« 3 joueurs de 2 mètres pour faire une grosse saison! »

Du côté d’Ans, en régionale, ces dernières saisons, Errol Koçur revient dans son club formateur, Harimalia, pour renforcer la P2 montante. Interview.

Errol, pourquoi avoir décidé de rejoindre Harimalia?

Car je connais bien Nico Beauduin, le coach, et que celui-ci m’avait contacté. Je connais aussi pas mal de gens à la direction du club qui voulaient vraiment que je revienne.

Car, en effet, tu as déjà porté les couleurs des Abeilles.

Oui, Harimalia est mon club formateur, là où tout a commencé pour moi. Mon choix s’est fait naturellement, d’autant que je proviens d’Hermalle et que mes parents y habitent. Je m’y sens déjà chez moi.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison?

Elles sont claires! Même se ce sera l’année de la montée en P2 pour le club, nous voulons jouer le haut du tableau. Il y a quelques bons transferts pour venir renforcer l’équipe (ndlr: notamment le retour de Julien Halleux). Nous serons trois joueurs de deux mètres! Il n’y aura aucune autre équipe dans cette configuration, même si on regarde en P1 ou en R2. A titre personnel, je compte bien amener mon expérience au sein de l’équipe ainsi qu’alimenter le marquoir au maximum de ce que je pourrais faire. J’affiche clairement notre envie de faire une toute grosse saison en P2.

« L’ambiance sera terrible contre les « docteurs » de SFX »

Performant depuis le début de cette finale entre SFX et Pepinster, Jordan Maucourant est prêt pour cette belle entre deux rivaux historiques de la région verviétoise.

Jordan, tu as de nouveau été performant lors du game 2. As-tu bien récupéré de l’incident du premier match?

Oui, j’ai vraiment bien récupéré. Cela tire toujours un peu mais le kinesiotape m’a fait du bien et on m’en remettra encore samedi.

Que devrez-vous faire pour remporter cette « belle » dans la petite salle du collège Saint-Michel?

Nous devrons contrôler le rebond et partir en jeu rapide car c’est là que nous sommes les plus performants dans ces Playoffs. Nous devrons aussi contenir leurs « docteurs »: Arnaud Cordonnier, Raph Perin, Gaetan Hertay et Fred Delsaute.

A quelle genre de match et d’ambiance t’attends-tu?

Je crois que l’ambiance sera terrible car c’est LE match qui va déterminer la saison prochaine des deux clubs. Je m’attends surtout à des duels plutôt physiques sur le terrain. Et nous savons que la salle de Saint-Mich’ est vite remplie et qu’avec les supporters, cela peut chauffer.

« Nous avons remonté le temps »

Ce samedi, ce sera la grande explication entre SFX et Pepinster qui se livreront un intense combat de quarante minutes pour décrocher le droit de rejoindre la TDM2.

A quelques heures d’une « belle » historique en finale des Playoffs de R1 entre SFX et Pepinster, Alexandre Bousmanne, capitaine unanimement apprécié des Collégiens et de leurs adversaires, revient sur cette série.

Sur la réaction de SFX après la défaite à Pepinster lors du game 2:

« Nous ne sommes ni étonnés, ni démoralisés. Nous savions que pour gagner face aux Pépins, chez eux, il fallait que nous soyons impeccables et irréprochables. »

Sur les explications de cette défaite:

« Nous avons péché à deux niveaux. Tout d’abord, nous avons à nouveau laissé Snakers et Maucourant maintenir notre adversaire dans le match alors que nous connaissons leurs qualités. Ensuite, nous avons raté onze lancers-francs dans le quatrième quart.« 

Sur l’ambiance lors de ce game 2:

« En tant qu’ex-Pépin qui a connu l’ambiance de la D1: nous avons remonté le temps. Il faut rentre à Pepinster ce qui lui appartient: son public est incroyable et nous avons eu bon de jouer devant autant de monde, surtout que les deux équipes s’apprécient énormément. Cela joue dur mais ça fait des fêtes ensemble.« 

Sur cette « belle » décisive et historique:

« Pour gagner samedi, une seule chose compte: gérer ses émotions. C’est le dernier match de l’année, il faut donner tout ce qu’il reste dans le moteur, sans calculer.« 

« Je n’oublierai jamais mon club formateur »

Samuel Bisschop portera les couleurs d’Hannut la saison prochaine. Pour Liège & Basketball, le talentueux intérieur de La Villersoise explique sa décision et précise ses objectifs futurs.

