« Il n’y a pas encore le feu au lac »

    

Eliminé de la Coupe provinciale et bon dernier en championnat, Henri-Chapelle connait un début de saison laborieux. David Di Giuseppe, le coach des Capellois fait le point pour Liège & Basketball.

  

David, éliminé de la Coupe et aucune victoire en championnat, comment évalues-tu votre situation actuelle?

Nous sommes mal, c’est vrai. Je pensais au moins avoir une victoire en championnat. Néanmoins, il n’y a pas encore le feu au lac vu que nous avons joué Verlaine, Saint Louis et Harimalia qui font, selon moi, partie du Top 5. Nous allons avoir des matchs à notre portée et l’équipe évolue bien. Pour la Coupe, c’est dommage même si ce n’était pas un objectif. Cela permettra aux joueurs de souffler même si, reconnaissons-le, gagner aurait fait du bien au moral.

T’attendais-tu à des débuts aussi laborieux?

Nous avons toujours eu du mal à marquer mais nous sommes dans le bon rythme et les joueurs trouvent leur marque. Lors de notre dernier match, contre Harimalia, nous avons livré une bonne prestation, hormis les trois première minutes. Mais, à nouveau, nous n’avons pas eu de réussite offensivement. Les entrainements sont, en tout cas, bons, et nous sommes enfin dix.

Y-a-t-il déjà urgence?

Non. Nous analyserons la situation avec le comité et les points à prendre en décembre/janvier quand nous aurons affronté des équipes plus à notre portée.

Quels sont vos axes de progression?

Ils sont simples: l’attaque, l’application des systèmes et, surtout, parvenir à mettre la balle dedans. Sans cela, c’est certain que cela va être compliqué de gagner des matchs.

« Rien n’est encore joué »

   

Avec trois défaites en cinq rencontres et de nombreuses blessures, les débuts d’US Awans sont plus laborieux qu’escomptés. Avant un match choc contre Braives, Liège & Basketball a fait le point avec Eric Herben. Entretien.

   

Eric, avec trois défaites en cinq matchs, vous ne réalisez pas le début de championnat attendu, cela modifie-t-il vos ambitions?

En effet, notre début de saison ne ressemble vraiment pas à ce à quoi nous nous attendions. Nous avions déjà la blessure de Leblond et, contre La Villersoise, c’est Olivier Monteforte qui s’est grièvement blessé au genou. J’ai également deux autres joueurs à l’infirmerie et incertains pour affronter Braives. Cela fait beaucoup mais nous avons discuté avec le groupe et rien n’est encore joué. Beaucoup d’équipes peuvent se battre mutuellement et, une fois notre effectif au complet, nous devrions -du moins je l’espère- faire une remontada.

Ce weekend, ce sera encore un gros morceau avec la réception de Braives. Comment allez-vous aborder ce match?

Notre objectif sera de retrouver notre collectif et notre basket. Nous prendrons cette rencontre très au sérieux. Nous devons la victoire à Olivier qui risque, malheureusement, d’avoir déjà fini sa saison.

« Nous devons déjà deux revanches à Laurent Herten »

   

Ce weekend, la P4 de SFX-Saint Michel a remporté sa première victoire contre le Jésyl. Terence Gabriel revient sur ce premier succès, le début de saison des Collégiens et la série D de quatrième provinciale.

   

Terence, première victoire ce weekend! Heureux?

Elle fait du bien car nous restions sur deux défaites pour débuter le championnat, ce qui n’est pas idéal comme départ. Je pense qu’au complet, la donne aurait été différente mais c’est qui est certain, c’est que nous devons déjà deux revanches à « Coach T », Laurent Herten.

Que retiens-tu de cette victoire?

Face au Jésyl, nous avons démarré pied au plancher par un 26 à 6. C’est ce départ canon qui a fait la différence car nous fûmes moins bons dans le deuxième et le troisième quart-temps, avant de remettre un coup d’accélérateur au début du dernier quart. 

Quels enseignements peux-tu tirer de ce match et, plus globalement, de votre début de saison?

