« J’apprécie ce rôle qui ajoute de la polyvalence à mon jeu »

Précieux samedi dernier pour distribuer le jeu des Porais et provoquer les fautes adverses, Yourik Szabo s’est parfaitement intégré à sa nouvelle équipe. A quelques heures d’une « belle » sous haute intensité, Liège & Basketball est allé à la rencontre du jeune point forward de Tilff.

Yourik, qu’as-tu pensé du match et de l’ambiance de samedi à Tilff?

Jouer dans une ambiance comme samedi est vraiment une sensation agréable et nous a énormément motivé.

Plus globalement, comment s’est passée ton intégration au sein de ta nouvelle équipe?

Elle s’est très bien passée avec un groupe qui est génial. J’ai juste eu quelques soucis au début avec mes présences à cause du boulot, ce qui a compliqué certaines choses.

Tu sembles évoluer dans un rôle de point forward, une nouveauté pour toi?

Oui c’est un nouveau rôle pour moi et qui me plaît bien. Il m’a fallu un peu de temps pour m’adapter mais cela ajoute de la polyvalence à mon jeu.

Ce mercredi, ce sera la « belle » à Quaregnon. A quel genre de match t’attends-tu?

Je m’attends à un match difficile, où chaque erreur se paiera cash. Il y aura beaucoup d’intensité des deux côtés. Cela sera un match disputé et serré.

Que devrez-vous faire pour l’emporter et créer l’exploit?

Il n’y a pas grand chose à changer des deux matchs précédents. Il faudra juste continuer à jouer notre jeu collectif, sans forcer les individualités, et être toujours appliqués à 100% en défense. L’esprit du groupe est positif et en plus, cette fois-ci, nous viendrons avec nos supporters qui nous encouragerons comme ce samedi.

« C’est comme une deuxième chance et cela me surmotive »

Ce mercredi à Flénu, Neuville peut écrire l’histoire et rejoindre la finale des Playoffs de R2B. Une « belle » que Nicolas Paulus et ses coéquipiers veulent remporter pour enjoliver encore davantage une saison fantastique.

Lundi soir, les Neuvillois ont livré une prestation trois étoiles pour dominer Flénu de la tête et des épaules. « Nous avons développé un bon jeu collectif et individuel des deux côtés pendant près de quarante minute. Avec la réussite de notre côté, ce fut un match plein, un match référence » analyse Nicolas Paulus. « C’est très agréable de jouer quand tout rentre comme ça, ce qui arrive plus souvent chez nous qu’à l’extérieur. Et quand c’est le cas, nous sommes injouables sur un match de régionale.« 

Une superbe victoire qui offre une belle au Rebond, ce mercredi à Flénu, avec la finale en ligne de mire. « Nous n’avons pas d’ambitions particulières concernant la montée mais nous voulons concrétiser notre magnifique saison par un maximum de victoires » nous explique l’ailier de Neuville. « Il y a quelques années, avec Huy, pas mal d’entre-nous avaient perdu la finale de R2 lors d’une « belle » alors que nous avions dominé la saison. Je vois le match de ce soir comme une seconde chance et cela me surmotive. »

Avec, cependant, une différence de taille: le statut. « Cette fois, nous serons les outsiders et nous jouerons dès lors avec moins de pression » nous précise Nicolas Paulus. « A coup sûr, la fanfare de Flénu sera présente, ce qui risque de compliquer les choses, notamment pour entendre les consignes. Mais nous avons montré la voie lundi et nous savons ce que nous devrons faire: limiter et embêter au maximum les joueurs talentueux de Flénu, être intraitables au rebond, aller chercher des fautes insides, faire voyager la balle collectivement et prendre nos responsabilités. »

Un plan de match établi. « Enoncé ainsi, ça a l’air si facile » rigole le Neuvillois. « Nous voulons donner rendez-vous à Tilff en finale car nous avons testé et c’est avec les Porais que nous réalisons les meilleures troisièmes mi-temps (rires). Et puis, c’est moins loin. »

Concentrées et décontractées, savourant une situation que nul n’aurait sans doute espéré en début de saison, les troupes de Kevin Reyserhove ont toutes les cartes en main pour réussir un exploit d’anthologie. Avec aussi Tilff qui jouera sa « belle » à Quaregnon, le Borinage sera-t-il Liégeois mercredi soir?

