SFX n’a pas tremblé et rejoint la finale

Le trio Hertay/Delsaute/Marechal envoie SFX en finale!

C’est toute la région verviétoise qui piaffait d’impatience ce mercredi soir. SFX-Saint Michel allait-il rejoindre Pepinster en finale des Playoffs de première régionale? Pour obtenir la réponse à cette question, de nombreuses personnes étaient venues garnir les gradins de la petite salle du Collège.

Dès le début des hostilités, les locaux se forgaient une avance intéressante. Rigoureux derrière et efficaces devant, les Collégiens menaient la vie dure à Gembloux. Par un « avé maria » sur la sirène, Mayron Wilkin (5 points) faisait 27-14 à la fin du premier quart.

Les dix minutes suivantes étaient davantage compliquées pour SFX qui peinait à alimenter le marquoir. Heureusement, la défense locale restait relativement performante et limitait le retour des troupes de Bruno Rowet. A la pause, le marquoir affichait 37 à 31.

Au retour des vestiaires, Hertay (20 points), Marechal (16 unités) et leurs coéquipiers appuyaient sur le champignon et retrouvaient de la réussite pour prendre le large. C’était 55-39 à la vingt-cinquième. Mais Gembloux n’abdiquait pas et parvenait à rester au contact.

Au moment d’entamer la dernière ligne droite, Delsaute (16 points) et ses partenaires comptaient 13 longueurs d’avance (62-49). Le dernier quart était la confirmation de la supériorité des Verviétois qui s’envolaient au marquoir pour s’imposer logiquement 89 à 64 et rejoindre Pepinster en finale des Playoffs de première régionale.

« On a démarré le troisième quart à fond les manettes et on a directement su prendre un écart et on a pu dérouler complètement dans le quatrième quart » résume Roland Delhaes au micro de Vedia. « On y est, je pense que tout le monde attendait ça et nous aussi. Cela va être une belle fête du basket pour tout le monde. On est reparti dans une série, avec le premier match samedi. Avec un match où il y aura de l’enjeu, de l’intensité; on le sait, cela reste un derby » analyse Christophe Gregoire pour Vedia.

N.B. : le résumé vidéo de VEDIA est ici.

« Pourquoi ne pas rejoindre Alleur en finale? »

Victorieux lors du game 2 dans la cité thermale, Benjamin Mertens et Spa iront se jeudi à Haut-Pré pour tenter de rejoindre Alleur en finale des Playoffs de P1. Interview.

Benjamin, es-tu satisfait de votre prestation lors du game 2?

Oui, très satisfait. Nous nous étions faits humilier à l’aller en ne démontrant pas que nous avions notre place dans ces Playoffs mais, ce dimanche, nous avons su réagir et prouver le contraire.

A quel genre de match t’attends-tu à Haut-Pré?

Nous nous attendons à un match difficile car c’est toujours ardu de se déplacer au Haut-Pré et davantage encore en semaine. Je pense également que nos adversaires nous attendent de pied ferme.

Dans quel état d’esprit vous déplacerez-vous?

Nous allons à Haut-Pré pour continuer de prouver que le visage montré lors du premier match n’était pas notre vrai visage. Et pourquoi ne pas rejoindre Alleur en finale?

Pour cela, que devrez-vous faire?

Nous devrons jouer comme dimanche: comme des morts de faim en défense et en prenant de bonnes options offensives.

« Frustrant d’être privé de terrain les soirs de fête »

Grand absent de cette demi-finale de Playoffs de P1, Stéphane Grandry fait le point sur la situation du Haut-Pré avant la « belle » décisive de ce jeudi contre Spa. Entretien.

Steph, suite à ta blessure, tu ne peux participer à la demi-finale de Playoffs contre Spa. Pas trop frustré de ne pouvoir aider tes coéquipiers?

Si, je suis bien évidemment frustré d’être impuissant sur le banc. Je ne sers qu’à essayer de motiver les gars et de les encourager comme je peux. J’ai d’ailleurs dit à mes coéquipiers de tout donner sur le terrain car j’aurais bien voulu être à leur place. C’est rageant de disputer toute une saison pour devoir rester sur le banc les soirs de fête, les soirs pour lesquels tous les basketteurs s’entrainent et passent des heures sur le terrain.

Qu’as-tu pensé du match retour, dimanche à Spa?

C’était pile ou face et je pense que la victoire aurait pu tout autant basculer de notre côté. Le match a sans doute basculé lorsque nous sommes revenus à deux points à une minute de la fin et que nous avons raté une contre-attaque.

Comment a réagi le groupe suite à ce revers et que devrez-vous faire pour remporter la « belle »?

Je pense que les gars ont suffisamment d’expérience pour tourner la page et passer à cette belle dans notre salle où il faudra limiter Leonard et ne pas laisser les shooteurs spadois prendre feu.