Si nous voulons atteindre la première partie de tableau, il faudra avoir moins de creux durant les matchs. Néanmoins, ce weekend, nos scoreurs furent plutôt efficaces et je suis personnellement content que nous intégrions des cadets chaque semaine. Ils font preuve d’une excellente mentalité et veulent s’intégrer dans le groupe de valeureux gaillards que nous formons. A noter que si nous faisons la fête comme vendredi dernier après chaque victoire, les lendemains de veille risquent d’être très, très, très dur!

Que penses-tu de votre série de P4, la D?

Notre série est plutôt ouverte. Il y a quelques bonnes équipes qui vont se disputer les avants-postes, ce qui n’est pas plus mal pour maintenir un certain niveau pendant toute la saison. 

« Ensival jouera les premiers rôles »

   

La P2 d’Ensival confirme, semaine après semaine, son statut de prétendant au titre. Le weekend dernier, les Verviétois ont dominé, 56-64, Union Liège. Sébastien  Dethioux, le coach des Liégeois, revient sur ce revers et l’adversaire affronté.

   

« Ensival est une très belle équipe, bien équilibrée, qui jouera les premiers rôles dans cette compétition » constate Sébastien Dethioux, le coach de l’Union. « Notre défaite s’explique par un départ raté sur le plan offensif. Nous avons été menés de plus de quinze points mais avons fait preuve d’une belle réaction en deuxième période pour revenir à deux unités. Hélas, cette débauche d’énergie pour revenir nous a coûté cher dans le final et nous avons à nouveau connu des soucis offensifs dans le quatrième quart-temps.« 

Aubel réalise la bonne opération

      

Avec une courte victoire, dans les derniers instants, contre La Villersoise, la P3 d’Aubel réalise la bonne opération du weekend, tout comme l’équipe P2 des Herbagers, déforcée, contre son homologue spadoise.

   

« Nous gagnons de deux points, 74-76, mais si les gars de Villers avaient mieux géré leurs dernières attaques, ils auraient dû l’emporter » souligne Michael Louis. « Nos adversaires avaient encore six points d’avance à quarante secondes du terme mais une anti-sportive suivie d’une technique à 0,2 seconde de la fin ont plié le match, d’autant que Damien Gillis n’a pas tremblé sur la ligne de réparation.« 

Une fin de match ubuesque. « Obligé de sortir du terrain pour cinq fautes, Julien Filbiche bouscule Benjamin Collin et hérite d’une technique » nous précise « P’tit Louis ». « Mais le comble, c’est que c’est moi qui pousse amicalement le meneur de Villers, par ailleurs mon pote. L’arbitre a cru à un coup d’épaule volontaire et a sanctionné Filbiche. » 

Le malheur des uns fait le bonheur des autres, les Aubelois pouvaient savourer leur victoire, la troisième de la saison et s’emparer de la quatrième place au classement de la série A de troisième provinciale. « Nous aurions pu baisser les bras et ne plus y croire mais nous n’avons rien lâché pour remporter une victoire importante avant quinze jours de repos » sourit Michael.

    

Kyrielle de blessés en P2

   

Dans des conditions délicates, la P2 aubeloise a, aussi, réalisé une excellente opération en s’imposant contre Spa, 53 à 61. « La préparation de cette rencontre ne fut pourtant pas optimale, l’entrainement ayant été annulé suite au trop grand nombre de blessés » rappelle Florian David. « Nous nous sommes déplacés à quatre joueurs valides et trois en voie de guérison. » 

Malgré un effectif déforcé -Bertho préservé pour la R2- et une entame de match loupée, les gars de Fred Delsaute finissaient par émerger. « Nous avons été menés d’une dizaine de points pendant les vingt-cinq premières minutes du match. Il a fallut attendre une accélération du tempo et quelques shoots rentrés au bon moment par Jeremy Delsemme pour enfin prendre l’avantage et s’imposer. Ce n’est pas un match référence mais en l’état actuel des choses, toutes les victoires sont bonnes à prendre » conclut Florian dont l’équipe occupe, également, la quatrième place au classement.

