Cats chez les kangourous ?

En théorie, les protégées de Pierre Cornia ont toutes les cartes en main pour rejoindre le Mondial australien de l’an prochain. Quant à Liège Panthers, il revient sur la scène européenne au travers d’un périple dans la capitale ibérique. Jarmar Gulley sur les traces de son paternel, James. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe du Monde 2022 : l’Australie, via Washington, pour les Belges

Si elles désirent rejoindre l’Australie où se tiendra la prochaine coupe du monde (22 septembre au 1er octobre, photo), les Belges (6e au ranking Fiba) devront d’abord se qualifier à Washington DC. Le rendez-vous outre-Atlantique est fixé du 10 au 13 février 2022. Là-bas, nos Cats se trouveront confrontées aux USA, à la Russie et à Porto Rico. Le top 3 de chaque groupe gagnera son ticket pour les Antipodes. Si on y regarde de plus près, les Etats-Unis (1er) s’appuient sur A’Ja Wilson (25 a, 1,93 m, Las Vegas en WNBA) dont le petit ami a déjà joué à… Leiden, aux Pays-Bas. Le bras armé des Russes (12e) est la jeune Maria Vadeeva (23 a, 1,93 m, Ekaterinbourg). Belgique – Russie, le 23 juin 21 : 85-83. Chez les Portoricaines (17e), il faudra se méfier de Jazmon Gwathmey (28 a, 1,88 m, Geas Basket, Italie). Belgique – Porto-Rico, le 30 juillet 21 : 87-52. « C’est un bon tirage car nous évitons un trop long déplacement à Osaka », confie Sven Van Camp dans Het Nieuwsblad, « En principe, nous devrions émerger devant Porto-Rico et comme il y a trois qualifiés sur quatre… » C.q.f.d.

FIBA EuroCup : Liègeoises à Madrid et Lyonnaises à Ruzomberok

Ce mercredi marque la reprise de la compétition en FIBA EuroCup. Dans ce contexte, les Liégeoises ont mis le cap sur les installations de l’Estudiantes Madrid. Une phalange ibérique qui ne brille guère en championnat domestique, via une 13e place sur 16. Même fixées sur leur sort, les Mosanes (bien reposées) ne lâcheront rien sur le coup de 20 h 30. Un peu avant (17 h), les Lyonnaises prendront possession du parquet slovaque de Ruzomberok. Selon nos informations, Julie Allemand (pied) ne devrait pas prendre part à la rencontre.

Jarmar Gulley, fiston de James, MVP de la 9e journée en Turquie

A l’issue de la 9e journée du championnat turc, Jarmar Gulley (30 a, 1,96 m) a été élu « MVP » en raison de ses 17 points et 10 rebonds face à Turk Telekom Ankara. Bref, il était le principal artisan du succès (83-72) de Gaziantep (4e au classement). Il avait entamé sa carrière européenne, de 2014 à 2018, aux Musel Pikes (G-D). Pour rappel, Jarmar est le fiston de l’impressionnant James Gulley qui fit le ménage dans la raquette pepine de 1989 à 1991. Un rapide calcul permet donc d’affirmer que son fils est né durant le séjour hoëgnard de l’inénarrable comparse de Carven Holcombe…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Parfois quatre rebonds concédés sur la même action »

A Loyers, Sam Winkin et Ninane ont parfaitement évité le faux-pas et sont prêts à en découdre samedi avec l’excellente équipe de Mons-Hainaut. Interview.

Sam, vous avez parfaitement évité le faux-pas en vous imposant à Loyers, 79-92.

Ce match s’est bien déroulé même s’il faut reconnaitre que cette équipe de Loyers nous a quand même collé au score pendant une bonne partie de la rencontre. Mais nous avons su faire la différence quand il le fallait. Chaque gars de notre équipe fut impliqué et bien que nous fûmes dominés au rebond défensif – parfois quatre rebonds concédés aux locaux sur la même action – et maladroits aux lancers-francs, nous sommes quand même allés chercher cette victoire importante.

