« Enorme Delsaute et grosses performances de Roosen et Hanus »

Quelle victoire pour les Pepins qui ont terrassé le leader comblinois.

Décidément, le Hall du Paire est le cimetière des leaders. Après avoir vaincu Neufchâteau, les Pepins ont récidivé en se payant Comblain 102-95. Bien qu’ayant compté vingt longueurs de retard, les protégés de Pascal Horrion ne se sont jamais désunis et sont parvenus à faire la différence dans la dernière ligne droite. « Nous avons juste et bien utilisé nos systèmes en allant à chaque fois loin », constate Jordan Maucourant. « C’est aussi une victoire conquise au caractère car à moins vingt, nous n’avons rien lâché et avons réussi à resserrer notre défense en deuxième période. »

Les « grands » de Pepinster furent en vue. « C’est vrai, nos intérieurs ont réussi à prendre le dessus sur ceux de Comblain et ont su jouer leur « un contre un » pour nous permettre de revenir au score et puis passer devant », analyse le meneur de jeu. « Fred Delsaute a été énorme en dominant ses vis-à-vis et, collectivement, nous fûmes très bons. Il faut aussi souligner les grosses performances de Fred Roosen et Mathis Hanus. »

« Yvan Fassotte nous a beaucoup appris »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Samuel Thiébaut de LAAJ. Entretien.

Samuel, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé le basket à quatre ans à Musson. j’ai ensuite joué trois ans à Athus avant de rejoindre Saint-Louis à onze ans. A quatorze ans, j’ai pris la direction de LAAJ où j’effectue ma quatrième saison.

Qu’est-ce qui te plaît tant de ce sport ?

Au début, c’était pour jouer avec les copains et puis c’est rapidement devenu une passion avec une envie de gagner. Et cela n’a pas changé depuis (rires).

Qu’aimes-tu tout particulièrement à LAAJ ?

Mes deux premières saisons furent excellentes car je jouais avec mes amis de l’internat dans la même équipe et nous étions coachés par Yvan Fassotte qui nous a énormément appris. J’ai continué ensuite dans ce club car il me permet d’évoluer et d’avancer toujours davantage. Cette année, ce qui me plaît toujours, c’est de poursuivre avec une équipe composée de jeunes joueurs qui ont la joie de vivre hors du terrain et l’envie de gagner sur celui-ci.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un très bon défenseur qui aime les interceptions. J’ai une bonne vision du jeu et un bon shoot à trois points.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport ?

Ils datent de ma deuxième année avec Atlas car c’est une année où je suis passé de P4 et U18 à P2 et U21 tout en m’entrainant avec la R1 . Ce fut donc une année durant laquelle j’ai beaucoup évolué et joué avec de nombreux amis.

Comment se passe cette saison pour toi ?

Je suis un peu déçu de mes « compétences » actuelles car j’ai perdu beaucoup de niveau à cause du Covid. En plus, je suis désormais à l’Université et le basket passe au second plan.

Quels sont tes objectifs pour cette saison et à plus long terme ?

Cette saison, je veux faire de mon mieux pour que l’équipe aille le plus loin possible. Quant à l’avenir, mon objectif est d’aller le plus haut possible.

As-tu des modèles qui t’inspirent ?

Pas vraiment. J’avance juste dans le basket avec ma façon de faire et pas une autre (rires).

Top 5 mondial pour les Cats

C’est une (très) grande première : notre équipe nationale dames se hisse à la 5e place planétaire devant de sacrées concurrentes. La coupe du Monde de 3 x 3 ne passerait-elle plus par notre pays à la fin juin ? Faimes et Alost sont aussi au « road book » de cette rubrique quotidienne. Ce sont les infos d’EMCE.

La « petite » Belgique n’a jamais été aussi haut au ranking de la FIBA

On s’y attendait, mais on en a eu la confirmation officielle hier : la Belgique grappille une place au classement de la fédération internationale et accède ainsi au top 5 planétaire. Tout simplement du jamais vu ! Nos Cats sont uniquement précédées par les Etats-Unis, l’Espagne, l’Australie et le Canada. Soit, une hiérarchie inchangée à ce niveau. En revanche, des puissances comme la France (6e), la Chine (7e), la Turquie (9e) et la Serbie (10e) chassent derrière. Voilà qui doit donner des démangeaisons chez nos voisines du sud…

La manche anversoise de la coupe du Monde de 3 x 3 à la trappe ?

