« Les réunions ont fragilisé le groupe »

Ce samedi, Visé n’a pas existé face à Waremme, concédant un lourd revers, 53 à 100. Dustin Hayot, qui ne sera plus l’entraineur des Visétois la saison prochaine, fait le point sur la situation de la P1 du matricule 1245.

Face aux – probables – futur champions, Visé n’a pas existé ce samedi. Après dix minutes, les résidents de la Cité de l’Oie était déjà largué, 8 à 35. Dans le deuxième quart, Sacha Massot (30 points) et ses comparse en rajoutaient une couche pour rejoindre les vestiaires sur le score de 21 à 56. La reprise était plus équilibrée mais le dernier quart était, à nouveau, en faveur des visiteurs qui s’imposaient logiquement 53 à 100.

Dustin, tu ne seras plus l’entraineur de la P1 de Visé l’an prochain, remplacé par Julien Moray (qui arrêtera avec la R2). Pas trop déçu de cette décision?

Ces deux semaines, nous avons pris connaissance des décisions pour la prochaine saison, aussi bien moi que les joueurs. Celles-ci n’ont pas toujours été bien accueillies. Je suis déçu de la tournure des évènements car nous sommes loin d’être sauvés et les réunions ont fragilisé le groupe.

Sais-tu déjà de quoi ton avenir sera fait?

Pour moi, il n’y a rien au club car les autres coachs restent en place. Je n’ai encore rien décidé pour la saison prochaine, vais-je continuer à coacher ou bien rejouer?

Comment vois-tu la fin de saison?

Je continuerai à me donner jusqu’à la fin de saison afin d’atteindre mes objectifs et j’espère que le groupe suivra pour la réussite de cette saison. J’adore cette équipe. Nous avons connu des hauts et des bas mais nous avons prouvé que nous pouvions former une belle cohésion de groupe et que nous avons notre place en P1.

« De bon augure pour les Playoffs »

Malgré de profonds remaniements en interne pour la prochaine saison, SFX n’a pas fait dans la dentelle en recevant Nivelles, autoritaire leader de première régionale. Les Collégiens ont livré une excellente prestation pour l’emporter 84-66. Reportage.

Dès le début de la rencontre, Hertay (18 pions) et ses partenaires étaient dans les « starting blocks ». Efficaces devant, rigoureux derrière, les Collégiens forgaient rapidement un écart conséquent. Après dix minutes, c’était 23 à 13. Le deuxième quart était plus disputé et les locaux regagnaient les vestiaires sur le score de 43 à 35. A la reprise, les deux formations ne parvenaient pas à se départager mais Perin (15 unités) et ses comparses dressaient les barbelés dans la dernière ligne droite pour remporter une victoire convaincante, 84 à 66.

« Un super match de notre part » s’exclame Hugo Marechal. « Notre combativité et notre envie de ne rien lâcher pendant quarante minutes ont fait la différence! Nous avons vraiment bien joué.« 

Un résultat positif qui fait du bien après une semaine agitée en bord de Vesdre. « Cette victoire nous redonne un peu de confiance et c’est de bon augure pour les Playoffs » conclut Hugo qui portera le maillot de Pepinster l’an prochain (lire l’interview du jeune Collégien à paraître mardi sur www.liege-and-basketball.be).

Suite au départ de Christophe Grégoire au terme de cette saison (lire notre dossier à ce sujet ici), c’est Antoine Braibant qui reprendra les rênes de l’équipe première l’an prochain pour un « projet jeunes » duquel ne devraient pas faire partie Bousmanne – comme nous vous l’annoncions en exclusivité vendredi – ni Delsaute, Hertay, Perin, Gerarts, Delhaes et Cordonnier.

SFX Saint Michel – Nivelles : 84 – 66

Intermédiaires : 23-13, 20-22 (43-35), 22-22 (65-57), 17-9 (84-66)

Scoring: Akinbodu 0, Wilkin G. 0, Wilkin M. 7, Delhaes 0, Bousmanne 2, Delsaute 10, Marechal 11, Hertay 18, Cordonnier 7, Gerarts 14, Perin 15, Domken 0.

« Nous avions compris la leçon »

Dans la salle du Collège Saint Michel, Alleur a empoché une nouvelle précieuse victoire, réalisant ainsi un nouveau pas vers le maintien. La P3 des All Blacks l’a également emporté chez les Collégiens.

