« Arthur et les minimoys: de l’importance de dédramatiser un revers »

Un an plus tard, nous reprenons notre série d’interviews décalées. Une série intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. François Marichal, champion de P3B avec Prayon, passe sur le grill.

François, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

« Le grand bluff« . Dans notre championnat, nous étions un peu les outsiders, nous n’avons pris la tête du championnat que quelques matchs avant la fin. Et quand nous sommes passés en tête, nous avons su conserver notre sang-froid dans les matchs décisifs, au détriment des deux ou trois équipes favorites. Nous ne nous sommes pas précipités et avons joué le titre jusqu’au bout.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011), « Les Papys font de la résistance » (film sorti en 1983).

« Arthur et les Minimoys« . Avec un Francois Sgobba – alias « Papy » – en 5, ça déménageait clairement dans la raquette. La taille n’était certainement pas notre point fort. Mais bon, autour il y avait les Minimoys qui se battaient, jouaient dans les intervalles et allumaient aux shoots. Au final, c’était une bonne recette.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« La rage au ventre« . C’est vraiment dans des matchs décisifs que nous avons pu voir notre volonté de gagner. Le titre se joue là-dessus, sur ces matchs à enjeux où ce n’est pas forcément l’équipe la plus talentueuse qui gagne mais celle qui en veut le plus.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

« Pour le pire et pour le meilleur« . C’est facile de faire la fête après une victoire, mais après une défaite c’est plus compliqué, mais nous la faisions et c’était important. Ce qui importe, c’est de jouer match après match et de ne pas dramatiser une défaite. Le pire peut arriver, et le mieux c’est d’en tirer des leçons; et rien de mieux que de le faire autour d’un verre. Et après cela, corriger à l’entraînement et gagner le match suivant.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969).

« On aura tout vu« . Ça n’a pas toujours été facile durant la saison mais Jean-Luc Mathy a su nous mener jusqu’au bout, jusqu’au titre. Intégrer un groupe de gars qui se connaissent bien et le gérer, c’est compliqué pour n’importe quel coach. Mais, au final, ça a été une super saison avec lui avec des très bons moments et c’est ce que nous retenons. Nous tenons à le remercier pour ce beau titre.

« Paul Junior va goûter au plaisir d’une vraie saison après avoir usé ses pompes sur les playgrounds »

Pour Liège & Basketball, Chris Francot fait le bilan de la saison vécue avec la P3 de Pepinster et évoque les prochains défis des Pepins. Interview d’un coach enthousiaste.

Chris, quel bilan fais-tu de la saison écoulée?

Le bilan est plutôt positif. Nous sommes montés en puissance au fur et à mesure de la saison. Sans quelques bêtes défaites contre des équipes moins bien classées, nous aurions encore pu grapiller une petite place.

Quels moments forts garderas-tu en mémoire?

Nous avons réalisé quelques « perfs »: une première mi-temps d’anthologie contre Harimalia, une victoire contre Verlaine. Nous avons aussi accroché les All Blacks chez eux avec une demi-équipe et presté un très bon match contre Saint Louis.

Que penses-tu du niveau de la troisième provinciale?

Le niveau de la P3 augmente chaque année, surtout pour le top 6. C’est très agréable d’y coacher.

Comment s’annonce la prochaine saison?

Je sens qu’elle sera dans la continuité. J’aurai Nico Rossinfosse à disposition ainsi que Lio De Marco dans l’effectif. Paul Junior va également goûter pour la première fois au plaisir d’une vraie saison après avoir usé ses pompes sur les playgrounds. Tout cela est très excitant et tout le monde se réjouit.

Quelles seront vos ambitions?

Notre but sera de faire mieux que cette année et d’être plus réguliers sur l’ensemble de la saison.

« A jamais sur le Wall of Fame »

Avec humour, satisfaction et humilité, Gilles Dubru dresse le bilan de la campagne écoulée et évoque l’évolution de son rôle chez les Porais et les objectifs futurs poursuivis par sa formation.

Le bilan:

« Un bilan positif, tant d’un point de vue sportif avec une participation au Playoffs, que d’un point de vue humain avec la bonne intégration de Forthomme et Szabo. Et puis, comment ne pas être heureux de l’ambiance indescriptible qui anime ce club?« 

Les regrets collectifs:

« Collectivement, d’abord, c’est notre inconstance durant la saison et, surtout, le game 1 des Playoffs à Quaregnon. Nous savions que la fenêtre de tir était mince pour gagner là-bas, nous avions les cartes en main pour réaliser l’exploit mais nous avons mal géré la fin de match pour finalement nous incliner d’un petit point malgré la dernière possession en notre faveur. Notre chance était passée car nous nous sentions capables de vaincre cet adversaire chez nous grâce à nos supporters mais refaire un troisième match parfait relevait de la mission impossible face à cette belle équipe de Quaregnon qui a remporté la finale en deux manches contre Neuville. Nous sommes finalement passés à un panier de la R1. »