Sam, pourquoi avoir décidé de rejoindre Hannut la saison prochaine?

Pour avoir l’opportunité d’évoluer à un niveau plus élevé qu’à Villers, donc d’abord en P2 ainsi qu’aux entrainements avec la P1 et puis nous verrons par la suite.

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison?

J’espère avoir du temps de jeu avec l’équipe première du matricule 2309, je souhaite évoluer un maximum et Hannut me semble un point de chute idéal pour un départ. Mais je n’oublierai jamais mon club formateur qui est La Villersoise et sont tous mes amis.

« Le basket est le plus socialiste des sports »

Amateur de basketball et ayant grandi non loin de la salle du BC Alleur, Jean-Claude Marcourt se confie sur l’affection qu’il porte à ce sport et sur le dénouement de la finale des Playoffs de première provinciale.

Peu le savent sans doute mais Jean-Claude Marcourt affectionne particulièrement le basketball et avait coché dans son agenda le game 2 de la finale des Playoffs entre Alleur et Haut-Pré. Une rencontre forcément particulière pour celui qui a passé son enfance non loin de l’antre du matricule 1466. Hélas, le débat organisé à la Cité miroir et auquel participait le Vice-Président du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est terminé plus tard que prévu, l’empêchant d’assister à ce match à haute intensité. « J’ai toutefois pu, via l’un ou l’autre ami présent, avoir un retour de la rencontre et de son résultat » nous informe Jean-Claude Marcourt. « Je tiens tout d’abord à féliciter la belle équipe du Haut-Pré qui a su être régulière tout au long de la saison. Je veux également féliciter les All Blacks qui ont réalisé un deuxième tour d’exception et sont passés proches de forcer une « belle »! Il aura fallu un Lussadissu décisif pour faire plier Alleur, ce qui permet – à titre personnel – à ce formidable scoreur de quitter le Haut-Pré par la grande porte, sur une montée. J’ai tout de même un petit goût de trop peu étant donné le petit écart final et la belle combativité des pensionnaires de la salle de la rue Monfort, proche de la maison dans laquelle j’ai grandi.« 

Mais d’où vient l’affection que porte à la balle orange ce poids lourd du PS liégeois? « Le basketball est un sport qui me tient à coeur pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est un sport que j’ai pratiqué avec plaisir au sein du collège Saint-Barthélemy » commence à nous expliquer Jean-Claude Marcourt. « Ensuite, le basketball est, pour moi, le plus socialiste des sports! En effet, c’est le sport qui nécessite des valeurs de solidarité et de partage pour connaître le succès. Enfin, le basketball est un vecteur d’émancipation important! Plus que certains sports car il ne nécessite pas d’avoir un équipement coûteux et permet donc à tous d’être sur le même pied d’égalité une fois sur le terrain.« 

Avec, notamment, Thibaud Smolders et Willy Demeyer qui partagent la passion pour ce sport inventé en 1891 par James Naismith, les socialistes liégeois tiennent là une belle brochette d’amateurs de basketball. De quoi rendre le basket liégeois encore meilleur?

« To become pro and make my family proud »

Like father, like son. Ajay Mitchell, just like his famous father, has a great deal of talent. Liège & Basketball takes you to discover the Centre de Formation AWBB’s gem who will play in the Talento Game on June 1st.

Ajay, when did you start playing basketball?

I started in Huy when I was 4. I then played for Haneffe, Alleur and Liege Basket and I am now playing for the Centre de Formation AWBB, here in Jambes.

What kind of player are you?

I am a point guard. I am an offensive triple-threat that can either pass the ball, shoot or drive to the basket and I am capable of leading a team, but I still have work to do both physically and on the defensive side of the floor.

Do you have models, players that inspire you on how to develop your game?

Yes, D’Angelo Russel and De’Aaron Fox. I particularly like their game.

Barry, your father, is an ex pro-player with a tremendous career. Is it an asset to have a father that knows basketball as well as he does? Does he have a big impact in your development?