« Ce sera bien une saison de transition pour nous »

      

Sprimont n’a pas réussi au 4A Aywaille. La P2 s’est inclinée chez les Carriers, tout comme la P3 aqualienne, 74-66.

    

« Une défaite difficile à encaisser d’autant que j’étais blessé. C’est donc du banc que j’ai assisté à ce beau combat » nous précise Nathan Lathouwers. Menés de quatorze unités en première période, les Aqualiens parvenaient à revenir grâce à une bonne réorganisation défensive. Cependant, c’était à une partie de yoyo à laquelle se livraient les deux formations puisque les locaux reprenaient quatorze unités d’avance en seconde période. « Mais l’équipe s’est ressoudée et est parvenue à revenir à égalité » nous informe Nathan. Un manque de réussite aux lancers-francs et quelques pertes de balles décisives sonnaient le glas des espoirs aqualiens. « Le match nous a filé entre les mains, malgré une belle démonstration de courage et d’envie. Le championnat sera long cette année et ce sera bien une saison de transition pour nous » conclut Nathan.

Belleflamme conserve son leadership à Haut-Pré

   

Ce weekend, Belleflamme est allé s’imposer à Haut-Pré Ougrée, 44 à 62, et conserve ainsi son brevet d’invincibilité et le leadership de la P3C Dames. Reportage.

    

Le premier quart-temps de cette rencontre était tout sauf une orgie offensive: 8 à 4 en faveur des locales après dix minutes. Le deuxième et troisième quart-temps allait voir les deux équipes batailler sans prendre un réel ascendant, c’était 38 partout à la trentième. Les visiteuses profitaient du dernier quart pour resserrer la défense et s’envoler au marquoir pour finalement l’emporter 44 à 62. « Ce ne fut pas fameux mais la bonne réaction en fin de partie permet d’effacer notre entame loupée » tempérait Sébastien Peremans, le coach de Belleflamme, au coup de sifflet final.

La coach adverse, Mme Bourbon, livrait également son analyse. « J’ai un groupe composé de dix filles et j’essaie de faire un maximum de rotations car, selon moi, tout le monde doit pouvoir jouer lorsqu’on évolue en P3 » expliquait-elle. « La différence au niveau des chiffres vient du réveil d’Elodie Dheur dans le dernier quart. Elle a joué à son vrai niveau lors des dix dernières minutes tandis que Manon Flores nous a posé problème durant toute la partie. Je connais d’ailleurs très bien ces deux joueuses pour les avoir coachée par le passé.« 

Le mot de la fin revenait à Sarah Fraterrigo, auteure d’une rentrée remarquée et d’une prestation aboutie (10 points). » J’essaie de donner le meilleur de moi-même malgré mon arrêt en club ces dix dernières années » précisait-elle. « Je veux me prouver à moi-même, ainsi qu’à mon équipe que je suis encore capable, tout simplement. »

    

Avec l’aimable collaboration de Thomas Bodson.

   

Crédits Photos: Thomas Bodson

« J’avais l’impression que tous mes tirs allaient rentrer »

   

Ce weekend, Robin Malpas a littéralement pris feu: 43 points pour l’intérieur shooteur de Sprimont, mais une nouvelle défaite pour les Carriers qui disputeront un derby crucial ce dimanche à Esneux. Entretien.

     

Robin, tu étais en feu ce weeekend contre Neufchâteau! Qu’est ce que cela t’a fait de scorer 43 points? T’étais -tu déjà senti aussi chaud?

C’est toujours spécial ce genre de match où tu es chaud. J’avais l’impression de pouvoir shooter n’importe comment et que cela allait rentrer. La saison dernière, j’avais déjà réussi une prestation à 37 unités mais c’était différent et dans un autre contexte: nous étions déjà largement menés. Contre Neufchâteau, nous étions devant pendant 35 minutes et c’était face à trois anciens coéquipiers à moi, lorsque je jouais en D2 à Liège. J’étais encore plus motivé!

Malheureusement, ton coup de chaud n’a pas coïncidé avec une victoire de tes couleurs. Avec un zéro sur cinq, t’attendais-tu à un début de saison aussi laborieux?