Les regrets individuels:

« Individuellement, je regrette d’avoir dû abandonner mes potes assez vites durant la saison. Cela fait plusieurs années que j’ai des problèmes aux deux genoux et cela s’est tellement aggravé que je ne peux actuellement plus faire de sport du tout… C’est loin d’être idéal pour les cours que je donne à l’ULg.« 

Les moments forts:

« Il y en a deux qui me viennent directement à l’esprit. Le premier, c’est l’entrée de nos supporters dans la salle de Quaregnon pour la belle des demi-finales de Playoffs. J’en ai eu des frissons. Plus personnellement, notre dernier match à domicile était particulier car le coach et le club m’ont mis à l’honneur en créant un mur « Hall of Fame » sur lequel j’étais inscrit à jamais. Dans tous les clubs où je suis passé, j’ai toujours été tourné vers le collectif, très loin de l’individualisme. Je n’ai jamais tiré la couverture à moi et c’est agréable de recevoir cette reconnaissance qui démontre le côté humain du club. Je remercie Quentin Pincemail pour cela. »

Le basket, stop ou encore? :

« Je ne pourrai probablement jamais rejouer, même s’il est difficile de prévoir l’évolution de mes blessures qui sont, apparemment, assez rares que pour recevoir de pronostics chez les spécialistes que j’ai consultés. Je vais donc rester sur le banc pour essayer de calme « Pin » (rires). Je vais tâcher d’apporter de l’énergie positive et quelques conseils. C’est un job frustrant, j’ai un peu de mal à rester assis sur le banc et je me fais souvent rappeler à l’ordre par les arbitres… « 

Les objectifs futurs:

« Sportivement, nous verrons après le premier tour. Une saison n’est pas l’autre mais nous avons, jusqu’à présent, toujours progressé. Il faudra aussi intégrer Julien Vermierdt, ce qui n’es pas évident vu sa timidité (rires), essayer de garder Polska pour les troisièmes mi-temps, trouver une copine à Alex Henrard notre rookie, supporter notre T2 dans son objectif de BMI semblable à celui d’Henrioulle, créer un chansonnier en français pour Forthomme, apprendre à Balbourg à dribbler, faire une photo d’équipe avec Szabo, espérer que Mottard recommence ses gestes obscènes après un triple, prévoir un budget Xanax pour Pin – heureusement, nous pourrons supprimer les dépenses Dafalgan exorbitantes de Bastings – et limer les coudes de Piret tout en attendant le premier dunk de notre nouveau « Capi » Damien gredni…Grinzin… Grizenski. « Capi » quoi (rires).« 

« Le grand bluff »

Un an plus tard, nous reprenons notre série d’interviews décalées. Une série intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Gaëtan Di Bartoloméo, champion en quatrième provinciale avec Modave, se prête au jeu.

Gaëtan, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

« Le grand bluff« . Nous avons lancé cette équipe sans objectif de montée. La mayonnaise a pris rapidement et, au fil des victoires, nous nous sommes pris au jeu et avons commencé à y croire. Une saison surprenante.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011), « Les Papys font de la résistance » (film sorti en 1983).

« Une famille formidable« . Même si tout le monde ne se connaissait pas, nous nous sommes découverts au fil des mois et avons tissé des liens. Il n’y a pas beaucoup de saisons similaires dans une carrière sportive. J’y ai personnellement découvert de très belles personnes. L’humain a donc pris le dessus sur l’aspect sportif/compétition.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« Attaque« . Nous terminons meilleure attaque du championnat. Il est bien connu que nous n’étions pas les meilleurs défenseurs mais à ce niveau, c’était suffisant (rires).

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

« La couleur de la victoire« . A force de gagner des matchs, nous y avons pris goût et avions même des difficultés à gérer la défaite. Nous nous sommes pris au jeu alors qu’au départ, nous n’aurions jamais pensé sortir de cette division.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton entraineur, et pourquoi? Tu as le choix entre: « The Greatest » (film américain sorti en 1977), « Le grand blond avec une chaussure noire » (film français sorti en 1972), « On aura tout vu » (film français sorti en 1976), « Un incroyable talent » (film anglais sorti en 2013), « Le gourou » (film américain de 1969).

« Le gourou« . Coach-joueur, une situation jamais évidente, même à ce niveau (ndlr: coucou Vincent Kompany). Romain a su créer une ambiance dans le groupe et former une équipe. Ce n’était pas de tout repos (rires). Mais il peut être fier de cette saison. Je trouve vraiment dommage qu’il quitte le club, l’aventure aurait du se poursuivre avec le meilleur scoreur de la division…

Un « derby des pays plats » pour accéder aux demies

Les jeunes Belgian Lions sont en quarts de finale!