Dans la salle du Collège Saint Michel, Alleur a livré une prestation solide. Après un premier quart offensif, Matthieu Dallenogare (15 points) et ses coéquipiers menaient 21 à 28. Les dix minute suivantes étaient moins flamboyantes et les deux équipes rejoignaient les vestiaires sur le score de 38 à 42. « Nous ne nous sommes pas relâchés malgré les petits passages à vides, comme le 8-0 encaissé au début de la deuxième mi-temps » nous explique le scoreur des All Blacks. Dans la dernière ligne droit, l’envie des visiteurs, profitant de l’expérience de Serge Di Prospero (10 points), les faisait émerger pour s’imposer 68 à 72.

« Nous avons à chaque fois réussi à trouver des solutions, notamment grâce aux bonnes instructions et décisions du coach, ainsi que via notre collectif. L’envie de décrocher la victoire était plus présente chez nous. C’est cela, je crois, qui nous a permis d’être devant au coup de sifflet final car le match aurait pu basculer autrement » analyse Matthieu. « Au match aller, nous avions reçu une leçon de basketball. Pour ce match retour, nous avions compris la leçon, ce qui nous a aidé à remporter une belle victoire collective. »

Carton plein d’ailleurs pour les All Blacks puisque la P3C s’est également imposée chez les Collégiens, 76-83. La P1 du matricule 1466 se rapproche du maintien tandis que la P3C – et la P3B aussi! – reste(ent) en course pour le titre.

« Piette possède un profil particulièrement atypique »

Spa est décidément la bête noire de Neufchâteau. Après s’être imposées après deux prolongations chez les Chestrolais, les Bobelins ont récidivé chez eux, remportant une précieuse victoire, 80-74, mettant ainsi fin à une période de disette. Pierrick Van Den Brule, qui avait la lourde tâche de contenir Arnaud Piette, le golgoth du BCCA, analyse la performance des Spadois.

Pierrick, vous renouez avec la victoire et face à un adversaire de gros calibre…

C’est un résultat qui fait du bien au classement ainsi qu’au moral car cela faisait longtemps, depuis le 4 janvier à Falco, que nous n’avions plus gagné. C’est vraiment une superbe victoire! Je suis évidemment très satisfait. Il nous reste sept matchs à jouer et nous allons tous les aborder pour les gagner, à commencer par un déplacement très délicat à Esneux qui, depuis son 0-7 à l’entame du championnat, réalise vraiment une très belle saison.

Où la différence s’est-elle fait pour vous permettre de l’emporter?

La principale différence réside dans la mentalité affichée, bien meilleure que celle dont nous avions fait preuve à Vilvorde où nous avions parfois été suffisants voire nonchalants sur certaines actions. Là-bas, nous n’avions réagi que dans le dernier quart. Face aux Chestrolais, nous avions vraiment une toute autre envie et une superbe attitude de la première à la dernière minute minute (ndlr: hormis dans le premier quart, Spa a mené pratiquement tout le match). Les joueurs du banc encourageaient ceux du terrain et ceux qui étaient sur le parquet se donnaient à 200%. C’était vraiment un super match! D’autant plus que nous avons sorti une belle prestation à domicile où, paradoxalement, nous sommes habituellement moins fringants.

Pour toi, cette rencontre était aussi spéciale avec un duel dans le match contre Arnaud Piette, pivot historique de Neufchâteau. Comment es-tu parvenu à contenir le mastodonte chestrolais?

C’est loin d’être évident de jouer Piette. Un pivot si lourd, qui joue dos à l’anneau et que tu dois coller car c’est aussi un super shooteur. C’est vraiment un profil atypique, il n’existe aucun autre joueur de ce type dans la série et cela ne m’arrive pas tous les jours d’affronter un tel gaillard. J’ai dû essayer de ruser et, surtout, me battre pour l’embêter un maximum et ne pas le laisser faire. Mais il a de l’expérience à revendre donc j’ai aussi essayé d’apprendre un maximum de ce gars. Il a distillé pas mal de passes décisives et mis quelques paniers mais n’a pas réalisé un énorme match. Je suis donc assez content.


« Nous nous sommes faits avoir comme des cadets »

A Aarschot, Belleflamme a longtemps tenu le bon bout avant d’exploser et de laisser à son adversaire une précieuse victoire. Damien Aussems revient sur ce déplacement loupé des Haricots.

A Aarschot, la victoire était presque indispensable et Belleflamme l’a longtemps tenue entre ses mains, comptant plusieurs fois dix points d’avance (42-48 à la pause). « Nous avons très souvent été devant mais, malheureusement, dans le dernier quart, nous nous sommes faits avoir comme des cadets » nous explique Damien Aussems qui n’a pas joué lors de ce match. « Nous avons voulu jouer du run and gun, nous avons pris 7 ou 8 points d’avance avant de nous faire littéralement punir. Cela nous a coupé les jambes et après le match était plié. »

Un revers chez la lanterne rouge qui risque de peser lourd en fin de saison. « Cette défaite fait effectivement mal et j’espère sincèrement qu’au décompte final, elle ne sera qu’un mauvais souvenir. Mais elle pourrait aussi faire très mal » reconnait le sympathique Haricot.

