« Mes coéquipiers ont très bien joué le coup »

Profitant du « box-and-one » des Blue Rabbits sur Robin Malpas, le « supporting cast » des All Blacks a fait la différence pour conduire Alleur à la victoire à Bellaire, 58-75.

Pour cette affiche entre des Blue Rabbits talenteux mais encore trop irréguliers et des All Blakcs venant de trébucher pour la première fois, le public était malheureusement absent. « Sans public, c’était forcément un peu silencieux mais les joueurs donnent de la voix. L’essentiel est de pouvoir encore jouer » relativise Robin Malpas.

Pour tenter d’arrêter le pivot d’Alleur, les locaux avaient fait le pari d’un « box and one ». « J’ai joué à fond sur Robin tout le match » nous précise Antoine Froidmont (17 points). « Il a mis 13 points dont 6 dans les deux dernières minutes quand ça ne jouait déjà presque plus (rires). » Mais chaque tactique a ses faiblesses et en axant leur défense sur l’ancien scoreur des Carriers, les Blue Rabbits ont laissé trop de latitudes à Forthomme (12 points dont 3 triples), Dallenogare (12 unités aussi dont 2 bombes) et surtout Notelaers (22 pions). « J’avais pourtant spécifié qu’il ne fallait pas négliger les autres joueurs d’Alleur » nous informe Antoine. « Esneux avait déjà tenté cette défense une mi-temps contre nous et Forthomme s’était régalé. Quand une équipe opte pour cette tactique, c’est bon pour nous » ajoute Robin. « Cela a laissé des espaces à mes coéquipiers qui ont très bien joué le coup. »

Dans ce match entre deux belles attaques, la parole était paradoxalement à la défense, les visiteurs prenant d’emblée l’avantage pour mener 12-20 après dix minutes et 29-43 à la pause. A la reprise, les échanges étaient davantage équilibrés mais les All Blacks parvenaient à contrôler la rencontre pour s’imposer 58-75. « Nous avons joué plus rapidement et Bellaire n’a pas pu suivre notre rythme » analyse Robin. « Nous n’avons mis aucun shoot à distance » regrette Antoine. « Si nous avions marqué la moitié de nos shoots, ce match aurait été totalement différent car nous étions bien en place et que cela jouait dur en défense. »

Alleur remporte ainsi une neuvième victoire pour conserver le leadership de l’élité provinciale tandis que les protégés de Gael Colson affichent désormais un bilan parfaitement équilibré avec cinq victoires et autant de revers.

RBC Bellaire – RBC Alleur : 58 – 75.

Q.T : 12-20 / 17-23 / 14-13 / et 15-19.

Bellaire : Hulsen 0, Purnelle 6, Froidmont 17, Michel J 6, Cybers 5 (1×3),Bouché 4, Michel T 4, Devillers 3 (1×3), Teheux 0,Lamarche 13

RBC Alleur : Aldenhoff 1, Dallenogare 12 (2×3), Carbonari 6, Debefve 3, Forthomme 12 (1×3), Notelaers 22,  D’Heur 6, Di Prospero S 0, Kistemann 0, Malpas 13

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Les Porais réussissent souvent des cartons en attaque »

Après avoir renoué avec la victoire contre Ans, Alex Walewyns et Belleflamme voudront poursuivre sur leur lancée dans un autre derby, à Tilff cette fois. Entretien.

Alex, votre victoire dans le derby contre Ans a-t-elle relancé la machine pour vous ?

Je l’espère. Nous restions sur une très laide défaite contre Saint-Louis et perdre à nouveau nous était interdit. Nous verrons ce dimanche à Tilff si la machine est bel et bien relancée.

Nouveau derby, chez les Porais cette fois, que tu attends avec impatience mais qui sera quelque peu dénaturé par les nouvelles restrictions Covid.

Je me réjouis en effet de disputer ce match à Tilff car je connais bien cette équipe qui joue parfaitement en attaque avec, souvent, des cartons offensifs. Le seul bémol est que les supporters ne pourront pas nous pousser suite aux nouvelles mesures prises par le gouvernement.

Que devrez-vous faire pour enchainer à Tilff ?

Il va falloir jouer ensemble pendant quarante minutes et être très agressifs en défense ainsi et montrer sur le terrain – en dehors elle n’est plus à démontrer – notre bonne cohésion de groupe.

Alors que la trêve de Noël approche, comment juges-tu votre premier tour et quelles améliorations devez-vous apporter à votre jeu ?

