Belleflamme en finale!

En dominant Anderlecht 75-64, Belleflamme s’offre une finale de Coupe AWBB nationale.

S’il est vrai que la Coupe AWBB nationale n’est ni la plus ardue, ni la plus suivie des compétitions, il n’en reste pas moins qu’un trophée reste un trophée. Et, ce vendredi soir, les Haricots se sont offerts la possibilité de ramener, dans quelques semaines, une Coupe à la maison.

Empêtrés dans un championnat energivore, les gars de Vincent Clavier ont profité de cette demi-finale pour reprendre confiance et s’offrir une salutaire respiration. Longtemps menés au score, les Haricots, emmenés par Makengo (18 points) et Bryan Piron (15 unités), renversaient totalement la tendance dans la dernière ligne droite et s’imposaient finalement 75 à 64.

Une super Decors envoie le MOSA en finale

Portées par une Mich Decors impressionnante, les Dames d’Angleur sont venues à bout d’une vaillante équipe d’Herve-Battice et seront en finale de la Coupe AWBB pour la seconde année consécutive.

Michelle Decors l’avait annoncé dans nos colonnes avant cette demi-finale contre Herve. « Je ne compte rien lâcher, je veux revivre l’expérience de la finale et, cette année, la remporter » avait-elle prévenu. Et l’expérimentée intérieure a joint le geste à la parole. Avec 28 points à son actif, « Mich » a survolé cette rencontre disputée au petit Country Hall.

Après dix minutes, Angleur avait déjà résorbé son handicap (19-20) et profitait d’une baisse de régime des filles d’Alain Denoel dans le deuxième quart pour se détacher et compter dix points d’avance. Mais les Herbagères ne comptaient pas baisser pavillon si vite et parvenaient à recoller à 39-42 à la pause.

Au retour des vestiaires, Herve réduisait encore un peu l’écart mais Decors veillait au grain et plaçait ses couleurs sur orbite. A la demi-heure, Angleur menait 49 à 59. Même si les Jaune et Bleu se battaient comme de beaux diables, les dix dernières minutes étaient faveur du Mosa qui s’imposait 55-72. Angleur se qualifiait ainsi pour sa seconde finale consécutive.

« Pas question de copinage / Nous voici face à l’Everest »

Dans quelques heures, Waremme B et Waremme A en découdront pour un duel atypique en demi-finale de la Coupe de la Province. Pour planter le décor de cette confrontation rarissime, les coachs des Wawas, Mike de Keyser et Nicolas Gerads, se confient à Liège & Basketball.

Le moment fatidique de la rencontre approche entre vos deux équipes…

Nicolas: Oui et plus cela se rapproche, plus nous sentons que c’est un match très particulier qui n’arrive sans doute qu’une ou deux fois dans la vie d’un club. Deux équipes du même matricule à ce stade de la compétition, c’est très rare. Mes gars sont très sereins, voire trop, car ils savent que la « pression », s’il y en a, n’est pas sur nous. La nôtre est au bar (rires). Mais mes joueurs ont une envie folle de jouer ce match. Ils en parlent depuis des semaines et se battront quoi qu’il arrive.

Mike: En effet, le compteur d’heures diminue… Les joueurs sont très motivés et conscients que nous sommes près du but. Mais il faudra d’abord passer le cap de cette équipe de P2 que je connais très peu (rires).

Justement, Mike, pour éviter la sortie de route face à l’équipe de Nico, que devrez-vous faire?

Mike: Nous devons respecter nos dauphins. Ils possèdent des individualités intéressantes et, quand ils sont bien dans leur tête, ils peuvent être très déroutants. Nous devrons imposer notre rythme et notre physique dès le début du match et être très concentrés sur notre sujet. J’ai déjà prévenu mes gars qu’il n’était pas question de copinage ce samedi soir. C’est le meilleur moyen de tomber dans le panneau et de se mettre en problème.

Et pour vous Nico, que devrez-vous faire pour vous octroyer une chance de créer l’exploit?

Nico: Il existe toujours une chance et, si elle est présente, nous essayerons de la saisir au maximum. Il faudra sortir le match plus que parfait dans tous les domaines et, surtout, avoir un bon pourcentage aux shoots vu la raquette adverse. Les subtilités tactiques, je les garde pour moi (rires). Mes gars ont déjà démontré qu’ils savaient se transcender dans ce genre de situations… Ils ont déjà gravi le Mont Blanc (avec Haut-Pré et Alleur, maintenant nous passons à l’Everest. J’ai toutefois du mal à comprendre la jalousie de certaines équipes envers la P1 de Waremme car c’est une chance énorme de pouvoir jouer contre « Sacha and co ». Et puis, je me dois de signifier tout mon respect à Mike pour le travail accompli car j’ai connu beaucoup « d’armadas » pour lesquelles cela n’a pas marché du tout. Il a réussi à trouver l’alchimie nécessaire et atteint ses objectifs, pour l’instant. Chapeau. Enfin, peu importe le résultat, après le match, ce sera la fête!