Nos représentants n’ont jamais eu droit au chapitre (0-15 d’emblée), hier, face à des Portugais emmenés par Lisboa (18p), le bien nommé. Largués à 20-39, au repos, les Belges tentaient de limiter les dégâts à la reprise pour échouer à 53-81. Ils terminent donc à la 2e place de la poule D et affronteront au tour suivant de la compétition (v. 17 h 15) nos voisins hollandais (1er du groupe C). Soit, un « derby des pays plats » pour s’ouvrir les portes des demi-finales. En cas de succès, ils y rencontreraient le vainqueur d’Islande – République Tchèque.

Michel CHRISTIANE

« La dernière chance… C’était maintenant ou jamais! »

Un an plus tard, nous reprenons notre série d’interviews décalées. Une série intitulée « Interview titre(s) », avec des champions. Pour répondre aux différentes questions, plusieurs titres de films ou de séries sont proposés à l’interviewé. Julien Schreiber, coach des Précieuses d’Esneux, équipe qui a réalisé le doublé Coupe/championnat, se plie à l’exercice.

Julien, quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre titre de champion, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Chronique d’une victoire annoncée » (documentaire sur le quotidien de Benoit Hamon dans la préparation des élections législatives et présidentielles en France en 2012), « Surprise, sur prise! » (émission de caméras cachées), « Le grand bluff » (émission TV de Patrick Sébastien), « Au-delà de la gloire » (fin américain sorti en 1980) ou « La dernière chance » (film américain sorti en 1972).

« La dernière chance« . Nous profitons d’une saison sans grossesse annoncée dans l’équipe pour retourner – pour certaines – ou découvrir – pour d’autres – la régionale. Cela fait quelques années que nous nous interdisions de monter. Celle-ci est la bonne, c’est maintenant ou jamais.

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier ton équipe, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Une famille formidable » (Série TV française), « Les douze salopards » (Western américain), « Arthur et les Minimoys » (film d’animation sorti en 2006), « Intouchables » (film français sorti en 2011), « Les Papys font de la résistance » (film sorti en 1983).

J’hésite entre « Une famille formidable » et « Les papys font de la résistance« . Malgré mes trois tentatives de rajeunissement du groupe ces dernières années, l’expérience et l’amitié sont nos deux caractéristiques principales. Une bonne équipe de vieilles amies…

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre style de jeu, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Attaque » (film américain sorti en 1956), « Pour l’amour du jeu » (film américain sorti en 1998), « Secret défense » (film français sorti en 2008), « La rage au ventre » (film américain sorti en 2015).

« Secret défense« … Pourquoi? Secret! (rires)

Quel titre choisirais-tu parmi ces propositions pour qualifier votre saison, et pourquoi? Tu as le choix entre: « Dépression et des potes » (film français sorti en 2012), « La couleur de la victoire » (fin américain sorti en 2016), « Sueurs froides » (film américain sorti en 1958), « Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu » (film français sorti en 2014), « Pour le pire et pour le meilleur » (film américain sorti en 1998), « La totale » (film français sorti en 1991).

Avec le doublé Coupe/championnat et la montée, je choisis logiquement « La totale« .

« Contre mon frère, ce sera un match assez spécial »

Sébastien Peremans fait le point sur le futur championnat qui attend les Haricots.

« Je suis content d’être avec quatre autres équipes liégeoises et de ne pas tomber contre les équipes d’Ostende » sourit Sébastien Peremans. « Nous évitons les gros trajets et nous aurons huit derbies sur la saison, c’est déja pas mal. Je suis également content de tomber contre Esneux et mon frère, ce sera un match assez spécial.« 

Avec Sprimont, Comblain, Ninane et Esneux, Belleflamme défendra les couleurs de notre Principauté. « Dans les derbies, nous savons que tout est possible et nous sommes capables de rivaliser contre tout le monde sur un match » rappelle l’ailier des Haricots. « Ninane reste le principal favori des Liégeois mais il faudra aussi se méfier de Sprimont qui est monté en puissance l’année dernière.« 

C’est cependant de l’autre côté de la frontière linguistique que se trouvent les favoris aux lauriers. « Tongres est incontestablement l’un des grands favoris de la série depuis les arrivées de Walravens et Hounhanou » avance Séba. « Et si nous connaissons certaines formations, d’autres nous sont inconnues. Il faudra donc faire preuve de vigilance mais nous sommes capables de mettre deux équipes derrière nous. Nous devrons être davantage constants à domicile et remporter un maximum de victoire à la maison.« 

« Nous voulons tous être celui qui shoote le plus du parking »

Avec une auto-dérision savoureuse, Gérald Henkin dresse le bilan de campagne réussie par la « bien belle » équipe d’Alleur et évoque les arrivées qui vont renforcer un groupe déjà sacrément impressionnant.