« Nos supporters ont mis l’ambiance et nous ont portés »

Devant une belle assistance, Alleur a triomphé d’Hannut dans la « belle » et décroché son ticket pour la finale des Playoffs de P1. Reportage et réactions.

Il y avait du monde pour cette « belle » décisive entre Hannut et Alleur. Les All Blacks s’étaient déplacés avec leurs supporters qui ne manquèrent pas de se faire entendre tout au long de la partie. « Petite dédicace aux supporters qui nous ont suivis et qui ont mis l’ambiance » lance d’emblée Matthieu Dallenogare auteur de onze points. « Nos supporters nous ont portés toute la partie, merci à eux de s’être déplacés jusqu’à Hannut un mardi soir » embraie Martin Di Prospero, neuf points marqués lors de ce match.

Au moment d’entamer les hostilités, première bonne nouvelle pour les visiteurs: Serge Di Prospero (8 points hier) pouvait tenir sa place malgré une main blessée. C’étaient d’ailleurs les troupes de Maurice Notelaers qui prenaient le meilleur départ (0-7) avant de voir Lambert (22 points) aligner les triples pour permettre aux Hesbignons de rester au contact. Après dix minutes, c’était 22-26.

Le second quart était à l’avantage des locaux qui passaient devant à la treizième minute. Bielen (12 pions) et ses partenaires allaient compter jusqu’à huit points d’avance. Les All Blacks pliaient mais ne rompaient pas et parvenaient à réduire l’écart avant de rentrer aux vestiaires. C’était 49-46 à la pause.

Pour démarrer la seconde période, Alleur dressait les barbelés. Meyers (8 points) et ses coéquipiers n’autorisaient que de rares paniers des locaux et repassaient devant au marquoir. Après cinq minutes dans ce troisième quart, Materne (26 points) et ses partenaires menaient 52-60. « Nous avons réussi à reprendre l’avantage grâce à une bonne défense dès l’entame de la deuxième mi-temps » confirme Matthieu Dallenogare, précieux aussi dans ce secteur.

Toutefois, Blanchy (14 points) et ses coéquipiers n’avaient pas dit leur dernier mot et parvenaient à résorber leur retard. Le chassé-croisé perdurait mais Alleur tenait bon et finissait par l’emporter 76-80. « Nous n’avons rien lâché et nous avons gagné en équipe avec plusieurs joueurs qui ont alimenté le marquoir » résume Matthieu. « Notre victoire résulte de notre collectif et de l’intensité mise dans ce match » enchaine Martin Di Prospero.

Le matricule 1466 décroche son ticket pour la finale mais devra attendre jeudi et la belle entre Haut-Pré et Spa pour connaitre son futur adversaire.

BC Hannut – BC Alleur : 76-80

Intermédiaires : 22-26, 27-20 (49-46), 8-16, 19-18 (76-80)

HANNUT : Sauvenier 9, De Liamchine 0, Goffin 9, Blanchy 14, Lambert 22, Bollaers 4, Mestrez 4, Bielen 12.

ALLEUR : Materne 26, Horrion 5, Dallenogare 11, Meyers 8, Debefve 9, Callut 4, Di Prospero M. 9, Di Prospero S. 8.

« Le retour de Bob l’éponge »

Ce lundi, à domicile, Neuville a livré une prestation trois étoiles pour dominer Flénu et s’offrir une « belle » dans le Borinage.

