Amaury Gorgemans rejoint le Brussels

    

Joli coup du Basic Fit Brussels qui a signé Amaury Gorgemans.

    

« C’est officiel, Amaury Gorgemans vient de s’engager avec le Basic-Fit Brussels pour 3 ans » peut-on lire sur la page Facebook du club bruxellois. Sans contrat depuis la fin de saison dernière, l’ancien carolo va venir densifier la raquette du club de la Capitale.

« J’espère que ce match servira de déclic »

    

En première régionale, Liège a remporté son derby –le deuxième– contre LAAJ au terme d’une excellente prestation.

        

C’est, contrairement à la première confrontation où le suspens avait été à son comble, une victoire nette et sans bavure qui est venue sanctionner le derby entre LAAJ et Liège Basket en première régionale. Un score sans appel, 53-77, en faveur des visiteurs dont l’entraineur, Jérôme Jacquemin, se refuse tout de même à parler de démonstration. « Nous avons presté un très bon premier quart offensivement, mais avec une défense très moyenne au début. Ensuite, nous avons corrigé le tir au niveau défensif mais avons connu des hauts et des bas en attaque. Atlas n’a rien lâché et est d’ailleurs revenu à quatorze points en deuxième période« résume l’entraineur des Principautaires.

« Nous avons été pris à la gorge dès le début du match et nous n’avons jamais su revenir dans la partie » regrette Gael Colson. « Nos adversaire furent plus forts que nous dans de nombreux domaines mais, surtout en terme d’envie et de mentalité, ce qui est inacceptable si nous voulons nous sauver. Un match à oublier dans un sens, mais duquel nous devons retenir les leçons. »

Une prestation autrement plus aboutie des visiteurs que ne peut que constater l’entraineur liégeois. « Le groupe est en progrès, mais c’est aussi la première fois que nous étions au complet. Nous avons pu faire la différence grâce à une défense solide, hormis en début de partie, notre tempo offensif mais, surtout, notre maitrise du rebond » analyse Jérôme. « J’espère que ce match servira de déclic pour les échéances très importantes qui nous attendent dans les semaines à venir…« 

Une rivalité est-elle née?

   

Pour leur deuxième confrontation, en Coupe cette fois, Alleur a à nouveau vaincu Dison grâce à un dernier quart proprement hallucinant. De quoi faire naitre une rivalité entre ces deux formations qui devront encore en découdre en championnat?

    

Le sport se nourrit de rivalités qui exacerbent les confrontations et offrent, souvent, des moments d’anthologie. Real/Barcelone, Anderlecht/Standard, Celtics/Lakers, autant de rivalités historiques qui ajoutent du piment aux duels homériques que peuvent se livrer ces différentes entités. Après une première confrontation tendue et remportée par Alleur C à Dison voici quinze jours, les All Blacks ont remis le couvert en Coupe ce samedi au terme d’un match proprement hallucinant! 

A la pause, les locaux étaient menés 25 à 45 par Dison C avant de complètement renverser la tendance et de s’imposer 84 à 62 par la grâce d’un dernier quart ahurissant lors duquel Serge Di Prospero et ses partenaires infligeaientt un 41-7 aux visiteurs. 

Forcément, les réactions étaient bien différentes dans les deux camps après cette rencontre des plus atypiques. « Nous savions que Dison allait venir le couteau entre les dents suite à notre victoire d’il y a quinze jour. Et le début de match était, comme redouté, à l’avantage de notre adversaire qui menait 9 à 27 après dix minutes. Notre défense prenait l’eau de toute part » nous explique Didier Pissart, l’entraineur local. « Notre changement de défense dans le deuxième quart nous permettait de faire jeu égal mais nous comptions vingt points de retard à la pause. Nous n’avions plus rien à perdre mais il fallait au moins montrer de l’envie et changer de mentalité car les tête étaient basses de notre côté.« 

    

Alleur prend feu!

  

Allait alors débuter un tout nouveau match. « Au retour des vestiaires, ce fut bien meilleur et, à la trentième, nous avions refait la moitié de notre retard » continue le coach des All Blacks. « Après quatre minutes dans le dernier quart, le score était à égalité. Nous avons littéralement pris feu et réussissions tout ce que nous entreprenions, à distance ou à l’intérieur. Une fois passé devant les Disonnais, ceux-ci perdirent pied de toutes parts. » Et les locaux collaient ainsi un incroyable 41 à 7 à leurs opposants pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la compétition. « Belle mentalité affichée par l’équipe en deuxième période qui contraste avec notre premier quart-temps catastrophique » sourit Didier.

