« Nous menions encore de quatre unités à quatorze secondes de la fin du match »

Comme Aubel, Julien Mathy et Belleflamme se sont inclinés de justesse en prolongation, 87-89 contre Waterloo.

Face à la solide formation de Waterloo, Mayele (18), Bernard (19) et leurs partenaires prenaient un bon départ pour mener 50-46 à la pause. A la reprise, Jacoby (12) et les Haricots faisaient jeu égal avec leurs invités mais craquaient dans la dernière ligne droite, laissant les visiteurs arracher la prolongation. Dans celle-ci, les deux équipes luttaient pour se départager et c’était finalement Waterloo qui arrachait la victoire, 87-89.

Julien, comment avez-vous vécu cette défaite de pas grand chose en prolongation ?

C’est super frustrant, surtout que nous avons été devant toute la rencontre et menions encore de quatre unités à quatorze secondes de la fin du temps règlementaire. Mais nous avons commis quelques erreurs qui nous ont finalement menés en prolongation et à la défaite.

Que bilan fais-tu de votre début de saison ?

Je pense que nous faisons vraiment de bon entrainement mais, malgré cela, en match, notre défense n’est pas à la hauteur de notre équipe.

Comment juges-tu le niveau de cette première régionale ?

C’est ma première saison dans cette division, c’est un peu trop tôt pour y juger du niveau. Mais c’est clair que c’est un changement par rapport à la R2.

Remy, Bastings et Degée conduisent Tilff à la victoire aux Argilières

A six, les Porais ont créé la surprise en s’imposant aux Argilières, 88-98.

Les Porais n’étaient que six pour se rendre aux Argilières mais plutôt que de baisser les bras, c’est avec fougue qu’ils rentraient dans la partie. Les dix premières minutes étaient à l’image des vingt suivantes : disputées et offensives. A l’issue du premier quart, le suspens était entier : 22-23.

Profitant de l’impact à l’intérieur de Bastings (22 point) et Remy (25) et d’un Jonas Degée (22) intenable, les vaillants Porais tenaient la dragée haute à Blanchy (16 points) et aux locaux. A la pause, les Etoilés étaient devant : 48-47.

De retour des vestiaires, Bassini (14 points) prenait feu mais les visiteurs ne se désunissaient pas et rendaient coup pour coup. A la demi-heure, rien n’avait changé : 73-72. Le money time promettait d’être étouffant. Alors que les Porais continuaient sur leur lancée, les locaux ne pouvaient littéralement compter que sur Beauduin – 15 de ses 28 points dans le dernier quart- – pour alimenter le marquoir. Trop juste pour l’Etoile qui devait baisser pavillon, 88-98.

Revers des Sang et Marine au Dôme

Contre le Spirou, Liège n’a dominé qu’un quart-temps. Insuffisant pour s’imposer, les Sang et Marine s’inclinant 83-62.

En préparation, Liège avait perdu d’une vingtaine de points. Ce samedi en championnat, c’est plus ou moins le même écart qui vint sanctionner les Liégeois dominés trois quart-temps sur quatre. Après dix minutes en faveur de Libert, Fogang (17 points chacun) et des Carolos, Depuydt et Van Den Eynde (15 points chacun avec en sus 6 assists pour le jeune meneur) sonnaient la révolte tandis que Noterman (12 points et 7 rebonds) s’illustrait face à ses anciennes couleurs. Menés 24-13, les Sang et Marine recollaient à 39-38 à la mi-temps.

Malheureusement, la seconde période était à l’avantage du Spirou. La reprise s’avérait délicate offensivement pour les Principautaires et les locaux filaient à 59-47 à la demi-heure avant de paravachever le travail dans le dernier quart-temps pour s’imposer 83-62.

Crédit photo : Philippe Collin

« Si les Celtics m’appellent, je traverse l’océan à la nage »

Dario Gjergja s’est longuement confié à Sporza.