Avant de recevoir samedi l’excellente équipe de Mons-Hainaut, constates-tu une progression de votre part ?

Depuis le début de saison, après chaque rencontre, nous pouvons remarquer une progression. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et de choses à apprendre et tout cela passera pas beaucoup de travail à l’entrainement.

Crédit photo: Guillaume Reynders

« C’est la démesure ! »

En plus de cartonner en P3B, les Hutois investissent la Mecque du basket-ball et croquent à pleines dents dans la Grosse Pomme avant d’aller à Montegnée dimanche pour l’affiche du week-end.

Si la R1 masculine de Huy enchaine les défaites (huit en autant de rencontres) comme d’autres les hot-dogs dans certains concours réputés outre-Atlantique, la R2 féminine et la P3 masculine cartonnent. Huit victoires en huit matchs et une confortable et enviée place de leader pour les troupes d’Arnaud Pinte en R2B et une seule toute petite défaite en six matchs pour Nicolas Gustin et ses coéquipiers, parfaitement placés en embuscade en P3B.

Ce passionné de la Petite Reine a profité d’une respiration salutaire dans un championnat resserré et de l’assouplissement des mesures sanitaires pour franchir – avec deux de ses comparses, Maxime Content et David Magnée – l’océan et rejoindre Big Apple. « Le plus impressionnant à New York, c’est la démesure ! Aussi bien les buildings que la nourriture ou le show, c’est énorme ! », s’extasie Nicolas. « J’ai vraiment apprécié la gentilesse des gens et leur franc-parler. Et puis, se rendre dans une ville que j’ai l’habitude de voir dans les films ou séries procure un sentiment agréable. J’ai vraiment apprécié les points de vue depuis les gratte-ciels, la High Line, Time Square ou encore le Moma avec ses oeuvres d’art ainsi que la vie nocturne et tout le « tintouin » qui va avec. »

Et, forcément, dans la ville qui ne dort jamais, un passage par le Garden s’imposait avec une affiche entre les Knicks et les Lakers. « C’était mon tout premier match NBA, c’était terrible ! J’ai eu des frissons en assistant à ce spectacle » nous confie Nico. « Par contre, nous n’avons juste pas eu de chance en loupant LeBron pour sa suspension ! Sa première en dix-neuf ans de carrière (ndlr: qui résulte de sa deuxième expulsion en carrière après un coup porté à l’arcade de Stewart lors du match contre Detroit) et il fallait que cela tombe sur nous (rires). Voir jouer LBJ est un de mes « to-do », un second voyage aux States s’impose (rires). »

Sans le « King », les Lakers ont bu le bouillon d’entrée, étant menés 36-20 après douze minutes. Westbrook (31 points, 13 rebonds et 10 passes) s’est ensuite démené pour ramener progressivement les Angelinos au score mais Fournier (26 points) et Randle (20 points, 16 rebonds et 5 passes) ont assuré la victoire des locaux, 106-100. « Les knicks ont vraiment proposé un super match. J’ai trouvé les Lakers fort déstructurés et jamais en mesure de les inquiéter. Victoire méritée pour les troupes de Thibodeau. C’était en tout cas une expérience incroyable » conclut le sympathique Hutois avant de profiter de ses derniers jours dans la ville-monde. Et dimanche, c’est un autre véritable choc qui attend Nico, Max et David qui se rendront à Montegnée pour y défier des locaux qui sortent d’une incroyable victoire à Ans (reportage à découvrir ce vendredi).

« Une équipe complète, doublée à tous les postes et avec un coach dans le basket depuis toujours »

C’est en prolongation que François Bully et Waremme ont craqué à Waterloo. Un nouveau déplacement, à Vieux Campinaire cette fois, attend les Wawas ce samedi.