Du côté Andrimontois, les sourires n’étaient, logiquement, pas de rigueur. « Alleur a fait preuve de plus d’intensité et les arbitres furent dépassés par certains joueurs qui venaient plus pour se battre qu’autre chose » regrette Gauthier Liégeois, l’entraineur de Dison. « Nous avons eu deux exclus et, après cela, notre collectif a disparu tandis qu’Alleur a pris feu à trois points.« 

Une folle partie, houleuse par moments et qui augure peut-être d’une rivalité naissante entre deux formations qui furent championnes en P4 la saison dernière et qui trustent les premières places en P3C. La troisième confrontation, le samedi 9 février à Alleur, devrait certainement valoir le détours!

« Gagner le derby de vendredi à Sprimont! »

   

Superbe coup réalisé par Comblain qui s’adjoint les services de Brieuc Lemaire. L’ancien Montois explique à Liège & Basketball les raisons de son arrivée au Mailleux et son état d’esprit.

   

Brieuc, pourquoi avoir décidé de rejoindre Comblain?

Pendant l’été, je me suis entrainé avec Mike Bodson et le courant est tout de suite bien passé. Nous avions discuté, sans plus, d’une venue à Comblain et je lui avais donné ma parole que si je redescendais de division, ce serait avec lui. Cela fait maintenant presque six mois que je n’ai plus joué en match officiel. J’ai donc pris la décision de venir jouer à Comblain le temps que je reçoive une offre de D1.

Donc, si tu reçois une proposition d’un club pro, tu es libre de partir?

Bien sûr, c’est la première chose que j’ai dit à Christophe Henry et Mike Bodson: la D1 reste ma priorité. Mais tant que je n’ai pas de propositions sur la table, je jouerais à Comblain. Si je reçois une offre, je la prendrais mais si je n’ai rien jusqu’en fin de saison, alors je défendrais les couleurs de Comblain jusqu’au terme du championnat.

Dans quel état d’esprit arrives-tu chez les Comblinois?

Mon état d’esprit est le même que lorsque j’évolue en première division. Je veux gagner tous les matchs, et cela commence par le derby de vendredi à Sprimont!

Penses-tu devoir apporter des modifications à ton jeu ou réaliser des ajustements en venant évoluer en TDM2?

Je dois jouer mon jeu sans forcer, je sais de quoi je suis capable. Mais il est certain que je dois prendre plus de responsabilité que lorsque je joue en D1, ce qui n’est pas pour me déplaire.


« Saint Louis n’a jamais baissé les bras »

    

Dimanche, Grivegnée a longtemps mené contre Saint Louis (P1) avant de céder face à la fougue des Collégiens. Nathan Stevens revient sur cette rencontre.

    

Nathan, que retenir de ce seizième de finale de la Coupe de la Province que votre adversaire a remporté, 82 à 89?

Nous avons mené une grande partie du match. En fin de troisième quart-temps, Saint Louis a commencé à revenir dans le match. Avec leur jeunesse et leur fougue, les Collégiens ont retrouvé de la motivation et de l’euphorie au plus mauvais moment pour nous. Quelques décisions arbitrales ne nous ont pas aidé et, tout cela combiné, nos adversaires sont passés devant.

Des regrets?

Malheureusement, à six, nous n’avions plus l’énergie pour batailler dans les trois ou quatre dernières minutes. Mais tout le mérite revient à Saint Louis qui a fait preuve de patience et n’a jamais baissé les bras.

« Vraiment pas un beau match »

    

A Sprimont, Bellaire n’a pas fait dans la dentelle pour décrocher son ticket pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Province.

    

A Sprimont, face à la P3, Bellaire l’a largement emporté dimanche: 59 à 105. Un score en trompe-l’oeil pour Gael Colson. « Ce n’était vraiment pas un beau match à voir » nous précise l’entraineur des Blue Rabbits. « Nous n’étions pas prêts défensivement dans le premier quart-temps, nous avons ensuite resserré la vis derrière pour nous imposer.« 

Au prochain tour, Bellaire sera opposé à la P2 de Pepinster qui a vaincu celle de Spa ce weekend.

« Nous avons retrouvé notre identité »

   

La R2 de Tilff a profité du Super Sunday du club pour renouer avec ses valeurs et la victoire lors de la réception du Fresh Air.

