« Le crossfit, l’idéal pour se préparer durant l’intersaison »

 

Destiné à semer la terreur dans les raquette de P3 cette saison, Yoann Laval s’astreint à un gros travail physique durant l’été. Pour Liège & Basketball, il évoque sa préparation et ses aspirations.

 

Yoann, comment se passe ta préparation?

Elle se passe pas trop mal. Par un heureux hasard, mon programme de crossfit est particulièrement bien adapté au basket. Du coup, je fais beaucoup de volume sur le cardio et le physique -je suis repassé à cinq séances par semaine.

Tu bosses des points spécifiques en particulier?

Principalement le physique. Je n’ai pas eu l’occasion de travailler balle en main. je mettrai un gros coup sur ce point quand les entrainements avec l’équipe recommenceront. Ma fille rentre à l’école en septembre et j’ai vraiment envie d’en profiter avant de moins la voir.

Quels sont les points sur lesquels tu souhaites progresser?

Retrouver un shoot fiable, même au-delà de la ligne à trois points ainsi que récupérer un bon handle sont des capacités que j’aimerais développer pour le début de saison.

 

« Améliorer ma main gauche qui reste un point faible »

 

Romain Hamaide, du Collège Saint Louis, évoluera cette saison en P1 et R1. Il évoque pour nous sa préparation, les points faibles qu’il souhaite améliorer et ses attentes pour la saison à venir. Interview.

 

Comment se passe ta préparation?

Pour le moment, je n’ai pas encore eu beaucoup d’occasions de retoucher le ballon, je travaille tout le mois de juillet. Je me contente donc de courir pour garder la forme, et je reprendrai ma préparation fin juillet.

Quels sont les points sur lesquels tu souhaites progresser durant l’été?

Les points sur lesquels j’aimerais progresser sont mon shoot, que je souhaite déclencher plus rapidement, et ma main gauche qui est un point faible lorsque j’attaque l’anneau.

Quelles sont tes attentes pour la prochaine saison?

J’évoluerai en R1 et en P1. J’espère que la saison se déroulera aussi bien que la précédente. J’ai également hâte de rejouer avec mon ancien coéquipier et très bon Maxime Gonda (ndlr: retrouvez l’interview de Maxime ce mardi sur www.liege-and-basketball.be).

 

Arizona Reid a joué avec Manny Pacquiao

 

Insolite! Arizona Reid a joué avec le champion de…boxe, Manny Pacquiao.

 

C’est l’AWBB qui diffuse cette info: Arizona Reid a disputé une rencontre avec Manny Pacquiao.

Insolite : le week-end dernier, Manny Pacquiao redevenait champion du monde des welters à… 39 ans. Il faut aussi savoir que ce personnage hors du commun est un homme politique en vue aux Philippines. Il se « triple » d’un passionné de basket. Il s’est ainsi payé un des principaux clubs de ce pays. Non content d’en être le président et sponsor, il a décidé de jouer. Pour son premier match dans la ligue pro, il y avait plus de 52.000 personnes dans la salle. Parmi ses équipiers, on retrouvait un certain Arizona Reid ayant déjà transité par Pepinster et Louvain.

 

Michel CHRISTIANE

« Nous serons vite fixés! »

 

Champion en P4, Aubel ne sera pas un oiseau pour le chat cette saison. Michael Louis préface le futur championnat des Herbagers.