Waterloo, morne plaine ? Que nenni ! Ou en tout cas pas après le match à suspens que se sont livrés les Brabançons et les Wawas. « Nous avons eu une dizaine de points d’avance assez vite et nous les avons gardés jusque dans le troisième quart-temps » nous explique François Bully. « Max Gaudoux s’étant fait mal au genou, il n’a quasi pas joué en seconde période alors que les locaux haussèrent leur niveau de jeu pour nous rattraper au score. »

A douze seconde de la fin, les Wawas comptaient tout de même quatre points d’avance sur leurs hôtes mais encaissaient deux triples qui envoyaient les deux équipe en prolongation. « Celle-ci fut partagée mais, finalement, Waterloo prit le dessus » constate l’ailier après cette très courte défaite, 89-88. « Nous aurions dû gagner mais bravo aux locaux pour y avoir cru jusqu’au bout. Waterloo possède une très belle équipe, complète, doublée à tous les postes et avec un coach expérimenté et dans le basket depius toujours ! »

« L’intensité défensive qui doit faire partie de notre ADN »

Avant de se rendre samedi à Ninane pour tenter de remporter une huitième victoire d’affilée, Gael Verzele revient sur le large succès acquis aux dépens de Pepinster, l’excellente prestation d’Yves Etienne, la bonne entame des Buffalos et leur progression ainsi que les prochaines échéances, notamment en Coupe contre la P1 d’Alleur et contre Flémalle, l’autre armada de la P3C. Entretien.

Gael, vous avez remporté une très large victoire samedi dernier contre Pepinster, 103-42.

Le 10-10 au marquoir après cinq minutes ne présageait pourtant pas d’un résultat final avec un tel écart. Mais après avoir adapté notre schéma défensif, les joueurs sont enfin rentré dans le match et ont insufflé l’intensité défensive qui doit faire partie de notre ADN. Cette intensité qui fut, hormis les cinq premières minutes, collective et quasi permanente est d’ailleurs une satisfaction de la suite de cette rencontre. Notre premier objectif en nous retrouvant cette saison était de prendre du plaisir. Et pour en prendre sur le terrain, il ne tient qu’à nous de développer le style de jeu et et le rythme dans lequel le groupe s’épanouit le mieux et ainsi éviter de tomber dans la facilité ou de subir un jeu et un tempo qui ne sont pas les nôtres.

Que retiens-tu également de cette rencontre et de cette septième victoire consécutive ?

Au rayon des satisfactions du jour, j’ai également envie de souligner la prestation complète – après un début de match un peu « nerveux », il comprendra (rires) – d’Yves Etienne. Après un début de saison compliqué marqué par un petit souci de santé et la nécessité de trouver sa place dans un jeu différent de celui que nous produisions les années précédentes, il a apporté contre Pepinster l’intensité défensive – cinq interceptions -, le jeu de transition et la mobilité en attaque que nous sommes en droit d’attendre de lui. Avec, à la clé, un double-double: 22 points et 10 rebonds.

Comment évalues-tu votre progression depuis la reprise ?

C’est là peut-être que se situe une petite frustration de ces dernières semaines. Malgré les résultats positifs jusqu’à présent, nous savons que nous sommes encore très perfectibles au niveau collectif. Que cela soit défensivement ou offensivement, plusieurs bases furent bien installées en août et au début du mois de septembre mais, depuis, nous n’avons plus été au complet à l’entrainement. Que cela soit pour des blessures, des maladies, des raisons professionnelles ou à cause des contraintes COVID, les absences sont chaque fois justifiées et je ne peux en vouloir à personne. Même si je demeure satisfait de nos entrainements et de l’engagement des joueurs présents, il y a certaines choses que nous ne pouvons installer efficacement et qui ne peuvent être reproduites lors des matchs qu’en étant travaillées au complet aux séances. Mais je suis certains que les prochaines semaines permettront de remettre l’ouvrage sur le métier avec le retour des blessés et de stimulantes échéances à l’horizon: le quart de finale de Coupe contre l’impressionnante P1 d’Alleur, quelques rencontres du haut de tableau – notamment contre Visé et RSW Liège Basket – en championnat ainsi que le derby contre nos amis de Flémalle le dix-huit décembre.

« Il faut garder les pieds sur terre »

Contre Wanze, Alleur a remporté une victoire aussi belle qu’importante. Les Alleurois sont toujours invaincus en P2A avant le « topper » de ce samedi à Cointe.

