Ce dimanche, Liège reçoit Pepinster. Jérôme Jacquemin préface cette rencontre que les Liégeois aborderont sans pression.
Jérôme, pas trop déçu d’avoir démarré l’année par une défaite?
C’est vrai que je m’attendais à mieux, surtout dans la manière…
Ce dimanche, vous recevez Pepinster. Comment allez-vous aborder cette rencontre?
Nous avions perdu de trente-cinq points à l’aller, ce sera donc un match sans pression. De plus, il est clairement compliqué de s’entrainer en cette période d’examens du supérieur. J’espère simplement que les joueurs seront mentalement capables de venir faire un match solide car cela passera par là si nous voulons espérer quelque chose contre une équipe aussi forte.
Ce dimanche, la R2 d’Ans veut profiter du déplacement à Mont-sur-Marchienne pour se racheter de sa défaite contre Ciney. La P2 ansoise, en auto-gestion depuis la démission de son entraineur, se rendra à Sprimont pour tenter de décrocher une victoire importante pour le maintien.
L’année a mal démarré du côté d’Ans. D’abord en P2, avec la démission de son entraineur, Matthias Scholze. Le groupe, actuellement, en auto-gestion, se rendra à Sprimont pour tenter de décrocher une victoire qui pourrait s’avérer cruciale pour le maintien. Les Carriers connaissent une lourde baisse de régime depuis la blessure de leur meilleur marqueur, Quentin Thielen.
En R2 ensuite, le deuxième n’a pas débuté de manière idéale, Ans s’étant incliné contre Ciney, voyant également Stéphane Mossay quitter le terrain pour un problème au mollet. « Nous étions déçus de ce revers car même si notre adversaire a réalisé un bon match, c’est nous-mêmes qui avons perdu cette rencontre » soupire Stéphane qui espère pouvoir tenir sa place ce dimanche. Avec le blocus, les Ansois risquent d’être déforcés pour ce duel contre les derniers du championnat. « Mais, quoi qu’il arrive, nous irons là-bas avec le couteau entre les dents et nous n’aurons pas le choix: nous devrons tout donner pendant quarante minutes » prévient l’artilleur des Vert et Blanc.
Ce dimanche, Henri-Chapelle se rendra à Verlaine pour tenter de créer l’exploit. Le maintien est à ce prix.
A Verlaine, l’ambiance est au beau fixe. Le groupe de Jérôme Louwette, champion en P4 l’année dernière, surfe sur une excellente dynamique et figure dans le quatuor de tête en P3A. A Henri-Chapelle, par contre, la situation est plus préoccupante. Thonus et ses partenaires occupent, à égalité avec Ensival, la dernière place du classement. Désormais, chaque match est comme une petite finale pour les Capellois s’ils veulent sauver leur peau dans la division.
Ce dimanche, Henri-Chapelle se rend à Verlaine. Un déplacement ardu chez une équipe qui avait dominé les Capellois lors de leur première confrontation. « Au match aller, Noël avait eu trop facile et nous avait directement mis en difficulté » rappelle David Di Giuseppe. « Nous devons le limiter et pousser nos adversaires à aller loin dans leurs systèmes. Il faudra également jouer dur en défense et bloquer le rebond pour pouvoir courir. Offensivement, si nous faisons bien circuler le ballon, nous trouverons de bonnes positions de shoot.«
Le plan de match est établi, reste désormais à l’appliquer. Pour créer la surprise?
Très belle victoire que celle conquise par Sainte Walburge à Saint Louis, ce vendredi en première provinciale. Chris Camus, satisfait, revient sur la prestation de ses ouailles.
Chris, belle victoire de votre part à Saint Louis, 69-77…
Oui, une très bonne victoire en déplacement, d’autant plus que nous comptions beaucoup d’absents.
Que retiens-tu de cette rencontre?
Ce fut un match très engagé de notre part, avec un gros collectif et une défense de fer. Le jeune cadet Teng a joué vingt-cinq minutes et compilé dix points, dix rebonds et quatre contres. Nous avons cinq joueurs qui ont inscrit dix points ou plus, ce qui illustre bien qu’il s’agit là d’une victoire d’équipe par excellence.
