« Devant pendant 39 minutes et pourtant revenus sans rien »

En tête la presque totalité de la rencontre, Max Grégoire et les Oursons d’Andenne se sont pourtant inclinés 66-64 à Waterloo. Interview.

Max, mazette, encore une défaite de très peu à Waterloo, 66-64.

Nous avons mené pendant trente-neuf minutes et pourtant nous sommes encore revenus sans rien.

Ce n’est pas la première fois que vous laissez filer une victoire pour quelques unités. Comment expliques-tu cela ?

Il nous manque de la lucidité dans les fins des matchs et, certainement aussi, la capacité à enfoncer le clou quand c’est possible.

Comment était-ce d’évoluer sans public ?

C’était bizarre de jouer dans une salle vide mais il va falloir s’y habituer.

Herve-Battice prend le dessus sur Neufchâteau

Dans une partie longtemps indécise, les Fromagères ont trouvé les ressources nécessaires pour émerger face aux Chestrolaises et s’imposer 70-62.

Ce mardi, Herve recevait Neufchâteau. Une rencontre qui pouvait permettre aux locales d’équilibrer leur bilan et de dépasser leur adversaire du jour au classement. Ce duel fut âprement disputé et longtemps indécis mais, dans les dernières minutes, les Fromagères parvenaient à donner le coup de rein nécessaire pour arracher la victoire, 70-62.

« Nos jeunes commencent à jouer juste »

Avec une défense absolument insubmersible et des jeunes qui montent en puissance, Saint-Vith s’est offert le scalp de Spa, équipe du top en P3A.

Superbe victoire que celle conquise par le Power Tower face à des Bobelins qui n’avaient alors trébuché qu’à deux reprises. Et comme souvent (toujours ?) avec Saint-Vith, c’est la défense qui fut l’élement central de la soirée. En effet, les locaux n’autorisèrent que 35 maigres unités aux Spadois. Après des débuts laborieux, Spa menait pourtant 6 à 10 mais les protégés de François Henin inversaient la tendance dans le second quart en infligeant un 18-7 à Spa pour prendre l’avantage à la pause, 24-17. De retour sur l’aire de jeu, les deux formations ne se lâchaient pas et l’écart ne bougeait pas, 36-29 à la pause. Les locaux profitaient du dernier acte pour assurer leur victoire, 52-35.

« Notre défense et notre mentalité ont fait la différence » souligne François Henin. « Le coach adverse n’a trouvé aucune parade et les jeunes joueurs de Spa manquaient de condition, ce qui nous a permis d’accélérer en deuxième mi-temps. » Et d’ajouter, satisfait: « Nos jeunes commencent à jouer juste. »

« Nous avançons au feeling »

Pour Liège & Basketball, Elsa Lejoncq revient sur la huitième victoire de Belleflamme en R2A et sur le début de saison plus que réussi de sa formation. Entretien.

Elsa, vous vous êtes imposées 79-69 contre Ladies Charleroi.

C’était une victoire très importante pour nous !

Comment l’avez-vous bâtie ?

Le match fut serré jusqu’à la mi-temps que nous avons bouclée avec un avantage de cinq points. En deuxième période, nous avons réellement pris l’avantage uniquement dans les dernières minutes du match. Le fameux « money time » (rires).

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Nous avons su gérer le rythme des échanges et, surtout, nous sommes restées extrêmement soudées jusqu’au bout, sans cesse à nous encourager et nous féliciter.

Comment analyses-tu votre début de saison avec un très beau bilan de huit victoires en neuf matchs ?

Nous sommes assez contentes de notre début de saison et de notre bilan. Nous commençons réellement à nous connaitre et à nous trouver sur le terrain.

Quels sont vos objectifs cette année ?

Les objectifs restent assez vagues, nous n’en avons pas vraiment parlé, nous avançons au feeling (rires).

« Un basket plus construit et collectif »

A presque mi-parcours, Justine Stoffels et Dison-Andrimont sont parfaitement dans le timing de leurs objectifs en occupant la deuxième place en P3B.

En P3B Dames, l’équipe de Dison-Andrimont, c’est avant un groupe de copines et une histoire d’amitié. « C’est d’ailleurs cela notre plus grande force: être un groupe d’amies » nous assure Justine Stoffels pour qui l’aventure a commencé il y cinq ou six ans quand l’équipe de Dolhain fut scratchée et que de nombreuses joueuses qui la composaient rejoignèrent Dison-Andrimont, le club dans lequel celle qui joue chez les White Tigers a débuté à l’âge de quatre ans. « Nous sommes montées jusqu’en P1 mais, à ce niveau-là, c’était plus difficile pour nous et cela créait des tensions inutiles. »

