De Pinte a triomphé des Liégeois

Dans une série composée de nombreuses équipes liégeoises, c’est De Pinte qui s’est adjugé le titre de champion de TDM2A.

La TDM2A comptait sept équipes liégeoises mais ce sont deux formations gantoises qui ont trusté les premiers rôles. Gent termina deuxième et De Pinte fut sacré champion. L’équipe de Kenneth Desloovere ne s’est inclinée qu’à cinq reprises. Trois fois contre de teams liégeoises (Ninane, Sprimont et Spa), une fois contre Neufchâteau et une fois contre une formation de Tongres aux couleurs liégeoises.

« Quelque part, nous avons continué sur la lancée de la saison dernière. L’an passé, nous avions réalisé un beau 12 sur 13 lors du deuxième tour et la dynamique était toujours en place lors de cette saison-ci. Nous avons été constants tout au long de la saison, nous avons remporté certains matches sur un score fleuve (NDLR : notamment le premier « derby » de la saison au Falco Gand) et sur l’ensemble, je trouve que notre titre est mérité » explique le coach de De Pinte à Inforbasket.

La saison prochaine, De Pinte, qui fusionne avec Deinze, évoluera en TDM1 avec des ambitions mesurées. « Vivre une première saison tranquille. Puis, si l’on parvient à se maintenir, essayer de viser les play-offs la saison suivante » répond Desloovere lorsqu’Inforbasket l’interroge sur ses objectifs.

Crédit photo: Charnikon Prod.

Henri-Chapelle garde un mince espoir

P3A: La défaite de Dison-Andrimont à Visé permet à Henri-Chapelle de conserver un mince espoir de se maintenir en troisième provinciale.

Si la P1 de Dison s’est imposée à Visé samedi, la P3B des Disonnais s’est elle lourdement inclinée 87-58 pour son dernier match de championnat. Un revers qui fait les affaires d’Henri-Chapelle, juste derrière au classement (4 victoires et 19 défaites). « Il n’y aura qu’un seul descendant de P3A » rappelle Jean Thonus. « Etant donné que Dison s’est vu infligé un forfait, nous nous maintiendrions en cas de victoire samedi prochain.« 

Un déplacement sous haute tension et particulièrement ardu chez la bien belle équipe d’Alleur qui se doit également de s’imposer pour croire à une qualification pour le tour final des deuxièmes et/ou à une éventuelle montée. « Ce sera un gros morceau que nous affronterons » reconnait le Président de Capelle. Et un gros match en perspective.

« Je ne me voyais pas dans le projet Huy-Modave »

Ayant aidé Modave à conquérir son maintien cette saison, Thomas Broset prendra le cap de Prayon dans quelques semaines. Pour Liège & Basketball, il revient sur son aventure chez les Castors et son choix de rejoindre les champions de P3B.

Thomas, pourquoi avoir décidé de rejoindre Prayon pour la prochaine saison?

J’ai opté pour Prayon afin de pouvoir jouer avec des amis et des gens de mon âge tout en restant en P2. C’est le compromis parfait. Je ne me voyais pas dans le projet Huy-Modave. Je préfère être dans un groupe plutôt que d’être dans un noyau composé des gars qui jouent dans plusieurs équipes. C’est un point de vue tout à fait personnel. De plus, les matchs de Modave auront lieu le dimanche après-midi la saison prochaine, ce qui est un peu rédhibitoire pour moi. J’ai vraiment choisi l’amitié au détriment de, certainement, encore un peu progresser dans une structure qui, pour des jeunes, semble pas mal du tout.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine avec ta nouvelle équipe?

Mon objectif personnel sera de m’intégrer dans une équipe fort soudée. Collectivement, je souhaite que nous ne fassions pas l’ascenseur et, dès la saison prochaine ou dans le futur, faire de Prayon une bonne équipe de P2.

Quels souvenirs garderas-tu de ton année chez les Castors?

De très bons souvenirs! Je n’oublierai jamais que les Castors m’ont proposé de les rejoindre alors que je venais de me péter les croisés. Je n’avais pas spécialement envie de quitter ce club. Reconstruire autour de notre groupe actuel aurait été vraiment sympa. Je m’entends vraiment bien avec les gars de l’équipe, des autres équipes seniors masculines et féminines ainsi qu’avec les bénévoles du club. J’en profite d’ailleurs pour adresser un grand merci au « Prési », Tony, qui tenait si souvent la cafèt. Cependant, certains joueurs avec qui je m’entendais bien avaient décidé de partir ou d’arrêter. Je ne me voyais pas rester avec des plus « jeunes » dans une ambiance peut-être un peu plus « élite » et moins familiale, ce qui faisait la force de Modave. La fusion m’a vraiment un peu refroidi, malheureusement. Mais je comprends que le club en ait besoin pour survivre et je remercie encore vivement Modave pour cette saison écoulée – même si je n’ai livré ma meilleure saison – et d’avoir encore voulu compter sur moi pour l’année prochaine. Mon plus gros regret reste d’ailleurs de ne pas avoir pu livrer le meilleur de moi-même pour ce club.