   

Devant une belle assistance, Mottard (10 points) et ses coéquipiers l’ont emporté 58-55 contre Fresh Air. Pourtant, après un premier quart équilibré, les Porais rentraient au vestiaires en étant menés de quatre unités. Balbourg (13 points au total) et ses partenaires démarraient la seconde période pied au plancher et infligeaient un 21-12 à leur adversaire. Les dix dernières minutes faisaient la part belle aux défense et Tilff l’emportait. « Une victoire qui fait du bien avec dix gars concernés » soufflait Quentin Pincemail. « Malgré un coup de mou au rebond défensif en première mi-temps, nous avons su retrouver notre identité de jeu en défendant dur. Cela s’est joué sur des détails et sur ceux-ci, nous avons été plus juste que l’adversaire. Les gars méritent ce bon résultat au vu de l’intensité fournie aux entrainements ces deux dernières semaines.« 

« Un François Genet de gala! »

   

En Coupe de la Province, Ensival a pris sa revanche du match aller contre Visé. Emménés par François Genet, auteur de 38 points, les Ensivalois ont dominé les locaux, 58 à 71, décrochant leur ticket pour les huitièmes de finale. Christophe Hauglustaine revient sur la prestation de ses ouailles et évoque ses ambitions dans une compétition qu’il affectionne.

   

Christophe, que retenir de cette belle victoire à Visé?

Comme la semaine dernière, j’ai retrouvé cet esprit de révolte et cette combativité qui doivent faire partie de l’ADN d’Ensival.

C’était pourtant mal parti!

Oui, nous fûmes rapidement mené de seize unités en encaissant trente-cinq points en quinze minutes. Notre passage en zone nous a permis de stopper l’hémorragie pour clore la première mi-temps sur un trois à dix-huit. Il faut souligner que nous étions emmenés par un François Genet de gala! La moitié de l’équipe adverse a été passée en revue pour tenter de le stopper mais il fut inarrêtable et termine la rencontre avec trente-huit points à son actif. Derrière lui, toute l’équipe s’est sortie les tripes en défense.

Sens-tu ton groupe en progrès?

Je pense que nous avons eu un déclic la semaine dernière à Sainte Walburge mais je ne crie pas encore victoire car je devais à nouveau composer avec un groupe restreint de huit joueurs.

    

« L’idée de gagner la Coupe est dans un coin de ma tête »

    

Vous voilà qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe…

C’est une compétition que j’aime bien, même si cela ajoute des rencontres supplémentaires. D’ailleurs, gagner deux fois la Coupe -en seniors et en jeunes- la même année reste un de mes meilleurs souvenirs. C’est toujours particulier car, même si Waremme est archi-favori, nous savons que sur un match, tout peut se produire.

Remporter le trophée pour ce qui pourrait être ta dernière saison serait une superbe manière de clore ton chapitre ensivalois?

 Oui,  c’est dans un coin de ma tête, pour ma dernière saison et celle de quelques joueurs. Mais cela sera vraiment très compliqué. 

Au prochain tour, ce sera encore une P1 que vous rencontrerez, celle de Saint Louis. Des Collégiens qui proposent un noyau différent de celui du championnat…

Oui, mais attention! Même si les joueurs de R1 ne sont pas alignés, cela reste quand même solide avec toujours de très bons jeunes.

La Spéciale Aywaille frôle l’exploit

    

Dimanche matin, la P3 de La Spéciale Aywaille recevait la P1 d’Alleur dans le cadre des seizièmes de finale de la Coupe de la Province. Au terme de quarante-cinq minutes palpitantes, les locaux, superbes d’abnégation, devaient finalement s’incliner 75-77, ratant de très peu un retentissant exploit.

      

Les rencontres du dimanche matin ne sont pas faciles pour tout le monde. Ce fût le cas pour des locaux qui devaient déplorer l’absence de Brice Moreau au coup d’envoi, en délicatesse avec son réveil et qui arriva en cours de partie. Ce fut également le cas pour la paire arbitrale, visiblement mal réveillée et qui livra une prestation catastrophique. Entre coups de sifflet hasardeux, erreurs flagrantes, oublis incompréhensibles, incohérences nombreuses et un véritable manque de pédagogie, les deux référés auront réussi à agacer et dépiter l’ensemble des protagonistes de cette rencontre, des supporters des deux camps et des observateurs neutres. Fort heureusement, malgré la médiocrité du corps arbitral, les deux équipes sont parvenues à livrer une superbe bataille de quarante-cinq minutes.