It definitely is an asset, because he loves to compare me to him and remind me that I still have a lot of work ahead.

What your wishes for the future? What are your objectives as a basketball player?

I want to go as far as I can. To become a pro and make my family proud.

You have played for the Centre de Formation AWBB in Jambes this season. Why is the Centre such a good place to develop your game?

The work we do there is just excellent. Just like in any other clubs, you have ups and downs, but rigor is a norm. We give everything at every practice, day in and day out, and by doing so we all help each other to become better. The work we do in preparation is very, very good. We have two athletic trainer who are both working with the national team, and thanks to them many players improve a lot. The coaching staff is also great, and they make us work on our weaknesses. And it is the same during the games. People use to criticize the Centre de Formation for anything and everything, and especially because we were playing in 1st regional. They think we should not be at this level because we don’t win a lot of games. But this year, we have won more games, and we even did not finish last in the standing. We come to every game with the same mindset: we want to win, no matter who we play against.

By the way, how do you look back at this season with the Centre?

It was our second season in 1st regional, and this one was the best without a doubt.

You also played for the Belgian National Team last summer. What have you brought back from this experience?

I learned a lot during the European Championship. Wearing the Belgian jersey helps you realize you have the country on your back, that you have to represent it, but you also don’t want to deceive your supporters. Facing other nations is also an amazing challenge.

Is it your best memories as a basketball player?

I have great memories from everywhere I have played, but the European Championship might be the biggest of all. It was kind of a door that opened for us, and we have discovered a lot of things. It is a great experience.

On June 1st, you will play in the Talento Game. What does it represent to you to be selected for this event?

It is kind of a reward after this season and it is always enjoyable to compete with so many talented young players.

What are your expectations for the game?

I just want to have a lot of fun and give the spectators the show they came for. After all, it is an All Star Game!

N.B. : l’interview en français est ici.

Neuville s’incline mais peut être fier

Combatif et méritant, Neuville a tenu la dragée haute à Quaregnon avant de craquer sur la fin. Quelle saison tout de même des Neuvillois!

A domicile, Sumkay (11 pions) et ses coéquipiers prenaient un excellent départ, comptant rapidement sept points d’avance avant de laisser les visiteurs revenir dans leur sillage. Après dix minutes, Neuville menait 18 à 15 et Paulus (13 pions) et ses potes augmentaient encore légèrement leur viatique dans le deuxième quart pour rejoindre les vestiaires sur le score de 37 à 32.

La reprise était moins favorable à Warnimont (10 pions) et ses coéquipiers qui parvenaient tout de même à limiter les dégâts sans parvenir toutefois à stopper Pierzchala (15 unités) et Quaregnon. A la demi-heure, les Neuvillois était derrière, 55-58. Dans un dernier baroud d’honneur, Eletricco (14 points) égalisait mais Neuville craquait tout doucement pour finalement s’incliner 66-79.

Quaregnon confirmait ainsi sa supériorité dans la série et le championnat mais Neuville peut être fier d’une saison d’exception: Supercoupe, finale de la Coupe AWBB et finale des Playoffs! Bravo à cette belle équipe qui porté haut les couleurs de sa région.

Neuville – Quaregnon : 66-79

Intermédiaires : 18-15, 19-17 (37-32), 18-26 (55-58), 11-21.

Neuville : Warnimont 10, Sumkay 11, Elettrico 14, Mottard 0, Delfosse 2, Paulus 13, Debry 2, Velden 0, Herbeto 8, d’Alessandro 6.

Evènement unique à Haneffe

Belle manifestation à Haneffe ce samedi pour les passionnés de la balle orange.

Ce samedi à partir de midi, Haneffe lancera ses 24 heures basket. Au programme: 24 heures de basket mais pas que!

Un match est prévu toutes les heures et pour ceux qui ne seront pas sur le terrain, des pains-saucisses, des croques-monsieur, de nombreux concours et la diffusion du game 2 des finales de conférence Ouest entre Golden State et Portland sont prévus. Et pour les plus solides, fricassées et croissants seront disponibles le dimanche matin. Un évènement original à ne pas manquer.