En début de saison, Wanze était pointé du doigt – à juste titre vu le recrutement clinquant des Sucriers – comme le favori de P2A. Mais les Alleurois ont démontré depuis que stabilité rime avec solidité et enchainent les victoires comme Obélix les sangliers lors du traditionnel banquet de fin d’épisode des irréductibles Gaulois.

A domicile, les All Blacks ont confirmé leur excellent état de forme en venant à bout des Wanzois, 79-64. « Nous avons eu droit à un match à deux vitesses. En première mi-temps, nous avons laissé à notre adversaire trop de libertés offensives avec 43 points encaissés » reconnait Vincent Aldenhoff. « Par contre, nous avons ensuite corrigé le tir et étant plus agressifs pour limiter les Sucriers à 21 points marqués en seconde mi-temps. C’est également physiquement que nous avons pu faire la différence. »

Une nouvelle victoire – la septième ! – qui place de facto Alleur en tête de la P2A, à l’instar de ce que réalise la P1 locale un échelon plus haut. « Nous ne sommes absolument pas favoris, nous sommes juste bien placés pour atteindre notre premier objectif qui est le top 5 » tempère le coach du matricule 1466. « Vu les résultats, nous pouvons peut-être rêver du Top 3 mais il faut garder les pieds sur terre. Nous ne sommes pas épargnés par les absences et les blessures, cela risque de se payer un jour même si le groupe a fortement évolué au niveau défensif depuis la saison précédente. »

Ce samedi, Alleur ira à Cointe pour l’affiche surprise de la P2A. En effet, comme les All Blacks, les Grenouilles réalisent un incroyable début de saison et n’ont trébuché qu’à une seule reprise.

« Mike a ruiné le basket-ball, Lebron est le meilleur joueur que ce jeu ait jamais connu »

Ah que c’est triste l’amertume !

Scottie Pippen n’arrête plus de flinguer Michael Jordan. « Je pourrais aller jusqu’à dire que Mike a ruiné le basket-ball. Dans les années 80, sur les terrains de jeu, tout le monde faisait circuler le ballon, faisait des passes pour aider l’équipe. Cela s’est arrêté ensuite dans les années 90. Les enfants voulaient être ‘comme Mike’. Eh bien, Mike ne voulait pas passer, il ne voulait pas se bouger pour prendre des rebonds, ou défendre face au meilleur joueur. Il voulait donc que tout soit fait pour lui. C’est pourquoi j’ai toujours pensé que LeBron James était le meilleur joueur que ce jeu ait jamais connu – il fait tout et incarne ce qu’est vraiment le jeu » a ainsi jugé Scottie Pippen.

« Nous ne sommes pas passés loin d’une mauvaise surprise »

Saint-Louis qui rit, Sprimont qui pleure. Le week-end passé, la P1 et la P3 de Saint-Louis ont remporté de précieuses victoires tandis que la P2 et la P3 de Sprimont ont laissé filer trois points qui pourraient peser lourd dans la balance au décompte final. Destins croisés de ces deux clubs qui « échangeront » presque d’adversaires pour le week-end à venir.

Saint-Louis ests sorti victorieux de son duel avec Welkenraedt, 81-76. « Une victoire qui a bien failli nous échapper » reconnait Benjamin Meunier. « Malgré quinze très bonnes premières minutes lors desquelles nous avons réussi à imposer notre rythme et compter jusqu’à vingt-et-un points d’avance, nous ne sommes pas passés loin d’une mauvaise surprise ! Un énorme relâchement dans le troisième quart face à des visiteurs qui n’abdiquaient absolument pas et nous nous retrouvions avec seulement cinq longueurs d’avance à l’entame du dernier quart. Heureusement pour nous, l’essentiel fut assuré mais il va falloir amener de la régularité sur quarante minutes et gommer certains moments de flottement. »

Welkenraedt, c’est justement la seule victoire des Carriers en P3A qui recevaient Saint-Louis pour un match déjà capital pour le maintien tant celui-ci semble se disputer entre quatre équipes: Sprimont et les Collégiens, donc, ainsi que la Vaillante et Theux. Sans deux pions essentiels, les Sprimontois finirent par s’incliner contre des Liégeois d’un excellent William Matthieu.