Notre premier tour est très mitigé. Les attentes que nous avions étaient plus hautes et je pense que nous avons deux défaites de trop par rapport à celles-ci. Nous devons vraiment apprendre à nous trouver sur le terrain, à imposer notre rytle en match et à éviter ces absences de deux ou trois minutes qui nous empêchent de « tuer » le match et contribuent à nous faire peur jusqu’à la fin.

Le basket épargné

Rien ne change pour le basket, les compétitions peuvent se poursuivre à certaines conditions.

Ce vendredi, basketteuses et basketteurs attendaient de savoir à quelle sauce ils allaient être mangés et s’ils allaient devoir remiser leurs sneakers au placard. Finalement, le gouvernement a épargné le sport amateur même si les restrictions imposées depuis quinze jours compliquent la donne pour certains clubs. « Une menace réelle pesait sur le sport en intérieur mais il a été épargné par le CoDeCo de ce 3 décembre. Les compétitions sportives pourront toujours avoir lieu dans le respect des règles actuelles dont le huis-clos pour l’intérieur (sauf deux accompagnants pour les moins de 18 ans). Notons avec plaisir que le Premier Ministre, Alexander De Croo, et le Ministre-Président, Pierre-Yves Jeholet, ont mentionné combien la pratique sportive était importante pour la santé mentale et physique et qu’il convenait donc de pouvoir la maintenir » communique l’AISF dans sa Newsletter. « Le sport amateur peut se poursuivre mais doit dès lors continuer à appliquer un ensemble de mesures contraignantes comme le contrôle du CST dès 16 ans (toujours en indoor et à partir de 100 en outdoor), la ventilation, le huis-clos en intérieur, les CO² mètres, le port du masque en dehors de la pratique sportive, etc.. conformément au protocole. Le seul changement semble être que le port du masque sera obligatoire dès l’âge de 6 ans et non plus 10 ans.L’HoReCa étant aussi épargné par de nouvelles restrictions, les cafétérias et buvettes pourront rester ouvertes dans le respect du protocole actuel (table de 6 maximum, port du masque, CST, fermeture à 23h, …). » Et de préciser, toutefois: « Bien entendu, nous attendons la parution de l’Arrêté royal pour avoir confirmation de ce qui a été annoncé lors de la conférence de presse. »

L’AWBB ayant laissé le choix aux clubs de remettre ou non leurs rencontres de décembre, le championnat se déroule de manière un peu hachée avec, déjà pour ce week-end, de nombreuses rencontres postposées à une date ultérieure.

« Vermyle meilleure chef d’orchestre et Gaspar meilleure intérieure de la division »

Ce dimanche, c’est sans Pascal Vanderoost que la R1 de LAAJ tentera de créer l’exploit chez la puissante équipe de Ganshoren de Lara Gaspar. Entretien.

Pascal, comment allez-vous aborder ce match contre Ganshoren ?

Lundi, l’une de nos filles s’est blessée lors d’un match inter-unifs avec une suspicion des croisés. Quant à moi, j’ai appris que j’étais positif au Covid et je suis confiné. Je serai enfermé chez moi plutôt qu’à me retrousser les manches au bord du terrain. Je remercie mon assistant Geoffroy pour sa disponibilité et envoie tout mon soutien au groupe. Notre préparation de cette rencontre fut donc loin d’être optimale.

Pas évident d’autant plus que Ganshoren présente un effectif plus que costaud.

Oui, Ganshoren possède sans doute le meilleur chef d’orchestre de la division en la personne d’Emilie Vermylen et sans doute l’une si pas la meilleure intérieure avec Lara Gaspar. Mais nommer deux joueuses ferait presque offense aux autres filles qui sont toutes capables de poser des problèmes à n’importe quel adversaire.

Qu’en est-il chez vous ?

Après une période d’adaptation, plusieurs filles ont réussi à hausser leur niveau de jeu. Toutefois, nous déplorons actuellement un criant manque de constance. Un jour nos prestations sont très abouties et le lendemain, c’est portes ouvertes dans notre défense.

Que devrez-vous parvenir à faire pour avoir une chance de créer l’exploit ?

Pour espérer être satisfaits après le match, il faudra impérativement contrôler le « un contre un » extérieur, appliuer notre organisation défensive quand la balle va à l’intérieur et combattre sur chaque second ballon. Offensivement, il faudra tenter d’imposer notre rythme mais dans ce secteur, nous ne nous sommes pas encore adaptés à la divison. Et toutes nos bonnes prestations ont un point commun: une entame de match positive ! Afin d’être le poil à gratter face à de tels adversaires, c’est en groupe qu’il faut oeuvrer.

