« Je serai déguisé en joueur de R1 »


Ce dimanche, Pepinster recevra la solide équipe de Loyers pour son match de carnaval. Chris Francot répond avec son indécrottable humour aux questions de Liège & Basketball.


Chris, ce dimanche vous recevrez la solide équipe de Loyers. Que devrez-vous faire pour vous imposer?

Comme contre Nivelles, nous devrons être particulièrement focus sur notre défense et tenter de varier nos solutions offensives car elles sont multiplies mais nous n’arrivons pas toujours à la trouver toutes au bon moment.

Ce sera aussi le « match de carnaval » du club. Que représente pour toi cette fête folklorique?

Le carnaval, c’est, en effet, du folklore. Personnellement, ce n’est pas quelque chose que je suis ou auquel je participe mais cela amène du fun et c’est aussi pour cela que nous pratiquons ce sport.

En quoi seras-tu déguisé dimanche?

Je serai déguisé en joueur de basket de la R1 de Pepinster. Je me demande si cela va m’aller (rires).

« Nous avons pris l’avantage sur notre concurrent direct pour les Playoffs »


En train de réaliser une excellente saison à Malte, Gael Hulsen fait le point pour Liège & Basketball.


Gael, comment se passe ta vie à Malte?

Tout va très bien. Le temps commence à se réchauffer. J’ai profité de la mer en début de semaine et j’ai pu nager pendant trois jours.

Et avec ton club, comment se passe ta saison?

Je suis satisfait des résultats de l’équipe et, personnellement, je réalise une très solide saison. Le weekend passé, nous avons pris l’avantage sur notre concurrent direct pour les Playoffs. J’ai, pour ma part, bien contribué à cette victoire avec 24 points et une grosse défense.

Resteras-tu là-bas la saison prochaine?

Je n’ai encore pris aucun engagement pour la prochaine saison.

Qui va se maintenir?


A quelques semaines de la fin du championnat, focus sur les rencontres de ce weekend et leurs enjeux.


La saison touche doucement à sa fin mais du suspense règne encore à tous les étages. Pour l’instant, seules deux équipes sont inscrites pour les Playoffs: Hannut et Haut-Pré. Les Hesbignons, justement, se rendront samedi à Ensival pour une partie qui pourrait, peut-être; se rejouer en Playoffs. Haut-Pré recevra Waremme avec la ferme intention de différer d’une semaine le sacre annoncé des Wawas.

Samedi encore, l’Etoile Jupille se rendra à Visé. Les locaux ont absolument besoin de points pour poursuivre à ce niveau la saison prochaine et aborderont cette rencontre le couteau entre les dents. Sainte Walburge recevra Alleur, l’équipe en forme du moment. « Je pense que l’équipe a passé un cap depuis le retour de Lozina et l’arrivée de mon père. Ces deux joueurs apportent du poids à l’intérieur et permettent de varier notre jeu. Ensuite, il faut reconnaitre que cette bonne série de victoires nous met en confiance et je sens le groupe davantage soudé, sur le terrain et en-dehors » nous confiait d’ailleurs récemment Martin Di Prospero.

Samedi toujours, la salle du Collège Saint-Michel abritera un derby verviétois entre SFX et Dison. Les locaux semblent en nette perte de vitesse tandis que les troupes de Gino Fortuna voudront confirmer leur victoire précieuse acquise contre Angleur dans le cadre du maintien.

Angleur, justement, recevra Saint Louis dimanche matin mais c’est Belleflamme, en accueillant Spa vendredi soir qui ouvrira le bal de ce nouveau weekend de compétition.

« Nous allons enchainer les matchs »


Ce mercredi, Saint Louis s’est incliné contre le Royal IV Brussels. Les Collégiens s’apprêtent à vivre au rythme NBA avec pas moins de cinq matchs en onze jours.