En recevant De Pinte, leader de TDM2A, Ninane avait un beau coup à jouer. Au terme d’une rencontre disputée et intense, qui aurait pu basculer dans un camp comme dans l’autre, les Calidifontains se sont malheureusement inclinés, 68 à 76. Reportage.
Il n’y avait pas foule dans la salle Freddy Winkin pour ce premier match à domicile de l’année 2019. Qu’à cela ne tienne, les supporters présents étaient bien décidés à se faire entendre et à porter leurs favoris vers la victoire.
Privé de Moray, Marc Hawley optait pour un cinq composé de Raphael Allemand, Jérémie Dedave, Jason Troisfontaine, Jean-Pierre Darmont et Gérald Henrard. Le pivot local allait immédiatement se signaler par deux contres tandis que Dedave ouvrait la marque, dans le corner, sur un assist d’Allemand (qui en aura délivré un paquet). Après un panier et des lancers visiteurs, Henrard et Dedave combinaient bien sur give-and-go pour faire 4-4 avant que Troisfontaine n’obtienne le 2+1 sur un beau lay-up renversé. Allemand plantait alors de loin et Ninane menait 10 à 6 après six minutes disputées à un rythme élevé.
Troisfontaine en remettait une couche en fade-away mais De Pinte allumait de loin. Henrard obtenait à son tour le 2+1, c’était 15 à 11 et Colette, Fassotte, Lesuisse et Kabangu montaient au jeu. Ce dernier faisait mouche directement depuis le top avant d’obtenir la faute et de convertir l’un de ses deux lancers. Ninane enchainait par une magnifique action collective mais De Pinte restait dans la course grâce à sa précision au-delà des 6,75 mètres. Après que le jeu se soit arrêté suite à un mauvais coup reçu par Jean-Pierre Darmont (formidable de combativité tout au long de la partie), les visiteurs revenaient à 20-19 grâce à un tir à mi-distance. Fassotte répondait de loin avant que le leader ne fasse 23-21 sur le buzzer.
Les montagnes russes calidifontaines
Lesuisse débutait le deuxième quart par un superbe lay-back. Après un rapide temps-mort, Kabangu enquillait tranquillement dans le « corner ». Un coup de sifflet « léger » sur une intervention du pivot ninanais avait le don de réveiller les supporters. Toujours adroit de loin, De Pinte ne se laissait pas distancer. Un « dream shake » revisité permettait à Darmont d’obtenir deux lancers, et de les convertir. Une balle perdue de Lesuisse aidait les visiteurs à revenir à 29-28. Après un lancer de Dedave, De Pinte plantait un nouveau triple pour passer devant, 30 à 31. Les visiteurs profitaient alors d’un mauvais passage des locaux pour prendre l’avantage. Alors qu’Henrard et Fassotte manquaient l’immanquable, les Flamands ne se faisaient pas prier et se détachaient à 30-38. Il fallait un steal de Dedave ponctué par un panier en transition de Fassotte pour que Ninane stoppe la série visiteuse. Sur contre-attaque, De Pinte faisait 32-41 à la dix-huitième minute et Marc Hawley craquait un temps mort. Au sortir de celui-ci, Dedave, sur une passe d’Allemand, enfilait une perle. Allemand l’imitait, en transition, pour revenir à 38-41. L’entraineur visiteur prenait temps mort, visiblement en colère, et ses ouailles le sentaient passer. Pour la dernière minute, Ninane jouait très petit et la première mi-temps se terminait sur le score de 40 à 43. Difficile de dégager un futur vainqueur dans cette confrontation tant la pièce semblait pouvoir tomber d’un côté comme de l’autre.