Décision fut donc prise après les deux années perturbées par le Covid de redescendre d’un échelon. Cela ne fut pas possible et c’est donc en P3 que les Andrimontoises débutèrent cette saison 2021-2022 à nouveau menacée par le Covid. « Il a fallu s’adapater au niveau de la P3 mais cela nous convient finalement bien car j’ai pas mal de joueuses qui ont d’autres centres d’intérêt que le basket et ne sont pas présentes à chaque fois » constate la coach locale. « C’est parfois un peu frustrant de ne pas toujours disposer d’un groupe au complet mais j’ai accepté la situation. »

Avec une seule défaite, le bilan de Dison est plus que positif. « Je suis un peu déçue de notre prestation contre LAAJ. Nous n’étions que sept et je crois qu’au complet, cela aurait un autre match. Mais les Liégeoise sont inconstestablement la meilleure équipe de la série » poursuit Justine. « Quant à nous, nous avons un groupe capables de faire d’excellentes choses et je suis ravie de pouvoir compter sur notre capitaine Aurélie Bovy. Elle fait énormément de bien à notre équipe, affiche une mentalité exemplaire et sait bien recentrer les joueuses en cours de match quand celles-ci pensent déjà à la troisième mi-temps. »

Dans une série que la coach de Dison estime « plutôt » faible », l’objectif poursuivi est clair: la montée. « Ainsi, nous serions en P2, le niveau qui nous correspond le mieux » nous précise Justine avant de mettre en avant les spécificités du basket féminin. « C’est un basket plus construit, plus collectif et, pour y performer, il est indispensable d’avoir de bons systèmes et une bonne ambiance d’équipe. Le basket masculin est plus physique et me semble reposer davantage sur des exploits individuels. »

Quand le public sera à nouveau autorisé à refréquenter assidûment les salles de notre Province, n’hésitez pas à faire un tour du côté de Dison-Andrimont pour encourager Justine et ses protégées. D’autant plus que l’autre équipe Dames locale caracole également en troisième provinciale.

Le noyau de Dison-Andrimont: Nathalie Dardinne,Stéphanie Leurquin, Aurélie Bovy, Janyce Decerf, Sandy Hayot,
Maurine mewissen, Claire bauwens, Sarah bauwens, Justine Stoffels et Marjorie Mauhin (de haut en bas, de gauche à droite).

Soirée très européenne

Sans public et sans retransmission télévisée, Côtiers et Métropolitains sont de retour sur la scène continentale avec une prometteuse affiche le long de notre littoral. Et les grands débuts du Ghanéen Brimah. Au Grand-Duché, les non-vaccinés resteront sur la touche. Ce sont les infos d’EMCE.

Ligue des Champions : Ostende (avec Brimah) face aux Turc de Bursa

Les Côtiers ont eu tout le loisir de préparer la venue, ce soir (20 h 30), du Tofas Bursa. Ils en profitèrent d’ailleurs pour disputer, vendredi, un amical contre Alost. Qu’ils gagnaient (86-76) tout en alignant Amida Brimah (27 a, 2,13 m, photo), auteur d’emblée de 16 points, 4 rebonds et 2 blocs. La nouvelle recrue du littoral sera bien entendue d’attaque face à une formation turque pointant en 7e position (sur 16) en championnat et s’appuyant, entre autres, sur Jeremy Simmons (32 a, 2,04 m, au Brussels de 16 à 18). Mathématiquement, les troupes de Gjergja peuvent toujours revendiquer une qualification. Attention : Bursa reste sur un 2 sur 2 aux dépens de Strasbourg cette saison encore !

FIBA Europe Cup : Anvers (avec Brown) dans l’inconnu en Ukraine

Seconde phase de la C3 où les 16 meilleures équipes ont été versées en 4 poules. Dans le groupe J, les Métropolitains partiront en quelque sorte dans l’inconnu en alliant défier (18 h) le Kyiv-Basket. La phalange de Kiev est actuellement 3e sur 12 (12/16) de la ligue ukrainienne. En vue de ce lointain déplacement, les Giants ont affronté Charleroi (73-76) tout en récupérant leur ailier US Markel Brown, de retour de blessure. Impossible d’émettre le moindre pronostic tant les hommes de Beghin sont capables du pire comme du meilleur.

Grand-Duché de Luxembourg : seuls les vaccinés pourront encore jouer

Comme la plupart des pays, le Luxembourg a été obligé de serrer à nouveau la vis. Parmi les nouvelles mesures : l’obligation faite aux sportifs d’être vaccinés s’ils désirent continuer de jouer. Voilà qui ne devrait pas poser de gros problèmes pour le basket grand-ducal où l’énorme majorité des pratiquants ont été « dosés ». « Un de nos Américains ne l’est cependant pas et il devra passer un test quotidien à ses frais », tranche le président du Racing. La situation est beaucoup plus complexe en foot. A titre d’exemple, la D1 de Hostert où douze éléments refusent toujours de se faire piquer. Reste à savoir qui sont les vrais « piqués » ?