Il y a deux semaines, Sporza (VRT) a proposé un long entretien avec Dario Gjergja. Morceaux choisis : « J’en ai plus que marre que les gens me prennent pour un fou. S’ils vivaient quelques jours avec moi, ils se rendraient compte que c’est complètement faux »« Je quitterai sans doute un jour Ostende, mais j’y reviendrai de toute manière. A condition qu’ils veillent encore bien de moi »« Certains ont prétendu que j’ai déjà été contacté pour faire partie du staff de Boston. Ce n’est pas le cas. Mais, si les Celtics m’appellent : je traverse l’océan à la nage ». Du Dario dans le texte.

M. C.

Crédit photo : Philippe Collin

« Nous n’avions pas gagné un match depuis le 1er août »

C’est contre Ninane et grâce à un excellent second quart-temps que Maxime André et Belgrade ont enfin débloqué leur compteur.

Max, les conditions étaient un peu particulières contre Ninane.

Exact, les Calidifontains s’étaient déplacés à sept mais, nous aussi, nous avions deux blessés… Et moi, cela faisait trois semaines que je n’avais plus joué suite à une entorse.

Comment s’est déroulée cette rencontre ?

Nous avons été en réussite sur la zone adverse dans le deuxième quart tandis que les Ninanais n’arrivaient plus à scorer – seulement trois points en dix minutes – ce qui a créé déjà un premier écart à la mi-temps. Ensuite, nous n’avions plus qu’à gérer la seconde période.

Que penses-tu de votre début de saison ?

Jusqu’ici, il n’était pas bon : nous n’avions pas encore gagné un seul match depuis le premier août. Nous commençons à récupérer tout le monde donc cela devrait être de mieux en mieux.

« Nos nombreux supporters ont aidé l’équipe dans cette victoire essentielle »

Devant un large public, le choc de P3B entre le BC Réveil et le RBC Croatia Oupeye a tourné en faveur des visiteurs, 60-68.

En P3B, deux formations ont clairement une cible dans le dos : le BC Réveil et le Croatia Oupeye. Deux équipes alliant expérience et talent et clairement positionnées pour jouer les premiers rôles. Ce vendredi, les « Croates » se rendaient dans la salle du Collège qu’ils connaissent bien pour un premier choc attendu. Un duel – déjà – au sommet placé sous le signe de la défense puisqu’après dix minutes, le marquoir affichait 10-13 en faveur d’Adrien Lozina (18 points) et de ses partenaires.

Sous l’impulsion de Willems (14 points), Ventat (8) et Arguelles (6), les locaux allaient réussir un deuxième quart-temps de feu pour prendre le contrôle des opérations, 34-27. De retour des vestiaires, le Croatia dressait les barbelés derrière tandis que Machiroux (13 unités) et Belah (10) se chargeaient d’alimenter le marquoir. Les visiteurs effaçaient leur retard à la demi-heure, 47 partout, avant de s’octroyer la victoire dans le dernier quart, 60-68.

« Face à la Dream Team du Réveil, nous avons réussi un excellent départ – 0-7 – avant que nos adversaires du jour ne se révoltent », remarque Mario Lozina. « En seconde mi-temps, grâce à la précision de Machiroux, à un Koçur intraitable dans la raquette et un Laviolette présent des deux côtés du terrain, nous sommes parvenus à passer devant. Nos nombreux supporters présents ont aidé l’équipe dans cette victoire essentielle pour la bonne suite du championnat. »

« J’espère marquer l’esprit des gens »

C’est cette fois à Dublin que Gaël Hulsen a posé ses bagages. Le couteau suisse liégeois y défend les couleurs de UCD Marian, en Superleague irlandaise.

Gaël, tu as déjà pas mal bourlingué dans ta carrière entre l’Italie, l’Allemagne, Malte ou encore l’Angleterre. Comment se passe la vie dans ce nouveau pays – l’Irlande – que tu découvres ?

Le style de vie me rappelle ma saison passée à Liverpool. Tout est ouvert sept jours sur sept et jusque bien tard.

Et niveau basket, comment est-il développé en Irlande ?

Le niveau de notre championnat est bon, comparable à la BBL anglaise. Nous avons une très jeune équipe renforcée par trois joueurs plus expérimentés.

Quelles sont tes envies et tes ambitions pour ce nouveau défi ?

