Georgery et les Wawas prennent leur revanche sur les Jupillois

Victoire 79-69 de Waremme contre LAAJ.

Au premier tour, les Wawas s’étaient inclinés à Jupille. C’est donc concentrés et motivés que Georgery (18 points), Cools (9) et leurs coéquipiers débutaient la rencontre, faisant rapidement la différence pour mener 22-9 après dix minutes. Les débats allaient ensuite s’équilibrer, l’écart fluctuant de quelques points, mais les locaux résistaient aux envies de retour de Lambot (22) et Defraine (13) et s’imposaient 79-69.

Crédit photo : Philippe Collin

« J’ai envie de remouiller le maillot »

Maxime Walravens revient sur la victoire de l’Avenir contre Prayon et explique pourquoi il ne coachera plus la P3 Hommes et la P2 Dames de l’Avenir la saison prochaine.

Maxime, que retenir de cette victoire 65-56 contre Prayon ?

Ce fut un match collectif. Nous avons joué très agressif en défense avec les cinq gars sur le terrain qui mettaient une très grosse pression. Cela faisaient longtemps que je ne les avais plus vu jouer avec autant d’énergie et cela fait du bien.

C’est donc dans votre partie de terrain que vous avez sur faire la différence ?

Evidemment, notre défense fut la clé de cette rencontre. Quand on encaisse moins de 60 points sur un match, c’est déjà beaucoup plus facile de s’imposer. Notre maitrise du rebond fut également prépondérante. Nous avons été très forts dans cet aspect-là du jeu, aussi bien en attaque qu’en défense.

Tu ne coacheras plus la P3 de l’Avenir la saison prochaine. Pourquoi ?

La décision est collective. Cela fait maintenant cinq ans que je suis à la tête de ce groupe. Ce ne fut pas une décision simple à prendre mais nous arrivons au bout d’un cycle. Faire l’année de trop ne serait pas agréable non plus et c’est pour cela que le groupe a pris cette décision. Nous allons nous battre tous ensemble pour réussir à bien finir la saison. D’un autre côté, j’ai aussi rejoint la décision du groupe car j’ai envie de rejouer. Je coache depuis l’âge de quinze ans, j’ai désormais envie de faire une pause et de remouiller le maillot. C’est aussi pour cela que je ne coacherai plus la P2 Dames de Jupille.

« Mes gamins ont tous joué comme des hommes ! »

En s’imposant à Welkenraedt, les Liégeois de Laurent Herten équilibrent leur bilan.

Laurent, que retiens-tu de ce déplacement à Welkenraedt ?

Que mes gamins ont tous joué comme des hommes ! Face à jeu très – et même parfois trop – rugueux des locaux, ils sont toujours restés concentrés dans leur match alors que nos adversaires sortaient petit à petit du leur.

Qu’est-ce qui vous a permis de vous imposer 64-89 ?

Hormis Delrez, les locaux n’ont jamais réussi à contrer notre agressivité défensive. Chez nous, le danger est venu de partout et nous avons tué le match dans le troisième quart-temps en jouant un basket appliqué, rapide et intelligent.

Un super Lussadissu et la bonne opération du week-end pour La Villersoise

Dans le sillage d’un Lussadissu en mode scoring, les Villersois ont signé une seconde victoire de rang en s’imposant 85-66 contre Dison.

Les Villersois veulent se maintenir et, en signant une seconde victoire consécutive, se relancent complètement dans la course au maintien. Le premier quart était parfaitement équilibré, 25-24, avant que Rappe (16) et les locaux ne dominent le second pour mener 46-31 à la pause.

Changement de scénario à la reprise, Chickhaoui (17) et les Disonnais serrant la vis en défense pour revenir à 53-50 à la demi-heure. Lussadissu (28 points face à son ancien club) et les locaux allaient alors claquer un 32-16 des familles pour l’emporter largement, 85-66.

Remy, les frères Bastings, Piret et les Porais se paient Henri-Chapelle

Le duel entre Tilff et Henri-Chapelle a tourné en faveur des Porais, 72-66.

Sur les bords de l’Ourthe, Tandler (14 points) et les Capellois viraient en tête à l’issue du premier quart, 17-19. Le second permettait à Remy (20 points), Piret (14) et les locaux de refaire leur léger retard et de passer devant, 37-33. A la reprise, les frères Bastings (17 points à eux deux) rivalisaient avec Vieillevoye (14) et Remacle (11) pour permettre aux Porais d’augmenter légèrement leur viatique et finalement s’imposer 72-66.