Neuville n’a pas failli face à Flénu, menant pratiquement toute la rencontre pour s’imposer largement, 99-78, décrocher la « belle ». « Je suis satisfait de notre prestation même s’il faudra être encore plus forts défensivement là-bas. Nous avons eu une grosse réussite chez nous et nous ne marquerons pas nonante points à Flénu » prévient Kevin Reyserhove. « Nous devrons aussi continuer de jouer collectivement devant et derrière en respectant les consignes qui sont par moments « oubliées ». »

Et pour tenter de forger l’exploit et de décrocher leur ticket pour la finale, les Neuvillois pourront compter sur leur facteur X: le retour de Bob l’éponge sur le banc du Rebond. « Avec Bob sur le banc et notre public, nous ne pouvions pas perdre » rigole l’entraineur de Neuville. Ayant récupéré leur mascotte que les Porais avaient gentiment kidnappé lors du derby de fin de saison, Paulus et ses partenaires ont désormais toutes les cartes en main pour prolonger encore un peu cette incroyable saison.

« Tellement de souvenirs de notre épopée avec le BC Avernas-Hannut

Ce mardi, Alleur se rendra à Hannut pour y disputer la « belle » de cette demi-finale des Playoffs. Serge Di Prospero, qui a dû passer une radio en express pour une suspicion de fracture à la main, fait le point pour Liège & Basketball à quelques heures de retrouver une salle qu’il connait bien.

Serge, tu as dû passer lundi une radio pour une suspicion de fracture à la main. Quel est le verdict?

On suspectait une fracture mais, heureusement, ce n’est pas le cas, même si les articulations ont morflé. Si le « tape » me permet de rendre quelques services, je tiendrais ma place. Sinon, je ferais l’assistant-coach (rires).

A quel genre de match t’attends-tu ce mardi?

Je m’attends à un match particulier au vu des spéculations sur les envies fondées ou pas de rejoindre la finale pour chaque équipe.

Quelles seront les clés de ce match?

Si Hannut a également quelques absents, la clé du match résidera dans l’envie. L’équipe qui en voudra le plus s’imposera. Une « belle » c’est stressant mais tellement excitant. Cela me frustrerait « grave » si je ne peux y participer car j’ai tellement de souvenirs dans cette salle lors de notre épopée avec le BC Avernas-Hannut.

Que devrez-vous faire pour vous imposer et rejoindre la finale?

Pour l’emporter, il faudra ne pas revivre la déferlante adverse à trois points et maîtriser, comme au game 1, le rebond. Sans Adrien Lozina, à l’étranger, et peut-être sans moi, nos ailiers vont devoir faire preuve d’abnégation pour batailler ferme dans ce secteur.

« Jouer sans pression »

Victorieux à Alleur dimanche grâce à une adresse démentielle et un Martin De Liamchine prolifique, Hannut s’est offert le droit de disputer une « belle » à la maison. Dans quel état d’esprit les Hesbignons aborderont-ils ce match couperet?

Dimanche, Hannut s’était présenté à Alleur avec seulement cinq joueurs de l’effectif initial et deux joueurs du noyau P2. Mais, face à des All Blacks en mode « portes ouvertes » en défense, les Hesbignons allaient faire preuve d’une adresse démentielle plantant 16 bombes. Porté par un Martin De Liamchine qui s’était mis sur son 31, Hannut s’imposait 90-92 à la surprise générale, le club n’ayant guère affiché des envies de rejoindre l’échelon supérieur.

Ce mardi, les Hesbignons qui devraient retrouver plusieurs joueurs clés mais qui ne pourront aligner Alan Dibenedetto, blessé, recevront Alleur pour la belle. Une partie du groupe ne désirant pas évoluer en R2 la saison prochaine, dans quel état d’esprit Hannut abordera-t-il cette « belle »? « Les consignes seront de jouer sans pression » nous informe David Beck. Une méthode qui semble porter ses fruits depuis le début de la saison en Hesbaye.