« Le danger peut venir de tous mes joueurs »

Ce samedi aura lieu une très belle affiche entre Braives, candidat affiché au titre en début de saison et Alleur, co-leader en P3C. Didier Pissart, sans doute le coach le plus victorieux depuis le début de saison, préface ce choc.

Didier, comment allez-vous aborder ce déplacement à Braives?

Nous allons aborder ce match comme tous les autres: avec l’envie de gagner (rires) et ainsi continuer ce beau début de saison qui est le nôtre. Même si nous savons qu’un déplacement chez les Giants n’est jamais évident.

Que devrez-vous faire pour vous imposer?

Nous devrons jouer en équipe, comme nous le faisons depuis le début de saison, et utiliser au mieux notre force – qui est l’homogénéité de notre équipe – car le danger peut venir de tous mes joueurs.

« Satisfait de mes joueurs, un peu moins des coups de sifflet »

A domicile, Hamoir a fait jeu égal avec Braives pendant trois trente minutes mais paie cher une troisième quart-temps loupé. Reportage.

Ce jeudi, Hamoir recevait Braives. Un duel a priori déséquilibré, Hamoir ne comptant qu’une victoire alors que Braives bataillait encore en deuxième provinciale la saison passée. Toutefois, la réalité du classement ne s’observait guère sur le terrain et les deux équipes étaient à égalité, 21 partout, après dix minutes. « Nous avons bien débuté malgré que nous étions terriblement vite sifflés et que nous avons rapidement compté trois titulaires à deux fautes » souligne l’entraineur local, Philippe Borguet. Le deuxième quart était identique, à peu de choses près, et les deux formations rejoignaient les vestiaires sur le score de 41 à 44.

Mais la reprise allait s’avérer fatale aux locaux qui encaissaient un terrible 7 à 28 et voyaient leurs joueurs majeurs écopper, à nouveau, de fautes rapides. « Nous faisons jeu égal, 20 partout, dans le dernier quart mais notre sort était déjà scellé » regrette Philippe. Au final, Hamoir s’inclinait 68 à 92.

« Braives nous était supérieur mais pas de 24 points » nuance le coach des Verts. « Nous étions dans un bon jour après les examens de mes jeunes et l’absence de match depuis le cinq janvier. Toutefois, le fait que plusieurs de mes joueurs clés se soient vu siffler rapidement et pour des faits très légers a influencé le match et déséquilibré notre équipe sur le terrain. »

En sage qu’il est, Philippe retiens tout de même du positif à cette joute. « Malgré tout, je suis satisfait de notre jeu durant les deux premiers quart-temps. Certains joueurs sortaient de plusieurs semaines d’étude et ont vite retrouvé le rythme. Je suis moins satisfait d’un des deux hommes en gris. Il y a eu 30 fautes sifflés contre nous et seulement 20 contre Braives. Dommage » conclut-il.

« La formation me manque »

La saison prochaine, Julien Denoz ne sera plus à la tête de la P1 de SFX. Pour Liège & Basketball, l’entraineur des Collégiens explique sa décision et évoque son futur.

Julien, tu ne seras plus le coach de la P1 de SFX la saison prochaine. Pourquoi avoir pris cette décision?

J’arrive à la fin d’un cycle avec ces joueurs que j’ai tous eu pendant plusieurs année en jeunes. Je ne souhaitais pas faire l’année de trop avec eux.

Souhaites-tu retourner dans la formation à proprement parler ou un challenge en seniors pourrait-il t’intéresser?

La formation me manque, c’est vrai. Un challenge en seniors, il faut voir. Pourquoi pas m’occuper de gamins en post-formation ou donner des spécifiques à quatre ou cinq gars motivés. Des seniors, mais jeunes, pourquoi pas ou alors des jeunes régionaux. On verra.

Ninane, le maintien en ligne de mire

Ce vendredi, Ninane reçoit Rulles, bon dernier du classement en R2A. L’occasion est belle pour les jeunes Calidifontains d’empocher une victoire supplémentaire pour continuer de s’éloigner de la zone de turbulence. A quelques heures de cette rencontre, Liège & Basketball s’est entretenu avec Michel Pluys et Etienne Dubois.