 

« Pour être franc, hormis deux ou trois équipes, le reste de la série de P3A est un gros point d’interrogation pour moi » nous précise d’emblée Michael Louis lorsque nous évoquons la saison à venir. « Ne connaissant pas beaucoup de formations que nous allons rencontrer, j’ai envie de citer Visé et la vieille équipe d’Alleur (rires) parmi les favoris. Harimalia peut également être inclus dans la discussion. »

Ce ne sont pas les seules équipes que le sympathique Michael met en avant. « Waremme, qui n’a jamais de mauvaises équipes, sera aussi à surveiller. Et nous, si nous sommes plus réguliers et sérieux qu’en P4, pouvons nous classer parmi les outsiders » continue-t-il. « Notre objectif est de faire le mieux possible, sans se mettre de pression. Comme dirait Dan, notre entraineur: nous jouons le maintien! » Et de conclure: « nous serons vite fixé: notre premier match est à Alleur. »

 

« Esneux est mon club de coeur »

 

Joueur emblématique d’Esneux, Benoit Scheveneels ne jouera pas avec les Dragons cette année. Pour Liège & Basketball, il revient sur la saison écoulée, les spécificités du club esneutois et son histoire commune avec celui-ci ainsi que les ambitions que peuvent avoir ses anciens coéquipiers.

 

Ben, depuis combien de temps évolues-tu à Esneux désormais?

Cela doit faire une bonne dizaine d’années, entrecoupées d’aller-retour dans d’autres clubs, que je suis un Dragon. Mais Esneux est véritablement mon club de coeur.

Justement, qu’est ce qui te plait tant à Esneux?

Ce club dégage une atmosphère familiale et conviviale, basée sur des principes sains et stables, et cela par le biais, notamment, de Didier Longueville et des bénévoles des Dragons.

Quel bilan tires-tu de la saison écoulée?

J’ai beaucoup apprécié cette saison où s’est créée une nouvelle équipe majoritairement composée de joueurs n’ayant encore jamais foulé les parquets de la division nationale. Nous avons pris un bon départ et, même si le deuxième tour fut moins réussi, nous évitons tout de même la descente grâce à une reprise tardive, influencée par l’arrivée du nouvel assistant-coach, Jean-François Bader.

 

 

« Place aux jeunes »

 

Que peuvent prétendre les Dragons pour cette nouvelle saison?

Je ne ferai pas partie de l’équipe cette saison, mais je ne peux que conseiller aux joueurs de croire en leur potentiel et de faire preuve de régularité et d’investissement, que cela soit aux entrainements ou sur la durée d’un match.

Pourquoi avoir décidé de prendre du recul?

J’avais des projets qui ne se combinent pas avec le basket.

Le basket ne va pas te manquer?

Oh que si, il y a des chances. Mais place aux jeunes.

Noémie Mayombo prolonge à Fribourg

 

Noémie Mayombo rempile à Elfic Fribourg, mais change de statut.

 

C’est l’AWBB qui relaie cette info: Noémie Mayombo prolonge son aventure en Suisse.

Elue meilleure distributrice du championnat suisse (18 pts de moyenne), Noémie Mayombo a décidé de rempiler pour une saison supplémentaire à l’Elfic Fribourg. Club féminin qui a signé le triplé coupe, coupe de la ligue et championnat. On signalera néanmoins le changement important de carrière de notre « Cats ». C’est ainsi qu’elle abandonne son statut de joueuse professionnelle car elle a trouvé un emploi à plein temps à Lausanne. Pour rappel, Jan Callewaert sera le nouveau coach des Fribourgeoises.

 

Michel CHRISTIANE

A la rencontre de Thomas Broset

 

Victime d’une grosse blessure en janvier, Thomas Broset a assisté depuis le banc de touche au titre obtenu par Neuville. Pour Liège & Basketball, il revient sur sa blessure, la saison du Rebond, les troisièmes mi-temps légendaires du club, son entraineur, Kevin Reyserhove et sur sa décision de rejoindre la P2 de Modave. Entretien. 

 

Thomas, Tu as été longtemps blessé, comment as-tu appréhendé cette longue indisponibilité?

Je me suis blessé le 28 janvier lors de la demi-finale de Coupe et mon retour est programmé pour septembre. C’est effectivement assez long. Etre indisponible pour une si longue période m’a mis un coup au moral car j’estimais que ma saison se passait bien. D’autant plus qu’outre le basket, je suis quelqu’un qui aime bien bouger et rien que le fait de ne plus pouvoir conduire, de ne plus savoir me déplacer par moi-même, de devoir être véhiculé, me rendait fou.