A domicile, Saint Louis s’est incliné ce mercredi contre le Royal IV Brussels, 70 à 89. « Cela fait un moment que nous ne sommes plus capables de rester constants pendant quarante minutes » regrette Tom Ventat. « Nous avons affronté de bons joueurs et nous n’avons pas eu l’étincelle qui nous a si souvent permis de faire le break. »

Un revers qui risque de peser lourd dans la course aux Playoffs alors que les Collégiens s’apprêtent à vivre une séquence digne de la NBA avec pas moins de cinq matchs en onze jours. « Mais nous, nous travaillons ou étudions pendant la journée » rigole le meneur scoreur. « A cause de tous ces matchs remis et de ce championnat à trente journées, nous allons devoir enchainer les rencontres en semaine et les weekends en étant obligés de remplacer des entrainements par des plages de repos. Cela va être compliqué.« 

Concrètement, en R1, Saint Louis remettra le couvert dès ce vendredi en accueillant Gembloux. Le lendemain, Ventat et Matisse seront à Tongres avec Esneux tandis que le dimanche, les Collégiens évoluant en P1 se rendront à Angleur. Mercredi 19 mars, le groupe de Joseph De Sutter se rendra à Natoye. Le samedi 23 mars, place à la finale de la Coupe AWBB U21 contre le Royal IV Brussels avant un déplacement, le mercredi 26 mars, à Jambes pour y affronter le Centre de formation.

« Ce sera la guerre! »


Avant le choc de ce vendredi contre Welkenraedt, Bellaire a parfaitement négocié son déplacement à Tilff ce mercredi. Analyse.


Ce mercredi, Bellaire a remporté une victoire convaincante à Tilff, 64 à 88. « Je suis content de ce résultat et de notre prestation. Tous mes gars ont apporté quelque chose, cela faisait plaisir à voir » sourit Gael Colson. « Nous avons plutôt bien défendu pour limiter notre adversaire et pouvoir courir devant. C’était un bon moyen de préparer le match de ce vendredi.« 

C’est un choc qui attend, demain, les Blue Rabbits, qui acceuilleront Welkenraedt. Les deux équipes sont à égalité et le vainqueur de cette confrontation sera vraisemblablement sacré champion. Fin novembre, Froidmont et ses coéquipiers étaient venus à bout des troupes de Thierry Carton, 74 à 90. A l’époque, rien ne semblait pouvoir arrêter les Liégeois. Bellaire se posait en favori ultime en P2A possédait alors la meilleure attaque -et de loin!- de la série avec 94 points marqués par match et la meilleure défense -63 points encaissés par rencontre- pour un différentiel hallucinant de 31 unités. « Je ne parle jamais de favori depuis que je joue car tous les matchs sont à gagner et, quand ceux-ci commencent, c’est toujours du cinquante-cinquante.Ce n’est pas parce que nous avons gagné à Welkenraedt que nous allons nous reposer sur nos lauriers car tous les matchs seront compliqués » nous expliquait alors Gael Colson.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Bellaire a poursuivi sa série victorieuse, réalisant également un beau parcours en Coupe (défaite en quart de finale contre le futur vainqueur, Waremme), avant de subir un sérieux coup d’arrêt et d’enregistrer deux décevantes défaites. Dans le même temps, Welkenraedt, régulier, recollait aux basques des Blues Rabbits. « Demain, ce sera la guerre contre une belle équipe de Welkenraedt qui montre qu’elle mérite sa place » analyse Gael. « J’espère qu’il y aura du monde dans notre salle pour pouvoir profiter d’une belle ambiance et d’une belle fête pour le basket!« 

« Nous voulons le titre! »

A domicile, La Villersoise ne s’est pas fait surprendre par Hamoir. Samuel Bisschop revient sur cette rencontre et sur la fin de saison explosive que vit Villers.


Au début des hostilités, la différence au classement entre Villers, candidat à la montée, et Hamoir, à la lutte pour le maintien, ne se faisait pas sentir et les deux équipes étaient au coude-à-coude: 13-12. Mais les gars de Michel Bisschop enclenchaient alors la seconde pour prendre le large. A la mi-temps, la messe était dite: 41-18. Les locaux géraient bien la seconde période pour l’emporter logiquement 81 à 46 face à des visiteurs qui avaient le bon goût de ne jamais abdiquer.