« Dix victoires seront nécessaires »

Ce weekend, Esneux a remporté d’un fifrelin le derby à Sprimont. Gauthier Liégeois revient sur cette rencontre et fait le point sur la situation des Dragons. Interview.

Gauthier, vous avez remporté le derby à Sprimont. Que retiens-tu de ce match?

Je retiens surtout notre défense. Après avoir encaissé 24 points dans le premier quart, nous avons su limiter les Carriers à 51 points sur les trente dernières minutes.

Selon toi, qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur et vous a permis de vous imposer 74-75?

La différence est que nous avions plus envie que nos adversaires de remporter ce match. Hormis quelques shoots libres que nous avons laissé à Wuidar (ndlr: qui en a profité pour enfiler six perles), nous avons appliqué de la bonne manière le double team ainsi que les rotations à l’opposé du ballon.

Ce résultat vous permet-il de faire un grand pas vers le maintien?

Nous nous sommes maintenus avec huit victoires l’an dernier, donc le maintien est désormais en bonne voie. Personnellement, je pense que cette saison, dix victoires seront nécessaires pour être rassurés et nous irons les chercher en jouant de la sorte.

Welcome home Gio !

Les Carnets du basketteur, saison 2! La chronique de la semaine est consacrée au retour de Giovanni Bozzi à Pepinster et à l’histoire qui lie le coach aux multiples titres et le matricule 46.

L’annonce du retour de Giovanni Bozzi à Pepinster en a surpris plus d’un. Mais, ne dit-on pas que l’ « assassin » revient toujours sur le lieu du crime ? Lors de la présentation officielle de lundi soir, il insistait sur deux éléments essentiels : « Je tiens d’emblée à préciser que je reste bel et bien directeur du service des sports de la Province de Liège. » Ce qui n’était pas très clair pour certains, semble-t-il. Sa seconde intervention se voulait plus sentimentale : « Je dois bien avouer que j’ai laissé une bonne partie de mon cœur de basketteur à Pepin. » Dans ce contexte, il était intéressant, voire amusant, de s’attarder quelque peu sur la genèse du séjour hoëgnard du futur coach des dames du cru. Parcours que j’ai eu le bonheur de suivre quasi au jour le jour… 

En réalité, c’est au printemps 1984 qu’il débarque à la « salle du bas ». Il fait en quelque sorte partie d’un « lot » car deux autres joueurs l’imitent : Giovanni Casamento et Frank Govaerts. Un trio qui arrive en provenance du CP Awans alors en 3e Nationale sous la direction de Luc Namèche, ce… Pepin pur jus. On n’en sort pas ! A l’entame de la saison 84/85, le matricule 46 est toujours en D2 et présente ce que l’on a appelé « l’équipe des intellos ». Et pour cause car on y recense une kyrielle d’universitaires. Dont Michel Rossius, Piet Wintgens (ingénieur), Michel Lepièce (dentiste), Jean-Luc Flagothier (avocat), Frank Govaert (futur directeur chez Coca-Cola) et, bien entendu, le « Gio » (licencié en éducation physique). Faut-il préciser que le QI basket de cette formation-là faisait exploser les compteurs ? Quand arrive le mémorable 1er mai ’85 lorsque nos « intellos » disputent, à Fleurus, un test-match pour la montée au sein de l’élite contre Courtrai. A un quart d’heure de la fin, les Flandriens mènent encore de 16 points. Mais, le miracle se produit pour les « Bleu et Blanc » qui arrachent in extremis la victoire et, surtout, l’accession à la 1ère division. 

Où il est écrit que la Hoëgne ne sera jamais un long fleuve tranquille… Au matin du « maiden match » en D1, Jean-Pierre Fransquet est remercié et remplacé, dans une certaine précipitation, par Claude Hotterbeek. Les débuts sont faits de hauts (parfois) et de bas (souvent). Une situation qui engendre un scénario exceptionnel : au terme du championnat – il n’y avait pas encore de playoffs -, cinq équipes sont sur un strict pied d’égalité et l’une d’entre elles doit descendre. La fédération décide d’organiser sur un même week-end, au Palais du Midi, une mini-compétition devant désigner celui qui dégringolera d’un étage. C’est dire l’importance de la préparation à ce rendez-vous. A la surprise générale, Guy Hardy, le coach de l’époque, préfère partir à la mer avec sa femme durant la semaine précédant ce week-end de la dernière chance. Le comité demande dès lors à Giovanni de s’occuper des entraînements. Arrive le jour J quand Michel Rossius, le capitaine, prévient la direction du club que les joueurs refusent d’évoluer sous les ordres de Hardy et qu’ils exigent Bozzi au coaching. C’était parti pour une fabuleuse carrière… sans oublier que Pepin avait prolongé son bail au plus haut niveau. 