Un duel à haute intensité
Une bonne circulation du ballon permettait à Fassotte de planter de loin d’entrée de jeu pour permettre aux Calidifontains de revenir à égalité. De Pinte répondait par une pénétration suivie d’un panier de « raccroc »et d’un lancer mais Henrard, d’abord du top -sur une passe décisive d’Allemand- et ensuite dans la peinture, maintenait les locaux dans la partie. C’était 47-48. Sur une interception de Darmont, un joueur visiteur écopait d’une faute technique et « Jipé » ne se faisait pas prier pour ramener sa formation à hauteur de De Pinte: 48 partout. Henrard aux lancers puis Jipé grâce à un puissant 2+1 faisaient 53-52. De Pinte marquait alors trop facilement mais Allemand et Henrard combinaient bien sur pick-and-roll pour faire 55-54, puis 56-54 via un coup franc de Fassotte. Après des remplacements et la sortie -momentanée- d’un intérieur visiteur pour blessure, Darmont gobait un gros rebond défensif et se faisait charcuter. Il héritait logiquement de deux lancers (5 fautes d’équipe pour De Pinte) et ne tremblait pas: 58-54. La rencontre se faisait encore plus musclée, cela « fightait » bien mais Ninane ne parvenait pas à assommer son opposant et encaissait un triple ainsi qu’un 2+1 qui faisaient mal. C’était 58-60. Après une belle bagarre pour le ballon, Kabangu obtenait deux lancers. L’intérieur marquait le premier mais ratait le second. De Pinte marquait ensuite sur post-up. Sur la dernière possession, Lesuisse perdait un ballon important, les visiteurs filaient en transition et héritaient de deux lancers. Ils en convertissaient un. A la demi-heure, le marquoir affichait 59-63.
Darmont ramène l’espoir
De Pinte démarrait la dernière ligne droite par un trois points via la planche, ce qui avait le don de faire exulter le banc visiteur. Après avoir été contré, Kabangu se rachetait par un gros rebond et un tir du top, c’était 61-66. Troisfontaine interceptait un ballon, Kabangu partait à l’abordage et le cuir filait en touche. Les hommes en gris décidaient de donner la balle à De Pinte, ce qui énervait les supporters locaux. Après des ratés des deux équipes, Ninane perdait un ballon que son adversaire convertissait en contre-attaque. Sur un joli pick-and-pop, Allemand servait Henrard, c’était 63-68 et temps-mort calidifontain.
Après un cafouillage sous l’anneau, Henrard, opportuniste, faisait 65-68. De Pinte inscrivait un lancer pendant que Marc Hawley montrait un « play » à son meneur. S’en suivait une séquence très moyenne avec un « marcher » de De Pinte, un airball de Fassotte et une « brique » des visiteurs. Les joueurs se jetaient au sol pour récupérer le ballon qui était finalement rendu à Ninane. Avec moins de quatre minutes à jouer, Allemand perdait un ballon et la formation flamande en profitait pour se détacher à 65-71. Jean-Pierre Darmont, un peu trop oublié dans ce dernier quart, ramenait l’espoir dans la salle Freddy Winkin grâce à un énorme triple depuis le top. C’était 68-71. Malheureusement, les Calidifontains perdaient coup sur coup deux ballons pendant que les visiteurs inscrivaient un panier important depuis le high post. Après un raté de Colette, un joueur adverse était incroyablement oublié seul sous l’anneau. Darmont était obligé de faire la faute -sifflée comme anti-sportive- et De Pinte en profitait pour faire 68-76. Les Ninanais jetaient leurs dernières forces dans la bataille mais ne parvenaient pas à marquer au cours des nonantes dernières secondes. Le coup de sifflet final retentissait, les visiteurs, visiblement très heureux, s’imposaient, 68 à 76.
Mercredi, Bellaire est passé tout près de créer l’exploit en Coupe contre Waremme. Malgré une logique et légère déception -Froidmont et ses coéquipiers menaient de onze points à la pause- à l’issue de ce revers, les Blue Rabbits n’avaient guère de temps pour ruminer et devaient déjà rechausser leurs sneakers et engranger les kilomètres pour se rendre à Saint Vith.
Une rencontre déséquilibrée sur le papier: Bellaire, invaincu en treize rencontres et Saint Vith qui n’avait pas encore remporté un seul match depuis le début de la saison. L’écart au classement allait se vérifier sur le terrain, les gars de Gael Colson ne faisant qu’une bouchée de leurs hôtes du jour. Au score fleuve, 47 à 105, venait sanctionner une rencontre à sens unique.
Une nouvelle victoire, la quatorzième, qui confirme la domination de Bellaire en P2A et conforte encore un peu plus le leadership des Blue Rabbits, bien partis pour être sacrés en fin de saison.