« Prouver que nous sommes une des meilleures équipes de P4 »

Après un revers contre l’intouchable Harimalia, Montegnée s’est bien repris en dominant SFX 69 à 50 dans le tour final des meilleurs deuxièmes de P4. Avec une victoire et une défaite, Jérôme Lerho et ses coéquipiers restent en course pour décrocher un ticket pour la troisième provinciale. Interview.

Jérôme, heureux d’avoir pris la mesure de SFX dimanche?

Oui, enfin une victoire! Nous savions qu’Harimalia était une grosse équipe et que notre premier match allait être ardu. Les Abeilles forment une belle équipe qui s’est imposée à trois reprises. Nous avions à coeur de rectifier le tir après notre défaite initiale et de prouver que nous sommes une des meilleures équipes de P4.

Qu’est-ce qui a fait la différence face aux Collégiens?

Nous avons hyper bien démarré la partie, c’était 18-1 au marquoir et puis 22 à 6 à l’issue du premier quart! A partir de là, nous avons géré notre avance malgré la zone statique de SFX et notre manque de réussite à distance.

Une victoire et une défaite, votre bilan vous place à la troisième position de cette mini-compétition. Alors qu’il vous reste deux matchs à disputer, vous êtes toujours en course pour rejoindre la troisième provinciale.

Il y aura trois montants à l’issue de ce tour final. Notre objectif était de finir premier mais nous ne cracherons pas sur la deuxième place synonyme de montée. Pour cela, il faudra gagner nos deux prochains match. Et nous en sommes capables!

« Je vois beaucoup de sourires dans le groupe et autour du terrain »

Samedi, ce fut dans une salle chauffée à blanc que Tilff a livré une prestation magistrale pour décrocher une « belle » à Quaregnon, premier de la saison régulière. Une confirmation que, plus que jamais, les étoiles s’alignent sur les bords de l’Ourthe.

Devant un public nombreux et bruyant, Tilff s’est largement imposé samedi contre Quaregnon, pourtant donné favori. « Je suis un enfant du club et voir du monde revenir voir les matchs de l’équipe première est quelque chose d’incroyable pour moi » sourit Quentin Pincemail. « Je suis fier de pouvoir montrer notre jeu aux supporters, aux jeunes du club et à leurs parents. Un jeu qui n’est pas basé sur l’individualisme ou les individualités mais sur le groupe et le collectif, et cela à tous les niveaux.« 

Une manière d’évoluer qui s’approche indéniablement du Right Way. « Cela demande beaucoup de sacrifices à chacun » nous précise Quentin. « Mes gars m’impressionnent car ils ne cessent de repousser leurs limites. Pour un coach, c’est extraordinaire à vivre. La clé, c’est de prendre du plaisir. Je vois beaucoup de sourires dans le groupe et autour du terrain. Et j’adore observer mon club devenir ce qu’il est. »

Car outre la R2 masculine, les autres équipes seniors – masuclines et féminines – ont réalisé une excellente saison, idem pour les équipes de jeunes dans une ambiance familiale et constructive. Sans parler des bénévoles qui permettent au matricule 97 d’être particulièrement dynamique. Samedi, une véritable osmose et une franche communion unissaient joueurs et supporters. A tel point qu’un car est organisé pour la première fois de l’histoire du club pour permettre aux aficionados de Tilff d’aller soutenir leurs représentants à Quaregnon ce mercredi.

« Nous avons prouvé sur nos deux confrontations que nous sommes capables de tenir tête au leader » analyse « Pin » qui sait que sa formation est à quarante minutes d’un exploit historique. « Pour créer l’exploit, nous devrons faire preuve de rigueur défensive tout en nous faisant plaisir devant dans nos systèmes et notre spontanéité. » Et de conclure: « Nous pouvons dire que nous avons placé Tilff sur la carte du basket régional.« 

N.B. : Pour ceux qui souhaiteraient accompagner cette formidable équipe poraise à Quaregnon pour la porter vers un potentiel retentissant exploit, il reste quelques places dans le car. Prix 12 euros, départ à 18 heures de la gare d’Angleur. Vous pouvez vous inscrire ici sur l’évènement facebook créé pour l’occasion.