Sur le papier, l’équation est simple: Ninane ne doit pas perdre contre La Rulles, dernière formation sans victoire en R2A. « C’est un match très important et la victoire est effectivement obligatoire, d’autant plus que nous serons à domicile » entérine Michel Pluys. « Au vu des prestations de mon groupe en janvier, et notamment de la semaine passée où tant l’esprit d’équipe, l’envie et l’ambiance étaient au rendez-vous afin de nous permettre de remporter une superbe victoire, je ne peux qu’être confiant pour ce vendredi. »

Une impression partagée par Etienne Dubois. « La victoire à Brainois nous a bien mis en confiance » corrobore le meneur calidifontain. « Face à Rulles, nous ne devons pas nous mettre de pression. Il faudra jouer « détendu » et prendre du plaisir sur le terrain. Comme lors de notre dernière rencontre, chacun de nous devra faire son boulot avec, en tout premier lieu, la volonté de durcir la défense. Le scoring suivra naturellement. »

L’équipe B du matricule 1200 semble en progrès mais n’est pas encore rassurée quant à sa survie dans la division. « Je ne pense pas que l’équipe soit vraiment en progrès mais le fait d’avoir gagné redonne un petit coup de boost qui va nous remettre en confiance, ce dont nous avions besoin » nuance Etienne. « Pour être, normalement, à l’abri, il faudra engranger dix victoires. Mais, dans cette série, beaucoup de choses peuvent se passer. Il faut donc rester vigilants et prendre les match les uns après les autres car aucun résultat n’est connu d’avance » analyse Michel. « Il reste encore beaucoup de matchs à notre portée et nous allons encore en gagner. S’il m’est difficile de définir un chiffre, je peux certifier que nous ferons tout ce qu’il faut pour assurer notre maintien » embraie Etienne.

Ninane possède en tout cas de sérieux arguments pour éviter la relégation tout en respectant ses principes de formation. « J’espère que l’état d’esprit du groupe restera le même que la semaine dernière et que, quoi qu’il arrive, mes joueurs restent tous concernés et que les plus jeunes continuent de progresser, comme c’est le cas depuis le début de saison. Première étape ce vendredi contre La Rulles. Une chose à la fois » conclut l’entraineur ninanais.




Deux beaux challenges pour Spa

Ce weekend, Spa aura deux beaux challenges. La P1 des Bobelins se rendra à Angleur, dimanche, pour prendre sa revanche tandis que le samedi, la P2 spadoise accueillera Bellaire, leader autoritaire en P2A.

Au match aller, Angleur avait créé la surprise en s’imposant à Spa. Un match qui avait revêtu une certaine symbolique pour les Liégeois.  » Le tournant du premier tour a été la seconde partie, à partir des matchs contre Hannut et Dison. Nous avons enfin pu engranger sur nos qualités mais toujours sans travail de fond à l’entraînement » analysait Nicolas Vanbockestal. « Le point d’orgue de ce tournant a été la victoire à Spa. »

A domicile, les gars de Vincent Esposito, qui disputera une demi-finale de Coupe AWBB avec la R2 féminine d’Angleur ce vendredi, voudront rééditer leur performance. Une grosse performance, c’est ce que devront sortir les membres de la P2 spadoise. Ceux-ci reçoivent Bellaire, leader invaincu de P2A. Si le maintien semble fortement compromis pour les gars de Quentin Desert, la perspective de créer l’exploit du weekend – et de la saison! – devrait les surmotiver.

« La défaite nous est interdite »

Ce vendredi, LAAJ accueillera le Centre de Formation. Un match important pour les troupes de Tony Fernez qui ne peuvent se permettre de gaspiller des points. Jérémy Horrion préface cette rencontre.

Jérémy, vous recevez le Centre ce vendredi avec l’obligation de vous imposer?

Effectivement, il s’agit là d’un match extrêmement important dans lequel la défaite nous est interdite!

Justement, pour éviter de trébucher face à ce jeune adversaire, que devrez-vous mettre en place?

Je pense que nous devrons être très agressifs aussi bien défensivement qu’offensivement dès les premières secondes pour ne pas permettre à nos opposants de rentrer dans leur match. J’ai une grande confiance en mon équipe pour ne pas se laisser surprendre.

« Humainement et sportivement, Cointe fut une de mes plus belles années »

Superbe derby liégeois ce vendredi en première régionale entre Sainte Walburge et Cointe. Une rencontre particulière pour de nombreux participants, notamment les frères Baeri qui s’affronteront, mais, surtout, pour Tariq Bouchaouir qui portait encore le maillot des Grenouilles la saison dernière. Pour l’occasion, Liège & Basketball est allé à la rencontre du polyvalent Sang et Marine.

