« Nous avions tablé sur ce total de victoires »

Relégués en R1 mais finalement confirmés en TDM2, les Haricots sont passés par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Pour Liège & Basketball, Alex Walewyns fait le bilan de la saison de Belleflamme et évoque les prochains défis.

Alex, comment juges-tu votre saison?

Au vu du nombres de victoires, nous pourrions être satisfaits car nous avions misé sur ce total en début de saison. Malheureusement, la série dans laquelle nous étions versés était costaude et nos huit succès n’ont pas suffit. Ce qui est regrettable, c’est de constater que nous terminons derniers avec le même bilan qu’un « maintenu ». Nous pouvons nous dire qu’en gagnant simplement contre Neufchâteau chez nous – et nous menions de dix-sept points à trois minutes de la fin – nous nous serions sauvés. Mais bon, il n’y a pas que ce match là concernant lequel nous pouvons nourrir des regrets.

Toutefois, coup de théâtre, vous serez encore en TDM2 l’an prochain!

Oui, c’est une deuxième chance qui nous est offerte.

Avec quels objectifs repartirez-vous à l’assaut de cette division?

Notre objectif sera le maintien, bien entendu. Nous repartons revanchards après la fin de saison que nous avons connue et nous devons pouvoir faire mieux. Nous avons une année de D3 dans les pattes et cela doit se voir la saison prochaine. Nous connaissons nos erreurs et nos points faibles et nous allons travailler dessus.

Revenons à la saison qui vient de s’achever. De quoi fus-tu particulièrement fier?

Ce qui m’a rendu fier cette année et que je retiendrai, c’est qu’avec un groupe identique aux précédentes saisons, nous avons fait trembler des formations confirmées comme Neufchâteau, Gent et même réussi à accrocher des matchs contre les belles équipes de Ninane et Tongres.

Bruno Rowet à nouveau distingué

Après son titre de coach de l’année avec Gembloux, Bruno Rowet a, à nouveau, été distingué.

La maestria de son coaching aux commandes de Gembloux (R1) n’est manifestement pas passée inaperçue. Voici quelques temps maintenant, Bruno Rowet recevait l’ « Award AWBB » du coach de la saison en 1ère Régionale. Désormais, c’est « sa » commune de Jodoigne qui lui attribue un de ses mérites sportifs annuels. En début de semaine, les « Couteliers » présentaient le prochain effectif de son équipe première ainsi que l’ensemble d’un club qui compte tout de même 250 membres. Comme quoi, l’avenir est assuré à la Chapelle-Dieu.

Michel CHRISTIANE

« Frustrant car nous aurions pu revendiquer la montée »

Pas épargnés par les blessures, Guillaume Bastens et Tilff ont vécu une saison frustrante et en-deçà de leurs attentes. Entretien.

Gul, que penses-tu de la saison qui vient de s’achever?

Elle fut très difficile à encaisser pour tout le monde. Nous avions entamé l’exercice 2018-2019 avec beaucoup d’ambitions même si nous savions d’entrée qu’Esneux serait le favori et que la bataille pour le Top 5 serait rude. Félicitations aux Dragons qui ont surclassé ce championnat.

Que vous a-t-il manqué pour coller davantage à vos ambitions initiales?

Nous avons indéniablement manqué de régularité au cours de la saison et avons surtout pris un départ catastrophique. Nous avions pourtant réalisé une très bonne préparation… De plus, tous les joueurs ou presque se sont blessés en cours d’année et nous n’avons dès lors jamais pu travailler avec le même groupe.

Pour toi aussi ce fut délicat à négocier avec ton internat de médecine à Tournai?

Oui. Travailler aussi loin et, de facto, toucher moins le ballon et être hors rythme fut difficile à accepter pour moi. J’ai également été blessé pendant trois mois, ce qui ne m’a pas aidé à rester dans le coup. C’est l’une de mes saisons les plus frustrantes au niveau des résultats car je reste persuadé qu’avec notre groupe au complet durant la majeure partie de l’année, nous aurions clairement pu accrocher cette deuxième place et la montée.

Quels furent les meilleurs moments de cette saison?

Ce sont nos triplés qui sont toujours mémorable et l’ambiance qu’il règne au club. Chaque saison nous rend plus forts à domicile.

Tu évoquais la montée, ce sera votre objectif la saison prochaine?

Personnellement, je préfère continuer à évoluer en P2 et, sait-on jamais, monter mais avec davantage de panache. En tout cas, à nous de réagir l’an prochain et d’obtenir un meilleur bilan chiffré.

Départs, arrivées et évolution pour un Brussels ambitieux

Ce jeudi, le Brussels tenait sa conférence de presse et en a profité pour faire le point sur sa situation.

Ne l’appelez plus Basic Fit Brussels. En effet, le club bruxellois voit son « name sponsor » changer de stratégie en matière de communication et est désormais à la recherche d’un nouveau « sponsor titre ».