Atteindre les Playoffs est l’objectif de base. Mais, personnellement, j’ai envie de plus. J’espère marquer l’esprit des gens, qu’ils apprécient mon caractère et mon professionnalisme.

Delva et Ventat brillent, ESL assure contre Andenne

Malgré un excellent Delva, les Oursons d’Andenne s’inclinent chez les Collégiens d’un prolifique Tom Ventat.

Superbe « derby » vendredi dans la salle de Collège Saint-Louis entre ESL United et les Oursons d’Andenne et leur fort contingent de Liégeois. La rencontre démarrait au quart de tour, Ventat (23 points) et Delva (22) montrant la voie à leurs coéquipiers. Les Collégiens prenaient trois points d’avance après dix minutes mais les frères Beaujean (14 points pour Théo, 8 pour Rémy) ramenaient à Andenne à égalité à la pause.

A la reprise, Delvoye (11 points) et les locaux repassaient devant pour mener de trois longueurs à la demi-heure avant de terminer la partie en maitrise pour s’imposer 82-77.

Crédit photo : PP Photography

Le lieu du jour : le Bedford

Les Carnets du basketteur, saison 6 !

C’est mercredi qu’est sorti le film « 40 Jours, 4 Criollos et du Silence » qui réunit, en Argentine, Florent Pagny et Jean-François Prignon. Un exceptionnel éleveur de chevaux qui décline des affinités avec notre Cité ardente. A l’approche de la Toussaint, il était de tradition qu’Eugène Mathy présente « son » Jumping de Liège à l’ancien Hôtel Bedford du quai St-Léonard et tentait souvent d’y créer la surprise.

Nous sommes en octobre 2012 et attendons l’entame de la conférence de presse. C’est alors que nous entendons de bruits inhabituels s’échapper des couloirs adjacents. Et déboule, au milieu de la salle de réunion, un impressionnant pur-sang monté justement par Jean-François Prignon. L’émotion passée, notre étonnement grandit encore quand nous apprenons que la monture s’est hissée au 2e étage par… les escaliers au demeurant assez étroits. Un fois encore, le citoyen de Hassoumont (Deigné) n’a pas raté son coup. On précisera que le cheval a regagné le plancher des vaches, via le… monte-charge.

Chaque fois que je me rendais à ce rendez-vous ce n’était pas sans un léger pincement au cœur. En effet, le bâtiment qui abritait le Bedford était bien avant le siège de « La Linière » (traitement du lin) où un des employés fut, pendant des années, mon grand-père Raymond. Le pire des couillons mais qui, à Spa, fut un des premiers à oser monter dans une montgolfière. Depuis, il n’y a pas que lui qui est assez « paradoxal » dans la famille…

Michel Christiane

Crédit photo : Bedford Hôtels

Les Bears de Louvain à Ninane

Ce sera dans la salle du BC Ninane que le Mailleux Comblain recevra la D1 de Louvain pour les huitièmes de finale de la Coupe de Belgique.

La saison dernière, les Comblinois s’étaient qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe de Belgique et y avaient affronté l’emblématique phalange ostendaise. Une véritable fête pour le basket liégeois et pour le Mailleux qui avait mis les petits plats dans les grands. Une soirée historique qui avait dû être écourtée suite à un terrain jugé glissant, la confrontation entre Comblain et Ostende étant stoppée à la pause.

Cette année, à nouveau, le groupe drivé par Ludo Humblet et renforcé avec les arrivées de François Lhoest et Tom Malempré (ex-D1 Liège) et Senna Hounhannou a validé son ticket pour les huitièmes de finale de cette compétition ô combien excitante. Et ce seront les Bears de Louvain – dirigé par Eddy Casteels himself – qu’affronteront les Comblinois. Une rencontre de gala qui se déroulera dans les installations du BC Ninane. Les liens entre ces deux clubs sont forts (Lhoest a « explosé » lors de la grande épopée calidifontaine et a son maillot accroché aux cintres après avoir défendu le matricule 1200 pendant de nombreuses années, les coachs des deux équipes sont amis, etc). Une preuve s’il en est que le basket liégeois reste avant tout une grande famille. Et c’est tant mieux !