Tariq, pourquoi avoir décidé de rejoindre Sainte Walburge?

En fait, je n’avais pas spécialement l’envie de quitter Cointe car j’y ai fait une bonne saison et j’avais fini par m’adapter au style de Ludo Humblet. Venant de plus bas, Ludo m’avait donné ma chance alors qu’on lui avait déconseillé de le faire. J’ai donc vraiment eu du mal à quitter ce club, d’autant qu’il y régnait une bonne ambiance et que l’équipe était composée de bons gars. Mais je voulais jouer avec Alija Kabangu, Renaud Marganne et, peut-être, Romain. Mais, malheureusement, cela ne s’est pas fait. De plus, cela faisait quelques années que j’étais en contact avec Chris Camus et que je m’entends bien avec lui. Après discussions avec Ludo, j’ai décidé de partir. J’ai donné ma réponse très tôt dans la saison et, finalement, la situation à Sainte Walburge fut différente et, du coup, les joueurs et le coach des Sang et Marines n’étaient pas ceux à qui je m’attendais. Mais étant donné que j’avais donné ma parole, je n’ai pas pu revenir dessus. Et j’ai dû m’adapter au nouveau projet du club, à l’équipe et au coach.

Comment juges-tu votre saison tant qu’à présent?

Elle fût compliquée à cause d’un calendrier particulier, d’absences suite aux blessures…

Cependant, avec Sainte Walburge, vous semblez en réelle progression depuis septembre. A quoi est-ce dû?

Aux choses mises en place par le coach. C’est un travail effectué depuis le début de saison qui paie enfin. Le coach essaie d’instaurer un jeu réfléchi et fluide avec une identité défensive. Dès lors, je ne suis pas surpris de notre progression et de notre position au classement. Nous avons d’ailleurs les capacités d’encore progresser et de viser un peu plus haut.

« Nous avons tous à un tempérament de gagnant »

Quels sont vos objectifs pour la suite de ce deuxième tour?

De gagner chaque match. Nous voulons regarder vers le haut et essayer, peut-être, d’aller chercher une place en Playoffs. Qui sait… Nous avons tous un tempérament de gagnant, en commençant par le coach. Nous ne sommes pas rassasiés par cette septième place.

Tu jouais à Cointe l’année dernière, quels sont tes meilleurs souvenirs avec les Grenouilles?

J’en ai beaucoup. Tant humainement que sportivement, Cointe fut l’une de mes plus belles années car, dans l’équipe, il y avait de vrais comédiens. Je pense notamment à Robin Cornet et Ju Lemaire. Nous étions des potes avant tout et cela a fait la différence. Je garde aussi en mémoire le bizutage du début de saison. Nous devions dormir en tente sur un terrain de foot. Tente que Tony Fernez et moi n’avions pas su monter (rires).

Vu que tu jouais là-bas la saison dernière, en as-tu profité pour donner des infos à ton coach?

Non, pas spécialement. Le coach travaille beaucoup avant tout sur notre équipe, et peu sur l’adversaire. Il connait de toute façon l’équipe de Cointe, il est allé la voir quelques fois. Je n’avais dès lors pas spécialement besoin de lui fournir des infos.

« Un derby vraiment particulier »

Ce sera, à coup sûr, un match particulier…

Oui, ce le sera. Déjà, il s’agit d’un derby et il y aura du monde dans les tribunes. De plus, je viens de Cointe et les frères Baeri jouent l’un contre l’autre. Jim joue contre son cousin, Robin a joué à Sainte Walburge, tout comme Romain. Il y a donc des tonnes de facteurs qui interviennent pour ce match!

Quelles seront les clés de ce derby?

Tout d’abord, il ne faudra pas sous-estimer les Grenouilles et, au contraire, les prendre au sérieux car ils forment un bonne équipe même si, malheureusement, ils ont beaucoup de blessés. Nous devrons jouer comme nous avons l’habitude de jouer, avec une grosse intensité défensive et en écoutant les directives du coach. Cela sera un match serré qui risque de se jouer à rien. Je pense que les Cointois vont profiter de leur expérience et jouer dur. De notre côté, nous sommes une très jeune équipe et nous sommes parfois trop gentils. Mais nous voulons, à tout prix, remporter ce derby! Non seulement pour rester dans le haut du classement mais aussi pour les différents facteurs qui rajoutent du piment à cette rencontre. Nous savons à quoi nous en tenir, à nous d’être prêts!