L’autre nouvelle du jour, c’est le départ de Guy Muya, figure emblématique du club depuis plusieurs années. « Guy nous a beaucoup apporté. Au club comme à moi, en tant que coach et en tant qu’homme. Il nous manquera » déclarait Serge Crèvecoeur à Les Sport+.

Enfin, le cercle bruxellois, qui a annoncé la signature d’Andell Cumberbatch, un ailier en provenance de Vichy (PRO B), a reçu l’assurance que sa salle de Neder serait agrandie et améliorée. Une bonne nouvelle qui s’inscrit dans un cadre plus large de partenariat avec la Ville de Bruxelles et qui se traduira aussi par l’augmentation des subsides, des primes aux résultats, une occupation plus régulière du palais 12. De quoi aider le Brussels à atteindre ses objectifs, à savoir un titre dans les cinq ans.

« J’aurais aimé jouer les Playoffs qui seront notre objectif la saison prochaine »

Toujours aussi efficace pour disséquer les défenses adverses, Marc Jacot fut à nouveau précieux et régulier pour l’Etoile Jupille cette année. Pour Liège & Basketball, le versatile poste 4 analyse la saison vécue par les montants et se projette déjà vers le futur championnat.

Au terme d’une saison historique symbolisée par un doublé Coupe de la Province – titre de champion P2, l’Etoile Jupille retrouvait cette année la première provinciale. « Après une montée de P2 en P1, finir à la troisième place de l’élite provinciale ne peut qu’être positif. Je pense que très peu d’équipes auraient été capables de réaliser cela » commence Marc Jacot.

Une seule ombre au tableau pour l’ancien meilleur marqueur de P1 lorsqu’il évoluait à Tilff: l’absence de Playoffs. « Je suis un compétiteur, je joue toujours pour gagner et j’aurais aimé disputer les Playoffs » concède Marc. « Ce sera d’ailleurs notre objectif la saison prochaine: jouer ces Playoffs. Je pense que la série sera encore plus équilibrée et offrira quelques beaux derbies.« 

Et pour se montrer toujours aussi compétitive la saison prochaine, l’Etoile Jupille a misé sur la stabilité. « Je suis assez fier du groupe que nous avons depuis trois ans » souligne Marc. « La majorité des joueurs restent et le comité a tenu compte de cela pour notre futur noyau. L’arrivée de David Bernard pour remplacer Julien Van Roy est positive, tant sur le plan humain que sportif.« 

« L’erreur de prétendre à la montée ne sera pas rééditée »

Jérémie Dedave fut sans doute la plus grosse satisfaction du côté de Ninane lors de cette saison 2018-2019. Pour Liège & Basketball, le métronome des Calidifontains revient sur les dix derniers mois du matricule 1200 et sur le prochain championnat.

Jérémie, comment juges-tu la saison qui vient de s’achever?

Ce fut une saison mitigée avec des résultats et, surtout, la manière absents par moments.

De quoi es-tu fier?

Nous avons su montrer que nous pouvions jouer les premiers rôles grâce à certaines victoires, notamment à De Pinte. Je suis également très heureux de notre dernier match car finir par une belle prestation pour notre coach était indispensable. Il le méritait!

Quels regrets nourris-tu?

J’ai des regrets car nos avons fait preuve d’une incroyable irrégularité. Nous n’avons pas su enchainer les victoires. De nombreux derbies me reviennent en tête, notamment contre Esneux, lors desquels j’étais gêné de notre prestation.

Quels objectifs afficherez-vous la saison prochaine?

Nous allons repartir avec des détails, des défenses et des fondamentaux différents avec notre nouveau coach. Il y aura une période d’adaptation, notamment avec les nouveaux jeunes. L’erreur de prétendre à la montée ne sera pas rééditée, nous verrons ce que l’avenir nous réserve.

Nouveau nom pour SFX, nouveau logo pour Pepinster

A quelques semaines de faire leur retour en nationale, SFX change de nom et Pepinster de logo.

Au terme d’une saison réussie et de superbes Playoffs, SFX et Pepinster, en deux temps, ont reçu le précieux sésame pour rejoindre la TDM2. Les deux équipes verviétoises seront d’ailleurs dans la même série, avec Spa pour voisin régional.

Peut-être pour marquer le coup, quelques changements ont eu lieu au sein de ces deux clubs. SFX-Saint Michel a décidé d’opter pour un nouveau nom. « Le cercle 169 s’appellera désormais : BC Verviers Saint-Michel » selon le rapport de la dernière réunion du CP. Quant aux Pépins, c’est désormais un nouveau logo qui ornera leurs maillots.

« Une situation que peu de basketteurs pourront vivre! »

Une montée avec la P2 et un maintien avec la P3: voici le bilan de Denis Schwall cette saison à Waremme. Pour Liège & Basketball, le pivot des Wawas revient sur les dix derniers mois écoulés et préface ceux qui arrivent.

