant le large à 47-25 au repos avant d’encaisser un 36-45 à la reprise des œuvres des Polonaises de Polkowice. D’où, 83-70 au final. Pas de problème non plus pour les Lyonnaises (Allemand 18) qui explosaient (63-110) les Turques de Hatay. Toujours sur la scène continentale, Koursk et Petit revenaient victorieux (70-80) du Galatasaray d’Istanbul.

FIBA Europe Cup : quand les Anversois échouent à nouveau au… port

En Allemagne, les Métropolitains (Brown 25) ont vu la vie en rose durant une demi-heure en transitant par 39-45 à mi-parcours, ou encore, par 71-74, au cap de la 30e minute. Ils venaient de manger leur pain blanc car, dès cet instant, Crailsheim (privé de Lasisi) enclenchait subitement la vitesse supérieure, infligeait un 20-12 à un adversaire sans ressource et s’inclinant sur la marque de 91 à 86. Soit, un 0 sur 2 pointé pour les Giants en C3. Toujours dans la même compétition, le commissaire FIBA de ZZ Leiden – Légia Varsovie (78-90) n’était autre que le Bruxellois, Patrick Flament. Une référence en la matière.

En signant à Mons, Kayel Locke aura déjà évolué dans 9 pays différents

Les décideurs hennuyers ont quelque peu surpris leur monde en début de semaine. Alors que l’on pensait que le Croate Paolo Marenelli serait prolongé, ils l’ont remplacé par l’Américain, Kayel Locke (27 a, 1,96 m). Soit, un tout autre profil de joueur. Il a signé jusqu’en fin d’exercice. Il s’agit d’un véritable pigeon voyageur puisqu’il a déjà usé ses baskets aux USA, au Kosovo, en Finlande, aux Philippines, au Portugal, en Estonie, au Mexique et aux Pays-Bas. En Hollande, il décrocha d’ailleurs le titre national avec Zwolle. Une expérience chez nos voisins du nord qui peut se montrer utile dans le contexte futur de la BNXT League.

La télé crève l’écran

Sûr que Giorgio Armani (87 ans) sera ce soir (20 h 30) au premier rang de l’arène milanaise pour assister au bras-de-fer entre « ses » Lombards et le Real Madrid. A voir sur VOOsport World 3.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Le club avait prévu des cars pour faire le déplacement »

Dingue ! Les Theutois ont complètement dominé la P1 de RSW Liège Basket pour décrocher leur billet pour les demi-finales de la Coupe provinciale, un stade jamais atteint par le matricule 2061.

Ce mercredi, les Theutois avaient rendez-vous avec l’Histoire à Sainte Walburge. Avec cinq points d’avance à l’entre-deux initial, Nico Bousmanne et ses coéquipiers avaient un beau coup à jouer chez des Sang et Marine irréguliers depuis le début de saison, à l’image de ce que produisent les Theutois en championnat. « Nous avions à coeur de nous rattraper après notre match médiocre contre Saint-Louis et avons abordé ce déplacement avec sérieux et avec l’envie de continuer notre parcours » nous précise le sniper de Theux. « Dès le début, un excellent Yoric Caro a pris avec brio ses responsabilités. Ensuite, nous avons joué en équipe et notre force est bien là ! Robin Horrion sautait partout, Laurent Caubergh conservait son statut de tueur, Raphael Schimanski étalait son expérience, Corentin Ronkart sortait un match stratosphérique tandis que Florian Massin ne cesse de progresser… Et je peux continuer de la sorte en citant tous les joueurs de l’équipe car nous tenons là vraiment notre match référence. »

Avec un jeu chatoyant devant et rigoureux derrière, Theux l’emportait dans les grandes largeurs 64-92 pour valider son ticket pour les demi-finales de la compétition. « Nous méritons notre victoire et notre seul souci demeure la constance, il faudrait parvenir à transposer cet esprit de Coupe en championnat » souligne Nico. « Le seul bémol est d’avoir dû disputer ce match à huis clos car le club avait prévu des cars pour faire le déplacement. Heureusement, ce n’est que partie remise pour les demis, en tout cas nous croisons les doigts pour cela. »

Les Theutois doivent désormais attendre le 21 décembre pour savoir qui de la P3 de Flémalle ou de la P1 de l’Union Liège sera son adversaire. « Ce n’est que du plaisir, peu importe sur qui nous tombons. Nous voulons profiter et nous amuser pour le prochain tour, nous prendrons le match comme il vient, sans nous stresser. C’est la première fois que le club atteint ce stade de la compétition, c’est donc une performance déjà réussi de notre point de vue » conclut le shooteur du matricule 2061.

« Un retour dans mon ancien club »

Ce jeudi, place au derby classique entre Angleur et Alleur en R1 Dames. Une rencontre que préface Marine Minguet. Interview.

Marine, comment allez-vous aborder votre déplacement à Angleur ?

Pour ma part, je vais l’aborder avec l’envie de faire mieux et de tout donner. Nous retrouvons enfin notre dynamique de groupe – qui a pris du temps à se mettre en place – et j’ai vraiment l’impresssion que nous sommes sur une bonne dynamique pour faire ce qu’il faudra pour l’emporter.

Ce derby est-il l’un des matchs que vous cochez dans votre agenda à la parution du calendrier ?

Moi, je le coche toujours car c’est un retour dans mon ancien club. Cette année, ce sera un match important, c’est certain. Ce sera l’occasion de confirmer nos progrès accomplis lors des semaines qui viennent de s’écouler. Et concernant le championnat, ce derby pourrait nous permettre d’obtenir une quatrième victoire et d’ainsi mieux nous positionner au classement.

Que devrez-vous faire pour vous imposer chez vos rivales ?

Il faudra que nous soyons concentrées et que nous nous donnions à fond, en équipe, car c’est toutes ensemble, sur le terrain et sur le banc, que nous sommes les meilleures.

« Les défaites de quelques points sont frustrantes mais le championnat est homogène »

Le week-end passé, les Ensivalois ont sérieusement fait douter les Bobelins mais se sont encore inclinés de très peu, 56-54. Ce samedi, Ensival devra négocier un autre choc contre une équipe de l’Union Liège revancharde.

« Encore une courte défaite » peste Stéphane Mourant après le revers des Ensivalois 56-54 à Spa, deuxième du classement. « Nous ne contrôlons pas le rebond défensif et, du coup, nous n’arrivons pas à développer notre jeu de transition. Et sur jeu placé, nous ne trouvons pas facilement la solution. Par contre, nous mettons une bonne pression défensive qui nous permet de rester au contact tout le match. »

Le bilan d’Ensival est trompeur. Si les Verviétois se sont inclinés à cinq reprises en dix matchs, ce fut souvent par de très petits écarts. « Ces défaites de quelques points deviennent frustrantes mais nous constatons que le championnat est assez homogène et cela rend tous les matchs agréables à jouer » ajoute le coach ensivalois.

Après avoir fait douter Spa, candidat au podium, Ensival terminera son premier tour par un autre gros morceau samedi: Union Liège. Les Unionistes sortent d‘une défaite à domicile contre La Spéciale Aywaille et auront à coeur de boucler une première moitié de saison difficile sur une bonne note.