« Ne nous enflammons pas »

A Visé, Jordan Delrez a livré une prestation éblouissante pour guider les siens vers une victoire importantissime. Le meneur de Dison revient sur cette rencontre et la future échéance cruciale qui attend sa formation.

Jordan, que retiens-tu de cette victoire à Visé?

Ce fut un match avec beaucoup d’intensité. Nous avons dominé une grosse partie du match. Visé est toutefois bien revenu dans le dernier quart et est même parvenu à passer devant mais nous avons su garder notre calme en faisant le job des deux côtés du terrain.

Qu’est ce qui a fait pencher la balance en votre faveur?

Toute le monde a su élever son niveau de jeu pour que nous puissions arracher cette victoire.

Vous avez désormais un pied en P1 mais votre forfait administratif du début de saison fait que votre sort n’est pas encore fixé.

Exact. Cette victoire nous fait bien entendu beaucoup de bien mais ne nous enflammons pas. Il nous reste encore un match à domicile et nous devrons également faire le job pour n’avoir aucun regret au décompte final.

« Dison a prouvé sa supériorité »

Malgré un changement de coach et une préparation spécifique, Visé s’est incliné à domicile contre Dison dans le match de la mort. Les Visétois n’ont désormais plus totalement leur sort entre leurs mains. Analyse.

C’est une défaite potentiellement lourde de conséquence qui est venue sanctionner la prestation de Visé contre Dison-Andrimont. « Sur l’ensemble du match, Andrimont a prouvé sa supériorité et mérite sa victoire. Rien à redire » reconnait, fair-play, Kieran Permanne. « Les Disonnais ont affiché une grosse envie tout au long de la partie. Ils ont crânement joué leur chance jusqu’au bout et n’ont jamais baissé les bras. Je salue leur prestation et tout particulièrement celle de Jordan Delrez (34 points) qui a été inarêtable pendant quarante minutes.« 

Pourtant, tout avait bien commencé pour les locaux qui s’étaient rapidement détachés à 9-2 et menaient encore 22-20 à l’issue du premier quart. « Nous avons bien débuté la partie mais, après la blessure de Simé Brajkovic, nous avons éprouvé des difficultés à contenir nos adversaires et à construire devant » analyse Kieran. « Chaque fois que nous revenions à hauteur des Disonnais, ils repartaient plus fort avec, à plusieurs reprises, des paniers un peu « extraterrestres », il faut bien l’avouer. »

Au moment de débriefer cette rencontre, le clubman visétois se montre lucide. « Ce qui n’a pas fonctionné pour nous, c’est avant tout notre défense. Nous avons trop laissé shooter nos adversaires et concédé trop de rebonds offensifs. Il y avait trop peu de pression de notre part sur la périphérie et trop de pression liée à l’enjeu. Tant de facteurs qui, au final, nous ont coûté cher » conclut Kieran.

Désormais, les Visétois n’ont plus totalement leur sort entre leurs mains. Seule solution pour rester en P1: s’imposer samedi à Spa tout en tablant sur une défaite de Dison contre Belleflamme.

Boston balaie Indiana

Avec d’excellents Morris et Hayward, Boston s’impose à Indiana et accède aux demi-finales de Conférence.

Les Celtics voulaient ce « sweep ». En 95 secondes, Tatum (18 points et 8 rebonds) et ses coéquipiers infligeaient un 0-8 aux Pacers. Bogdanovic (22 points, 8 rebonds et 3 passes) et ses partenaires réagissaient par un 13-0, le match était lancé. Les défenses se faisaient harassantes et après douze minutes, Indiana était devant, 23-21.

Le début du deuxième quart était similaire au premier avec des Celtics qui placaient un 2-13. Mais Indiana, à nouveau, trouvait les ressources pour inverser la tendance et virer en tête à la pause sur un dunk de Myles Turner (13 points et 7 rebonds), 49-47.