Qu’as tu pensé de la saison de tes coéquipiers?

Lorsqu’on est champion, je pense que l’on peut dire que la saison fut belle. Même quand cela fut plus compliqué, mes équipiers ont su garder leur sérieux à l’entrainement et tout le monde est resté soudé jusqu’au bout. Ils ont obtenu une belle récompense au final! Une saison, c’est long. Il faut jouer tous les matchs à fond, du premier jusqu’au dernier, sans en bâcler aucun et, sur l’ensemble de la saison, vu que Neuville n’a rien lâché, c’est normal d’être champion.

Qu’as-tu pensé du championnat de P1 cette année?

Il fut surprenant. Ce fut un peu les montagnes russes pour de nombreuses équipes, que cela soit dans le haut ou le bas du classement. Par exemple, Aubel avait réalisé un super premier tour et, à l’inverse, Alleur s’est fendu d’un beau deuxième tour. Je trouve cela plus amusant quand aucune équipe ne survole vraiment un championnat. Ainsi, la victoire et le titre n’en sont que plus savoureux.

 

 

« Je veux encore progresser à Modave »

 

Tu évolueras à Modave, en P2, cette saison. Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre les Castors?

J’ai choisi de rejoindre Modave car j’espérais rester au moins en P2 après ma blessure. Je reste un compétiteur et j’ai envie de rejouer, même si je sais que cela sera difficile. J’ai hésité avec Ans car je trouvais le coach motivé et je trouve que c’est plus amusant de jouer dans ces conditions. Mais, au final, la proximité géographique avec Modave, pouvoir encore jongler avec mes études -elles restent ma priorité et c’est normalement ma dernière année d’uniforme- et la présence de François Bens à la tête de l’équipe ont fait peser dans la balance. Avec cet entraineur, j’espère pouvoir encore progresser et surtout bien revenir dans le parcours après ma blessure.

Quels seront vos objectifs?

Je ne sais pas vraiment si nous aurons des objectifs particuliers. C’est pratiquement un tout nouveau groupe, donc j’espère que nous nous entendrons bien et que la mayonnaise prendre, comme on dit dans ces cas là. Je crois qu’au vu de l’expérience du noyau, nous pouvons jouer les trouble-fête. Sur papier, cela peut vraiment être une chouette saison mais il faudra travailler pour que cela soit le cas.

 

 

« Des troisièmes mi-temps extraordinaires »

 

Un mot sur ton ancien entraineur, Kevin Reyserhove. Quel genre de coach est-il?

C’est vraiment quelqu’un de bien, toujours disponible. Il a toujours été honnête avec moi, et, pour cela, je lui en suis hyper reconnaissant. Il m’avait promis un temps de jeu minimum et a respecté sa parole. Je trouve que j’ai même joué plus que ce qu’il m’avait promis. Quand je me suis blessé, il m’a dit assez tôt qu’il prenait un autre distributeur. Pour moi, c’est vraiment quelque chose d’important. Outre cela, il a beaucoup d’humour et c’est pour ça que je m’entendais bien avec lui car j’aime bien rigoler. Au niveau coaching, il n’a pas peur de se remettre en question, d’essayer de nouvelles choses. Il s’investit beaucoup, allait filmer et voir les matchs de nos adversaires. Cela donnait envie de se bouger pour lui.

Les troisièmes mi-temps de Neuville sont, paraît-il, épiques.  Comment les décrirais-tu?