« Devenir pro et rendre fière ma famille »

Bon sang ne saurait mentir. Comme son illustre paternel, Ajay Mitchell a du talent plein les mains. Liège & Basketball vous emmène à la découverte de la pépite du Centre de formation qui disputera le Talento Game le premier juin prochain.

Ajay, à quel âge as-tu débuté le basketball?

J’ai commencé à l’âge de quatre ans à Huy. J’ai ensuite porté les couleurs d’Haneffe, d’Alleur, de Liège Basket et désormais du Centre de formation à Jambes.

Quel genre de joueur es-tu?

Je suis un meneur de jeu. Je sais passer, shooter, attaquer et être un leader mais il faut que je travaille encore beaucoup physiquement et défensivement.

As-tu des modèles qui t’inspirent?

Oui, j’en ai deux. D’Angelo Russel et De’Aaron Fox. J’apprécie particulièrement leur style de jeu.

Ton papa, Barry, est un ancien joueur pro avec une carrière longue comme le bras. Est-ce un avantage d’avoir un papa qui connait aussi bien le basket? T’aide-t-il dans ta progression?

C’est effectivement un avantage car il adore me comparer à lui et me dire que j’ai encore beaucoup de travail à fournir.

Quelles sont tes envies pour le futur? Quels sont tes objectifs dans le basket?

Je souhaite aller le plus loin possible. Je veux devenir pro et rendre fière ma famille.

Cette saison, tu évoluais au Centre de formation de Jambes. En quoi le Centre est-il excellent pour progresser?

Le travail que nous pouvons y fournir est excellent. Comme dans tous les clubs, il y a des hauts et des bas mais la rigueur doit constamment être présente. A chaque entrainement, nous donnons tout et nous nous faisons mutuellement progresser. De plus, le travail de préparation y est très, très bon. Nous avons deux préparateurs physiques qui sont en équipe nationale et beaucoup de joueurs évoluent grâce à eux. Le staff est aussi excellent. Les coachs sont très intelligents et nous font travailler sur nos points faibles. C’est la même chose pour les matchs… De nombreuses personnes critiquaient le Centre pour n’importe quoi et parce que nous sommes en R1. Les gens pensent que nous ne devrions pas y être parce que nous ne gagnons pas de matchs. Mais cette année, nous en avons gagné et nous ne sommes pas derniers. Nous abordons d’ailleurs chaque rencontre de la même manière: avec l’envie de gagner, peu importe l’adversaire.

Justement, comment juges-tu votre saison avec le Centre de formation?

Nous avons vécu deux saisons en R1 et je pense que cette dernière était la meilleure.

Tu as aussi porté le maillot de l’équipe nationale belge. Qu’as-tu retiré de cette expérience?

J’ai beaucoup appris de cet évènement (ndlr: le Championnat d’Europe). Avec le maillot belge sur le dos, on réalise qu’on a un pays derrière nous qu’on doit représenter et dont on ne veut pas décevoir les supporters. Et se confronter à d’autres équipes nationales, c’est un grand challenge.

Cela reste ton meilleur souvenir lié au basket?

J’ai beaucoup d’excellents souvenirs de partout où j’ai joué mais c’est vrai que le plus grand est certainement le Championnat d’Europe. C’était en quelque sorte une porte qui s’ouvrait pour nous et nous y avons découvert plein de choses. C’est un super souvenir.

Le premier juin, tu disputeras le Talento Game. Qu’est -ce que cela représente pour toi d’être sélectionné pour cette rencontre de gala?

C’est comme une récompense après cette saison et ça fait toujours plaisir de jouer parmi de nombreux jeunes très talentueux.

Quelles sont tes envies pour cette rencontre?

Juste de prendre beaucoup de plaisir et de divertir les spectateurs. Après tout , c’est ça un All Star Game!

N.B. : l’interview en anglais est ici.

Dominateur, Herve gagne la finale et va en R1

Dans une ambiance de folie, Herve-Battice, grâce à une seconde période incroyable, valide son ticket pour la R1.

Malgré des supporters bruyants et nombreux, Herve loupait son départ au point de se retrouver mené 34-37 à la pause. Mais Bonvoisin (30 pions) veillait au grain et les locales étouffaient complétement Fleurus pour s’imposer 84-50. Herve remportait ainsi la finale des Playoffs de R2 et gagnait son ticket pour l’échelon supérieur!