Au coup d’envoi, les locaux comptaient dix points d’avance, comme le veut le règlement. Les deux coachs avaient opté pour une défense individuelle stricte, avec de nombreux switchs sur les écrans. Geoffrey Horrion (15 points au total) ouvrait la marque pour les visiteurs, et Yoann Laval (20 unités sur l’ensemble de la partie) lui répondait. Dallenogare (17 points, dont 6 lancers-francs) se fendait de cinq points successifs pour se rapprocher des locaux mais ceux-ci, via Robin Horrion et la bonne rentrée d’Alexandre Koch (4 points au total), faisaient corps. Après dix minutes, le score était de 20 à 13.

    

Aywaille résiste parfaitement

   

Le deuxième quart-temps voyait les deux équipes se rendre coup pour coup. Callut (28 unités, dont 2 triples et 9 lancers) faisait admirer sa palette offensive en plantant 9 points consécutivement mais Antoine Horrion (7 points et une grosse quinzaine de rebonds sur l’ensemble du match) et ses coéquipiers ne s’en laissaient pas compter. A la pause, La Spéciale Aywaille était toujours en tête, 39 à 32.

Au retour des vestiaires, les deux équipes étaient dans le dur et le score ne changeait guère. Robin Horrion plantait à distance mais le trident offensif d’Alleur rapprochait dangereusement les visiteurs. Le capitaine aqualien, Pierre Lété, prenait alors ses responsabilités pour inscrire 7 unités salvatrices pour des locaux qui conservaient une petite avance au terme des trente minutes, 53 à 51. 

    

Un suspens insoutenable, une prolongation épique

    

Le dernier quart-temps promettait un sacré suspens, dans une ambiance bouillante. Les deux formations montaient encore d’un cran leur niveau d’intensité alors que Maurice Notelaers décidait de passer en zone. A sept minutes du terme, Robin Horrion, précieux comme toujours pour Aywaille, se voyait expulser pour une rouspétance des plus légères après une intense bataille au rebond. Un coup de sifflet qui plongeait le joueur et les spectateurs dans l’hébètement le plus complet et qui permettait aux visiteurs de passer devant pour la première fois, 55 à 56. Les locaux ne se désunissaient pas pour autant et vendaient chèrement sa peau. Laval, profitant de l’absence pour blessure de Lozina, dominait la raquette adverse. Sur un lay-up, Wey, malgré une sévère entorse du doigt, remettait ses troupes devant, 65 à 64. Mais le pivot d’Aywaille écopait, dans la foulée, d’une technique pour avoir réclamé une faute -visible- sur son action.  L’arbitre se fendait de cette explication saugrenue: « Il y avait bien faute, mais tu avais marqué. » Comprenne qui pourra… Dans la pénalité, Wey devait rejoindre le banc. Le chassé croisé continuait de plus belle. A trois secondes du terme, Leclerc (7 points au total), faisait 67 à 69. Au sortir du temps-mort local, Julien Halleux, bien isolé, obtenait la faute. L’intérieur local ne tremblait pas sur la ligne de réparation et envoyait les deux équipes en prolongation.

Durant les cinq minutes additionnelles, le suspens était à son comble! Les joueurs des deux camps étaient admirables d’abnégation. Halleux galvaudait aux lancers-francs tandis que Geoffrey Horrion plantait son premier triple de la saison. Brice Moreau (5 points au total) lui répliquait dans le corner pour faire 74-73. Mais Horrion, à mi-distance cette fois, replaçait Alleur devant, 75-74. Halleux se battait bien au rebond offensif pour obtenir deux lancers mais n’en convertissait qu’un seul. Sur sa dernière possession, Callut se montrait -comme durant l’intégralité du match- diablement précis pour faire 77-75. La dernière attaque des locaux ne donnait rien et ceux-ci devaient s’incliner, sans avoir démérité. « Le match s’est joué sur un coup de dés et aurait pu basculer dans un camp comme dans l’autre » concluait Maurice Notelaers lors d’un après-match des plus sympathiques. Bravo aux gladiateurs des deux camps qui auront considérablement réchauffé un froid dimanche d’octobre.

    

Un deuxième quart fatal

    

Suite à un deuxième quart-temps catastrophique, Sainte Walburge s’est incliné à Nivelles, 84 à 61.

   

Les choses n’avaient pourtant pas mal commencé pour Beaujean (15 points) et ses coéquipiers. Après dix minutes, le marquoir affichait 19 à 17. Mais le second quart-temps allaient se révéler catastrophique pour les visiteurs qui subissaient la fougue des Nivellois et encaissaient un 29-7 qui sonnait le glas de leur espoir. Les dix dernières minutes de la rencontre étaient bien en faveur de Baeri (10 points) et de ses partenaires mais cela n’y changeait rien et Sainte Walburge s’inclinait 84 à 61, restant ainsi scotché à la dernière place du classement.