Samuel, que retenir de ce match?

Nous avons livré une bonne première mi-temps. Cela nous a permis de prendre le large après un premier quart compliqué et nous sommes parvenus à rester devant tout le match.

Avec la récente défaite de l’Union Liège à Awans et celle d’Alleur à Ninane ce mercredi, vous êtes désormais, avec Braives, les principaux rivaux d’Awans pour le titre. Comment vois-tu cette fin de saison?

Nous voulons clairement monter! Bien que la défaite d’Alleur puisse sembler être une bonne chose, cela ne change guère le parcours que nous devons accomplir. Nous devons gagner tous nos matchs si nous voulons le titre, et nous le voulons. Nous n’avons peur de personne et je pense que, maintenant, c’est l’inverse, nos adversaires commencent à nous craindre. Nous avons battu Braives de onze points chez nous et nous avons l’average sur Awans. A nous de rester aussi intensifs pour conserver cette avance.

« Planter le buzzer de la victoire, c’est magique! »


En match d’alignement ce mercredi, la jeune P3 de Ninane a vaincu Alleur 82-81 grâce à un triple « on the buzzer » de Jordan Vermierdt. Le héros du jour revient sur cette folle soirée.


Jordan, que retenir de cette victoire 82-81 contre Alleur?

Pour nous, cette victoire nous permet d’engranger de la confiance mais le championnat (ndlr: Ninane est déjà sauvé et est trop loin pour monter) n’est plus très important. Nous essayons de réaliser de bons matchs en hommes pour réaliser notre objectif d’être champions en jeunes (ndlr: en cadets régionaux).

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur?

Nous menions dans cette rencontre avant qu’un de nos joueurs, Valentin, ne se blesse dans le troisième quart-temps. Nous nous sommes un peu relâchés mais avec notre envie et celle du coach, nous avons réussi à décrocher la victoire.

Belle victoire des jeunes Calidifontains.

Une victoire acquise « on the buzzer » grâce à ton trois points! Qu’est ce que cela fait de planter un tir aussi décisif?

Chaque basketteur devrait pouvoir ressentir cette sensation de mettre le buzzer de la victoire! C’est magique! En ce qui me concerne, il restait quelques secondes à l’horloge, j’ai reçu la balle et j’ai shooté. Quand le ballon est rentré, cela a été un vrai soulagement et une joie indescriptible d’avoir fait gagner mon équipe. C’est vraiment une sensation magnifique.

Comment te sens-tu au sein de cette équipe?

Je suis bien au sein d’un bon groupe qui a l’envie de faire mieux chaque semaine. Nous sommes jeunes mais chacun amène sa pierre à l’édifice.

« Tous nos remplacements ont porté leurs fruits »


Waremme continue son deuxième tour de rêve en s’imposant contre Tilff. Ce jeudi, les Wawas peuvent enchainer à Flémalle et se positionner pour la montée. Reportage.


Le premier tour de Waremme était marqué par l’inconstance. Une irrégularité chronique qui avait vu les Wawas enchainer les bonnes performances – demi-finale de la Coupe – et les sorties décevantes. Mais depuis la Saint Sylvestre, la P2 du matricule est inarrêtable et a enregistré contre Tilff une septième victoire en huit rencontres.

La rencontre de ce weekend entre Waremme et Tilff devait valoir le déplacement. « Un beau match en perspective entre deux équipes visant le Top 5 et une revanche souhaitée car notre défaite du match aller me restait en travers de la gorge » contextualisait Nicolas Gerads.