Sous l’œil aussi attentif qu’admiratif de son regretté papa, l’Ougréen d’origine restera sur le petit banc verviétois jusqu’au terme de l’exercice 90-91 avant d’émigrer au Spiroudome. Son successeur ne sera autre que Julien Marnegrave qui avait été son assistant à partir de 1988. Il y a donc plus d’un quart de siècle que Giovanni n’a pas occupé de fonction officielle à Pepinster. « C’est bien simple : du hall du Paire, je ne connais que le… vestiaire visiteurs. » 

Welcome home, Gio !

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: Philippe Hanus

« Une grosse implication des joueurs et du staff »

Ce samedi, LAAJ a remporté une précieuse victoire contre Natoye. Jeremy Horrion revient sur cette rencontre qui a peut-être assuré le maintien des Brasseurs.

Jérémy, cette victoire était capitale?

Elle fait en tout cas cas beaucoup de bien et nous sommes allés la chercher avec les tripes! Elle nous permet de respirer un peu mais il faut rester concentrés pour les échéances à venir, notamment Mons que nous recevrons dans deux semaines.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Quand tu gagnes d’un point, c’est difficile à dire ce qui a fait la différence… Mais nous devons souligner l’intensité défensive et l’implication de l’ensemble du groupe, tant les joueurs que le staff.

« Je m’entraine sur de nouveaux moves »

Gilles Matho est une figure bien connue du street ball belge et liégeois. Alors que sa dernière mixtape vient de sortir, ce magicien de la balle orange évoque son actu pour Liège & Basketball.

Quand on évoque le streetball, difficile de ne pas mentionner Gilles Matho, dont nous avions publié un long portrait voici un an. Ce magicien du ballon sort une nouvelle mixtape, compilation des gestes les plus fous réussis par ce passionné au cours de l’année 2018. Le coup d’oeil – ici – vaut le détour!

Soucieux de faire découvrir sa discipline au plus grand nombre et de partager sa passion, Gilles se rend régulièrement dans les clubs pour y faire des démonstrations et animations. « J’ai une animation à Alleur mardi février, un entrainement spécifique à Awans le 6 mars et une animation à Aubel le 9 mars » nous informe-t-il. « En attendant, je prépare de nouveaux projets vidéos, des tutoriels et j’ai également un projet surprise en préparation. Et en attendant tout cela, je m’entraine sur de nouveaux moves.« 

Homme de son époque, ce streetballer de talent utilise les réseaux sociaux à bon escient. « Des concours sont prévus dans le courant de l’année sur mes différents réseaux sociaux » complète-t-il.

Si vous voulez suivre les aventures de Gilles et vous régalez de gestes « abradacadrandesque », n’hésitez pas à liker sa page Facebook : ici .

« Pour une fois, nous sommes restés calmes »

Vendredi, Hannut, mené de deux points à la pause, a fini par mettre le turbo pour vaincre Belleflamme et conforter sa troisième place au classement de première provinciale. L’équipe B hesbignonne s’est quant à elle fait surprendre par la valeureuse formation d’Ans.

A Belleflamme, Hannut a déjoué pendant vingt minutes. « En première mi-temps, la balle ne tournait pas assez et nous étions menés de deux points à la pause » nous explique Alan Dibenedetto. « En deuxième période, cela tournait beaucoup mieux et nous avons fini par prendre le large et ne plus jamais lâcher. Belleflamme s’énervait alors quelque peu tandis que nous, pour une fois, restions calmes. » Une victoire (72-85) qui conforte la troisième place du groupe de David Beck en première provinciale.

Performance plus mitigée pour l’équipe B hesbignonne. Les gars d’Arnaud Duvivier se sont faits surprendre (98-102) par de valeureux Ansois lancés dans une opération maintien. « Nous avons connu un très mauvais passage dans le deuxième quart et nous avons eu un peu de mal à relever la tête. Nous sommes toutefois parvenus à revenir en cours de match mais nous avons gâché quelques occasions qui auraient pu inverser le cours cours des choses » analyse l’entraineur de la P2 locale. « Nos tirs à trois points nous ont cruellement manqué en première mi-temps, c’était déjà meilleur en seconde période. Mais nos adversaires ont capté énormément de rebonds offensifs qui leur ont donné beaucoup de paniers sur deuxième chance. »