Au tout début de l’année dernière, les autorités anversoises annonçaient en grandes pompes la tenue d’une des manches de la coupe du Monde de basket 3 x 3, dans la Métropole, fin juin 2022. Très active ce lundi, la FIBA a révélé le calendrier de cette compétition au sommet. Il sera composé de treize rendez-vous avec, finale à la mi-décembre, à Abu Dhabi. En y regardant de plus près, on ne trouve aucune trace d’Anvers à l’agenda puisque l’on saute de Manille (fin mai) à la France, aux environs du 14 juillet. Affaire à suivre comme dirait la formule d’usage.

C’est d’ores et déjà le grand nettoyage de printemps au Forum d’Alost

Relégués dans le groupe mineur de la BNXT League et non qualifiés pour la finale de la coupe de Belgique, les Alostois procèdent d’ores et déjà à une espèce de grand nettoyage de (pré)printemps. On savait depuis quelques temps que le Gantois, Yves Defraigne, n’y finirait pas l’hiver. Au niveau des joueurs, Omar Calhoun (28 a, 1,98 m) découvre le championnat hongrois depuis ce week-end. Quant au géant croate, Nikola Cvetinovic (33 a, 2,05 m), il a été aimablement prié de regagner son pays d’origine un peu plus tôt que prévu. Une certitude, la fin d’exercice risque de se traîner en longueur dans un Forum perdant peu à peu de son âme.

La pépite (faimoise) du mardi

Luc Ernès a surpris tout son monde en annonçant, fin de la semaine passée, qu’il n’entraînera plus Faimes et qu’il rangera même ses crampons au clou. J’ai eu le bonheur de découvrir ce footballeur plus qu’attachant au moment où les « Sang et Marine » commençaient à battre de l’aile en D1. Celui qui déclara un jour « je n’ai jamais travaillé et, de toute façon, je n’aime pas travailler » se tournait alors, avec bonheur, vers le coaching en Provinciales. D’où ces deux souvenirs cernant à merveille cet épicurien d’Hesbignon : il est aux commandes de Beaufays qui se déplace à Xhoffraix. Je couvre ce match de P1 pour La Meuse. Après la traditionnelle visite aux vestiaires, je m’installe à la buvette afin de rédiger mes articles, via mon pc. A peine assis, un des joueurs belfagétains m’amène une bière : « C’est de la part du coach ». Coup d’œil au bar où Luc lève son verre en ma direction, clin d’œil en prime. Quelques temps plus tard, je couvre une rencontre, en janvier, à Weywertz où sévit une météo proche de celle de la Scandinavie. Au milieu du pré, l’ancien chouchou de Rocourt surveille l’échauffement de ses hommes. D’un pouce levé, je lui demande si tout va bien et notre homme d’y aller d’un tonitruant « C’est le Nord ». Et de s’esclaffer à pleins poumons. Du « Pigeon » tout craché !

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Nous n’avons pas à rougir de notre défaite à Neufchâteau »

Malgré une adresse défaillante, les Carriers se sont bien battus à Neufchâteau, s’inclinant 86-77.

« Nous n’avons pas à rougir de notre défaite à Neufchâteau », nous affirme Jérôme Jacquemin. « C’est vrai que nous nous sommes faits un peu bousculer en début de match et que nous avons manqué d’adresse (10 lancers-francs ratés et 3 sur 23 à trois points) mais nous n’avons rien lâché. »

Néanmoins, difficile d’espérer l’emporter chez les Chestrolais sans livrer un match parfait. « Neufchâteau est une très belle équipe ! Les Chestrolais ont du talent et jouent bien ensemble. Ils sont à leur place en haut du classement », assure le coach des Carriers.

Le résumé vidéo de TV Lux est à découvrir ici.

« Jouer pour des objectifs de Playoffs et de montée, quitte à descendre d’une division »

La saison prochaine, Jordan Kaluanga retrouvera Belleflamme, club dans lequel il a évolué durant son adolescence. Interview.

Jordan, pourquoi avoir décidé de quitter la TDM2 d’Esneux pour la R1 de Belleflamme ?