Thibaud Smolders, le bourgmestre-basketteur

A l’approche des prochaines élections, Liège & Basketball est allé à la rencontre de Thibaud Smolders, bourgmestre d’Awans et passionné de basketball. Entretien.

A seulement trente-trois ans, Thibaud Smolders, nouveau bourgmestre d’Awans, fait figure d’étoile montante au sein du PS Liégeois. L’engagement de cet Awansois pur jus remonte à 2011, lors de sa sortie de l’université. « Durant mes études, j’ai pu côtoyer des personnes d’autres horizons dans un amphi, il faut le reconnaitre, majoritairement MR » nous raconte ce jeune avocat. « Pour ma part, j’y ai développé une fibre socialiste et décidé de m’engager avant tout pour ma commune. Et c’était du PS dont je me sentais le plus proche.« 

Un ancrage à gauche, fruit d’une réflexion globale. « J’aspire à une société plus juste et égalitaire » continue Thibaud. « A l’Université, j’ai pu observer une réelle différence de classes et de traitements. Pour moi, la société est un gâteau qu’il faut pouvoir partager. Or, actuellement, ce partage est inéquitable, ce sont les petits indépendants et les travailleurs qui « paient » alors que les ultra-riches et ceux qui bénéficient d’un revenu du capital sont favorisés. » Et pour atteindre le modèle de société qu’envisage Thibaud, l’Etat a un rôle prépondérant à jouer. « Le système peut et doit être amélioré et c’est à l’Etat qu’incombe cette tâche.« 

Bien que bourgmestre d’Awans, Thibaud se présente aux prochaines élections du 26 mai. « Je ne souhaitais pas être candidat mais j’ai été sollicité et ai accepté d’être sur les listes en qualité de dernier suppléant afin de démontrer que mon engagement prioritaire restait ma commune – que j’adore et qui me passionne – et que je ne comptais pas siéger » nous précise-t-il. « Je suis un fervent partisan du décumul mais ma présence sur les listes peut souligner l’importance de voter pour des jeunes – comme Deborah Geradon avec qui je me présente – et doit servir, en toute modestie, à attirer des voix. Car plus le score est élevé, plus grande sera la possibilité de faire passer notre message. »

Comme de nombreux trentenaires, le nouveau « patron » d’Awans, a un regard circonstancié sur l’Europe, à la fois source d’espoirs et d’inquiétudes. « Il faut savoir que l’Europe est le niveau de pouvoir le plus élevé en Belgique, une grosse majorité de notre législation est directement transposée des directives européennes » rappelle-t-il. « L’Europe s’est sans doute ouverte trop tôt et trop vite à des pays qui ne correspondaient pas suffisamment aux exigences et valeurs culturelles, sociales et économiques des membres fondateurs de l’Union Européenne. Nous sommes, selon moi, à un moment clivant et nous devrons choisir d’aller vers « plus d’Europe » – avec une harmonisation fiscale, sociale, culturelle notamment – comme je le souhaite ou vers « moins d’Europe ». »

A côté de son engagement politique, Thibaud Smolders continue de vouer une véritable passion au basketball, un sport qu’il pratique depuis sa plus tendre enfance.

Thibaud, quand as-tu commencé le basketball?

Vers sept ou huit ans à Awans. J’ai ensuite été transféré à Hannut-Saint Louis. Je faisais partie de l’équipe 86 avec, notamment, Ludo Humblet, Fred Delsaute, Benjamin Debry. Je me suis malheureusement blessé lorsque j’évoluais en pupilles.

Une blessure qui te tiendra longtemps éloigné des terrains.

Oui, suite à une déchirure des ligaments croisés, j’ai dû arrêter le basket pendant quatre ans. J’ai repris en cadets fiba à Huy où, après quelques mois, j’ai pu m’entrainer avec l’équipe première (ndlr: alors en D2) et où je me coltinais Lionel Bosco à l’entrainement, ce qui est tout sauf une sinécure.