La partie démarrait sur un faux rythme et les visiteurs déroulaient, inscrivant douze points en quatre minutes. « Tout le monde se regardait un peu et les défenses était trop permissives » nous expliquait Nico. « Après un temps-mort pris afin de remobiliser mes troupes défensivement, la machine était lancée et nous n’encaissions plus que cinq points en six minutes. » A l’issue du premier quart, les Wawas menaient 21 à 17. Les locaux continuaient sur leur bonne lancée pour boucler la mi-temps avec une confortable avance, 46-31. « Chaque joueur était concentré et chaque remplacement portait ses fruits » souriait l’entraineur local. « Malgré le passage en zone tant attendu, et travaillé en semaine, rien ne changeait et Corvers allumait pour faire exploser la défense poraise (ndlr: et poreuse).« 

La seconde période confirmait la domination des Wawas. « Une bonne présence défensive de notre part a déjoué les tactiques adverses et, avec la concentration dont nous avons fait preuve, la victoire était inévitable » analysait Nicolas qui pouvait savourer une belle victoire, 87-65. « A noter la très bonne répartition des points, phénomène que j’attendais tant et qui prouve la bonne forme de chacun et que le danger peut venir de partout. »


ABC WAREMME B – RB TILFF C : 87-65

Intermédiaires: 21-17 / 25-14 (46-31) / 22-19 (68-50) /19-15 (87-65)

ABC WAREMME B : Lambion 11, Parent 0, Dierckx 6, Fiacre 0, Bareel 12, Schwall 12, Pivato 8, Gueldre 8, Lamy 9, Bastin 5, Germay 4, Corvers 12.

RB TILFF C : François 8, Compère 0, Jamar 9, Bastens 0, Fraikin 2, Henrard 13, Maquinay Pat 8, Jolibois 9, Maquinay Pas 16.

« La bouffe, c’est la vie »


Nathan Servais se plie à l’exercice du Thé ou Café.


Nathan, plutôt passe ou panier?

Plutôt passe. L’équipe passe avant l’exploit personnel.

Attaque ou défense?

Attaque car c’est plus fun. Mais tout part de la défense à cinq.

Plutôt ciné ou Netflix?

Netflix and chill avec mes chats et la petite.

Pizza ou burger?

Les deux! La bouffe, c’est la vie.

Plutôt city-trips ou vacances à la plage?

Tous les voyages possibles et imaginables.

Anderlecht ou Standard?

Je ne suis pas un grand fan de la ligue belge mais, à Madrid, je ne ratais pas un match du Real.

Plutôt Lebron ou Curry?

LeBron, c’est une machine. Mais Curry est trop fort aussi.

Et enfin, thé ou café?

Café, je bosse chez Starbucks. Même si à l’Etoile, il n’y a pas de café, il n’y a que des bières (rires).

« L’Euroleague est ce qui se rapproche le plus du basketball »


Rick Pitino se confie sur son expérience d’entraineur en Europe.


Ancien coach en NBA (un peu) et en NCAA (beaucoup), Rick Pitino officie désormais en Grèce. L’occasion pour lui de comparer les différents baskets pratiqués à travers le monde. « Le style de jeu en EuroLeague est ce qui se rapproche le plus de ce que l’on appelle le « basketball ». Ce que vous apprenez depuis votre enfance. Mais cela se produit avec tous les joueurs de la compétition, qu’ils aient 25 ou 35 ans (…) Le jeu en EuroLeague est plus physique qu’en NBA » a déclaré l’ancienne légende de Louisville. « Je dois être un entraîneur différent ici. En Europe, le style de vie est très différent de celui que j’avais aux États-Unis. J’ai même appris la rivalité qui existe entre les fans. Quelque chose que je n’ai pas vu aux États-Unis. Pour moi, maintenant, c’est envers l’Olympiacos que je dois avoir une véritable haine, parce que le Panathinaikos doit toujours les battre. »« C’est un joueur fantastique et ce n’est que sa première année. Il est clair qu’il peut faire tout ce qu’il a démontré à Dallas parce qu’il a un grand talent. Je pense que les bons joueurs d’EuroLeague peuvent bien se comporter en NBA. Et ceux qui n’atteignent pas ce niveau peuvent toujours profiter de cette compétition [l’EuroLeague] qui est la NBA en Europe. C’est une ligue phénoménale. »