La P2 locale recevait ensuite Henri-Chapelle. Face à des Capellois en pleine confiance et invaincus, Goffart, Vaes et les jeunes Carriers – toujours à la recherche d’un premier succès – ne purent répondre au défi physique et s’inclinèrent 37-78, « confortant » leur position de lanterne rouge.

Pour la P2 de Saint-Louis/Esneux, ce fut également un revers, 69-78 contre Verviers, après une belle prestation. « Ce fut une victoire au petit trot. C’est difficile de trouver le rythme en P2 avec le nombre de rencontres reportées. Mais ce n’est pas une excuse quand on a de l’ambition dans cette division. Les choses furent rendues plus difficile, les jeunes Esneutois ont joué crânement leur chance avec une bonne réussite à distance. L’important restera la victoire. Malgré la jeunesse de mon groupe, nous rencontrions tout de même une équipe encore plus jeune et moins physique que nous » résumait Fred Carton, le coach des Verviétois.

Ce week-end, Saint-Louis se rendra à Alleur pour l’affiche du week-end en première provinciale, tandis que la P2 ira à Prayon samedi et que la P3 recevra Blegny dimanche matin. Pour Sprimont, cap sur Verviers dimanche pour la P2 et sur Spa samedi pour la P3 avec, dans les deux cas de figure, un défi dont la difficulté sera proportionnelle au besoin de points des Carriers.

« Alleur est hors de portée en première provinciale »

Pour Liège & Basketball, Michel Bisschop évoque le revers concédé contre Alleur, la puissance de feu des All Blacks et sa prise de fonction à Hannut. Interview.

Michel, quelles sont tes impressions à l’issue de votre revers contre Alleur, 72 à 100 ?

Notre première mi-temps fut bonne et sutout notre début de match; 7-2 pour commencer. La sortie sur blessure de Virgile Materne à la vingt-cinquième minute nous a porté préjudice.

Qu’as-tu pensé du leader de P1 ?

Il n’y avait de toute façon rien à espérer face à cette bien belle équipe d’Alleur (ndlr: attention, la P2 expérimentée revendique cette appellation) qui est hors de portée en première provinciale. Je suis déçu de la sévérité du score par rapport à l’implication des joueurs aux entrainements.

Justement, comment se passe ta prise de fonction ?

Mon intégration se passe très bien et nous sommes persuadés que le travail portera ses fruits.

Un véritable thriller au petit Country Hall

Cardiaques s’abstenir ! Les Panthers et les Fromagères se sont livrées à un véritable thriller dont Herve-Battice est sorti victorieux au bout de quarante-cinq minutes passionnantes.

Dans le petit Country Hall, l’accent fut mis sur la défense et le suspens. Sous l’impulsion de Bonvoisin, les visiteuses rentraient parfaitement dans la partie pour mener 6-15 mais les Liégeoises stoppaient directement l’hemorragie et recollaient à 14-15 après dix minutes. Le second quart était tout aussi disputé alors que l’intensité défensive était maximale des deux côtés. A la pause, le marquoir affichait 25-27.

A la reprise, le suspens continuait et les deux formations se rendaient coup pour coup. A la demi-heure, c’était 36-37. Alors que le match aurait pu basculer dans côté comme de l’autre, les Panthers menaient de trois unités à quinze seconde du terme. Les visiteuses plantaient alors un triple pour égaliser et arracher la prolongation, 44 partout. Dans celle-ci, Herve-Battice continuait sur sa lancée finissait par s’imposer 51-55.

« Nous avons assisté à une véritable opposition de style. Les Panthers et leur « early game » tentaient d’accélérer les échanges là où nous posions le jeu avec des « set plays ». C’est une super victoire pour nous, avec une super mentalité des filles. Une seule ombre au tableau: la blessure de Cyrielle David (entorse) qui risque d’être out pour quelques semaines » nous résume Alain Denoël.