Tu pars ensuite à la Vaillante Jupille.

Exact, en division 3 à l’époque avant de rejoindre Tongres, en première régionale. J’ai ensuite, durant mes études, arrêté à nouveau le basket pendant cinq ans. C’est mon associé qui m’a convaincu de recommencer et de le rejoindre au CS Droixhe – club qui n’existe plus désormais – et toute l’équipe a finalement migré vers la Vaillante Jupille où j’évolue désormais depuis sept ans, en P4.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le basket?

Qu’il s’agisse d’un sport collectif et que le basket soit une grande famille. C’est bien simple, quand je me balade avec ma compagne et que l’on me reconnait, elle sait que c’est soit grâce à la politique, soit grâce au basket (rires). D’ailleurs, lorsque j’avais arrêté durant mes études, je me suis un peu essayé au foot où la mentalité est quelque peu différente. Dans le sport-roi, chacun est davantage focalisé sur son équipe. A l’inverse, dans le basket, les pratiquants sont basketteurs avant tout et il existe une réelle proximité entre tous, peu importe les clubs.

Quels rapprochements pourrais-tu faire entre basket et politique?

Justement, ces valeurs collectives qui animent les groupes se retrouvent dans ces deux domaines.

Entre ton métier d’avocat et ta fonction de bourgmestre, tes journées doivent être bien remplies. En quoi continuer à jouer au basket est-il important pour toi?

Cela me permet de vraiment me détendre. Peu importe l’activité de loisirs pratiquée (lire, se balader), on garde toujours les dossiers en cours dans un coin de la tête. Avec le basket, pendant une heure et demie, deux heures, je ne pense à rien d’autre qu’à faire de bonnes passes, marquer ou aider mon équipe. Et puis, les troisièmes mi-temps sont sympas (rires).

Et enfin, quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport?

Il y en a tellement! Le titre de champion de Belgique en pupilles – à une époque où nous affrontions encore les clubs flamands- reste un excellent souvenir même si je me suis blessé à partir des quarts de finale. Le titre de champion de D2 avec Huy, l’année où j’ai recommencé le basket, conserve aussi une saveur particulière même si j’étais loin d’être un des maillons essentiels de l’équipe et que je ne jouais pas énormément. Mais, ce que je retiens avant tout ce sont les liens tissés durant toutes ces années, notamment avec mes camarades de l’équipe pupilles d’Hannut-Saint Louis qui sont restés des amis. Nous n’avons pas besoin de nous voir beaucoup pour nous aimer.

Neuville imite Tilff et décroche la belle

Emmené par un super Elettrico, Neuville a dominé Flénu et décroche la belle. Reportage.

Devant des gradins bien garnis, Neuville prenait un départ idéal pour se détacher rapidement via Delfosse (15 unités au total). Eletricco (26 unités) prenait ensuite le relais pour offrir un viatique intéressant aux locaux à l’issue du premier quart-temps: 27-19.

Dans le second quart, les visiteurs parvenaient à revenir au score et même à dépasser les Neuvillois mais Debry (12 points) et ses coéquipiers ne s’en laissaient pas compter et reprenaient leur marche en avant pour rejoindre les vestiaires avec neuf unités d’avance, 51-42.

A la reprise, Neuville faisait bloc et en remettait même une couche pour augmenter l’écart. Les Neuvillois s’imposaient finalement 99-78 dans une superbe ambiance.

« Nous allons aborder ce match pour le gagner et imiter nos voisins de Tilff » nous avait confié Maxime Herbeto (3 points ce soir) avant la rencontre. C’est chose faite et le Rebond s’offre une belle qui se disputera se mercredi à Flénu.

Rebond Neuville – BBL’9 Flénu : 99-78

Intermédiaires : 27-19, 24-23 (51-42), 23-21 (74-63), 25-14.