Elles sont vraiment extraordinaires! Toutes les semaines, il y avait une bonne ambiance, nous rigolions, c’était la fête. Cependant, pour moi, j’avoue que ces troisièmes mi-temps étaient parfois dures et frustrantes car je n’aurais pas pu rester tous les samedis jusque’à six heures du matin, sinon je ne savais pas bosser le dimanche pour les cours. S’amuser en équipe jusqu’aux petites heures montre aussi à quel point le groupe était soudé et que cette équipe était une vraie bande d’amis avant d’être de simples coéquipiers. Au final, j’ai quand même un petit pincement au coeur de quitter ces gars, que cela soient ceux de la la P1 ou de la P2, avec qui je m’entendais vraiment bien. Mais je suis persuadé que je m’amuserai bien à Modave également.

 

« Un manque de collectif et de rotations »

 

Philippe Agapit revient sur la dernière saison de VOO Pepinster. Interview.

 

Philippe, restes-tu à Pepinster?

Oui, je suis toujours Pépin.

Quel bilan tires-tu de ta dernière saison?

La saison dernière fut assez difficile. Nous avons connu des hauts et des bas et, avec les talents individuels que nous avions, c’est frustrant de ne pas avoir fait mieux.

Que vous aura-t-il manqué pour monter?

Le collectif. Je pense que c’est quelque chose sur lequel nous nous reposions seulement si nous étions à l’aise. Dans les matchs serrés, chacun voulait apporter sa touche à sa façon mais pas ensemble. En plus du collectif, il nous aura manqué des rotations.

Justement, as-tu déjà vécu une saison avec autant de blessés?

C’est la première saison que je vis avec une équipe qui aura compté autant de blessés. Mais, d’un autre côté, j’ai déjà vécu une saison où nous étions six dans l’effectif!

« Je veux être plus hargneux »

 

Après une première expérience concluante en Playoffs, Sacha Klontz met son été à profit pour bosser son physique et son jeu.

 

« Actuellement, j’ai fêté la fin des examens et je suis allé aux Ardentes mais, à chaque occasion, je vais à la salle de fitness, courir et, surtout, shooter à la plaine de Cointe » nous confie Sacha Klontz lorsque nous l’interrogeons sur sa préparation estivale. « J’essaie d’améliorer mon explosivité et mon endurance du mieux que je peux. Je tâche aussi d’entretenir mon tir à distance. Durant le reste de l’été, je vais tenter d’augmenter d’un cran ma défense. Je veux être plus solide et hargneux. »

 

 

« Gagnant-gagnant »

 

Julien Simons, chroniqueur dans l’émission les Haters sur 48FM et ayant vécu à Toronto, livre son opinion sur l’échange entre les Raptors et les Spurs.

 

Que de choses à dire sur ce trade entre les Raptors et les Spurs! Premièrement, c’est un trade « gagnant-gagnant » selon moi. Les Spurs récupèrent un DeRozan en pleine force de l’âge ainsi que de la jeunesse au poste de pivot avec Jakob Poeltl. En échange, Toronto récupère donc une star et un excellent shooteur avec Kawhi et Danny Green.Deuxièmement, Toronto tente un pari sans trop de risques car si la mayonnaise ne prend pas avec Leonard, il sera free-agent l’été prochain et cela libérera de la marge salariale pour essayer d’attirer un gros poisson sur le marché 2019. Si le double meilleur défenseur de l’année se plaît au Canada, il pourra alors resigner et Toronto serait gagnant sur le long terme. Du côté de San Antonio, ce trade permet d’éviter une reconstruction sur le long terme et je suis persuadé que DMDR va franchir un cap sous les ordres de Coach Poppovich. Enfin, troisièmement, ce départ va tout de même marquer la fin d’une ère au Canada. DeRozan, aussi « chocker » soit-il en playoffs, est devenu le meilleur marqueur de l’histoire de la franchise et le leader d’une équipe qui a atteint les finales de conférence. J’espère, pour tout le travail accompli, que la franchise retirera son maillot. Aux Spurs, il ne manque plus que la retraite de Ginobili et il ne restera plus rien de l’équipe championne en 2014.

 

Julien SIMONS