« Notre équipe fanion hommes doit être la vitrine d’un club qui se contruit »

Les Métallos enregistrent l’arrivée de quatre nouveaux renforts pour venir épouser la stratégie de développement de l’Alliance Flémalle, un club qui grandit à son rythme.

« Celui qui n’avance pas recule », dit le proverbe français. « Rester immobile ne sert à rien. Il faut choisir entre progresser et régresser. Allons donc de l’avant et le sourire aux lèvres », ajoutait Robert Baden-Powell. Les dirigeants flémallois ont visiblement certaines accointances avec le fondateur du scoutisme et ne savent que trop bien que « de la stabilité à l’immobilisme, il n’y a qu’un pas », comme l’affirmait Jacques Mailhot.

Soucieux de conserver une ossature stable, les dirigeants métallos avaient déjà confirmé plusieurs cadres pour la prochaine saison tout en enregistrant l’arrivée de Thomas Bassini, l’un des scoreurs de l’Etoile Jupille en première provinciale. Particulièrement actifs ces derniers jours, les responsables du matricule 1555 viennent de faire d’une pierre… quatre coups ! En effet, ce sont pas moins de quatre renforts qu’officialisent les Métallos ce jeudi. Quatre excellents joueurs, quatre profils différents et qui offriront de nouvelles perspectives aux anciens finalistes de la Coupe.

A la distribution arrive Antoni Irrera, actif à ESL United. « C’est un jeune meneur plein de promesses, rapide, collectif et excellent shooteur. Il va amener le feu dans une équipe d’expérience et sera le parfait complément de Loris Qualla », souligne Thierry Dario.

A l’aile, Nathan Stevens, actuellement à Comblain, apportera des points. « C’est un joueur polyvalent à la mentalité exemplaire. Il va amener son enthousiasme et son expérience sur plusieurs postes », assure le grand architecte flémallois.

A l’intérieur, deux renforts de choix avec « Le Belier brabançon » Antoine Borremans – qui continuera ainsi d’évoluer avec Thomas Bassini, son actuel coéquipier à l’Etoile – et Quentin Malpas dont le retour sur les parquets cette année fut plus que remarqué. « Antoine est un pivot costaud capable de nous amener des points dans la raquette dans nos schémas tactiques. Il possède une expérience de la division que peu de joueurs ont et une vision du basket qui n’est plus à présenter », détaille le coach de l’Alliance. « A-t-on besoin de présenter Quentin Malpas ? Un pivot de deux mètres, un clubman, un vrai pivot qui me fait penser à son père dans la mentalité. Un des derniers pivots jouant à l’ancienne et que j’apprécie tout particulièrement. »

Si les Flémallois attendent encore l’une ou l’autre réponse pour boucler leur effectif, nul doute qu’il a déjà fière allure. Surtout, l’envie des responsables est de développer et d’assurer un « Flémalle Spirit ». « Nous avons axé notre recrutement sur des joueurs qui ont la mentalité pour intégrer une équipe et un club comme Flémalle », confirme Thierry. « Nos valeurs seront au centre de tout et notre équipe fanion hommes doit être la vitrine d’un club qui se construit. Il fallait une base pour que nos futurs jeunes talents puissent venir remplacer tout doucement les piliers de l’équipe première. C’est ce que nous essayons de faire à notre petite échelle. » Une stratégie judicieuse car comme le dit l’adage : « chi va piana va sano e va lontano ».

« Barbay inarrêtable et très gros match de notre jeune Yohan Toussaint »

Nico Bousmanne et les Theutois se relancent dans la course au Top 4 après leur victoire à Herve-Battice, récupérant au passage l’average.

Nico, que retenir de cette belle victoire à Herve-Battice ?

C’est une très bonne victoire dans la course à la quatrième place. Nous avions à coeur de nous rattraper de notre défaite d’un point à Aubel avec comme consigne de dépenser notre énergie dans notre basket et pas sur l’arbitrage et le public. Mission accomplie et en équipe.

Qu’est-ce qui vous a permis de l’emporter 60-69 ?

Tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice avec une mention spéciale à Barbay, aussi inarrêtable dans la raquette qu’à mi-distance, et à notre jeune Yohan Toussaint qui a fait un très, très gros match. Nous voulions absolument la victoire et reprendre l’average sur Battice suite à la piètre défaite du match aller conclu sur le score de 40-48. C’est chose faite puisque nous avons gagné de neuf points.

Arguelles, Willems et Wilmes étaient bien « Réveillés »

Le Réveil n’a fait qu’une bouchée de La Villersoise.

Arguelles (21 points), Willems (16), Wilmes (13) et leurs coéquipiers étaient bien « Réveillés » pour recevoir les Villersois et menaient déjà 25-13 après dix minutes avant de tuer tout suspens dans le second quart en claquant un 31-10 bien tassé. Le troisième quart était encore à l’avantage des locaux avant que Husquin (14) et les visiteurs ne remportent, pour la forme, les dix dernières minutes. Score final sans appel : 89-54.

Crédit photo : PP Photography

« Je suis en plein dans mes « belles années » comme joueur »

Quentin Desert viendra renforcer la R2 d’Ensival la saison prochaine et prendra de facto du recul concernant le coaching.

Quentin, pourquoi avoir choisi de rejoindre Ensival pour la prochaine saison ?

La tentation de rejouer en régionale avec un groupe intéressant et un coach que je connais déjà et avec qui je m’entends très bien était grande.

Quelles sont tes envies pour ce prochain nouveau défi ?

Ma première envie est de prendre du plaisir. J’aspire à réussir une bonne saison, complète et sans blessure, dans laquelle je pourrai apporter ce que le coach veut de moi, c’est à dire mon expérience.

Cela signifie-t-il que tu vas prendre du recul concernant le coaching ?

Effectivement, je prends du recul. L’envie de jouer et de me prouver que je ne suis pas « fini » prend le desus et je n’ai pas envie de me surcharger. De plus, je pense que j’ai encore le temps de profiter dans le futur du coaching tandis qu’en tant que joueur, je suis en plein des mes « belles années ».

« Je ne peux prendre personne au-dessus de moi »

D’un fade-away, LeBron James a dépassé Kareem Abdul-Jabbar pour devenir le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA. Un formidable accomplissement obtenu lors d’une nouvelle défaite des Lakers et qui conduit « The Choosen One » à réaffirmer qu’il est le GOAT.

Contre Oklahoma, LeBron James a planté 38 points. Un panier fut plus important que les autres, celui inscrit en fade-away depuis la tête de raquette pour dépasser Kareem Abdul-Jabbar et devenir le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA. Les arbitres ont arrêté le match, tout le monde est venu congratuler LBJ qui levait les bras au ciel. Un formidable accomplissement qui, comme un symbole, eut lieu lors d’une nouvelle défaite des Lakers qui réalisent encore une saison médiocre.

Qu’importe la défaite, l’important était semble-t-il ailleurs, LeBron James en profitant pour assurer que selon lui, il se choisirait comme GOAT. « Je pense que c’est un super sujet pour débattre chez le coiffeur, ça va être le cas pour l’éternité. Si j’étais un GM ou une franchise qui devait débuter et que j’avais le premier choix, je me choisirais. Mais je parle seulement pour moi, car je crois en moi. Je sais ce que j’apporte. Un gars capable de transformer son jeu pendant 20 ans pour être en mesure de jouer à toutes les positions dans cette Ligue. Capable d’exceller à tous les postes, de 1 à 5. J’ai même été leader au niveau des passes décisives », a-t-il déclaré en conférence de presse. « J’ai fait tout ce que ce jeu m’a demandé. Et j’ai aussi évolué. Quand je suis arrivé dans la ligue, c’était très lent. Je me souviens qu’on jouait tout le match contre Detroit, le score était digne des années 70. Les matches de finale avec San Antonio, on aurait dit les années 80. Maintenant, les équipes marquent 150 points et vous devez être capable de suivre. Il y a plus de tirs à trois points et d’autres choses de ce genre. Donc, simplement être capable de suivre la courbe. Changer mon jeu si j’en avais besoin, ou simplement améliorer mon jeu. Mais cela n’enlève rien à personne d’autre. Il y a tellement de grands joueurs qui ont joué ce jeu et qui ont un énorme héritage. La NBA est une belle chose, il y a eu de très bons joueurs. Mais je ne peux prendre personne au-dessus de moi. »