Ce match entre Belleflamme et Visé valait son pesant de cacahuètes. Et, à défaut d’une grande rencontre, le suspens était bien présent dans la salle de la rue Nicolas Spiroux. Il aura fallu quarante-cinq minutes aux Haricots pour décrocher la victoire, 63 à 61. « Un match décevant pour tous les acteurs, nous n’avons pas répondu présents malgré un bon deuxième quart qui nous a permis de prendre une légère avance » regrette Dustin Hayot. « En seconde période, notre réussite aux tirs fut catastrophique et notre défense était comme du gruyère. Nous parvenons tout de même à arracher la prolongation et la moins mauvaise équipe finit par empocher les trois points.«
Un revers dommageable pour Visé qui reste concerné par la lutte pour le maintien. « Nous devons désormais nous concentrer sur la suite de notre saison et le match primordial de samedi prochain pour lequel nous accueillerons le MOSA Angleur » conclut l’entraineur visétois.
Ce samedi, Spa accueillera Ensival pour un derby de haut vol en première provinciale. Dominés à domicile par les Spadois, les gars de Christophe Hauglustaine voudront prendre leur revanche. Mais Audric Muller et ses coéquipiers sont prêts à en découdre.
Audric, comment allez-vous aborder ce derby?
Nous voyons cela comme un challenge: Ensival a une revanche à prendre par rapport au match aller. Mais nous n’allons rien lâcher et surtout pas prendre de haut nos adversaires. Nous jouerons ce match le couteau entre les dents.
Y-a-t-il toujours un surplus d’excitation avant de jouer une équipe voisine?
Oui, évidemment! Surtout lorsque nous jouons contre des joueurs – Genet et Louis – que nous affrontons depuis tout petits. Et puis, jouer contre une équipe voisine, c’est toujours sympa pour festoyer après.
Quel sera la clé de cette rencontre?
Ce sera notre collectif. Nous connaissons nos qualités et notre équipe tourne bien lorsque nous développons nous systèmes et que nous trouvons les bonnes opportunités.
Après de longues semaines infructueuses, Belleflamme a enfin renoué avec la victoire. Et quelle victoire! Au bout d’un intense combat de quarante-cinq minutes, les Haricots l’emportaient, 63-66, à Comblain. Maxime Clavier revient sur cette savoureuse soirée.
Maxime, qu’est ce que cela fait de renouer avec la victoire et, en plus, après prolongation, à l’extérieur et dans un derby?
Franchement, j’en avais les larmes aux yeux. Après vingt-et-une saisons dans ce club, j’étais triste de nous voir dans cette situation. Cela fait vraiment du bien au moral! De plus, j’adore Christophe Henri et j’avais été nul au match aller alors j’avais à coeur d’aller chercher la victoire.
Que retiens-tu de cette folle soirée?
Nous savions que nous étions capables de battre les Comblinois mais, chez eux, ils sont une redoutable équipe. Une heure avant le match, nous apprenions que Mampuya ne serait pas là. Nous n’avions pas d’autre choix que celui d’élever notre niveau de jeu. En prolongation, la « haine » de la semaine passée (ndlr: défaite en overtime contre Neufchâteau) nous a permis de nous transcender. Nous avons directement mis des points et pris l’ascendant mental. Certes, nous avons gâché des lancers mais, aujourd’hui, nous n’allons pas être exigeants. Nous avons gagné et nous allons savourer avant de redescendre les pieds sur terre demain (ndlr: lire samedi).
Un nouveau derby vous attend déjà la semaine prochaine…
Exact, nous recevrons Esneux pour ce qui sera un véritable match à six points!
Devant une belle assemblée, Liège a bien résisté durant vingt minutes contre Limbourg mais, trop déforcé, a fini par baisser pavillon.
Sans pivot, la tâche s’annonçait ardue et se compliquait encore lorsque Bojovic (19 points) se faisait exclure avec Mukubu. Pourtant, malgré le manque de rotations, Liège était toujours dans le coup (40-47) à la pause. Lhoest (9 unités), Lemaire (12 pions) et Deroover (13 points) répondaient présents mais l’étroitesse de l’effectif combiné au manque de taille et de centimètres se faisaient sentir et Liège se laissait distancer à l’issue du troisième quart: 53-70. Les dix dernières minutes étaient également en faveur des visiteurs qui s’imposaient 69 à 92.