J’ai passé quatre saisons à Esneux avec un super groupe et c’est d’abord le départ de plusieurs joueurs qui m’a décidé. Ensuite, je me suis dit qu’après une saison sans jouer à cause du Covid et celle-ci écourtée à cause d’une blessure, j’avais envie de reprendre du plaisir en jouant pour des objectifs qui sont les Playoffs et la montée, quitte à descendre d’une division.

Tu n’arrives pas en territoire inconnu.

J’avais d’autres offres en D3 mais le projet et les ambitions de Belleflamme m’ont plu car, effectivement, je connais ce club pour y avoir disputé deux saisons entre mes quinze et dix-sept ans.

Crédit photo : Philippe Collin

« Mon grand-père était un très bon joueur de basket et est un modèle pour moi »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Jules Bourgeois de LAAJ.

C’est à Bertix que Jules Bourgeois a débuté le basket-ball avant de prendre, à quinze ans, la direction de Liège Atlas où il a intégré l’équipe du club peu de temps après. « Mon grand-père était un très bon joueur de basket. C’est lui qui m’a impliqué dans ce sport et j’en suis très content. Il m’a toujours accompagné, c’est un modèle pour moi » nous confie le jeune homme de 19 ans qui évolue en U21 régional et parfois en P3. « J’adore l’énergie et l’ambiance qui découle de ce sport. J’aime aussi beaucoup la compétition. »

A Atlas, l’Ardennais a trouvé chaussure à son pied. « J’aime être avec mes amis de l’école, qui sont des joueurs que je connais très bien, et que la quasi totalité du club soit composée de jeunes » continue celui apporte beaucoup en défense tout en appréciant jouer ses « un contre un » et qui avait particulièrement apprécié sa dernière saison en U18. « Nous avions une équipe complète et nous gagnions beaucoup. Nous étions heureux de fêter cela tous ensemble. »

Pour l’instant, la première moitié de saison de Jules est mitigé. « Elle est même plutôt décevante à cause d’un manque de régularité. Je fais de très bons matchs et puis de très mauvais » concède-t-il. « Je veux cependant continuer à profiter en jouant et grimper les échelons petit à petit. Quant à l’avenir, je ne me pose pas trop la question mais je sais que je veux jouer le plus haut possible. »

« Plus jeune, j’allais voir jouer Fred Delsaute coaché par Pascal Horrion à Sprimont »

En fin de saison, Martin Francoeur quittera Saint-Louis pour rejoindre Pepinster afin de franchir un nouveau cap dans sa progression. Entretien.

Martin, pourquoi avoir pris la décision de quitter Saint-Louis pour rejoindre Pepinster ?

Je crois que c’était le bon moment pour moi de passer un cap après deux saisons en R1. L’opportunité d’être entrainé par Pascal Horrion et de jouer dans cette équipe de Pepinster ne se refuse plus. Plus jeune, j’allais voir jouer Fred Delsaute avec Pascal au coaching à Sprimont. Je n’imaginais pas avoir l’occasion de me retrouver avec les deux un jour.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle étape dans ta carrière ?

J’espère m’intégrer au mieux dans une équipe de joueurs routiniers de la division et prendre du plaisir sur et en dehors du terrain. Je connais la grosse différence entre la R1 et la TDM2, il s’agit d’un cap important pour moi mais je ferai tout pour justifier la confiance placée en moi.

Quels souvenirs garderas-tu de tes années à Saint-Louis ?

Je n’en garderai que d’excellents. La structure mise en place m’a permis d’évoluer de la P4 à la D3 en quelques années. J’ai eu la chance de vivre quelques belles montées et de gagner la Coupe AWBB U21. J’ai aussi pu nouer quelques solides amitiés et vivres des soirées mémorables – merci Sylvia et Cali.

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Le match de Coupe fut éprouvant pour les organismes »

Productive séquence pour les Buffalos qui ont remporté deux grosses victoires pour demeurer invaincus en P3C. Reportage.