Gérald, quel bilan tires-tu de la campagne écoulée?

Nous sommes à notre place! Nous avons perdu quatre fois contre les équipes qui ont terminé juste devant nous au classement et nous avons remporté facilement le tour final des troisièmes.

Nourris-tu certains regrets?

Evidemment, même en P3, dans une équipe de jeunes vieux et en s’entrainant de façon aléatoire (rires), nous sommes tous là pour gagner le weekend. Nous pouvons donc regretter nos quatre défaites. Ce qui nous a d’ailleurs manqué contre Saint Louis et Harimalia, c’est un peu de fraicheur en fin de rencontre. Nous sommes donc à notre place mais nous aurions certainement pu finir en P2 aussi.

Quels moments forts ont émaillé votre saison?

Je ne conserve pas de souvenir précis mais l’ambiance générale fut toujours excellente. Nous nous connaissons tous depuis longtemps, nous nous apprécions tous en-dehors du terrain et, évidemment, nous essayons tous – même nos pivots – d’être celui qui marque le plus du parking (rires).

Comment juges-tu le niveau de basket pratiqué en troisième provinciale?

Le niveau de la P3 est agréable. Cela joue, ça court… C’est pas mal.

Quelles seront vos ambitions la saison prochaine?

Nous gardons notre groupe de joueurs mais il est certain que les arrivées de Benoit Jérôme et Julien Moray vont booster le groupe. Nous risquons d’être -encore! – plus forts… (rires).

L’Euro masculin 2021 à 80 kilomètres de la frontière belge

L’Euro 2021 sera conjointement organisé par quatre pays.

Lundi après-midi, la FIBA a décidé que le prochain Euro masculin de 2021 aurait lieu dans quatre pays. A savoir, l’Allemagne, la République Tchèque, la Géorgie et l’Italie. Si la phase finale de la compétition continentale se disputera à Berlin, une des poules qualificatives trouvera refuge à Cologne. Soit, à peine 80 bornes de la frontière belge ou à une petite heure de route d’Eupen. Rendez-vous en septembre de cette année-là…

Michel CHRISTIANE

« On ne peut pas plaire à tout le monde »

Freddy Derda, remplacé pour la prochaine saison par Sacha Evrard, revient sur la campagné écoulée avec la P3 des Carriers et évoque son nouveau défi à Belleflamme.

Freddy, tu ne seras plus l’entraineur de la P3 de Sprimont la saison prochaine mais tu poursuivras ta « carrière » de coach ailleurs.

En effet, Sacha Evrard me remplace à la tête de la P3 sprimontoise pour la saison à venir. Je pensais vraiment – enfin diront certains – mettre un terme à mes activités sportives. Et bien non, pas encore! Je poursuivrai à Belleflamme avec la P4F du club qui est proche de mon domicile: moins de trois kilomètres me sépare des installations du matricule 1058. Il n’y aura q’un seul entraînement par semaine, pas de prise de tête ou de conflits de générations – même si je suppose qu’il y aura des soucis comme partout – et cela me permettra de fréquenter les terrains de basket une année supplémentaire.

Quels souvenirs garderas-tu de ton aventure sprimontoise?

J’ai passé deux années au sein du club de Sprimont au cours desquelles j’ai connu d’excellents moments, mais, il faut le reconnaître, surtout au cours de la saison 2017-2018. Une saison conclue par un dix-huit sur vingt-six et une quatrième place, meilleur résultat atteint par cette P3 à ce jour.

Concernant plus spécifiquement la campagne qui vient de s’achever, quel bilan en dresses-tu?

Pour ce qui est de l’exercice 2018-2019, Pierre Touette, attiré par la p1 d’Andrimont, nous a quitté et nous a terriblement manqué. Bien que le noyau ait été complété par de jeunes joueurs prometteurs, le mariage « vieux »/jeunes, n’a pas été un franc succès. Là ma responsabilité est évidemment engagée, donc les regrets se situent à ce niveau. Le retour de Joe Rousselle, en bonne santé, devrait, bien entendu, être une plus-value certaine et je souhaite à mon successeur une plus grande réussite quant au mixing de différentes générations de joueurs.

Quel moment fort garderas-tu en mémoire?

La défaite à Grâce-Hollogne 106-105, avec arrêt du match à 36 secondes du terme, n’ayant plus suffisamment de joueurs pour terminer la rencontre.

Un dernier mot avant de profiter des vacances?

Oui, je profite de l’occasion pour remercier tous ceux qui ont contribué aux bons moments, qu’ils soient joueurs, dirigeants, accompagnateurs, etc….Quant aux mauvais moments, oublions-les. Et comme dirait l’autre, on ne peut pas plaire à tout le monde