« Nous avons retrouvé notre collectif des premières semaines »

En P3B, Ans a renoué avec la victoire en s’imposant 64-71 à Blegny et voudra enchainer dimanche contre La Villersoise.

Après avoir baissé pavillon contre… quatre Montagnards, les Ansois se sont parfaitement repris en s’imposant à Blegny, 64-71. « Ce match s’est bien déroulé, dans une bonne ambiance – ça s’est vu en troisième mi-temps avec les Miniers – et avec une bonne mentalité de la part de toute l’équipe » note Julien Moran Garcia. « Nous avons retrouvé notre collectif des premières semaines et nous sommes serrés les coudes du début à la fin, ce qui a fait la différence dans cette rencontre. »

Alors qu’un regroupement s’opère en tête de la P3B, les Ansois devront éviter le faux-pas dimanche contre Villers.

« Nous n’avons jamais trouvé la parade, cette série devait bien se terminer un jour »

A Cointe pour le match au sommet, , les All Blacks de Vincent Aldenhoff ont concédé leur premier revers de la saison, laissant le leadership de la P2 aux Grenouilles avant de recevoir Visé ce samedi. Interview.

Vincent, le match au sommet à Cointe ne s’est pas déroulé comme espéré pour ta jeune équipe qui s’est inclinée 75-60.

Ce fut un off-day total chez cette belle équipe de Cointe. Nous n’avons jamais trouvé la parade, que cela soit offensivement ou défensivement. Le manque de caractère de certains joueurs a clairement pénalisé le groupe mais cela fait aussi partie de l’apprentissage.

Il ne faut cependant pas jeter le bébé avec l’eau du bain, vous demeurez dauphins des Grenouilles en tête de la P2A avant de recevoir Visé samedi.

Ce début de saison reste évidemment magnifique et plus que positif pour nous. Cette série victorieuse devait bien se terminer un jour. A nous de faire le maximum pour rebondir pour en relancer une nouvelle. Une petite sortie avec le groupe lundi au Marché de Noel a d’ailleurs fait du bien à tout le monde.

« Le coup de sifflet final fut accueilli comme une libération »

Le week-end passé, les Capellois ont assuré l’essentiel face à des Haricots séduisants. Ce dimanche, Belleflamme recevra Verviers (update: match remis) tandis qu’Henri-Chapelle ira défier la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. Deux duels qui devraient valoir le détour entre quatre équipes du Top 5 de la P2B.

« Privés de cinq joueurs, je redoutais ce match car je savais que les jeunes de Max Clavier sont de bons joueurs qui allaient nous donner du fil à retordre… Et ce fut le cas » glisse malicieusement Fred Ledain. Après avoir été menés 0-2, les Capellois eurent constamment l’avantage au score avec « une distance confortable mais jamais suffisante pour être sereins jusqu’au bout », selon leur coach. Les Haricots ne lâchèrent rien et revenaient même à cinq longueurs de leurs hôtes. « Heureusement, nous avons tenu mais le coup de sifflet final fut accuelli comme une libérattion » avoue Fred après la victoire des siens 73-68.

« Les Verts nous ont bousculés avec leur fougue, leur précision à longue, très longue distance et leur mobilité défensive » analyse le mentor capellois. « Notre puissance et notre intelligence de jeu ainsi que notre solidarité nous ont permis de gagner cette rencontre délicate. Bravo à Belleflamme pour la belle opposition proposée et à mes sept guerriers qui n’ont jamais rien lâché et étaient légitimement fatigués en fin de match. »

Ce dimanche, les Haricots recevront Verviers – entre-temps ce match a été remis à une date ultérieure – tandis qu’Henri-Chapelle ira défier la « Bien Belle Equipe » d’Alleur. Deux duels qui devraient valoir le détour entre quatre équipes du Top 5 de la P2B.

« Pas obligés de nous cacher derrière Max Gaudoux et Yannick Moray »

Privés de Maxime Gaudoux et Yannick Moray, les Wawas s’en sont remis à leur collectif et à Martin Ceulers pour s’imposer contre Vieux Campinaire. Un déplacement ardu à Flénu attend Waremme ce samedi.