Non car je pense que nous avons du talent et beaucoup de qualités. Mais la pièce ne tombe pas de notre côté pour le moment et nous n’avons pas encore eu le déclic.

Y-a-t-il déjà urgence?

Oui, il y a urgence. Il faut gagner un match pour nous remettre en confiance et enfin lancer notre saison!

     

« Faire preuve de constance et d’adresse »

   

Ce dimanche, c’est le derby à Esneux, une formation qui présente le même bilan comptable que vous. Peut-on parler de match à 6 points?

Peut-être pas un match à six points car nous sommes encore très tôt dans la saison. Mais il s’agit d’un derby important pour nous lancer, gagner en confiance et peut-être avoir ce fameux déclic.

Comment allez-vous aborder cette rencontre?

Comme chaque rencontre: nous voulons gagner! La motivation et l’envie sont bien présentes dans le groupe à chaque match mais nous devons nous donner encore davantage vu la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Que devrez-vous faire pour triompher?

Il faut que nous soyons concentrés pendant quarante minutes! C’est notre grosse faiblesse cette saison. Nous avons des séquences où nous jouons vraiment très bien et puis des passages où c’est le vide total et où personne ne fait rien de bon. Il nous faudra aussi de la réussite aux tirs, nous sommes l’une des pires attaques de la division… Nous devons absolument rectifier cela.

    

Crédit photo: SudPresse

« Nous avions la rage de vaincre »

   

Thomas Waonry n’a pas manqué son retour à l’AlfArena, repartant avec la victoire. Pour Liège & Basketball, il revient sur ce derby victorieux.

    

Thomas, qu’est ce que cela t’a fait de rejouer à l’AlfArena?

C’est toujours spécial de rejouer contre son ancienne équipe surtout quand on est toujours proche des joueurs. Mais nous étions dans le rouge et il fallait gagner

Qu’est ce qui, selon toi, vous a permis de vous imposer contre Esneux?

Pour moi, cela s’est joué sur des détails. D’abord, notre défense qui fut enfin au rendez-vous. Nous avions la rage de gagner. Ensuite, ce sont les lancers-francs ratés d’Esneux, les triples plantés en fin de partie et nos derniers stops défensifs.

Comment évalues-tu l’impact de cette victoire dans ce derby?

Au niveau de l’impact c’est clair: nous mettons deux équipes à deux victoires derrière nous. Cela nous permet de reprendre confiance pour les rencontres à venir alors que les Dragons restent dans le doute.

« Le match a basculé dans le troisième quart-temps »

   

Hannut confirme son regain de forme en s’imposant 62-59 contre Tilff. Les Porais restent quant à eux scotchés à la dernière place au classement.

    

La P2 montante du BC Hannut confirme son regain de forme en empochant une seconde victoire consécutive. Les Hesbignons ont dominé Tilff, 62 à 59. « Le match a basculé en notre faveur au troisième quart. Nous avons pu accélérer et mettre du rythme, ce qui nous a permis de créer un petit écart qui a grimpé jusqu’à onze unités au début du dernier quart-temps » nous explique Arnaud Duvivier, le coach des locaux. « La fin de rencontre fut compliquée pour nous. Défensivement, nos adversaires nous gênaient et sont peu à peu revenus dans la partie. Heureusement pour nous, Tilff n’a pas su profiter de nos erreurs dans le money time. » Un second succès de rang qui replace Plomteux et ses coéquipiers dans le ventre mou de cette P2B. 

A contrario, Tilff enregistre là son troisième revers en autant de rencontres et est bon dernier au classement. « Notre bilan s’explique principalement par un manque de constance et des conditions difficiles à l’entrainement » nous précise Pascal Maquinay. « Nous avons pas mal d’absents pour le moment, cela impacte les entrainements et, du coup, les matchs aussi. »

Il n’y a pas encore urgence pour Tilff mais les Porais doivent profiter de la venue d’Amay, qui a enfin décroché sa première victoire jeudi dernier lors du derby contre Wanze, pour déflorer leur compteur de victoire. Les Hesbignons se rendront, quant à eux, à Ans qui a, aussi, remporté son premier match ce weekend.