« Des bénévoles et un comité au four et au moulin pour faire vivre le club de Ninane »

Après six années au BCN, Raphael Allemand a pris la décision de rejoindre Cointe. Entretien.

Raph, tu as pris la décision de quitter Ninane pour Cointe en fin de saison. Qu’est-ce qui a motivé ton choix ?

En effet, j’ai annoncé samedi passé au club de Ninane que j’avais choisi de rejoindre Cointe. J’ai toujours dit à Robin Cornet que je rejouerai un jour avec lui et cela fait déjà trois ans qu’il m’en parle. Je pense que c’était le bon moment de franchir le pas après six belles années à Ninane. De plus, retrouver des joueurs avec qui j’ai déjà joué et m’entends bien comme Box (ndlr: Thibaut Boxus) et Robin Malpas a aussi influencé mon choix.

Quelles seront vos ambitions la saison prochaine ?

Nous n’avons pas encore discuté de cela avec Tony et les autres joueurs. Nous verrons cela en temps voulu après cette saison.

Quels souvenirs garderas-tu de ta période ninanaise ?

Je garderai toujours un superbe souvenir de mon passage dans ce club, au niveau sportif avec les saisons en D2 et en D3 avec des afters à la « cafète » et la traditionnelle fête à Ninane mais aussi et surtout pour l’aspect humain du club avec l’ensemble des bénévoles et du comité qui sont au four et au moulin pour faire vivre celui-ci du mieux qu’ils peuvent.

Quelles sont tes envies pour cette deuxième partie de saison alors que la fédé a annoncé qu’il n’y aurait aucun descendant ?

Comme tout le monde je crois : déjà pouvoir jouer au basket enfin plus de trois semaines d’affilée, tout simplement. Et puis, de garder cette envie de finir le travail au niveau basket en gagnant le plus de match possible pour bien finir cette saison avec ce groupe dans lequel il règne une top ambiance.

Hasard du calendrier, jeudi vous irez à Liège, ton ancien club. Comment aborderez-vous ce déplacement ?

C’est toujours spécial de rejouer un ancien club même si les joueurs ne sont plus les mêmes que lors de mon passage. Nous devrons bien rentrer dans notre match et imposer notre rythme pendant quarante minutes.

Crédit photo : David Kerger