C’est une cinquième victoire qu’ont remportée les Wawas contre Vieux Campinaire. « Nous pouvons retenir de ce match que chacun peut apporter à l’équipe et que nous ne sommes pas obligés de nous cacher derrière Max Gaudoux et Yannick Moray. Ils étaient absents et chacun a pris ses responsabilités. Cela doit donner confiance à tout le monde » analyse Stefan Germay. « Notre respect de consignes défensives et notre combativité ont contribué à cette victoire, tout comme Martin Ceulers qui a sorti un gros passage dans le money time pour faire le trou. »

Ce samedi, Waremme se rendra à Flénu pour entamer le dernier mois du championnat. « Si nous continuons à jouer, notre objectif est de gagner un de nos deux matchs en R2 et de nous qualifier en Coupe AWBB » conclut l’emblématique Wawa.

A noter que le match sera retransmis sur la chaine Youtube du club borain à 20h.

Spa, terre de rallye

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Ce week-end, se dispute le Spa Rally devant déterminer le champion de Belgique de la spécialité. La Perle des Ardennes entretient des relations privilégiées et (quasi) ancestrales avec cette discipline vrombissante, comme vous allez pouvoir vous en rendre compte…

On l’ignore souvent, mais les premières épreuves « spadoises » n’eurent pas lieu en bord de Wayai. Les « Routes Blanches » virent ainsi le jour dans le Brabant Wallon en 1953. C’est en 64 qu’Alphonse Delettre, le grand-père de l’actuelle bourgmestre, rapatria les voitures dans la cité thermale. Personnage haut en couleur, il décidait dès 67 de rebaptiser le traditionnel rendez-vous de février en « Boucles de Spa ». Et pour cause, il n’était pas tombé le moindre flocon pendant trois éditions consécutives. Pas de chance, il n’a jamais tant neigé qu’en 1967. Le pauvre Alphonse en aurait bien bouffé son inamovible casquette…

Pendant bien longtemps, un immense chapiteau était dressé sur la place Royale. Afin de le rentabiliser, les organisateurs mirent sur pied un concert le jeudi soir. C’est ainsi que l’on retrouva sur scène un certain Pierre Rapsat dans une ambiance assez exceptionnelle. Faut dire que le supporter de Pepin était en pays de connaissances… Un « one shot » cependant. En début de carrière, j’ai couvert l’évènement pour Radio Nostalgie. Pour l’occasion, nous formions un tandem puisque j’étais accompagné par une (autre) jeune journaliste : Dominique Demoulin. Celle-là même qui couvre aujourd’hui avec autant d’expérience que de maestria les grandes affaires criminelles pour RTLTvi. Faut-il rappeler qu’elle est aussi l’épouse de Pierre Kroll ?

Plus personnellement, mes « Boucles » c’était d’abord Chevron. Explication : pendant de nombreuses années, nous avons rallié ce village ardennais typique le vendredi soir. Peu importe les conditions climatiques. On en profitait pour regarder passer quelques bolides mais, surtout, nous nous empressions de rejoindre la salle communale pour y déguster les meilleures fricassées que je n’ai jamais dégustées. Aux fourneaux, Georges qui, dans la vie de tous les jours, était mon… garagiste. Sans oublier pour finir en beauté un « clapant pèket ». Rien qu’à y penser, les effluves des lards et de la saucisse surmontant les deux œufs me remontent au nez…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : DR

« Impossible de revendiquer la victoire tant que nous n’améliorons pas nos pourcentages »

A Welkenraedt et dans un match très défensif, les promus de l’Union Liège se sont imposés 50-54. Les « Noirs » iront à RSW Liège Basket ce samedi pour un duel des mal classés tandis que les Unionistes joueront le lendemain à Esneux.

A domicile, Welkenraedt voyait Steve Malaise (15 points) et les Liégeois prendre l’avantage pour mener 12-17 après dix minutes. Les locaux faisaient ensuite jeu égal dans le second quart et le marquoir affichait 27-32 à la pause. A la reprise, Delrez et ses partenaires ne parvenaient pas à trouver le chemin de l’anneau et l’Union en profitait pour faire 34-44 à la demi-heure. Les locaux allaient alors avoir un sursaut d’orgueil mais échouaient à totalement revenir sur leurs invités et s’inclinaient 50-54.

« Nous fûmes battus par un meilleur collectif, tout simplement » constate Gino Fortuna. « Nous ne nous entrainons pas assez durement et pas au complet et cela se ressent fortement en match. Malgré tout, notre défense fut stricte mais notre attaque trop pauvre avec seize lancers-francs ratés et 36 tirs loupés dans la raquette. Tant que nous n’améliorerons pas nos pourcentages, nous ne pourrons pas revendiquer la victoire. »

Ce samedi, Welkenraedt ira à Liège tandis qu’il faudra attendre le lendemain pour voir les Unionistes en action à Esneux.