Au retour des vestiaires, Evans (21 points) et les locaux accéléraient le tempo pour prendre sept points d’avance mais Morris (18 points et 8 rebonds) et les Celtics ne se désunissaient pas et parvenaient à passer devant à 72-73 à l’issue du troisième quart.

Dans la dernière ligne droite, les deux équipes se rendaient coup pour coup. Hayward endossait alors son costume de tueur silencieux. D’un 2+1 suivi d’un triple, le « super sub » (20 points à 7 sur 9, 3 rebonds, 2 passes et 2 steals) offrait onze points d’avance aux Celtics qui finissaient par s’imposer malgré la tentative de retour des locaux, 110 à 106. Boston éliminait ainsi Indiana et accède aux demi-finales de Conférence. C’est Marine Minguet qui doit être ravie!

Liège échoue de peu au Brussels

Liège aura crânement joué sa chance au Brussels mais s’incline de quelques unités.

Les locaux démarraient parfaitement la rencontre. Après dix minutes, Muya (7 points, 3 rebonds et 2 interceptions) et ses partenaires menaient 23 à 16. Le second quart était à nouveau en faveur du Brussels qui bouclait la première mi-temps en tête, 44-35.

Au retour des vestiaires, les deux équipes faisaient jeu égal. Henry (14 points, 11 rebonds et 6 passes), Bojovic (22 points, 3 interceptions et 4 passes) se démenaient mais l’écart ne fondait pas. Au moment d’entamer le dernier quart, le marquoir affichait 67-58.

Dans le dernier quart, les Liégeois se rapprochaient à 75-68 à moins de quatre minutes du terme malgré la cinquième faute de Deroover (16 points dont 4 sur 8 de loin). A une minute de la fin du temps règlementaire, deux petits (77-75) points séparaient les deux équipes mais Liège finissait par s’incliner d’un chouïa, 82-77

Crédit photo: Philippe Collin

Gilbert gros moteur, Van der Poel à… Polleur

Les carnets du basketteur, saison deux! Pour cette chronique, Michel Christiane se plonge dans ses souvenirs… cyclistes et partage quelques savoureuses anecdotes et convoque Philippe Gilbert, Mathieu van der Poele et… Michel Sottiaux.

Comment, en cette période de l’année, ne pas évoquer les classiques cyclistes ? D’autant que deux « régionaux » se mettent tout particulièrement en évidence : Philippe Gilbert et Mathieu van der Poele. Ma profession m’a permis de les côtoyer de près. Avec, parfois, des fortunes diverses…

Mes relations avec le récent vainqueur de Paris-Roubaix seraient plutôt du style « je t’aime, moi non plus ». Outre d’exceptionnelles qualités sportives, le Remoucastrien a ce don de savoir surfer sur la vague. En vrai pro qu’il est. Un exemple : le samedi 18 juin 2011, il remporte l’étape-reine de l’Elektrotoer se terminant dans le majestueux cadre de La Gileppe. Avec le regretté Jean-Pierre Lekeu (Le Jour), nous le suivons depuis ses débuts et sommes les premiers à nous féliciter de sa nouvelle victoire. Nous nous empressons donc d’aller le rejoindre sur la ligne d’arrivée pour recueillir ses impressions, mais nous nous faisons jeter comme des malpropres. Le visage renfrogné, il estime avoir besoin de temps pour récupérer. Sur ces entrefaites, arrive une équipe de la télévision et, comme par enchantement, il retrouve instantanément le sourire et répond de bonne grâce aux questions de la RTBF… sans oublier de fransquillonner.

Il n’en demeure pas moins qu’un de ses plus ardents partisans est Michel Sottiaux, le personnage emblématique du basket aqualien. Au fil du temps, il a multiplié les archives dédiées à son idole. « Il faut savoir que j’étais prof de gym à l’institut de La Reid et je l’ai eu comme élève quelques années », me confiait-il dans un reportage, « J’ai de suite observé qu’il était sans cesse en mouvement et très au-dessus du lot au niveau sportif, du moins. » D’où cette confidence du résident monégasque : « Tous les vendredis précédents la Doyenne, je brossais les cours pour assister à la reconnaissance des coureursdans la Redoute et j’en faisais de même le mercredi matin suivant pour être présent au départ de la Flèche, à Spa. »