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Filou Oostende

Les Alleuroises remportent le derby chez les Templières

En R2B, les Alleuroises se rendaient ce mardi à Haneffe pour un derby entre deux équipes prétendantes au podium.

Ce mardi avait lieu une véritable affiche et un passionnant derby en R2B entre Haneffe, six victoires en huit matchs, et Alleur, sept succès en neuf rencontres. Dans la salle hesbignonne malheureusement privée de son public, les visiteuses débutaient parfaitement la rencontre avec une attaque flamboyante pour mener 18-24 après dix minutes. Le second quart-temps voyait les All Blacks enfoncer le clou en déployant un basket chatoyant en attaque couplé à une défense de fer. A la pause, le marquoir affichait 27-50. De retour des vestiaires, les Templières se montraient davantage en réussite pour réduire quelque peu l’écart. C’était 38-54 à la demi-heure. Dans la dernière ligne droite, les locales poussaient pour revenir mais les Alleuroises parvenaient à conserver une avance suffisante pour remporter la victoire, 66-75. Grâce à cet excellent résultat, Alleur rejoint Braine à la seconde place de la série.

Dix sur dix pour Lara Gaspar et Ganshoren

Lara Gaspar et Ganshoren se sont largement imposés contre LAAJ pour remporter une dixième victoire consécutive et conforter leur leadership en première régionale.

Ce dimanche, LAAJ se rendait à Ganshoren, leader de la division. « Ganshoren possède sans doute le meilleur chef d’orchestre de la division en la personne d’Emilie Vermylen et sans doute l’une si pas la meilleure intérieure avec Lara Gaspar. Mais nommer deux joueuses ferait presque offense aux autres filles qui sont toutes capables de poser des problèmes à n’importe quel adversaire » préfaçait Pascal Vanderoost qui, contaminé, devait rester à demeure. « Pour espérer être satisfaits après le match, il faudra impérativement contrôler le « un contre un » extérieur, appliuer notre organisation défensive quand la balle va à l’intérieur et combattre sur chaque second ballon. Offensivement, il faudra tenter d’imposer notre rythme mais dans ce secteur, nous ne nous sommes pas encore adaptés à la divison. Et toutes nos bonnes prestations ont un point commun: une entame de match positive ! Afin d’être le poil à gratter face à de tels adversaires, c’est en groupe qu’il faut oeuvrer. »

L’entame de match des Liégeoises ne fut pas mauvais, loin de là, mais à l’issue de la rencontre, le score de 107-61 reflétait la classe d’écart qui existe entre les deux équipes.

BX1 est revenu en vidéo sur cette rencontre dominicale. Un reportage à découvrir ici.

Crédit photo: DR

« Il n’y a jamais grande foule pour venir nous voir »

A domicile, les Collégiens n’ont fait qu’une bouchée de l’Etoile Jupille, 91-63.

Pratiquement trente points au coup de sifflet final, les Collégiens n’ont guère douté face aux Etoilés. « Nous fûmes directement appliqués et concentrés dès l’entame de la rencontre. Nous avons su appliquer les consignes du coach et bien nous relayer au scoring » souligne Aurélien Dykmans avant d’évoquer l’absence des spectateurs. « Il n’y a jamais grande foule qui vient nous voir (rires), c’est juste dommage que certains de nos supporters habituels n’aient pas pu venir. »

« Sans public, cela ressemble davantage à un scrimmage qu’à un match »

Avant un déplacement à Spa, Eric Herben fait le point sur la situation d’Esneux en première provinciale. Interview.

Eric, comment juges-tu votre premier tour qui s’achèvera très bientôt ?

Il fut très dur, notamment à cause des nombreuses blessures, essentiellement sur le poste du pivot. Nous jouons maintenant avec certains joueurs qui sont de retour de blessure ou éprouvent des gênes à gauche, à droite.

Jouerez-vous samedi à Spa ?

Oui, nous devrions jouer à Spa. Le match a été avancé à la demande des visités suite à l’arrêt temporaire de la TDM2. Néanmoins, il faudra voir si l’AWBB ou le CP Liège en décident autrement. L’arrêt jusqu’en janvier nous serait bénéfique pour que tous les petits bobos soient résolus. Cependant, si nous devons jouer, nous irons à Spa !

Quelles seront les clés de cette rencontre ?

Ce sera dans une réaction attendue des joueurs après un non-match dimanche dernier contre l’Union Liège.

Une rencontre qui se jouera sans public.

Ne pas avoir de supporters fait que le match du week-end ressemble davantage à un scrimmage qu’à un vrai match.