Pas de finale pour Tilff

Dans une ambiance de folie, Tilff s’incline lourdement à Quaregnon mais n’oublie pas de communier avec ses nombreux supporters pour clore une saison qui restera historique.

Dans une ambiance indescriptible, Tilff tient le choc en début de rencontre et Piret fait 6 partout après trois minutes. Mais les Porais sont méconnaissables. Battues en défense, dominées au rebond et dans l’envie, perdant de trop nombreuses balles, les troupes de Quentin Pincemail subissent et se retrouvent menées 20-9. Henrioulle, depuis le top, ramène les Bleus à 20-12. Tilff laisse passer l’orage et recolle à 23-16 à l’issue du premier quart.

Le deuxième quart ressemble à s’y méprendre à un cauchemar pour les Porais. Dans un bruit assourdissant, les locaux réussissent tout ce qu’ils entreprennent et assomment Tilff. L’écart se creuse malgré quelques timides réactions de Szabo, précieux. A l’inverse de Quaregon, Mottard et ses coéquipiers sont en panne d’adresse. Sur un dernier panier du jeune Henrard, Tilff clôt la première période sur le score de 58 à 35.

La reprise est catastrophique pour les Porais qui encaissent un 10-2 d’entrée. Mottard et Henrard trouvent alors un peu d’adresse, Forthomme pèse en-dessous et les échanges s’équilibrent. A la demi-heure, Tilff a limité les dégâts: 79-52.

La dernière ligne droite est un supplice offensif pour des visiteurs combatifs mais maladroits. Tout le contraire des locaux qui marquent comme ils respirent, dont un triple par la planche. A une minute de la fin, Jérôme Niedziolka inscrit le dernier panier des Porais qui s’inclinent 96 à 59. Malgré la défaite, les supporters chantent et dansent, bientôt rejoints par tout le groupe R2. Certes Tilff est éliminé mais Quentin Pincemail et son équipe ont placé le matricule 97 sur la carte du basket régional.

Neuville en finale!

Héroïque en défense, Neuville cadenasse Flénu, remporte la belle et se qualifie pour la finale.

Quel exploit du Rebond Neuville! Intransigeants en défense pour limiter Flénu à 53 points marqués, les gars de Kevin Reyserhove ont réalisé l’exploit en remportant la « belle », 53-60. Paulus et ses coéquipiers continuent donc leur formidable saison et tenteront de remporter le titre de R2B face à Quaregnon, vainqueur de Tilff 96-59.

Tilff en souffrance

Méconnaissables, les Porais se retrouvent largement menés à Quaregnon.

Dans une ambiance indescriptible, Tilff tient le choc en début de rencontre et Piret fait 6 partout après trois minutes. Mais les Porais sont méconnaissables. Battues en défense, dominées au rebond et dans l’envie, perdant de trop nombreuses balles, les troupes de Quentin Pincemail subissent et se retrouvent menées 20-9. Henrioulle, depuis le top, ramène les Bleus à 20-12. Tilff laisse passer l’orage et recolle à 23-16 à l’issue du premier quart.

Le deuxième quart ressemble à s’y méprendre à un cauchemar pour les Porais. Dans un bruit assourdissant, les locaux réussissent tout ce qu’ils entreprennent et assomment Tilff. L’écart se creuse malgré quelques timides réactions de Szabo, précieux. A l’inverse de Quaregon, Mottard et ses coéquipiers sont en panne d’adresse. Sur un dernier panier du jeune Henrard, Tilff clôt la première période sur le score de 58 à 35.

Quand les P’tits Belges mettaient l’armée US au garde-à-vous

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Cette fois, notre sémillant chroniqueur nous « parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre » comme le chantait Aznavour.

Cette semaine, je vais vous parler d’un temps que les plus jeunes ne sauraient connaitre. Celui du service militaire obligatoire qui offrait un panel important de joueurs-miliciens aux recruteurs de l’époque. Parmi eux, on retrouvait bien évidemment le regretté Roger Grégoire (disparu début janvier de l’an dernier) qui gérait, en priorité, la sélection de la force aérienne. Deux autres entraîneurs de notre région faisaient partie de l’IRMEP (Institut Royal Militaire d’Education Physique) d’Eupen : le jovial Jalhaytois d’adoption qu’est Cyriel Van Geert qui distille encore ses conseils à quelques formations de jeunes ainsi que l’aussi élégant qu’intransigeant regretté Léo Goyens. Pour l’avoir fréquenté au Casino Spa (D3), je peux vous assurer que ça ne rigolait pas dans les rangs… Rusé, il employait souvent le même procédé pour inciter un joueur à signer dans l’équipe de club qu’il drivait : il laissait entrevoir à son éventuel renfort qu’il pourrait intervenir en sa faveur pour lui ouvrir les portes de l’équipe nationale militaire. Avec, en corollaire, la perspective d’un service nettement moins astreignant.