Tout le monde se pose une question identique : mais, où s’arrêtera Mathieu van der Poel ? Tant dans les labourés que sur le bitume. Beaucoup l’ignorent, mais cet authentique phénomène batave est un amoureux fou de notre Ardenne liégeoise. Il se fait que j’ai conservé tous mes articles. Au grand dam de mon épouse, d’ailleurs… C’est ainsi qu’en date du mardi 16 août 2011, je trouve trace de mon compte-rendu de Polleur-Stoumont-Polleur, une épreuve-référence pour débutants bien évidemment survolée par le petit-fils de « Poupou ». A sa descente du podium, il m’indiquait : « J’ai la chance de ne pas habiter trop loin d’ici et j’y viens souvent avec mon papa. Je peux ainsi soit, m’exercer sur les côtes de la région ; soit, m’entraîner sur de véritables parcours de VTT. » A cet égard, la photo ci-dessus est quasi un document où Mathieu est au centre et où on peut deviner « VELO CLUB POLLINOIS » dans le fond. Je le retrouvais en septembre de l’année suivante quand il faisait 2e de Remouchanps-Ferrières-Remouchamps. Il brillait ensuite sur les routes d’un Tour de Liège cher à Jean Mathy, l’ancien secrétaire du Standard Boule d’or : vainqueur en 2014 à Wanze (devant Olivier Naesen) et en 2015 à Stoumont. A noter qu’il n’est pas le seul membre de la famille Van der Poel à posséder des liens privilégiés avec nos contrées accidentées. Devinez qui a gagné, le 20 août de l’an passé, la 3e étape du Triptyque Ardennais à Blegny ? David, son… frère aîné.

Michel CHRISTIANE

« J’en ai pris plein les yeux! »

En voyage à Boston avec son copain Jules Vaessen, futur pivot de Sainte Walburge, Marine Minguet a eu l’occasion d’assister au game 2 entre Celtics et Pacers. Pour Liège & Basketball, elle revient sur son aventure à Beantown.

Marine, qu’as-tu pensé de la ville de Boston?

Je suis tombée sous le charme de cette ville dès le premier jour. Il faut dire que nous sommes arrivés en plein « marathon monday »! L’ambiance dans tout le centre était vraiment chouette, les passants félicitaient tous les coureurs. C’est une ville chargée d’Histoire et qui possède une vraie âme. J’avais déjà pensé cela de San Francisco mais c’est encore davantage frappant à Boston. Et puis, c’est la ville des Celtics, je ne peux que l’aimer (rires).

Qu’as-tu pensé du TD Garden, de toutes les bannières accrochées au plafond?

J’avais déjà vu cette salle sur des photos et en regardant les matchs mais une fois rentrée dedans pour la première fois, c’est juste fou. J’ai été bluffée. Quand on pense à tous les titres, toutes les légendes passées par là, c’est incroyable. C’est un monument du sport! D’ailleurs, Larry Bird était présent et, quand il est passé sur l’écran géant, il a eu droit à sa standing ovation. C’était vraiment énorme!

Les supporters de Celtics sont réputés pour encourager chaudement leur équipe. Une réalité?

Ils sont chauds et ils l’ont prouvé en criant et en chantant du début à la fin de la rencontre. La fête (ndlr: les Celtics ont gagné) a aussi continué dans les rues et les bars autour du TD Garden. De plus, nous avons eu la chance d’assister à un match serré. Cela a rendu le spectacle encore plus fou, je n’avais jamais vu ça! Pendant le match, le score des Red Sox (ndlr: équipe de MLB qui joue dans le mythique Fenway Park) et des Bruins (ndlr: équipe NHL de Boston), qui gagnaient également, furent affichés et toute la salle s’est enflammée. C’est ainsi qu’on peut observer que Boston est une vraie ville sportive. Toute la ville soutient ses quatre équipes de « Major League » et ne supporte pas qu’un seul sport. Même le coach des Patriots (ndlr: Bill Belichick, l’entraineur de l’équipe NFL de New England) était présent!

Qu’as-tu pensé du match en lui-même, remporté par les Celtics d’un super Kyrie Irving?

Les matchs à la télé sont déjà impressionnants mais, en vrai, tout est décuplé: l’intensité, le physique dans les contacts, la vitesse du jeu et, surtout, la précision des joueurs. On se rend compte que c’est vraiment intense! C’était un très beau match, serré, avec la tension des Playoffs. Les Celtics l’ont remporté au mental après avoir été trois fois menés de douze points. Et puis, Kyrie et Tatum – le Tatum des Playoffs est enfin de retour (rires) – furent monstrueux!

C’était ton premier match NBA en « vrai ». Quels autres aspects t’ont marquée?