Denis, quel bilan dresses-tu de la saison écoulée?

Cette saison fut l’une des meilleures de ma jeune carrière. J’ai pu apprendre et m’améliorer, en défense comme en attaque, grâce à des coéquipiers plus expérimentés : David Lamy, Greg Dierckx, Alex Germay. J’ai également pu vivre une situation que peu de basketteurs pourront vivre: se retrouver en décembre à se battre pour éviter la relégation et, quelques mois plus tard, monter en P1! Ce fut vraiment une chouette expérience. Certains diront que nous avons eu de la chance mais je préfère penser que c’est grâce à nos efforts constants et à la bonne ambiance qui règne dans le groupe que nous sommes parvenus à sortir la tête hors de l’eau et à terminer deuxièmes du championnat.

De quoi es-tu fier?

Je suis particulièrement fier du travail de notre équipe et d’avoir pu y ajouter une petite touche personnelle.

Nourris-tu quelques regrets?

J’ai quelques regrets concernant les résultats avec l’équipe P3 (ndlr: Dennis évolue dans les deux équipes). Je pense qu’avec le groupe que nous avions, nous aurions clairement pu viser autre chose que le bas du classement. Heureusement, nous avons pu compter sur l’arrivée de joueurs d’expérience – Sébastien Léonard et Louis-Philippe Decerf – pour nous assurer le maintien.

Quels moments forts gardes-tu en mémoire?

Un des moments forts de la saison fut le match contre Henri-Chapelle à la maison en P3. C’était une rencontre que nous devions absolument remporter pour nous sauver. L’ambiance fut dingue – comme à chaque fois grâce aux encouragements de la P2 – et nous gagné ce match. S’en est suivie une grosse fiesta comme nous en avons désormais l’habitude au Pôle Ballons (rires).

Quels seront tes objectifs la saison prochaine?

Personnellement, je vais essayer de me faire ma place dans l’équipe et de m’adapter à l’élite provinciale. Ce sera un véritable challenge mais je suis prêt à aider ma team et le club.

Et quid de vos ambitions collectives?

Notre objectif doit être le maintien. Si on se retrouve descendant en décembre, pas de panique: on gère (rires). Malgré un léger changement d’effectif, je ne pense pas que nous devons nous faire du souci.

Joli casting pour « Space Jam 2 »

LeBron James a éprouvé quelques difficultés à finaliser le casting de « Space Jam 2 », notamment à cause de soucis d’équipementiers, mais, finalement, la distribution aura fière allure.

En 1996, « Space Jame » faisait un carton dans les salles obscures et augmentait encore davantage l’incroyable popularité de Michael Jordan. Plus de vingt plus tard, le film devrait connaitre une suite avec LeBron James en tête d’affiche. Recruter d’autres stars s’est avéré plus compliqué que prévu pour « The Chosen One » mais, finalement, le casting aura fière allure. Anthony Davis, Chris Paul, Klay Thompson et Damian Lillard prendront la place de Charles Barkley, Shawn Bradley, Patrick Ewing, Larry Johnson et Muggsy Bogues. Du beau monde sur les parquets et face à la caméra!

A noter que la légende Diana Taurasi devrait ainsi avoir un rôle, tout comme les soeurs Ogwumike, Nneka et Chiney, qui jouent toutes les deux aux Los Angeles Sparks, en WNBA. Pour le scénario, rien n’a encore filtré. Espérons que la suite ne soit pas qu’une pâle copie de l’original, « Space Jam » restant un film culte pour de nombreux fans de basketball à travers le monde.

« M’habituer petit à petit à l’univers de la P1 »

Pour Liège & Basketball, Raphael Domken fait le bilan de sa saison avec SFX et évoque le prochain défi qui attend les Collégiens.

Cette année Raphael Domken a continué sa progression, réussissant un bel exercice en première provinciale et quelques apparitions remarquées en R1. « Une saison couronnée par une montée en D3 d’une part et un maintien en P1 d’autre part » signale le jeune meneur. « Je pense cependant que notre équipe P1 valait mieux qu’un simple maintien, surtout vu notre excellente première moitié de saison.« 

Le Collégien peut être satisfait de sa saison. « J’ai pu m’habituer petit à petit à l’univers de la P1 » continue Raphael. « Mais je regrette de voir partir bon nombre de mes coéquipiers grâce à qui j’ai pu gagner en maturité et améliorer mon jeu. Je regrette aussi de ne pas avoir pu continuer plus loin en Coupe de la Province et que notre équipe ne fut pas inscrite aux Playoffs.« 

A partir de septembre, un grand défi attend Raphael et ses coéquipiers. « Nous allons essayer de nous maintenir en D3 même si le niveau doit être très élevé à cet échelon. Mais nous allons tout donner pour y parvenir » conclut-il.