En ce qui me concerne, j’ai effectué, une grande partie du mien, à Weiden (près de Cologne) au Quartier Général des forces belges en Allemagne. Le Club Med, toutes proportions gardées. Le matin, je passais mon temps – plus que je ne travaillais – au sein d’un secrétariat labellisé « top secret ». Deux options s’offraient pour mes après-midis : soit, jouer au tennis avec le Général Untel ou le Colonel Tartempion ; soit, m’entraîner individuellement dans une salle qui aurait fait pâlir d’envie bon nombre de dirigeants civils en Belgique. Une ou deux fois par semaine, je revenais au Pouhon donner entraînement aux cadettes bobelines. Un soir, je suis arrêté à la frontière et le douanier de service me demande d’ouvrir le coffre de ma vétuste R4. Je m’exécute et, instantanément, une demi-douzainede ballons prend la tangente aux quatre coins du parking chevauchant les deux pays…

Quelques années de suite, j’ai suivi pour la DH le réputé Tournoi du Shape qui se déroulait traditionnellement début décembre dans la périphérie montoise. Dans une « gym » typiquement américaine. Dans mes archives, je retrouve mon reportage de l’édition 1990 remportée par l’Italie. Mais, nos fiers militaires ABL étaient montés sur la 3e marche du podium après leur victoire – quasi historique – sur les… USA : 91-72. Il faut de suite souligner le fait que la sélection d’outre-Atlantique était fortement déforcée car la plupart de ses éléments avait été réquisitionné par la guerre du Golfe venant d’éclater. Pas loin de la moitié de notre phalange représentative était principautaire. A savoir, le distributeur Titi Delsaux, les ailiers Jean-Paul Gueldre et Jean-François Bader alors que notre raquette était défendue par Sam Staggers, le plus Wallon des Américains, et par Jean-Luc Selicki (photo), le plus Polonais des Wallons. Celui-ci me précise que l’assistant-coach n’était autre que Jean-Marc Rondoz, le papa de Corentin.

Pour conclure, cet épisode révélateur : il y a quelques temps maintenant, je suis en contact avec un (clivant) animateur-télé aujourd’hui mis à l’écart. Suis-je assez clair ? Au cours de la conversation, il me confie qu’il préfère le basket au foot et qu’il a longtemps joué dans différents clubs du Borinage : exact. Dans la foulée, il me prétend alors qu’il a été retenu en équipe nationale militaire. Renseignements pris auprès de hauts responsables de la Grande Muette ayant eu le sport dans leurs attributions : archi-faux ! Mais, il est… vrai que le personnage n’en est pas à l’une ou l’autre « approximation » près. Repos !

« L’avantage de notre salle n’est pas négligeable »

Ce mercredi, SFX accueillera Gembloux avec la ferme intention de rejoindre Pepinster en finale des Playoffs de première régionale. Gaetan Hertay préface cette « belle » sous haute tension.

Gaetan, à quel genre de match t’attends-tu ce mercredi contre Gembloux?

Ce sera sans doute un match serré, un match de Playoffs comme on les aime.

Que devrez-vous améliorer pour l’emporter?

Nous allons devoir être plus précis aux shoots. Et nous devrons contrôler le top raquette comme nous l’avons fait dans le dernier quart à Gembloux. Nous aurons l’avantage de la salle, ce qui n’est pas négligeable! J’espère une victoire de notre part.

Bully championne d’Allemagne!

Après avoir été championne d’Angleterre en 2016, Chloé Bully est désormais championne d’Allemagne!

L’AWBB revient sur la réussite de Chloé Bully. Hors frontières, les regards étaient tournés en direction de Herne (près de Dortmund) où Chloé Bully pouvait décrocher le sacre allemand. Mission accomplie pour la Hannutoise qui, non contente de marquer à la culotte la Nigériane Kalu, enfilait 9 points et gobait 4 rebonds pour un succès à 80-60. Pour info, la fille de Patrick avait été championne d’Angleterre avec Northumbria, en 2016.

Michel CHRISTIANE

« Un état d’esprit positif et conquérant »

Vainqueurs de SFX samedi, Bruno Rowet et Gembloux se rendront à Verviers ce mercredi avec l’intention de jouer crânement leur chance pour tenter de décrocher leur ticket pour la finale des Playoffs de première régionale.

Samedi, Gembloux a égalisé à une manche partout en demi-finale des Playoffs de première régionale. « Une victoire méritée. Dommage pour ce dernier quart où nous nous sommes faits peur à cause de nombreuses pertes de balle et de la zone 1-3-1 des Collégiens qui nous a déstabilisé suite à notre manque de respect tactique » résume Bruno Rowet.

Ce mercredi, Gembloux viendra défier les Collégiens pour tenter de rejoindre la finale de R1. « Nous devrons afficher un état d’esprit positif et conquérant » prévient le coach des visiteurs. « Il faudra proposer la même agressivité défensive et canaliser les joueurs clés de SFX tout en respectant les consignes contre la zone 1-3-1. A noter que nous serons encore privé de Seiki Kandi qui est en Espagne. »