Je me suis rendu compte de l’intensité réelle! J’ai aussi découvert que ce n’est pas juste du basket, c’est aussi un gros show à l’américaine avec ce qui se passe sur le terrain pendants les temps-morts mais également autour du terrain avec des supporters qui chauffent la foule. Avec Jules, nous avons réalisé un de nos rêves communs en assistant à un match des Celtics en Playoffs. J’en ai pris plein les yeux et je pense que nous n’oublierons jamais ça. Et maintenant, road to the Finals!

A la rencontre de William Robeyns

Pour ce dimanche de Pâques et à quelques heures du déplacement de Liège Basket au Brussels, Liège & Basketball est allé à la rencontre de William Robeyns. Entretien fleuve avec un jeune talent qui n’a pas oublié ses racines.

William, peux-tu nous retracer ton parcours basket?

J’ai commencé le basket à l’âge de six ans à l’Union Liège, un petit club familial. A quinze ans, je suis parti au Centre de formation de l’AWBB à Jambes où je suis resté trois ans, de ma quatrième secondaire jusqu’à la fin de ma rhéto. Ensuite, j’ai eu l’occasion d’intégrer une structure pro à Liège Basket aux côtés de Fulvio Bastianini et de Fred Wilmot en tant qu’aspirant pro. J’ai évolué en R1 la première année et en D3 la suivante, tout en m’entraînant avec la D1. Après ces deux saisons, j’ai suivi Fulvio et Fred à Charleroi où j’ai signé un contrat pro de trois ans. J’y suis resté deux ans, d’abord en D3 puis en D2. Comme je n’avais pas de temps de jeu en D1, j’ai « coupé » mon contrat avec le Spirou pour pouvoir rejoindre le Brussels où j’évolue depuis le début de saison.

C’est donc pour bénéficier de davantage de temps de jeu que tu as décidé de rejoindre le Brussels?

Oui car je ne disposais pas de temps de jeu à Charleroi et c’est ce qu’il me manquait pour pouvoir montrer quelque chose. Le coach Crèvecoeur m’a fait une proposition qui, au niveau sportif, était ce qu’il me fallait.

Qu’apprécies-tu dans ton nouveau club?

L’ambition du club, la manière dont il est géré. On s’y sent vraiment bien!

Comment juges-tu ta saison?

Dans l’ensemble, je suis assez content. J’ai pu bénéficier de minutes et montrer des choses sur le terrain. Cependant, j’attends encore davantage de moi dans l’avenir.

Justement, quels sont vos objectifs pour cette fin de saison?

Nous possédons un énorme potentiel donc l’envie est vraiment d’aller le plus loin possible et d’aller chercher cette finale de Playoffs afin que le travail fourni depuis le début de l’année soit récompensé. Personnellement, je souhaite terminer cette saison sur une note positive, c’est-à-dire sans regrets.

Jouer en D1 a-t-il toujours été un objectif? Quand as-tu compris que cela pourrait se réaliser?

Pas vraiment à vrai dire. Quand j’étais plus jeune, je n’y pensais pas trop jusqu’au jour où j’ai intégré le Centre de formation et où j’ai pu réaliser qu’il y avait quelque chose à faire pour moi dans le basket. Je pense que c’est vraiment à ce moment-là que je me suis dit qu’il était envisageable de passer pro un jour.

Si tu devais te définir en tant que joueur, que dirais-tu?

Si je devais me décrire en un mot, ce serait: « simple ».

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basketball?

Ce que j’apprécie le plus, c’est de partager le ballon avec des amis ou collègues tout en cherchant la meilleure solution pour mettre ce ballon dans l’anneau, ce qui n’est pas si facile. Quand la balle a bien circulé et vient caresser le filet, c’est un plaisir que seul un basketteur peut connaître.

As-tu des modèles, des joueurs dont tu analyses le jeu pour poursuivre ta progression?

J’adore le jeu de Bogdan Bogdanovic et c’est sans doute le joueur qui me plait le plus.

As-tu d’autres passions que le basketball?

Oui, j’adore la musique! J’aime vraiment me retrouver avec moi-même après une journée de boulot et écouter les plus grands artistes de ce monde. Et quand tu as la possibilité de pouvoir jouer d’un instrument, comme moi avec le piano, c’est juste magique! J’aime aussi beaucoup lire des romans et des mangas.

Que représente le basket liégeois pour toi?

Beaucoup, c’est ma ville! J’y ai touché mon premier ballon et c’est aussi là que j’ai mis pour la première fois les pieds sur un parquet de division 1. Je dois reconnaître que mes plus belles années sont celles passées à Liège. Mais je me plais aussi déjà super bien au Brussels, donc mon avis aura peut-être évolué dans deux ans (rires).

Crédit photo: Philippe Collin