Mercredi, les Buffalos se rendaient à Sainte Walburge pour y défier une jeune équipe candidate au podium. Face à des Sang et Marine qui ne s’étaient inclinés que d’une toute petite unité contre Flémalle, les futurs finalistes de la Coupe savaient que le défi s’annonçait stimulant. « L’intensité et l’engagement physique du match de dimanche dernier en Coupe fut éprouvant pour les organismes. Et mercredi, tous joueurs ne s’en était pas encore remis. C’est ça d’avoir une équipe expérimentée – pour ne pas dire de vieux », rigolait le coach de Grâce-Hollogne. « Liège présente une très belle équipe composée de jeunes qui en veulent, bougent énormément en attaque et imposent une pression défensive sur l’homme. »

Mais les Buffalos ont plus d’un tours dans leur sac. « Les clés furent la patience dans notre jeu offensif – en acceptant d’être moins prolifiques qu’à l’habitude – tout en concentrant notre énergie d’abord sur la défense », pointait Gael Verzele. « Nous n’avons encaissé que cinquante-deux points même si je dois bien avouer que nous fûmes un peu aidés par le manque de réussite des jeunes Principautaires. »

Ce samedi, Grâce- Hollogne accueillait Harimalia. « Un nouveau match important », ne manquait pas de souligner Gael. Face aux Abeilles, les Buffalos ont fait le job pour s’imposer 81-57.

Allemand et Mayombo ont le sourire

Faut-il y voir, comme certains, un règlement de compte anversois ? On ne sait. Toujours est-il que Moors, l’ex-Giant, prive les Malinois de leur pièce-maîtresse en vue de l’acte 2 de la compétition. Bref, Grimes file à Göttingen. En dames, excellent week-end pour Julie et Emmanuela. Ce sont les infos d’EMCE.

Avec le départ de Grimes en Allemagne, Malines perd son joyau de la couronne

S’il faut reconnaitre une qualité à Roel Moors, c’est celle d’avoir le nez fin. Sentant sa phalange de Göttingen en position délicate (8e), le coach anversois s’est empressé de jeter le grappin sur Nate Grimes (25 a, 2,03 m) qui n’est pas vraiment étranger au top 2 actuel des Kangoeroes malinois. Du coup, ceux-ci perdent à l’évidence un des joyaux à leur couronne. Dommage, aussi, pour notre championnat. Autrement dit, on comprend mieux pourquoi le prometteur Jesse Waleson a débarqué récemment au Winketkaai en provenance du littoral.

Principautaires hors frontières : premier succès de Mayombo en Espagne

Autant commencer avec les bonnes nouvelles. Comme le premier succès décroché par Mayombo (3) dans les rangs de Ténériffe. Des Iliennes qui ne firent pas dans le détail (73-58) aux dépens de Ferrol. Idem pour les protégées de Petit puisque Koursk n’acceptait aucune comparaison (67-96, 32-49, à la pause) au Dynamo Moscou, un rival direct. Pendant ce temps, les Conternoises de Fuger (Bradley 30) continuent d’étonner tout leur monde et les Eschoises, battues 69-75, ne diront pas le contraire… Allemand (16 pts, 26 d’éva) et Lyon signèrent une seconde période autoritaire (26-49) pour revenir victorieuses (67-81) de Villeneve d’Ascq. Chez les garçons, c’est moins glorieux avec le revers (67-58) de Santa Barbara (Mitchell 6) à State Fullerton et le faux-pas (84-70) de Termoli (sans Hulsen) à Pescara.

De Cointe à Verviers, via les Ardennes, le week-end principautaire de Waterloo

Vu les soubresauts du calendrier, la R1 de Waterloo avait au programme de sa fin de semaine un déplacement à Cointe, vendredi, et un périple à Verviers, dès le lendemain. Plutôt que d’effectuer un double aller-retour principautaire en 24 heures, les dirigeants brabançons proposèrent à leurs joueurs de séjourner dans un gîte d’étape en Ardennes liégeoises. Ambiance garantie ! Sur le plan sportif, les riverains de la Butte s’inclinaient 65-58 au boulevard Kleyer, mais rectifiaient le tir (80-92) en bord de Vesdre.

Michel Christiane

Crédit photo : Kangoeroes Mechelen

Hubert Gillotay sera aux commandes de l’US Awans

Un an après avoir laissé sa place à Esneux à Eric Herben, Hubert Gillotay arrive à l’US Awans comme coach de la P2.

Situation cocasse et sympathique avec presqu’un échange entre Eric Herben et Hubert Gillotay. Le célèbre moustachu avait laissé sa place à Eric Herben à Esneux et, quelques temps plus tard, débarque à Awans comme coach de la P2. « Je l’ai eu comme entraineur et je l’apprécie beaucoup », nous signifie Eric. « Je suis content d’avoir repris sa place et qu’il reprenne l’US. »